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8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 09:10

SAINT MEDARD1

8 juin

Médard est un des plus illustres prélats de l'Eglise de France au VIè siècle. Il est né vers 457 à Salency, en Picardie. Son père, Nectard, était issu d'une famille noble franque. Sa mère, Protogie, était descendante d'une ancienne famille romaine des Gaules. Elle avait apporté en dot la terre de Salency près de Noyon. La piété de sa mère fit qu'elle convertit son mari au christianisme et que son fils reçut une éducation chrétienne.

 

Médard montra très tôt de la compassion pour les pauvres. Ayant vu un mendiant aveugle et presque nu à Salency, il lui donna son manteau. Comme on lui demandait ce qu'il avait fait de son vêtement, il répondit qu'il l'avait donné à un pauvre car lui aussi était membre de Jésus-Christ et qu'il avait droit d'être bien vêtu.

 

Après avoir gardé les troupeaux de son père, comme c'était la coutume, on l'envoya faire ses études à Vermand (Augusta Verumanduorum) capitale de la province, puis à Tournai ou Childéric Ier tenait sa cour. Compte tenu des dispositions de Médard, ses parents le rappelèrent à Vermand pour qu'il soit instruit par l'évêque dans les sciences divines de l'écriture.

 

Ordonné prêtre à l'âge de trente-trois ans, il devint un membre éminent du clergé par ses prêches éloquents et plein de persuasion, par l'intermédiaire desquels il obtenait beaucoup de conversions. L'évêque du diocèse, Alomer, étant mort en 530, Médard fut élu pour le remplacer et il fut sacré par Saint Rémi alors fort âgé.

 

Médard gouverna son diocèse en glorifiant  Dieu et  extirpant tous les restes de l'idolâtrie. Il eut la douleur de voir son diocèse ravagé par les Huns et les Vandales, à tel point que la ville de Vermand étant entièrement ravagée il dut transporter son siège à Noyon qui était une place forte. Depuis cette époque, Vermand est restée en ruines. Il n'en reste qu'une abbaye qui porte le nom de Vermand. Saint-Quentin est la nouvelle capitale de cette province qui s'appelle le Vermandois.

 

Les autres provinces de France enviaient le diocèse de Saint Médard pour la sagesse de son gouvernement si bien qu'à la mort d'Eulethère, évêque de Tournai, le clergé demanda, avec l'aide de Clotaire Ier fils de Clovis, que Médard soit leur évêque. Par l'entremise de Saint Rémi, les deux diocèses furent réunis pendant cinq cents ans.

 

Continuant son apostolat, Médard eut beaucoup de mal à convertir les habitants de la Flandre que les Romains n'avaient pu entièrement civiliser. Après la conversion de la Flandre, Médard retourna à Noyon où la reine Radegonde reçut le voile des ses mains avec le consentement de son mari Clotaire. Elle fut élevée à la dignité de diaconesse.

 

Médard mourut peu de temps après avoir donné sa bénédiction à Clotaire. Il était très vieux et rendit son âme à Dieu en 545. Il fut enterré dans la cathédrale de Noyon, regretté de tous les Français. 

Des miracles s'opérèrent sur son tombeau et ils furent si frappants que Clotaire voulut qu'on transférât ses reliques à Soissons où il avait sa résidence. La translation eut lieu dans une châsse magnifique couverte d'étoffes précieuses et de diamants. La châsse fut déposée au village de Crouy près de Soissons dans une église en bois, en attendant la construction de l'église d'une abbaye qui ne vit son achèvement que sous le règne de Sigebert, fils de Clotaire. Elle devint très célèbre et les papes l'appellent quelques fois la principale des Bénédictins en France.

Uune petite partie des reliques de Saint Médard se trouve dans son église à Paris.

 

1.- On attribue à Saint Médard le fête de la Rosière. Un article à ce sujet sera écrit à part. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 juin 2020 7 07 /06 /juin /2020 09:10

SAINT PAUL

 

Evêque de Constantinople

7 juin

Paul est né à Thessalonique. Il était diacre à Constantinople lorsque Alexandre, évêque de cette ville, le désigna comme son successeur. Il fut élu et placé sur le siège épiscopal selon les dernières volontés d'Alexandre.

 

Macédonius  voulait la place :  soutenu par les hérétiques, il  calomnia Paul, mais ses manœuvres furent déjouées. Un autre candidat, Eusèbe, un des chefs de file des Ariens sur le siège de Nicomédie, visait lui aussi la place et avança de nouvelles calomnies contre Paul dont la principale était qu'il avait été élu en l'absence de l'empereur Constantin. On présenta si bien ce soi-disant outrage à la personne impériale que Paul fut déposé par une assemblée d'évêques Ariens et l'ambitieux Eusèbe fut placé sur le siège de Constantinople en 340.

 

Paul se retira alors dans l'empire d'Occident sous la protection de l'empereur Constant. Il reçut des grandes marques de respect de la part de ce dernier et de Saint Martin de Trèves. Ensuite il se rendit à Rome voir Saint Athanase et assista au concile du pape Jules en 341. Au cours de ce concile, il fut décidé que Saint Athanase, Saint Paul et Marcel d'Ancyre seraient rétablis sur les sièges. Le pape les renvoya avec des lettres destinées aux évêques d'Orient, indiquant leur rétablissement. Ces lettres nous ont été conservées par Saint Athanase.

 

 De retour à Constantinople, Paul ne put retrouver son siège qu'après la mort d'Eusèbe en 342; mais les Ariens  mécontents  choisirent Macédonius, ce qui provoqua une violente sédition. Avec à sa tête Théognis de Nicée et Théodore d'Héraclée, la ville courut aux armes : on compta de nombreux morts.

 

A cette nouvelle, l'empereur Constance, alors à Antioche, devint furieux et ordonna à son général Hermogène d'aller à Constantinople et de chasser le saint évêque; mais Hermogène trouva la ville en pleine révolution et y perdit la vie.

 Apprenant cet outrage fait à sa personne à travers la mort de son général, Constance marcha sur Constantinople pour punir le peuple, mais le sénat demanda sa grâce, alors il se vengea en bannissant Paul et refusa l'élection de Macédonius car il avait trempé dans la sédition.

 

On ne sait pas où Paul passa son exil, mais il revint à Constantinople en 344 avec des lettres de recommandation de Constant, empereur d'Occident. Constance accepta le rétablissement de Paul de peur de s'attirer la guerre avec son frère; mais la paix dans l'Eglise n'en était pas établie pour autant. Les Eusébiens prononcèrent une sentence d'excommunication contre Athanase et Paul, mais ces deux derniers étaient toujours soutenus par le pape Jules.

 

A la mort de Constant en 350, les orthodoxes (entendez catholiques) étaient toujours aussi maltraités par les Ariens d'Orient. Alors à Antioche Constance, que la menace de son frère ne tracassait plus, envoya un ordre à Philippe, préfet du prétoire, pour chasser Paul du siège de Constantinople et  installer  Macédonius à sa place. Philippe craignait que le peuple ne se révoltât à l'arrestation de Paul, il lui tendit donc un piège. Il lui donna rendez-vous aux bains et lui montra la lettre de l'empereur. Paul se soumit malgré l'irrégularité de la situation; mais le peuple, soupçonnant un traquenard, s'était assemblé devant la porte des bains. Alors Philippe fit sortir Paul par une porte dérobée à l'arrière et l'envoya sous bonne garde au palais.

 

Paul fut exilé à Thessalonique, libre de circuler, mais ses ennemis l'enchaînèrent et l'envoyèrent à Singare en Mésopotamie, puis à Emèse en Syrie et enfin à Curuse dans le désert du Mont-Taurus aux confins de l'Arménie et de la Cappadoce où il climat était malsain. Là il fut enfermé dans un cachot. Ses ennemis refusaient qu'on lui donne à manger. Au bout de six jours, le trouvant toujours vivant ils l'étranglèrent en disant qu'il était mort de maladie. Sa mort survint en 350. Saint Athanase apprit la nouvelle par l' officier Philagius, présent lors du crime.

 

Philippe, le fameux préfet fut puni car, quelques années après, il fut dépouillé de ses biens et exilé.

 

Les Ariens restèrent maîtres de l'Eglise de Constantinople jusqu'en 369 à l'élection de Saint Grégoire de Naziance. Le corps de Saint Paul fut porté à Ancyre en Galatie et Théodose le fit transférer à Constantinople en 381. Il fut enterré dans la grande église construite par Macédonius et qui depuis était connue sous le nom de Saint Paul.

Les reliques de saint Paul furent portées à Venise en 1226 et elles sont gardées dans l'église Saint Laurent appartenant à un monastère bénédictin.

 

SAINT GODESCALC

Prince Vandale occidentaux et ses compagnons martyrs en 1066

 

SAINT ROBERT

Abbé de New-Minster en Angleterre + 1159

 

SAINT MERIADEC

Evêque de Vannes + 1302

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 juin 2020 6 06 /06 /juin /2020 09:10

SAINT NOBERT de XANTEN

 

Fondateur de l'Ordre de Prémontré

Saint Norbert

Saint Norbert

Norbert est né en 1080 à Xanten au duché de Clèves (au nord de Düsseldorf près de la frontière avec les Pays-Bas). Son père, Héribert comte de Gennep, était parent de l'empereur et sa mère Hadwige était issue d'une maison de Lorraine.

