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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 09:10
2 octobre 2021
2 octobre 2021

SAINT THOMAS D’HEREFORD

 

 

De chancelier d’Angleterre, Thomas devint évêque d’Héréford. Guillaume de Chanteloup, son père, fut un des plus célèbres guerriers d’Angleterre. Ce fut lui qui, par les défaites des Barons  et des Français, assura la couronne sur la tête d’Henri III. Il fut élevé à la dignité de grand maître du royaume qui, depuis,  a été supprimé en raison du trop grand pouvoir que cela entraînait. Il reste des traces de cette cérémonie lors de la réception des pairs.

 

Les Chanteloup étaient originaires de Normandie. Ils passèrent en Angleterre avec Guillaume le Conquérant qui les combla de biens et d’honneurs1. Thomas eut pour mère Méliante, comtesse douairière d’Evreux et de Glocester, fille d’Hugues de Gournai (Gournay en Bray), laquelle était alliée aux familles royales d’Angleterre et de France.

 

Thomas est né dans le Lancashire et était l’aîné. Son père et sa mère prirent toutes les précautions pour qu’il soit élevé chrétiennement. Ils le placèrent sous la conduite de Guillaume de Chanteloup, évêque d’Héréford, son proche parent, puis sous celle de Robert Kilwarby, savant Dominicain qui fut archevêque de Cantorbéry, puis cardinal et évêque de Porto. Thomas alla faire ses études de philosophie à Paris et résolut d’embrasser l’état ecclésiastique. Il se rendit à Orléans pour y apprendre le droit civil qui sert de fondement au droit canonique. Au concile général assemblé à Lyon, il  fit connaissance de plusieurs théologiens célèbres.

 

Il retourna en Angleterre pour poursuivre ses études, passa son doctorat en droit à Oxford et fut élu chancelier de la fameuse université de cette ville. Il acquit tant de renommée que le roi Henri le nomma chancelier du royaume. Il géra très bien les affaires de l’état et mit fin à l’usure. Plusieurs fois, il voulut se démettre de sa fonction, mais il ne put le faire qu’à l’avènement d’Edouard Ier au trône. Il n’exerça plus que dans le conseil privé du roi. Il avait alors cinquante-quatre ans.

 

Rendu à sa liberté, il se rendit à Oxford et y prit le degré de docteur en théologie dans l’église des Dominicains. Robert Kilwarby en fit son éloge.

 

Le pape Grégoire X le fit venir en 1274 au second concile général de Lyon pour la réunion des Grecs, et l’année suivante, il fut élu canoniquement évêque d’Héréford dans l’église du Christ de Cantorbéry. Depuis ce temps-là, les évêques d’Héréford portent les armes de Chanteloup.

 

Certains évêques l’obligèrent à quitter son diocèse pour faire un voyage à Rome. De retour vers son pays, ses forces commencèrent à baisser et il fut obligé de s’arrêter à Montefiascone en Toscane. Il y mourut le 25 août 1282. Il avait soixante-trois ans. On l’enterra dans l’abbaye de Saint Sévère. Quelque temps après, ses ossements furent portés à Héréford et déposés dans la cathédrale. Un cardinal prononça son éloge funèbre.

 

Edmond, comte de Cornouaille, fils de Richard, roi des Romains, fit enchâsser son chef et le déposa dans un monastère qu’il fonda sous son invocation à Ashridge dans le Buckinghamshire. En 1287, on fit une translation solennelle de ses reliques à la cathédrale d’Héréford en présence du roi Edouard III et on les enferma dans un mausolée de marbre. Sa sainteté a été confirmée par un grand nombre de miracles dont on trouve le récit dans les actes originaux de sa canonisation (gardés dans la bibliothèque du Vatican). Le Bienheureux Thomas d’Héréford fut canonisé par le pape Jean XXII en 1310, le 2 octobre. Son tombeau est toujours dans la cathédrale d’Héréford, mais les inscriptions ont été effacées.

 

1. Ils devinrent par leur alliance héritiers des Strongboys, des Marshals, comte de Pembroke, des Filtz-Walters, comtes d’Héréford, et des Breuses, seigneurs d’Abergavenny.

 

2 octobre 2021
2 octobre 2021

LES SAINTS ANGES GARDIENS

(Archives)

 

SAINT LEGER

Evêque d’Autun, martyr en 678 dans la forêt d’Iveline aujourd’hui de Saint Léger au diocèse d’Arras

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1 octobre 2021 5 01 /10 /octobre /2021 09:10
SAINT PIAT. COLLEGIALE DE SECLIN

SAINT PIAT. COLLEGIALE DE SECLIN

SAINT PIAT

 

Piat ou Piaton, né à Bénévent, était un prêtre très zélé, qui vint d’Italie dans les Gaules pour prêcher l’évangile. On place sa mission à peu près au temps de celle de Saint Denis de Paris et de ses compagnons. Ayant pénétré en Gaule Belgique, il convertit au christianisme la région de Tournai et reçut la couronne du martyre vers l’an 286, sous Maximien-Hercule. Les païens percèrent son corps avec des gros clous dont on se servait pour clouer les poutres ensemble, et dont Galloni et Mamachi ont donné la description parmi les instruments de supplice utilisés chez les Romains. On lit dans la vie de Saint Eloi, écrite par Saint Ouen, que le saint évêque de Noyon le découvrit à Seclin au septième siècle, ainsi que les clous dont il avait été percé. Il les enferma dans une châsse. On garde le corps du saint dans la collégiale de son nom à Seclin à onze kilomètres de Lille. Il est honoré comme patron et apôtre du pays.

 

Durant les incursions des Normands, les corps de Saint Piat et de Saint Bavon (Archives) et de plusieurs autres saints furent portés à Saint Omer, où il restèrent quarante ans, selon la chronique des Normands que du Chesne a donnée en 846. Lors d’une autre incursion des barbares, on transféra à Chartres les reliques de Saint Piat. On en voit encore une portion dans l’église collégiale qui lui est dédiée. Nous avons un hymne en son honneur, écrit par Fulbert de Chartres. On découvrit aussi le corps de Saint Eubert ou Eugène, compagnons des travaux et du martyre de Saint Piat. On va le vénérer dans l’église Saint Pierre de Lille, où il a été déposé. Cette église fut fondée en 1066, par Baudouin de Lille, comte de Flandres.

COLLEGIALE SAINT PIAT A SECLIN

COLLEGIALE SAINT PIAT A SECLIN

SAINT REMI

Evêque de Reims, apôtre des Français, l’an 533

(Archives)

 

SAINT BAVON

Anachorète, patron de Gand

(Archives)

 

SAINT WASNULFE ou WASNON

Patron de Condé en Hainaut, + vers 651

 

1er Dimanche d’Octobre

 

LA FETE DU TRES SAINT ROSAIRE

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30 septembre 2021 4 30 /09 /septembre /2021 09:10
ACTE D'ENREGISTREMENT DU SACRE D'HONORIUS ARCHEVËQUE DE CANTORBERY

ACTE D'ENREGISTREMENT DU SACRE D'HONORIUS ARCHEVËQUE DE CANTORBERY

CARTE DE L'ANGLETERRE AU VIIè SIECLE

CARTE DE L'ANGLETERRE AU VIIè SIECLE

SAINT HONORE

 

Honorius, appelé couramment Honoré, était Romain de naissance et se fit moine dans sa patrie. Le pape Grégoire-le-Grand, qui connaissait sa valeur, l’envoya avec d’autres comme missionnaire pour la conversion de l’Angleterre.

 

Saint Just, archevêque de Cantorbéry, étant mort vers l’an 630, Honorius fut élu pour lui succéder. Il fut sacré à Lincoln par Saint Paulin, archevêque d’York. Le pape Honorius Ier lui envoya le pallium, et lui écrivit en même temps une lettre : lorsque les sièges d’York ou de Cantorbéry seraient vacants, celui des deux archevêques qui vivrait sacrerait la personne qui aurait été canoniquement élue1.