Après ses études, il se laisse aller aux charmes du monde, bien qu'il reçût la tonsure, le canonicat et fût ordonné sous-diacre. Sa gaité et son insouciance firent qu'il ne voulut pas aller plus loin dans les Ordres; mais remarqué par l'empereur Henri IV, il fut nommé son aumônier. Cependant Dieu frappa un grand coup sur cette vie faite de légèreté.

 

Un jour, se rendant pour ses plaisirs à Freten, village de Westphalie, il fut victime d'un violent orage. Loin de tout refuge, il se mit à galoper quand la foudre tomba devant lui. Son cheval fit un écart et Norbert tomba à terre évanoui.

Au bout d'une heure il revint à lui et s'écria: Seigneur que voulez-vous que je fasse ? Une voix intérieure lui répondit: Fuyez le mal et faites le bien: cherchez la paix et tournez de ce côté-là toute votre activité. Au lieu de retourner à la cour, il se rendit à Xanten où était son canonicat et mena une vie de silence et de méditation. Il se rendit au monastère de Saint Sigebert près de Cologne pour y faire une retraite. L'abbé Conon (qui deviendra évêque de Ratisbonne) continua à l'affermir dans ses pieux desseins. Norbert avait trente ans.

Deux ans après Frédéric, archevêque de Cologne, l'ordonna diacre puis prêtre le même jour. De retour au monastère, Norbert célébra sa première messe et prêcha sur la faiblesse de la nature humaine. Le lendemain au chapitre il s'expliqua sur les manquements que la communauté faisait à la Règle et dit aux chanoines qu'ils devaient se réformer. Si certains lui suivirent, d'autres devinrent ses ennemis.

 

Laissant tout son bien et ses revenus à l'archevêque de Cologne, il ne prit que le strict nécessaire et alla à Saint-Gilles-du-Gard en Languedoc pour rencontrer le pape Gélase II. Après une confession complète, le pape lui accorda le droit de prêcher partout où il voudrait. Bien que ce fût l'hiver il commença ses missions en Languedoc, Guyenne, Poitou et Orléanais. Il n'avait comme compagnons que deux laïcs et un sous-diacre d'Orléans.

 

 Continuant ses missions, Norbert fut reçu par Burchard, évêque de Cambrai, qui lui confia Hugues son chapelain pour l'accompagner; celui-ci lui succédera dans le gouvernement de son Ordre. Ils prêchèrent dans le Hainaut, le Brabant et à Liège. Les gens se pressaient en foules nombreuses pour l'entendre.

Le pape Calixte II, successeur de Gélase, tint un concile à Reims en 1119 où Norbert leur prêcha la parole de Dieu. Admiratif Barthélémy, l'évêque de Laon, le présenta au pape qui confirma les pouvoirs que lui avait donnés le pape Gélase.

Voulant réformer son chapitre, Barthélémy demanda à Norbert de le faire; mais les chanoines refusèrent. Alors il lui demanda de choisir un lieu dans son diocèse où il pourrait bâtir un monastère. Norbert choisit une vallée déserte nommée Prémontré située dans la forêt de Coucy (20 km de Laon). L'évêque acheta le lieu et ainsi Norbert put s'établir avec treize disciples venus du Brabant.

Bientôt la communauté compta quarante personnes qui firent profession à Noël 1121. Le nouvel Ordre n'était qu'un réforme des chanoines réguliers, conformément à la Règle de Saint Augustin et portaient un habit blanc. Norbert établit d'autres fondations comme celle de Saint Michel d'Anvers alors au diocèse de Cambrai; mais il avait contre lui un hérétique nommé Tankelin qui faisait beaucoup d'adeptes dans les diocèses de Cambrai et d'Utrecht. Il fut assassiné en 1115 lors des troubles qu'il avait lui-même provoqués. La paix ne revint pas pour autant. A la demande de l'évêque, Norbert fut envoyé à Anvers et réussit à ramener les fidèles à la vraie foi. Reconnaissants, les chanoines d'Anvers donnèrent à Norbert l'église Notre-Dame qui deviendra la cathédrale en 1559 lorsque le pape Paul IV érigera Anvers en évêché.

Saint Norbert instruisant ses chanoines

Saint Norbert instruisant ses chanoines

Entre-temps, l'Ordre de Prémontré prenait de l'importance; il comprenait huit cents religieux répartis en dix maisons. Bien qu'officiellement reconnu, Norbert voulut une nouvelle approbation du pape. Il alla à Rome en 1125 et le pape Honorius II confirma l'Ordre en février de l'année suivante par une bulle.

 

De retour à Prémontré, Norbert  eut la joie de voir l'abbaye de Viviers au diocèse de Soissons suivre son exemple; mais notre saint ne devait pas toujours vivre dans la solitude. Le comte de Champagne, qui suivait ses conseils, l'emmena en Allemagne où il allait se marier avec Mathilde, nièce de l'évêque de Ratisbonne.

Lothaire II, duc de Saxe, fut élu empereur en 1132 et couronné par Innocent II à Rome. C'est après cet événement qu'on demanda à Lothaire de nommer un successeur à Roger sur le siège épiscopal de Magdebourg. Son choix tomba sur le saint abbé de Prémontré.

 

6 juin

 Dans son nouveau diocèse, Norbert continua son œuvre de redressement des âmes; mais certains ne l'entendaient pas de cette oreille. L'un d'eux  paya un assassin pour  tuer Norbert lors d'une confession, mais, instruit par une révélation,le saint prêtre fit fouiller l'assassin… Un autre lui décocha une flèche qui le rata. Il mit trois ans à pacifier son diocèse et à en faire la tournée épiscopale.

Les chanoines de Prémontré continuaient leur progression car au chapitre général de l'Ordre il y avait dix-huit abbés.

Abbaye de Premontré, XVIII siècle

Abbaye de Premontré, XVIII siècle

A la mort du pape Honorius II, Innocent II fut élu pape en 1130; mais Pierre de Leon trouva le moyen de se faire déclarer pape avec l'aide de Roger, duc de Sicile, sous le nom d'Anaclet II. Le schisme ! Innocent II s'enfuit en France et y tint plusieurs conciles. Saint Bernard et Saint Norbert firent tout leur possible pour régler la situation. Accompagné de Norbert, l'empereur Lothaire se rendit en Italie avec son armée en 1132 et rétablit Innocent II sur le trône de Pierre.

 

Norbert tomba malade alors qu'il se trouvait dans son diocèse. Il mourut le 6 juin 1134. Il avait cinquante-deux ans. Il fut canonisé par Grégoire XIII en 1582. Son corps était gardé à Magdebourg mais les luthériens n'en voulurent pas. Ils consentirent à son enlèvement et l'empereur Ferdinand II le fit transférer à Prague en 1627.

L'abbaye de Prémontré aujourd'hui

L'abbaye de Prémontré aujourd'hui

L'abbaye de Prémontré, située à 20 km de Laon, fut achetée en 1861 par le département de l'Aisne. Elle est aujourd'hui un Hôpital psychiatrique.

 

SAINT PHILIPPE

Un des sept premiers diacres de l'Eglise, + à Césarée. A ne pas confondre avec Saint Philippe apôtre qui mourut à Hiéraple.

 

SAINT GUDWALL

Evêque de Saint Malo, + fin Xè siècle

 

SAINT CLAUDE

Archevêque de Besançon et patron du diocèse de Saint Claude + 693

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5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 09:10

SAINT BONIFACE

5 juin

Saint Boniface, moine d'Exeter en Angleterre, est une des grandes figures de l'Ordre de Saint Benoît et de l'apostolat monastique au Moyen-âge. Envoyé en Allemagne par Grégoire II, il évangélisa la Hesse, la Saxe et la Thuringe, et devint archevêque de Mayence. Il y mérita le titre d'apôtre de la Germanie, et l'Allemagne catholique, de nos jours encore, le vénère comme le père de sa foi. Il fut massacré par les Frisons à Dokkum en 754 au cours d'une dernière campagne missionnaire.

 

SAINT DOROTEE de TYR

Martyrisé à Odyssopolis (Odessa) sous Dioclétien

 

SAINT DOROTHEE, LE THEBAIN

Abbé, fin du IVè siècle

 

SAINT ALLYRE

Quatrième évêque de Clermont en Auvergne. IVè siècle

 

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4 juin 2020 4 04 /06 /juin /2020 09:14

SAINT QUIRIN DE SISCIA

4 juin

Quirin était évêque de Siscia en Pannonie (aujourd'hui Sisak en Croatie) à la confluence des rivières Kupa, Save et Odra. Depuis, le siège épiscopal a été transféré à Zagreb capitale de la Croatie.

Saint Jérôme parle de l'évêque Quirin dans sa chronique en l'an 309. Saint Prudence l'appelle illustre martyr ainsi que Saint Fortunat. Il fut martyrisé le 4 juin 303.

 

Quirin savait que Maxime, premier magistrat de la ville avait donné des ordres pour l'arrêter. Il s'enfuit, mais  fut rattrapé et amené devant le juge. A Maxime lui demandant la raison de sa fuite, il répondit qu'il n'avait pas pris la fuite mais obéi aux ordres de son Maître car il est écrit: Si l'on vous persécute dans une ville, retirez-vous dans une autre. Quirin entama alors une longue discussion avec Maxime en lui disant que Jésus-Christ était toujours avec lui quel que soit le lieu où il se trouvait. Comme Maxime lui reprochait de ne pas respecter les ordres, Quirin répondit qu'il n'obéirait pas aux édits contraires aux commandements de Dieu et qu'il ne sacrifierait pas aux divinités imaginaires. Le Dieu que nous servons est partout: au ciel, sur la terre, dans la mer, il est au-dessus de toutes choses et c'est par Lui seul que toute chose subsiste.

Maxime lui répondit que l'âge lui faisait perdre la raison et qu'il croyait à des contes. Quirin refusa d'encenser les démons. Il fut alors bastonné et martyrisé avec la dernière barbarie tout en glorifiant Dieu tout au long de son supplice.

 

Quirin remis dans sa cellule et exaucé par ses prières fut entouré, vers minuit, d'une lumière éclatante à tel point que son geôlier, un nommé Marcellus, se jeta à ses pieds en lui disant: Priez le Seigneur pour moi, car je crois qu'il n'y a pas d'autre Dieu que celui que vous adorez.  Après quelques exhortations, Quirin le marqua du sceau sacré au nom de Jésus-Christ.

 

Le magistrat, qui n'avait pas le pouvoir de le condamner à mort, l'envoya à Amantius, gouverneur de la province de l'Illyrie qui regroupait les Pannonies. Quirin fut traîné chargé de fers tout le long du Danube jusqu'à Sabarie ( Sarwar en Hongrie au confluent des rivières Gunta (?) et Raab)

 

 Devant Amantius, Quirin réitéra sa foi en Dieu et fut condamné à être jeté à l'eau avec une meule de moulin attachée au cou. Lorsqu'il fut jeté dans la rivière, au lieu de couler, il surnagea longtemps en exhortant les chrétiens à demeurer fermes dans la foi et à craindre ni les tourments, ni la mort. Malgré le poids de la meule Quirin surnageait toujours, mais il craignait de ne pas subir le dernier acte de son martyre. Alors il adressa une prière à Jésus-Christ, lui demandant, Lui qui arrêtait le cours des fleuves, comme il le fit au Jourdain, ou qui donnait le pouvoir aux hommes de marcher sur les eaux comme il le donna à Saint Pierre, de lui accorder de mourir. Sa prière terminée notre Saint s'enfonça doucement dans l'eau (Eusèbe et Saint Prudence).

 

Son corps retrouvé à l'endroit où il s'était enfoncé fut enterré dans une chapelle au bord de la Gunta. Quelque temps après, il fut transféré dans une église près de la porte de Sabarie. Quand les barbares chassèrent les Pannoniens de leur pays, les reliques furent transférées à Rome et placées dans des catacombes près de celles de Saint Sébastien. En 1440 elles furent placées dans l'église Sainte-Marie-au-delà-du-Tibre. Molan dit qu'actuellement elles seraient dans un monastère de Bavière.

 

SAINT OPTAT

Evêque de Milève en Numidie (aujourd'hui l'Algérie) + 384

 

SAINT GAUTHIER

Abbé en Italie du monastère de San-Seviliano (diocèse de Firmo dans la Marche-d'Ancône. XIIIè siècle

 

SAINT PETROCK

Abbé en Cornouailles en Angleterre. VIè siècle

 

SAINT FRANCOIS CARACCIOLO

Confesseur, cofondateur des Clercs mineurs Réguliers. + 1608 à Rome

 

 

 

 

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 09:10

SAINT CECILIUS

 

Cecilius, Octavius et Marcus Minutius Felix formèrent entre eux le triumvirat de la parfaite amitié.

Marcus, comme il le raconte lui-même, originaire d'Afrique, était plus vieux que les deux autres et d'un rang distingué parmi les savants de son époque.

 

Cecilius et Octavius de même origine que Marcus firent leurs études ensemble et tout comme lui  vécurent longtemps en païens. C'est Octavius qui se convertit le premier et qui entraîna ses deux amis. Cependant Cecilius eut du mal à se convertir, car il était rempli de talents et imbu de lui-même. Il recherchait la gloire terrestre et  balançait sans cesse entre le paganisme et le christianisme. Mais une fois converti, il devint un grand saint et fit même la conversion de Saint Cyprien.

 

Minutius en a laissé un récit dans un dialogue qu'il intitula Octavius. On peut remarquer la douceur du style, l'élégance et la pureté dans cette patavinité(manière d'écrire le latin propre aux habitants de Padoue) que l'on rencontrera chez Tite-Live.

 

Cécilius devint prêtre et c'est alors qu'il fit la conversion de Saint Cyprien. Dans ses écrits, ce dernier empruntera divers arguments de son maître. Il ira même jusqu'à se faire appeler Cecilius-Cyprianus.

Ils vécurent autour de l'an 211 

 

SAINTE CLOTILDE

 

Reine des Francs

3 juin

Reine des Francs par son mariage avec Clovis encore païen, Clotilde exerça sur son époux une influence bienfaisante et l'amena à se convertir à la foi chrétienne avec son royaume. On connaît l'appel de Clovis: Dieu de Clotilde, donne-moi la victoire et tu seras mon Dieu. Le Christ le rendit vainqueur et peu après le roi des Francs fut baptisé par Saint Rémi, le 25 décembre 498. La France chante en Clotilde celle qui lui a valu le don de la foi.

 

SAINT LIFARD

Abbé de Meung-sur-Loire, + milieu du VIè siècle.

 

SAINT GENES

Evêque de Clermont en Auvergne + vers 662

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2 juin 2020 2 02 /06 /juin /2020 09:10

PROPRE DE FRANCE

 

SAINT POTHIN

 

SAINTS SANCTUS et ATTALLE

 

SAINTE BLANDINE

 

et les autres MARTYRS DE LYON

SAINT POTHIN

SAINT POTHIN

Après la victoire de Marc-Aurèle en 174, remportée grâce aux chrétiens, les persécutions cessèrent presque complètement, sauf dans certains endroits à cause de la cruauté des gouverneurs. Ce fut le cas en 177 à Vienne et à Lyon, villes composées essentiellement de colons Grecs chrétiens, où Saint Pothin évêque de Lyon était assisté par un prêtre, Irénée (qui deviendra saint). L'extension de ces colonies chrétiennes inquiétait les païens, inquiétude que nous avons retrouvée dans une lettre envoyée par Saint Irénée à ses frères d'Asie-Mineure et de Phrygie dans laquelle il relate les souffrances des martyrs.

 

Ce fut d'abord le peuple qui s'attaqua aux chrétiens, puis les premières émeutes passées, le tribun et les magistrats ordonnèrent aux chrétiens de paraître en place publique, où ils confessèrent leur foi et furent enfermés jusqu'à l'arrivée du gouverneur.

 

Les cruautés furent telles que Vettius-Epagathus (il était premier sénateur de toutes les Gaules) demanda à parler aux élites de la ville. Cet homme était chrétien, plein d'ardeur et de zèle pour la gloire de Dieu. Ayant dit au gouverneur qu'il était chrétien on le rangea avec les martyrs en lui donnant le titre d'avocat des chrétiens.

 

Sur le nombre des chrétiens arrêtés, dix apostasièrent, mais cela n'empêcha pas de nombreux fidèles des deux Eglises de venir nous rejoindre (sic Saint Irénée). Plusieurs chrétiens furent arrêtés avec leurs serviteurs païens. Pour se défendre, ces derniers prétendirent que les chrétiens mangeaient de la chair humaine comme Thyeste (roi de Mycènes), qu'ils contractaient des mariages incestueux comme Œdipe, et commettaient plusieurs autres crimes. A ouïr tous ces mensonges, le peuple se déchaîna une seconde fois et la foule  fit périr un grand nombre de chrétiens dans d'atroces souffrances. Ceux qui subirent les tortures les plus abjectes furent le diacre Sanctus de Vienne, Maturus et Attale de Pergame ainsi qu'une esclave nommée Blandine. L'ayant martyrisée pendant toute une journée, les bourreaux n'en vinrent pas à bout et s'étonnèrent qu'elle fût encore vivante. Il en fut de même pour le diacre Sanctus: ils répétaient sans cesse: Je suis chrétien et nous n'avons pas commis de crimes. Le gouverneur fit appliquer des plaques rougies au feu sur leurs parties les plus sensibles. Leur corps n'avait plus d'apparence humaine. Non contents les bourreaux élargirent les plaies, mais Notre-Seigneur vint à leur secours en guérissant  toutes leurs blessures.