 

Notre saint archevêque était heureux de voir le royaume de Jésus-Christ s’étendre de jour en jour, grâce à lui. Il mourut le 30 septembre 653 et eut pour successeur Saint Deusdedit.

 

1. Il paraît que l’autorité donnée à Saint Augustin par le pape Saint Grégoire sur tous les évêques de la Grande-Bretagne, était un privilège personnel et cessa avec lui. En effet, le pape décida qu’après la conversion de toutes les provinces d’Angleterre, les sièges de Cantorbéry et d’York auraient chacun douze suffragants. Saint Paulin fut le premier archevêque d’York, et fut sacré par Saint Just en 625. Il reçut le pallium de Rome, quoiqu’il n’ait jamais été suffragant. Le roi Edwin étant mort en 633, et ses successeurs ayant renoncé au christianisme, Saint Paulin se retira, et mourut évêque de Rochester.

 

Saint Aidan, Saint Finan et Saint Colman, apôtres des Northumbres, établirent leur résidence à Lindisfarme. Pendant tout ce temps-là, le siège d’York resta vacant. Enfin on choisit Saint Chad pour l'occuper. Ce siège retrouva la dignité archiépiscopale sous Egbert.

 

Offa, roi des Merciens, obtint du pape Adrien Ier le privilège de métropole pour le siège de Litchfield, qui eut six suffragants, à savoir les évêques de Worcester, de Leicester, de Sidnacherter (aujourd’hui Hatfield dans la Lincolnshire), d’Héréford, d’Elman, et de Thetford ; mais sept ans après, Léon III remit ces évêque sous la métropole de Cantorbéry, et Adulfe, évêque de Lichtfield, renonça à la dignité archiépiscopale. Enfin la primatie de toute l’Angleterre fut attribuée à l’archevêque de Cantorbéry. Voir le concile de Cloveshoc ou d’Abbington, tenu en 803.

 

 

TOMBE DES PREMIERS EVEQUES DE CANTORBERY A L'ABBAYE SAINT AUGUSTIN

TOMBE DES PREMIERS EVEQUES DE CANTORBERY A L'ABBAYE SAINT AUGUSTIN

SAINT JEROME

Prêtre et docteur de l’Eglise, l’an 420

(Archives)

 

SAINT GREGOIRE

Evêque et apôtre de l’Arménie

(Archives)

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29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 09:10
29 septembre 2021

LA DEDICACE de l’église de SAINT MICHEL

ou

 SAINT MICHEL ARCHANGE

et

LES SAINTS ANGES

(Archives)

 

Hiérarchie céleste

Les Séraphins 2 Les Chérubins 3 Les Trônes 4 Les Dominations 5 Les Vertus 6 Les Puissances 7 Les Principautés Les Archanges Les Anges

 
29 septembre 2021
29 septembre 2021

SAINTE THEODOTE

Martyre en 318

(Archives)

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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 09:10
SAINTE EUSTOCHIUM OU EUSTOCHIE. D'APRES JUAN DE VALDES LEAL

SAINTE EUSTOCHIUM OU EUSTOCHIE. D'APRES JUAN DE VALDES LEAL

SAINT JEROME INSTRUISANT SAINTE PAULE ET SAINTE EUSTOCHIE

SAINT JEROME INSTRUISANT SAINTE PAULE ET SAINTE EUSTOCHIE

SAINTE EUSTOCHIE

 

 

Eustochium, dite Eustochie, dont la plume de Saint Jérôme a rendu la mémoire si célèbre dans l’Eglise, était la fille de Sainte Paule. Elle se montra la fidèle fille de sa mère.

 

Sainte Paule, après la mort de son mari Toxotius, avait renoncé aux fastes pour vivre dans la simplicité chrétienne, ainsi que dans la pauvreté et la prière. Eustochie suivit sa trace. Elle visitait souvent Sainte Marcelle, une des premières femmes de Rome, qui menait une vie ascétique.