 

Les bourreaux amenèrent alors Biblis, qui avait apostasié, pour qu'elle insulte les martyrs, mais par un retournement de situation elle refusa et se déclara chrétienne en disant: Peut-on accuser de manger des enfants, ceux qui pour un motif de religion s'abstiennent même du sang des animaux. (les chrétiens suivaient encore la loi des apôtres). Alors elle fut rangée avec les martyrs.

 

Pour prolonger leur supplice, on les enferma dans des cachots infects, les jambes entravées dans des ceps de bois jusqu'au cinquième trou. 

2 juin
2 juin

Beaucoup en moururent.

 

Parmi ceux-ci se trouvait Pothin, évêque de Lyon, nonagénaire, faible. Le gouverneur lui demandant qui était Jésus-Christ, il lui répondit qu'il le saurait que lorsqu'il en serait digne. Battu à mort par la foule, il fut remis au cachot où il expira deux jours après.

 

Les confesseurs (les prêtres) étaient emprisonnés comme chrétiens, mais les apostats l'étaient comme malfaiteurs et homicides et souffraient plus que les premiers. Les chrétiens allaient au supplice avec sérénité alors que les renégats étaient tristes et abattus, traités de lâches car leur attitude plaidait contre eux.

 

Enfin on amena Maturus, Sanctus, Blandine et Attale pour les exposer aux bêtes féroces. On les flagella puis les bêtes les traînèrent autour de l'amphithéâtre. Comme ils n'étaient pas encore morts, Maturus et Sanctus furent égorgés.  Blandine fut attachée à un poteau pour être dévorée. Elle priait les bras en croix dans la même position que le Sauveur; mais les bêtes ne la touchèrent pas.

2 juin

A son tour Attale, qui était un homme de marque, fut promené dans l'amphithéâtre avec une pancarte: C'est ici Attale le chrétien; il était citoyen romain : le gouverneur écrivit à l'empereur pour lui demander ce qu'il devait en faire. On le renvoya en prison. Dans la même prison se trouvait Alcibiade, un chrétien de la secte des Montanistes, mais au contact d'Attale, il abandonna les préceptes de sa secte pour revenir dans le droit chemin.

 

Les ordres de l'empereur arrivèrent :  qu'on exécute tous ceux qui se disaient chrétiens et qu'on élargisse ceux qui avaient abjuré. Lors d'une fête publique, le gouverneur condamna ceux qui étaient Romains à être décapités et les autres à être exposés aux bêtes.

Chose inattendue, certains des apostats, avant d'être libérés, étaient interrogés à part, mais par la grâce de Jésus-Christ ils se confessèrent chrétiens et furent martyrisés. Ceci arriva à cause d'Alexandre, Phrygien de naissance et médecin qui, étant présent lorsque les apostats passaient devant le gouverneur, les encourageait par des signes à garder leur foi; mais Alexandre dont la gestuelle paraissait étrange fut arrêté et condamné à être dévoré. Attale et Alexandre furent finalement décapités dans l'amphithéâtre.

 

Enfin le dernier jour du combat des gladiateurs, on amena dans l'amphithéâtre Blandine et un adolescent de quinze ans, Ponticus, qui mourut sous la torture. Blandine après diverses tortures insoutenables fut enfermée dans un filet et exposée à la fureur d'une vache sauvage qui la projeta plusieurs fois en l'air. N'étant pas morte de ses blessures, elle fut égorgée.

 

2 juin

Le peuple non content de la mort des martyrs donna leurs corps aux chiens. Pour que les morceaux des corps déchiquetés ne puissent être récupérés, les restes furent gardés par des soldats et ceux qui passaient à côté disaient: Où est leur Dieu ? A quoi leur a servi cette religion qu'ils ont préférée même à la vie ? Les corps restèrent exposés pendant six jours puis il furent brûlés; les cendres furent jetées dans le Rhône.

 

Ici finit la lettre admirable des Chrétiens de Lyon et de Vienne insérée par Eusèbe dans son histoire des martyrs. Ces faits se déroulèrent au début du pontificat d'Eleuthère en 177 et le dix-septième du règne de Marc-Aurèle. Selon Saint Grégoire de Tours, les martyrs de Lyon et de Vienne étaient quarante-huit. On retrouva miraculeusement une partie des cendres qui furent déposées sous l'autel de l'église qui portait le nom des apôtres de Lyon.

 

Saint Pothin est le patron de la ville de Lyon.

2 juin

SANCTORAL

 

SAINT MARCELLIN et SAINT PIERRE

Martyrs en 304

 

SAINT ERASME de FORMIA (Saint Elmo ou Ermo)

Evêque et Martyr en 303

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 09:10

SAINT JUSTIN

 

Philosophe et apologiste de la religion chrétienne, martyr en 167.

1er Juin

Justin est né à Néopolis ou Naplouse, autrefois capitale de la Samarie. Cette ville est appelée Sichem dans l'écriture. L'empereur Vespasien lui donna la nom de Flavie. L'empereur Tite son fils et successeur y envoya des colons Grecs parmi lesquels se trouvait le père de Justin, un païen.

 

Justin fut élevé dans le paganisme mais il se cultiva en étudiant les belles-lettres. Il lisait les poètes, les orateurs et les historiens. Ses études terminées, il employa sa philosophie à la recherche de la vérité. Il s'adressa d'abord à un maître stoïcien, mais le peu de lumière qu'il en tira le fit se mettre sous la conduite d'un péripatéticien, homme d'un grand esprit, mais il fut également déçu. Alors il se tourna vers un pythagoricien très réputé pour sa sagesse, mais pour rester avec lui il lui fallait apprendre la musique, la géométrie et l'astronomie, ce qui ne l'intéressait pas. Alors, il alla voir un académicien disciple de Platon qui se vantait par cette voie sectaire d'arriver à Dieu.

 

Un jour que Justin se promenait au bord de la mer, il s'aperçut qu'un vieillard le suivait. Se retournant, il le regarda fixement et le vieillard lui demanda s'il le connaissait. Non répondit Justin, mais il est étrange de voir un homme seul se promener sur la plage… La conversation s'engagea sur Platon, mais le vieillard lui dit que Platon et Pythagore, pour qui il avait de l'estime, s'étaient trompés car ils n'avaient connu ni la divinité ni l'âme humaine, donc ils ne pouvaient transmettre ce qu'ils ne connaissaient pas. Alors Justin demanda à qui il fallait s'adresser pour être dans la vrai voie. Le vieillard lui répondit:

 

Longtemps avant les philosophes, il y avait les prophètes qui ont prédit ce qui est arrivé. Leurs livres contiennent le début et la fin de tous les êtres. Ils n'étaient pas philosophes, mais pour établir la vérité il n'employaient ni disputes, ni raisonnements subtils, ni démonstrations abstraites qui sont au-dessus du commun des hommes. On les croyait sur parole parce qu'on ne pouvait refuser l'autorité qu'ils recevaient de leurs miracles et prédictions. Ils inculquaient la croyance en un Dieu créateur et en son fils Jésus-Christ envoyé au monde. Ces choses vous ne pouvez les comprendre à moins que Dieu et Jésus-Christ vous en donnent l'intelligence

 

Puis le vieillard se retira.

 

Impressionné, Justin se mit à étudier le christianisme et bientôt il se convertit. Il fut édifié par les martyrs qui préféraient mourir que de renier leur religion car disait-il, il est impossible que de tels hommes soient vicieux.

Selon Epiphane, Justin avait trente ans lors de sa conversion et bien qu'il professât le christianisme, il continua à porter le pallium ou manteau des philosophes. Il ne fut pas le seul, Aristide d'Athènes et Héraclas firent de même.

Certains disent qu'il était prêtre, mais ce dont on est sûr c'est qu'il était diacre. Il menait une vie ascétique et écrivit beaucoup d'ouvrages dont son Oraison ou discours aux Grecs, où il raconte aux païens la légitimité de sa conversion.

 

Son deuxième ouvrage: Parénèse d'Exhortation aux Grecs, relate les erreurs de l'idolâtrie et la vanité des philosophes païens. Il reproche à Platon d'avoir prêché le polythéisme devant les Athéniens de peur de mourir comme Socrate. En composant le livre de la Monarchie, il se propose d'établir l'unité de Dieu par les autorités des raisons tirées des philosophes païens.

Justin est aussi l'auteur de l'épître à Diognète où il peint les vertus des chrétiens, la folie du paganisme et explique le divinité de Jésus-Christ.

Justin demeura longtemps à Rome près des bains de Timothée sur le Mont-Viminal où il avait sa maison. De là il instruisait les Juifs et les Gentils et écrivait contre les hérésies comme celle de Marcion que Saint Jérôme appelle les Excellents. Quittant Rome, il parcourut l'empire pour entraîner des conversions. On le trouve à Ephèse  sous le règne d'Antonin-le-Pieux. Justin y rencontra le philosophe Tryphon qui le convertit par ses écrits dans Dialogue avec Tryphon, où il insiste sur: Voilà qu'une vierge concevra, etc.

 

1er Juin

Mais les ouvrages les plus célèbres de Justin sont les apologies en faveur de la religion chrétienne adressées à l'empereur Antonin-le-Pieux et à ses deux fils adoptifs, Marc-Aurèle et Lucius-Commode. Il y réfute les calomnies répandues contre les chrétiens soi-disant libertins, anthropophages, adorateurs d'une tête d'âne sur une croix etc. Il dit aussi qu'il sont bons citoyens puisqu'ils payent leurs impôts.

 

La vie de Justin est tellement riche en événement et écrits sur la justification de la religion chrétienne qu'il n'est pas possible de tout mettre ici. Il faudrait plusieurs livres !

Comme beaucoup d'autres chrétiens, Justin fut arrêté après avoir publié son Apologie. Il fut présenté devant Rustique, préfet de Rome, qui lui demanda de sacrifier aux dieux. Après un long dialogue avec Rustique dont l'écrit est parvenu jusqu'à nous, Justin en compagnie de Chariton, Evelpiste, Hiérax, Péon et Libérien fut fouetté et mis à mort en 167 sous le règne de Marc-Aurèle et de Lucius-Vérus.

Saint Justin est de tous les anciens Pères de l'Eglise celui dont il nous reste le plus d'ouvrages importants.

 

SAINT PAMPHILE

Prêtre et martyr en 309

 

SAINT CAPRAIS

Abbé dans l'île de Lérins + 430

 

SAINT WISTAN

Prince de Mercie, martyr + 849

 

SAINT SIMEON

Reclus à Trèves + 1035

 

BIENHEUREUX PIERRE DE PISE

Fondateur des Ermites de Saint Jérôme + 1435

 

SAINTE ANGELE MERICI

Vierge, fondatrice de la Congrégation des Ursulines pour l'éducation des jeunes-filles. + 1540

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 09:10

SAINTE PETRONILLE 

 

ou autrement

 

PERRINE, PERONNELLE ou PERNELLE

31 mai

Pétronille se trouvait parmi les premiers disciples des apôtres. Ses actes ne nous ont pas été transmis car à l'époque les chrétiens n'écrivaient pas forcément leurs vies. Si son nom et sa sainteté nous sont parvenus, c'est que sa vie était exemplaire.

Son nom est le féminin de Pierre, ce qui a fait dire à certains auteurs qu'elle avait été la fille de Pierre, prince des apôtres, qu'il aurait eue avant d'être choisi par Jésus; mais rien n'est certain.

Pétronille vivait à Rome et fut enterrée sur le chemin d'Ardée où il y avait un cimetière et une église à son nom. Le pape Grégoire III y avait établi une station.

 

SAINTS CANT et CANTIEN

frères de 

SAINTE CANTIANILLE

tous martyrs vers 304

 

FETE DE MARIE REINE

Instituée par Pie XII dans son encyclique du 11 octobre 1954

 

 

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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 09:10

SAINTE JEANNE D'ARC

Dessin exécuté le 10 mai 1429 par Clément de Fauquemberge, greffier.

Dessin exécuté le 10 mai 1429 par Clément de Fauquemberge, greffier.

Chacun sait le rôle providentiel joué par Sainte Jeanne d'Arc. On a exalté l'âme ardente de cette fille de France qui, dans le désarroi de la guerre de Cent ans, s'est levée pour ranimer les courages, raviver l'espérance et sauver tout ensemble la foi et l'avenir de son pays. La liturgie de la fête chante la force de Dieu qui agissait en elle et soutenait sa vaillance; c'est la grâce de Dieu qui, d'une humble bergère, fit une sainte en même temps qu'une héroïne. Sainte Jeanne d'Arc fut brûlée vive à Rouen, le 30 mai 1431. Elle fut canonisée par Benoît XV en 1920 et proclamée patronne secondaire de la France par Pie XI le 2 mars 1922.

 

SAINT FELIX Ier 

Pape et martyr en 274

 

SAINT FERDINAND III

Roi de Leon et de Castille + 1252

 

SAINT WALSTAN

en Angleterre + 1016

 

SAINT  MAUGUILLE

Solitaire en Picardie + vers 685

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 09:10

SAINT MAXIMIN

Saint Maximin évêque de Trèves

Saint Maximin évêque de Trèves

Maximin est né à Silly près de Poitiers. Il était parent de Maxence qui fut évêque de cette ville avant Saint Hilaire.

Encore jeune, il se plaça sous la conduite de Saint Agrice, évêque de Trèves, de grande réputation. Après avoir instruit Maximin, il l'ordonna prêtre sans savoir que ce jeune homme serait son successeur en 332.

 

Quatre ans après, Saint Athanase ayant été relégué à Trèves , Maximin le reçut comme un glorieux confesseur de Jésus-Christ. Saint Athanase vécut deux ans à Trèves. Il loue dans ses écrits la vie exemplaire de Maximin.

Saint Paul, évêque de Constantinople, banni par l'empereur Constance, trouva aussi refuge à Trèves.

Les conseils de Maximin empêchèrent l'empereur Constant de tomber dans l'Arianisme.

Il fut un des plus ardents défenseurs de la foi de Nicée dans un concile qui se tint à Sardique (Sofia en Bulgarie) en 347.

 

Saint Maximin mourut en 349 dans le Poitou alors qu'il était allé voir sa famille. Il fut enterré près de la ville de Poitiers, mais son corps fut transféré à Trèves. Cette translation se fit un 29 mai. En 888, on découvrit ses reliques car elles avaient été cachées lors des incursions des Normands. A cette occasion, il se produisit plusieurs miracles qui sont rapportés dans le martyrologe de Notker en 894. Les Bollandistes ont publié un récit de ses miracles.

 

SAINT CYRILLE

Enfant, martyr à Césarée en Cappadoce.

 

SAINT CONON et son FILS

Martyrs à Ikonium (aujourd'hui Konia en Turquie) + 275

 

SAINTS SISINNIUS, MARTYRIUS et ALEXANDRE

Martyrs dans la région de Trente en 397

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 09:10

La vie des saints, qui est brièvement racontée ici tous les jours, suit le sanctoral existant au XIXè siècle. Il est donc possible que certains saints soient un peu décalés et d'autres n'y figurent pas, car n'ayant pas été encore canonisés à l'époque. Pour essayer de "rajeunir" le sanctoral, le missel de 1962 est également consulté, ainsi que le Propre de France. Le but avant tout est de vous donner une information historique de source chrétienne des saints qui ont formé le monde, et non pas de légendes piochées à droite ou à gauche.

 

 

 

SAINT GERMAIN

Saint Germain, abbé d'Autun et évêque de Paris.

Saint Germain, abbé d'Autun et évêque de Paris.

Germain est né vers 496 dans la région d'Autun. Il fut instruit par son cousin prêtre,  Scopilon. Saint Agrippin, évêque d'Autun, l'ordonna diacre puis prêtre. Un peu plus tard il fut nommé abbé du monastère Saint Symphorien situé dans les faubourgs d'Autun. Dieu le favorisa très tôt du don des miracles selon Saint Fortunat, évêque de Poitiers.

 

Un jour, il eut un songe mystérieux dans lequel il vit un vénérable vieillard lui tendre les clefs de Paris en lui disant que Dieu lui confiait la conduite des habitants de cette ville pour qu'ils ne périssent pas.

 

Quatre ans après, se trouvant à Paris, Germain  fut élu évêque de cette ville. Malgré tout il resta humble, très pieux et serviteur des pauvres qui mangeaient même à sa table.

 

Le roi Childebert, qui avait jusque-là mené une vie peu chrétienne se convertit, bannit de la cour tous les désordres et fit construire plusieurs monastères. Quand les coffres furent vides, il fit fondre des vases en or et argent pour continuer à donner pour l'édification de l'Eglise.

 

Childebert étant tombé malade au château de Celles (probablement aujourd'hui, Vernou-la-Celle-sur-Seine) près de Melun, il fit appeler Germain qui le guérit par l'imposition des mains. Ce fait est attesté par Childebert lui-même par lettres patentes. En récompense, il donna à Germain la terre de Celles.

Quelque temps après, le roi mourut. Il  avait choisi l'église Saint Vincent comme lieu de sépulture. Assisté de six autres évêques, Germain en fit la dédicace le 23 septembre 558, le jour même de la mort de Childebert. A cause de sa magnificence, cette église fut appelée église d'or. Les murs extérieurs étaient couverts de plaques de cuivre doré; à l'intérieur ils étaient ornés de peintures rehaussées d'or (il reste une description très détaillée de cette église dans la vie de Saint Droctovée, écrite par le moine Gistemar.

 

A côté de cette église, se dressait un vaste monastère auquel le roi donna le fief d'Issy et d'autres terres qui constituèrent par la suite un faubourg de Paris (Issy-les-Moulineaux). Germain y nomma Droctovée comme abbé.