 

Persuadée que pour arriver à la perfection, il lui fallait un guide éclairé, elle choisit Saint Jérôme vers l’an 382, et s’engagea par un vœu solennel à la virginité. Ce fut pour elle que Saint Jérôme composa vers 383 son traité de la virginité, connu ordinairement sous le nom de Lettre à Eustochie. Saint Jérôme dit que, pour conserver cette virginité,  premièrement il faut conserver une humilité sincère, puis veiller attentivement sur son cœur et ses sens et garder une grande sobriété dans le boire et le manger. La quatrième recommandation est d’éviter les plaisirs, les parures et tout ce qui peut amollir le cœur. Saint Jérôme recommande de ne pas boire du vin pur et de faire des jeûnes modérés mais continuels. Il recommande la retraite et la limitation de la visite des gens du monde pour ne pas être troublé par des tentations extérieures. De se lever la nuit pour prier et adorer Dieu. De commencer et de finir les repas par la prière, ainsi que lorsque l’on sort de sa maison et qu’on y rentre, et de faire un signe de croix avant d’entreprendre toute action.

 

On lit, toujours dans Saint Jérôme, qu’un jour, la tante d’Eustochie, Prétextate, l’avait richement parée. Elle vit en songe un ange qui lui reprocha d’avoir osé porter les mains sur une vierge consacrée à Jésus-Christ en voulant lui inspirer la vanité.

 

Saint Jérôme ayant quitté la ville de Rome en 385, Eustochie accompagna sa mère dans les voyages qu’elle fit en Syrie en Egypte et en Palestine. Elle vécut sous sa conduite dans le monastère de Bethléem. Sainte Paule étant morte en 404, elle en fut élue la supérieure. Elle maîtrisa rapidement la langue hébraïque ainsi que beaucoup d’autres connaissances qui faisaient l’apanage des hommes. Le saint docteur lui dédia ses commentaires sur Ezéchiel et sur Isaïe ; il traduisit aussi en latin la Règle de Saint Pacôme, pour l’usage des religieuses du monastère de Bethléem.

 

En 416, les Pélagiens brûlèrent le monastère et firent subir mille outrages à celles qui y habitaient. Sainte Eustochie et la jeune Paule, sa nièce, en informèrent Innocent Ier. Ce pape écrivit rapidement à Jean, évêque de Jérusalem, afin qu’il s’opposât aux violences des hérétiques, sinon il interviendrait lui-même par d’autres moyens.

 

Sainte Eustochie mourut vers l’an 419 et fut enterrée auprès de sa mère.

 

SAINTE PAULE ET SAINTE EUSTOCHIE AVANT LEUR DEPART POUR LA PALESTINE D'APRES GUISEPPE BOTTANI

SAINTE PAULE ET SAINTE EUSTOCHIE AVANT LEUR DEPART POUR LA PALESTINE D'APRES GUISEPPE BOTTANI

SAINT WENCESLAS

Duc de Bohème et martyr, l’an 938

(Archives)

 

SAINT EXUPERE

Evêque de Toulouse, mort après 409

(Archives)

 

SAINT CERAN

Evêque de Paris, + avant le concile de 614

 

SAINT CHAUMOND ou ENNEMOND

Evêque de Lyon, martyr en 657

 

SAINTE LIOBE

Abbesse en Allemagne, + vers 779

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27 septembre 2021 1 27 /09 /septembre /2021 09:10
SAINTE HILTRUDE DE LIESSIES

SAINTE HILTRUDE DE LIESSIES

RELIQUAIRE DE SAINTE HILTRUDE

RELIQUAIRE DE SAINTE HILTRUDE

CHAPELLE SAINTE HILTRUDE

CHAPELLE SAINTE HILTRUDE

27 septembre 2021 Sainte Hiltrude

 

SAINTE HILTRUDE

 

Hiltrude était la fille du comte de Wibert, gentilhomme du Poitou, qui par la suite demeura dans le Hainaut. Elle résolut de passer sa vie dans la virginité et refusa les offres de sa famille de vivre dans le monde. Elle s’enfuit de la maison paternelle pour éviter un mariage imposé. Ayant appris que celui qu’on voulait lui destiner était promis à Berthe, sa sœur, elle revint chez son père qui lui laissa toute liberté.