 

Clotaire, frère de Childebert et dernier fils de Clovis, quitta sa résidence habituelle de Soissons pour s'établir définitivement à Paris. Lui aussi étant malade fut guéri par Germain. Il mourut en 561. Le royaume fut alors partagé entre ses quatre fils. Charibert, l'un des quatre, hérita de Paris. Encore à moitié païen, il répudia sa femme pour épouser une de ses servantes puis, plus tard, la soeur de cette dernière. Devant tous ces désordres, Germain excommunia Charibert, mais ce dernier s'entêta dans ses fautes et fut puni par Dieu car il mourut ainsi que  sa dernière maîtresse aussitôt après l'excommunication en 570.

Après la mort de Charibert, ses trois frères ne se partagèrent pas Paris mais laissèrent la ville en indivision. Cependant Sigebert et Chilpéric, avec leur femmes Brunehaut et Frédégonde, se haïssaient. Bientôt la guerre éclata. Chilpéric, vaincu dans son royaume de Soissons, se retira à Tournai. Sigebert, sa femme Brunehaut et leurs enfants se rendirent à Paris où ils furent reçus en conquérants. Saint Germain fit tout son possible pour le rétablissement de la paix en écrivant même à la reine, mais Brunehaut non seulement n'en tint pas compte mais encouragea son mari à assiéger Tournai. Germain alla trouver Sigebert pour lui demander la paix, mais ce dernier ne voulut rien entendre. Germain lui prédit alors qu'il mourrait s'il persistait dans cette voie. En effet, la reine Frédégonde paya des assassins qui tuèrent Sigebert en 575 à Vitry-sur-Seine où son armée avait établi son campement.

 

Saint Germain assista au concile de Paris en 557 et fut le principal auteur des canons de ce concile. Il convainquit le roi Childebert de porter un édit qui ferait renverser toutes les idoles dans son royaume, et interdit aussi les danses le dimanche et les jours fériés.

Saint Germain composa un ouvrage connu sous le titre Explication de la liturgie. Il mourut le 28 mai 576 âgé de 80 ans. Plusieurs miracles s'opérèrent sur son tombeau. Il fut enterré dans la chapelle de Saint Symphorien au bas de l'église Saint Vincent [cette chapelle existe encore (?) sous le nom de Sergents de justice. L'abbaye avait alors droit de justice avec sa prison, son pilori et son gibet].

Saint Vincent deviendra par la suite l'église Saint-Germain-des-Prés.

 

SAINT CHERON

Martyr au Pays Chartrain. Fin Vè siècle

 

SAINT MAUVIEU

Evêque de Bayeux.

 

Aujourd'hui dans certains sanctorals:

 

SAINT AUGUSTIN DE CANTORBERY + 605

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 09:10

SAINT JEAN Ier

27 mai

Jean est né en Toscane, il était archidiacre lorsqu'il fut élu pape en 523 pour succéder à Hormidas sur le Saint Siège. L'Italie était alors sous le domination de Théodoric, roi des Goths. C'était un tyran cruel et ambitieux.

 

L'empereur Justin publia un édit établissant que les Ariens devaient remettre leurs églises aux catholiques. Théodoric protecteur de l'Arianisme annonça que, si l'on exécutait cet édit en Occident, il ferait un carnage dans la ville de Rome . Cependant il envoya une ambassade à Constantinople pour négocier. Elle était composée du pape, de cinq évêques et de quatre sénateurs. Jean n'eut plus qu'à obéir au roi.

 

Le pape Jean fut reçu à Constantinople avec tous les honneurs dus à son rang. L'empereur se prosterna à ses pieds. Suivant le récit d'Anastase,  le pape rendit la vue à un aveugle en entrant dans la ville. La pompe déployée en son honneur surpassa celle d'un jour de triomphe. Il ne reste pas beaucoup de témoignages de cette ambassade, mais il est dit que le pape engagea  l'empereur à traiter les Ariens avec modération et qu'il leur laissa les églises qu'ils possédaient.

 

Jean était encore en Orient lorsque Théodoric fit arrêter Boèce1, ami intime du pape. De retour en Italie, Théodoric fit arrêter Jean à Ravenne avec les quatre sénateurs et les jeta au cachot. Le pape Jean, affamé et souffrant, mourut le 27 mai 526 après  deux ans et neuf mois. Son corps fut transporté à Rome et enterré au Vatican.

 

 

Boèce

Boèce

1.- Boèce (480-524), en latin Anitius, Manlius, Torquatus, Severinus, Boetius, était un écrivain et théologien qui traduisit les auteurs grecs en latin et écrivit plusieurs livres dont:

 

1.- Des deux natures et d'une personne en Jésus-Christ

 

2.- De l'unité de Dieu

 

3.-Si le Père, le Fils et le Saint-Esprit peuvent être affirmés substantiellement de la divinité

 

4.- Si tout de qui est, est bon

 

5.-La profession de foi

 

6.- De la consolation de la philosophie

 

7.- etc.

 

SAINT JULES

Martyr dans le seconde Mésie (à l'ouest de la Mer Noire) vers 302

 

SAINT BEDE

Le vénérable docteur et confesseur, père de l'Eglise en l'an 735

 

SAINT EUTROPE

Evêque d'Orange en 475

 

SAINT HILDEBERT

Evêque de Meaux et patron de la ville de Gournay-en-Bray en Normandie + 680 (ses reliques sont dans l'église qui porte son nom à Gournay)

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26 mai 2020 2 26 /05 /mai /2020 09:32

SAINT PHILIPPE de NERI

26 mai

Né à Florence en 1515, Saint Philippe Néri vécut toute sa vie à Rome et y fut un des personnages les plus influents de son temps. C'était un original à l'humeur plaisante, mais dont l'âme ardente brûlait d'un amour sans bornes pour Dieu, pour les gens de tout bord qu'il abordait et gagnait à Dieu, dirigeait et conseillait avec une vue de sûreté exceptionnelle. Après avoir vécu en pèlerin ou en ermite des rues pendant une quinzaine d'années, il fut ordonné prêtre à 36 ans et groupa autour de lui une vingtaine de prêtres qui formèrent La congrégation des prêtres séculiers de l'Oratoire. Mais la vie de Saint Philippe resta ce qu'elle avait toujours été, aussi originale que rayonnante de sainteté. Il mourut en 1595. Les textes de sa messe insistent spécialement sur l'ardeur de l'amour de Dieu qui l'animait.

 

SAINT ELEUTHERE

Pape de 175 à 188

 

SAINT AUGUSTIN

Apôtre de l'Angleterre en 604

 

SAINT QUADRAT

Evêque d'Athènes, disciple des apôtres en 126

 

SAINT PRISQUE et SAINT SCOT

Martyrs dans l'Auxerrois vers 273

 

SAINT ODUVALD

Abbé en Ecosse + 698

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 mai 2020 1 25 /05 /mai /2020 08:17

SAINTE MARIE-MADELEINE de PAZZI

25 mai

La famille de Pazzi était une des plus illustres de Florence, alliée aux Médicis. La mère de Marie-Madeleine était une Blondelmonti.

 

Elle est née à Florence en 1566 et fut baptisée Catherine en l'honneur de Sainte Catherine de Sienne.

Au fur et à mesure qu'elle grandissait, sa foi augmentait de jour en jour; elle avait une dévotion toute particulière pour l'eucharistie.

A douze ans, elle fit voeu de virginité. Son père ayant été nommé gouverneur de Cortone, la plaça pensionnaire chez les religieuses de Saint Jean à Florence. Elle en fut transportée de joie, car son plus cher désir était de se retirer du monde. Cependant son père, revenant de mission, décida de la marier, mais rien n'y fit. Catherine refusait toujours. Elle choisit l'Ordre des Carmélites car on y communiait tous les jours et entra au couvent de Saint Fridien situé dans les faubourgs de Florence, le 14 août 1582. Elle y resta quinze jours, puis rentra chez ses parents pendant trois mois pour éprouver sa vocation. Sûrs de sa vocation, ses parents la laissèrent aller au couvent le 1er décembre, à quinze ans. Elle y prit l'habit le 30 janvier et affirma, le crucifix dans les mains :  A Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu'en la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Durant son noviciat, elle fut un modèle de ferveur et de charité. Elle fit sa profession de foi le 17 mai 1584 à la fin d'une longue maladie où elle avait failli mourir. C'est à cette occasion qu'elle changea  son nom de Catherine pour celui de Marie-Madeleine qu'elle honorait comme le parfait modèle des pénitentes. Lors de ses communions, elle avait souvent des ravissements qui étaient comme des mariages spirituels avec Jésus-Christ.

Voulant ardemment que toutes les jeunes-filles se dévouent à l'amour divin, elle fut nommée forestière ou directrice en second des postulantes qui se trouvaient hors du couvent, puis elle fut chargée des novices.

 

Toujours attentive au jeûne, à l'abstinence et à la prière elle fut cependant tourmentée par le démon des tentations, d'impureté, de gourmandise, d'orgueil et même de blasphème. Elle avait des visions de spectres hideux qui lui faisaient croire que Dieu l'avait abandonnée. Elle demandait à ses soeurs de prier pour elle afin de résister au blasphème et de louer le Seigneur; mais la communauté loin de la soulager la méprisait. On disait d'elle qu'elle se faisait des illusions.

 

Elle fut ainsi éprouvée pendant cinq ans. A Matines, le jour de la Pentecôte de 1590, elle eut une extase pendant le Te Deum, et effectivement son visage ainsi que ses paroles reflétaient une joie extraordinaire.

 

En 1598, elle fut nommée Maîtresse des novices pendant six  ans et en 1604 elle fut élue sous-prieure, place qu'elle occupa jusqu'à sa mort. Pendant les dernières années de sa vie, elle souffrit de maux de tête, et de douleurs dans la poitrine accompagnées de crachements de sang. Elle souffrit aussi du scorbut car elle refusait de se nourrir correctement et perdit toutes ses dents. Elle mourut lentement de sa maladie le 25 mai 1607 à quarante et un an. Urbain VIII la béatifia en 1626 et Alexandre VII la canonisa en 1669.

 

25 mai

Son corps se trouve à Florence dans une très belle châsse. Dieu a accordé plusieurs guérisons miraculeuses par son intercession.

 

SAINT GREGOIRE VII

Pape et confesseur

 

SAINT URBAIN 1er 

Pape et martyr

 

SAINT ADHELM ou ALHDHELM

Evêque de Sherburn en Angleterre + 709

 

SAINT MAXIME ou MAUXE et SAINT VENERAND

Martyrs au diocèse d'Evreux en Normandie vers 512

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24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 09:10

SAINT VINCENT de LERINS

24 mai

 Après ses études, Vincent devint militaire et fit une belle carrière, mais voulant vaincre son orgueil et sa vanité afin d'offrir à Dieu le sacrifice de l'humilité chrétienne, il choisit comme retraite une petite île à l'écart où se trouvait le célèbre monastère de Lérins.

 

Pour prémunir les hommes contre les sophismes de l'hérésie, il écrivit un livre intitulé Commonitorium ou Avertissement contre les hérétiques. Cet ouvrage fut composé en 434, trois ans après le concile général d'Ephèse qui condamna le nestorianisme. Vincent y parle des hérétiques en général et des Nestoriens et Apollinaristes en particulier. Par humilité Vincent change son nom par celui de Peregrinus car il se regardait comme un pèlerin étranger à la terre, et il s'appelle le dernier de tous les serviteurs de Dieu et au dessous du dernier de tous les saints. A l'entendre il ne mérite pas de porter le nom de chrétien.

 

Dans son ouvrage, il établit une règle fondamentale adoptée par les anciens pères, où il affirme qu'on doit regarder comme dogme catholique ce qui a été cru dans tous les lieux, dans tous les temps et par tous les fidèles. C'est ainsi le bon moyen de se prémunir contre les déviances des Novatien, Pothin, Sabellius, Donat, Arius, Jovinien, Pélage, Nestorius, etc.

Ceux, dit-il, qui ont osé une fois attaquer un article de la foi ne tarderont pas à en attaquer d'autres. Que s'ensuivra-t-il de cette prétendue réforme dans la religion ? A force d'innover, on en viendra jusqu'à changer entièrement, ou plutôt à détruire la doctrine catholique (C. 29.)

 

Saint Vincent mourut sous le règne de Théodose II et de Valentinien III, fin 450. Ses reliques se trouvent à Lérins.

 

 

Monastère de l'île de Lérins

Monastère de l'île de Lérins

SAINT DONATIEN et SAINT ROGATIEN

Martyrs à Nantes en 287

 

SAINT JEAN de PRADO

Franciscain + 1636

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23 mai 2020 6 23 /05 /mai /2020 09:10

SAINTE JULIE

23 mai

Genséric, roi des Vandales et des Alains, s'étant emparé de Carthage en 439, la vierge Julie (Giulia en italien) fut vendue comme esclave à un marchand païen de Syrie nommé Eusèbe. Armée de patience et de résignation, elle subit son état par amour pour Jésus-Christ. Elle  profitait de ses moments libres pour prier et jeûnait régulièrement en semaine, sauf le dimanche. Son maître qui l'aimait à cause de ses vertus, l'exhortait à prendre plus de soin de son corps.

 

Pour son commerce, Eusèbe l'embarqua avec lui à destination de la Gaule emmenant de précieuses marchandises du Levant. Arrivé au Cap-Corse, il donna l'ordre de jeter l'ancre et, après avoir débarqué, il se joignit aux habitants de l'île qui fêtaient leurs dieux en leur offrant un taureau. Julie, elle, se tenait à l'écart mais ne put s'empêcher de critiquer l'impiété de cette religion païenne.

 

Ayant entendu ces critiques, Le gouverneur de l'île, Félix, demanda au marchand qui était cette femme qui osait parler contre les dieux. Eusèbe répondit qu'elle était chrétienne, qu'il n'avait jamais pu lui faire changer de religion, mais  très fidèle et  très bonne servante dans l'accomplissement de ses tâches, il pensait la garder toujours à son service.

 

Félix proposa à Eusèbe un échange en lui donnant quatre de ses meilleurs esclaves, mais il lui répondit: Tout votre bien ne suffirait pas à payer ce qu'elle vaut; je me déferai de tout ce que j'ai de plus cher et de plus précieux pour la garder. Alors Félix invita Eusèbe à manger et au cours du repas il l'enivra.

Eusèbe s'endormit, Félix en profita et ordonna qu'on lui amène Julie. Si elle consentait à sacrifier aux dieux, il lui donnerait la liberté. Julie refusa : Je suis libre, tant que je sers Jésus-Christ et, quoi qu'il puisse m'arriver, jamais je n'achèterai ma liberté par une lâche apostasie.

Le gouverneur, se sentant outragé par cette réponse, la frappa au visage, lui fit arracher les cheveux et ordonna qu'elle soit attachée au gibet.

Les moines de l'île de Gorgona (située entre la Corse et Livourne) vinrent enlever son corps pour l'enterrer. Didier roi des Lombards le fit transférer à Brescia en 763.

 

L'ancien Couvent Bénédictin de Santa Giulia de Brescia, fondé par Didier roi des Lombard, est actuellement le Museo di Santa Giulia.

 

 

 

Fête de Sainte Julie à Livourne

Fête de Sainte Julie à Livourne

SAINT DIDIER

Evêque de Langres, martyr en 411

 

SAINT DIDIER

Evêque de Vienne en Dauphiné, martyr en 612

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21 mai 2020 4 21 /05 /mai /2020 09:10

SAINT FELIX DE CANTALICE

21 mai

Félix est né en 1513 à Cantalice près de la Citta-Ducale (près de Rieti dans le Latium) dans l'Etat Ecclésiastique, de parents pauvres mais remplis de vertu.

 

Dès son enfance, on lui donna le surnom de Saint devant sa piété. Après avoir été berger, à l'âge adulte, il se mit au service du seigneur du lieu. Lorsqu'il travaillait dans la campagne, il avait gravé une croix sur un arbre afin d'y réciter les prières de base, les seules qu'il connaissait avec celles de la messe à laquelle il assistait tous les jours. A force de prier, il acquit le don de la contemplation qui enflamme les cœurs.

 

Une âme aussi pure, Dieu ne pouvait que la faire monter plus haut et entrer dans un Ordre religieux. Deux incidents décidèrent de cette vocation. Un jour qu'il labourait avec deux bœufs, soudainement la maître se présenta et effraya les bêtes qui affolées piétinèrent Félix sans qu'il n'eut aucune blessure. Peu de temps après, il entendit lire la vie des pères du désert et touché par ce témoignage d'austérité et de pénitence, il décida de se faire religieux.

 

Il choisit les Capucins et se rendit au couvent de la Citta Ducale en demandant à être reçu comme frère convers. Le père gardien,en lui donnant l'habit et en lui montrant un crucifix, lui dit que le religieux devait imiter le Sauveur.

 

Pendant son noviciat à Anticoli-Corrado il fut pénétré de l'esprit de son Ordre par la pauvreté, la pénitence et l'humilité. Bientôt arrivant à une éminente perfection de saint, il pronoça ses voeux en 1545.

 

Quatre ans après, ses supérieurs l'envoyèrent à Rome comme quêteur pour le couvent. Il était le plus heureux des hommes lorsqu'il souffrait du mépris et des refus. Ses supérieurs qui connaissaient sa sagesse lui permirent de distribuer aux pauvres une partie de la quête. Cela le réjouit car il pouvait soulager les pauvres et les malades. Saint Philippe Néri qui s'entretint plusieurs fois avec lui admirait son éminente sainteté.

 

Toujours austère pour lui-même, il marchait toujours nu-pieds, portait un cilice, jeûnait au pain et à l'eau et ne dormait que trois ou quatre heures par nuit, jamais complètement allongé et souvent à genoux appuyé sur une branche. Il obéissait toujours avec promptitude aux ordres et se regardait comme le dernier des religieux. Même s'il n'était pas d'accord sur certains sujets il ne discutait jamais.