 

Elle demanda le voile à l’évêque de Cambrai et se retira dans une cellule attenant à l’abbaye de Liessies, qui était gouvernée par Conrad, son frère. Elle y fut suivie par d’autres jeunes filles qu’elle réunit dans une communauté. Elle vivait recluse en dehors du monde, n’ayant de contacts qu’avec son frère. Elle mourut vers la fin du huitième siècle. Ses reliques étaient encore dans l’abbaye.

 

PLAN DE L'ABBAYE DE LIESSIES

PLAN DE L'ABBAYE DE LIESSIES

ABBAYE DE LIESSIES

ABBAYE DE LIESSIES

MOULIN DE L'ABBAYE

MOULIN DE L'ABBAYE

SAINT CÔME et SAINT DAMIEN

Martyrs en 303

(Archives)

 

 

SAINT FLORENTIN et SAINT HILIER

Martyrs en Bourgogne, + vers 406

(Archives)

 

SAINT ELZEAR

Comte d’Arian, + en 1323, et

SAINTE DELPHINE

Sa femme, + en 1369

 

SAINT CHUMALD

Missionnaire en Allemagne

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26 septembre 2021 7 26 /09 /septembre /2021 09:10
RUINES DE L'ABBAYE

RUINES DE L'ABBAYE

SAINT COLMAN ELO

 

Colman est né dans le comté de Meath (province de Leinster) en Irlande. Il passa de nombreuses années sur le Mont Bladin et à Corner dans l’Ultonie puis revint dans sa patrie où il fonda l’abbaye de Land-Elo (Lynally Lann Elo). Colman a été surnommé Elo pour le distinguer de plusieurs autres saints qui ont porté le même nom. Il était très lié avec Saint Colomkille. Il est mort le 26 septembre 610.

 

SAINT CYPRIEN et SAINTE JUSTINE

Martyrs à Nicomédie en 304

(Archives)

 

SAINT EUSEBE

Pape, + en 310

(Archives)

 

SAINT NIL LE JEUNE

Abbé, + en 1003

 

BIENHEUREUSE MARIE-THERESE COUDERC

Vierge, + à Fourvière (Lyon) le 26 septembre 1885

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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 09:10
L'ANCIENNE ABBAYE DE L'ILE BARBE A LYON

L'ANCIENNE ABBAYE DE L'ILE BARBE A LYON

PORTE DE L'EGLISE SAINT LOUP A L'ILE BARBE

PORTE DE L'EGLISE SAINT LOUP A L'ILE BARBE

SAINT LOUP

 

 

Loup passa les premières années de sa vie au monastère de l’Ile-Barbe à Lyon (à l’époque près de Lyon) et en devint par la suite le supérieur. Sa réputation de sainteté y attira Saint Lubin de Chartres. Loup fut élevé sur le siège de Lyon après la mort de Saint Viventiol. Quelques auteurs mettent entre les deux un Saint Eucher, second du nom ; mais leurs dires ne sont pas étayés de fondements solides. Loup eut beaucoup à souffrir des troubles qui suivirent la mort de Sigismond, roi de Bourgogne. Il ne put remplir tranquillement ses fonctions que quand la ville de Lyon fut passée sous domination française, lorsque Childebert et Clotaire se partagèrent le royaume de Bourgogne. Loup assista en 538 au troisième concile qui se tint à Orléans pour le rétablissement de la discipline, et il y souscrivit avant les autres métropolitains, ce qui porte à croire qu’il y présida. Il mourut au plus tard en 542. Son nom est marqué en ce jour dans le martyrologe romain. On dit qu’il fut enterré dans l’église de l’abbaye ou de l’ermitage de l’Ile-Barbe.