 

Lorsqu'il servait la messe, les larmes l'empêchaient parfois de répondre au prêtre. Son union avec Dieu était tellement forte que parfois il ne voyait même pas son entourage. Un jour qu'un frère lui demandait comment il pouvait rester dans un recueillement aussi parfait, Félix répondit: Toutes les créatures servent à nous élever à Dieu quand nous les regardons du bon œil. 

Il composa des cantiques simples qu'il chantait dans une espère d'extase, tout absorbé de Dieu. Telle fut la vie qu'il mena pendant les quarante ans qu'il exerça à Rome l'office de quêteur. Lorsqu'il fut devenu très vieux, le cardinal protecteur demanda à ce qu'il soit déchargé de faire la quête, mais Félix demanda instamment de rester dans son emploi de peur que les grâces célestes ne se tarissent.

 

A l'âge de soixante-douze ans, il prédit sa mort à plusieurs de ses frères. Durant sa maladie, il fut consolé par une vision et peu de temps après il rendit l'esprit le 18 mai 1587.

Vision de Saint Félix par Carlo Ceresa

Vision de Saint Félix par Carlo Ceresa

Plusieurs miracles eurent lieu par son intercession et Urbain VIII le béatifia en 1625. Il fut canonisé par Clément XI en 1712. La bulle ne fut publiée qu'en 1724 par Benoît XIII. Son corps repose dans l'église des Capucins de Rome.

 

SAINT HOSPICE

Reclus en Provence à Villefranche-sur-Mer dans une presqu'île qui porte son nom: Santo-Sospis. (aujourd'hui presqu'île du Cap-Ferrat) + 681.

 

SAINT GODRICK ou GORRY

Ermite en Angleterre + 1170

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 09:10

SAINT BERNARDIN DE SIENNE

20 mai

Bernardin Albizeschi est né à Massa en 1380 dans la République de Sienne. Orphelin à sept ans, il fut élevé par sa tante Diane, une femme très pieuse. A l'âge de onze ans ses oncles le firent venir à Sienne pour ses études. Il avait presque toutes les qualités d'un bon étudiant et d'un chrétien, et était bel homme; mais cela ne l'empêchait pas d'avoir une grande humilité.

 

A dix-sept ans, il entra dans la Confrérie de Notre-Dame à l'hôpital de Sienne pour servir les malades. En 1400, quatre ans après son entrée à l'hôpital, la peste se déclara. Chaque jour il mourait entre dix-huit et vingt pestiférés. Pendant quatre mois, jour et nuit il soulagea les malades. Rentré chez lui épuisé, il tomba malade à son tour mais  guérit. Pendant un peu plus d'un an, il s'occupa d'une tante aveugle et malade. A sa mort, il se retira dans une maison du faubourg et en fit sa clôture. Ses prières et ses méditations le conduisirent au couvent franciscain de la Colombière non loin de Sienne. Il y fit sa profession le 8 septembre (1404). A cette même date il prit  l'habit et fut ordonné prêtre.

 

Ses supérieurs lui demandèrent de prêcher, et pendant quatorze ans il prêcha la bonne parole dans la République de Sienne.

 

Un jour qu'on lui demandait le secret de sa réussite et de tant de conversions opérées par ses sermons, il répondit: Ayez soin dans toutes vos actions de rechercher premièrement le royaume de Dieu. Ne proposez en tout que la sanctification de son Nom. Conservez la charité fraternelle et pratiquez en premier ce que vous voulez enseigner aux autres: par là l'Esprit-Saint deviendra votre maître; il vous donnera cette sagesse et cette force auxquelles personne ne peut résister.

 

Mais des personnes mal intentionnées le calomnièrent auprès du pape Martin V qui  lui ordonna de se taire à jamais. Bernardin obéit. Bientôt le pape s'aperçut de son erreur, convoqua Bernardin, le combla d'éloges et lui permit de prêcher partout où il voudrait. Il lui offrit même en 1427 l'évêché de Sienne, puis ceux de Ferrare et d'Urbin (par le pape Eugène IV), mais Bernardin refusa successivement les trois.

 

Comme il prêchait à Milan, le duc se mit en colère contre lui parce qu'il disait des vérités. Menacé de mort par lui, Bernardin répondit que ce serait un honneur de mourir pour la vérité. Alors le duc lui donna par trois fois une bourse pleine de ducats. Bernardin les refusa sauf la troisième qu'il alla donner aux prisonniers enfermés pour dettes. Le duc conçut alors une grande estime pour lui.

 

Par ses sermons, il vint à bout de la querelle entre les Guelfes et les Gibelins. à la demande de l'empereur A la demande de l'empereur Sigismond, Bernardin assista à son couronnement à Rome en 1433, puis il revint à Sienne où il se remit à écrire ses ouvrages. Il fut honoré du don de prophétie et des miracles. Il guérit plusieurs malades incurables et ressuscita quatre morts.

 

En 1438, il fut élu vicaire général de son Ordre et le réforma dans l'étroite observance. Il demeura cinq ans à ce poste et demanda à continuer à prêcher en Romagne et en Lombardie, puis en 1444 il revint à Sienne. Se rendant un jour de Massa à Aquila, il tomba malade et mourut le 20 mai 1444, il avait soixante-treize ans. Son corps est conservé dans une double châsse en cristal et en argent chez les Franciscain d'Aquila.

 

SAINT BAUDELE ou BAUDILLE

Martyr à Nîmes au IIIè ou IVè siècle

 

SAINT AUSTREGISILE, OUTRILLE, ou AUSTRILLE

Evêque de Bourges + 624

 

SAINT ETHELBERT

Roi des Est-Angles, martyr en 793

 

BIENHEUREUX IVES

Evêque de Chartres + 1115

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19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 09:10

SAINT PIERRE CELESTIN

19 mai

Pierre est né en 1221 dans les Pouilles. Après ses études, il se sentit un attrait pour le vie érémitique et se retira dans le désert de la montagne. Durant trois ans, il resta caché au monde, mais sa vie de pénitence et de contemplation fut découverte. Bientôt ils furent nombreux à venir le consulter.

 

On le força à entrer dans les Ordres et à se rendre à Rome pour les recevoir.

 

En 1246, il retourna dans les Abruzzes où il passa cinq ans dans une caverne du Monte-Morrone près de Sulmona. Pendant cette période il eut beaucoup à lutter contre les tentations. Ayant du mal à les surmonter, il résolut d'aller à Rome consulter le pape, mais en route, une apparition d'un saint abbé  l'apaisa. Cet homme de Dieu lui signifia que ce n'était plus la peine d'aller à Rome. Pierre se retira sur le Monte Mugello avec deux solitaires et mena une vie des plus austères, faisant trois carêmes et jeûnant les mercredis et vendredis.

 

Le nombre de visiteurs sollicitant des conseils augmentait de jour en jour, alors il s'enfuit plus haut dans la montagne, mais cette décision de fit que renforcer sa célébrité. Alors il retourna sur le Monte-Morrone avec quelques solitaires où il fonda un monastère selon la Règle de Saint Benoît et l'austérité primitive. En 1274, le pape Grégoire X approuva son Ordre. Pierre a pu voir de son vivant trente-six monastères et jusqu'à six cents moines des deux sexes. (l'Ordre des Célestins fut supprimé à la Révolution).

A la mort du pape Nicolas en 1292, les cardinaux décidèrent d'élire Pierre comme successeur. S'estimant indigne de la charge, il s'enfuit avec un de ses moines, mais fut bientôt rattrapé.

Pierre fut sacré dans la cathédrale d'Aquila le 29 août et prit le nom de Célestin V. Depuis, ses moines portent ce nom. 

Malgré sa nouvelle fonction, Pierre continuait à vivre sa vie de solitaire à l'intérieur même des appartements pontificaux. Il consulta les canonistes pour pouvoir abdiquer, sa charge lui paraissant trop lourde. Quelques jours après, il abdiqua devant un consistoire et reprit ses habits de religieux. Il avait siégé quatre mois. Le cardinal Cajetan fut élu à sa place et couronné à Rome l'année suivante le 16 janvier sous le nom de Boniface VIII. Mais une cabale se monta contre Boniface. On l'accusait d'avoir intrigué pour prendre la place. Averti, Pierre arriva à Rome pour soutenir le nouveau pape. Après une nouvelle ratification de son abdication, Pierre était prêt à repartir mais Boniface le garda avec lui en prison dans une cellule, de peur que sa remise en liberté ne provoquât un schisme.

 

A la Pentecôte 1296, après la messe, Pierre prédit à ses gardes qu'il mourrait avant la fin de la semaine. On lui administra l'Extrême-onction et le samedi suivant, le 19 Mai, il rendit l'esprit. Il avait soixante-quinze ans. Le pape célébra pour son enterrement un service solennel. Son corps se trouve à Aquila dans l'église des Célestins. Il fut canonisé en 1313 par Clément XI.

 

SAINTE PUDENTIENNE

Vierge et soeur de SAINTE PRAXEDE, filles du sénateur romain Pudens, converti par Saint Pierre.

 

SAINT DUNSTAN

Archevêque de Cantorbéry +988

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