 

PLAN DE L'ANCIENNE ABBAYE DE L'ILE BARBE

PLAN DE L'ANCIENNE ABBAYE DE L'ILE BARBE

POUR VOUS RENDRE A L'ILE BARBE SUR LA SAÔNE. A VISITERR LORS DE LA PROCHAINE SORTIE DE LA BANQUISE...

POUR VOUS RENDRE A L'ILE BARBE SUR LA SAÔNE. A VISITERR LORS DE LA PROCHAINE SORTIE DE LA BANQUISE...

SAINT CEOLFRID

Abbé en Angleterre, l’an 716

(Archives)

 

SAINT FIRMIN

Premier évêque d’Amiens, martyr, + en 287

(Archives)

 

SAINT PRINCIPE

Evêque de Soissons, + début sixième siècle

 

SAINT AUNAIRE

Evêque d’Auxerre, + vers 605

 

SAINT FINBARR

Premier évêque de Cork en Irlande, + en 604

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24 septembre 2021 5 24 /09 /septembre /2021 09:10
SAINT RUSTIQUE D'AUVERGNE

SAINT RUSTIQUE D'AUVERGNE

SAINT RUSTIQUE

 

Saint Vénérand, évêque d’Auvergne, étant mort le 24 décembre 423, il s’éleva une grande contestation sur le choix de son successeur ; mais on dit que Dieu fit connaître sa volonté d’une manière extraordinaire, et qu’en conséquence on plaça Rustique sur le siège vacant. C’était un saint prêtre né dans le pays et qui desservait une paroisse. On ne sait rien sur le détail de ses actions. Il y avait dans ce siècle deux autres évêques du même nom : l’un gouvernait l’Eglise de Lyon, et l’autre celle de Narbonne. Saint Rustique d’Auvergne mourut vers la fin du règne de Valentinien III. Il est nommé ce jour dans le martyrologe Romain.

 

NOTRE DAME DE LA MERCI

 

SAINT GERARD

Evêque de Chanad (Csanad) en Hongrie, martyr en 1046

(Archives)

 

SAINT ANDOCHE

Prêtre

SAINT THYRSE

Diacre

SAINT FELIX

Martyrs

(Archives)

 

SAINT SOULEINE

Evêque de Chartres, fin cinquième siècle.

 

SAINT GERMER

Ier abbé de Flay en Beauvaisis, + vers l’an 658

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23 septembre 2021 4 23 /09 /septembre /2021 09:10
PRIEURE SAINT MARTIN DES CHAMPS. AUJOURD'HUI MUSEE DES ARTS ET METIERS

PRIEURE SAINT MARTIN DES CHAMPS. AUJOURD'HUI MUSEE DES ARTS ET METIERS

SAINT PAXANT

 

 

Suivant l'ancienne tradition de certaines églises de France, Paxent reçut la couronne du martyre dans les premiers temps du christianisme, et il est probable qu’il fut un des disciples de Saint Denis. Ses reliques sont conservées chez les Bénédictins de Saint Martin des Champs à Paris.

 

Son culte est devenu célèbre en cette ville au commencement du quatorzième siècle, époque où l’on enferma ses ossements dans une châsse d’argent avec ceux de Sainte Albine, vierge. C’est par la suite d’une grande dévotion des Parisiens pour le saint martyr que, dans les processions qui se font à l’occasion des calamités publiques, on porte sa châsse avec celle de Sainte Geneviève.

 

ENTREE ET FACADE DU PRIEURE

ENTREE ET FACADE DU PRIEURE

OCCUPATION INITIALE DE L'ABBAYE

OCCUPATION INITIALE DE L'ABBAYE

SAINT LIN

Pape et martyr, + en 76

(Archives)

 

SAINTE THECLE

Vierge et martyre au premier siècle

(Archives)

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21 septembre 2021 2 21 /09 /septembre /2021 09:10
21 septembre 2021
CATHEDRALE SAINTE MARIE ET SAINT CASTOR DE NÎMES

CATHEDRALE SAINTE MARIE ET SAINT CASTOR DE NÎMES

SAINT CASTOR

 

Castor est né à Nîmes d’une famille illustre. Très pieux, il épousa une femme vertueuse qui désirait comme lui tendre vers la perfection. Ils s’engagèrent à vivre dans la continence et bientôt ils se retirèrent chacun dans une abbaye. Castor fonda une abbaye à Manancha2 ou Manancuegno, à vingt-cinq kilomètres d’Apt en Provence et il en fut le premier abbé ; mais il ne profita pas longtemps de sa retraite, car il fut élu rapidement évêque d’Apt. S’occupant toujours de son abbaye, il pria son ami, le célèbre Cassien, abbé de Marseille, de composer une Règle pour ses moines d’après les observances de l’Orient. C’est ce que Cassien fit vers 420 par ses Institutions monastiques qu’il dédia à son ami. Il écrivit ensuite ses dix première Conférences pour Castor ; mais ce dernier étant mort avant la fin de la rédaction, il les dédia à Saint Léonce évêque de Fréjus. Léonce était le frère de Castor qui mourut vers 431 le 1er décembre, jour auquel il est honoré à Fréjus et à Apt. Quant à Saint Castor il mourut un 2 septembre vers 420 ; mais on l’honore le 21 du même mois à Apt et Nîmes. Il est conjointement avec la Sainte Vierge, patron de la cathédrale de la ville d’Apt. A Nîmes, il est le saint patron d'une église1.

 

1.Des changement sont intervenus dans le temps. En effet la Cathédrale de Nîmes est actuellement dédiée à La Sainte Vierge et à Saint Castor alors que la cathédrale d'Apt est dédiée à Sainte Anne (Cette dernière était bien dédiée à la Sainte Vierge et à Saint Castor au Moyen-Age).

 

2. Ménerbes est située entre Lacoste et Oppède le Vieux, perchée sur un des mamelons escarpés qui courent entre le lit du Coulon  et les premières pentes du Lubéron.

Il est probable que Ménerbes occupe à peu près l’emplacement de l’ancienne Manancha, où se retira Saint Castor, évêque d’Apt. Tout près de là, une grotte porte encore le nom de St Castor, et, en langue vulgaire, de San-Castre. Le quartier, au levant de la colline qui porte le village, a retenu le nom de Pied de Moustiers, podium monasterii. Tout peut donc faire supposer que c’est là que le saint fit bâtir un couvent, pendant que sa femme, de son côté, allait fonder un monastère de filles à Sivergues, sex virgines, dans une des gorges du Lubéron.

 

SAINT MATTHIEU

Apôtre et évangéliste

(Archives)

 

SAINT LO

Evêque de Coutances en Normandie, + en 568

 

SAINTE MAURE

Vierge à Troyes, + en 850

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20 septembre 2021 1 20 /09 /septembre /2021 09:10
20 septembre 2021

SAINT AGAPET

 

 

Né à Rome, Agapet fut archidiacre de Saint-Jean et de Saint-Pierre. Il succéda au pape Jean II mort en avril 535 et fut élu le 4 mai du mois suivant. Par sa douceur, il guérit les plaies de l’Eglise occasionnées par le schisme de Dioscore, qui s’était élevé contre le pape Boniface II en 529.

 

A la suite de l’élection d’Agapet, l’empereur Justinien lui donna son appui  pour condamner les Acémètes, moines de Constantinople atteints par l’hérésie des Nestoriens.

 

Suite à la mort de leur roi Hildéric, les Vandales d’Afrique se trouvaient en position de faiblesse. L’empereur Zénon en profita pour envoyer Bélisaire, son illustre général, qui s’empara de leur capitale Carthage en 533 avec une flotte de plus de cinq cents navires. Justinien récupéra les trésors des églises volés pendant des décennies par Genséric.

 

L’Afrique fut partagée en sept provinces, ou évêchés, chacune avec son primat, avec une dignité primatiale pour la Numidie. Toutefois les Vandales étant des Ariens, tous les évêques Ariens furent déposés et intégrés dans la communion s’ils le désiraient.

 

Pendant ce temps, Théodat régnait sur les Goths en Italie et la chrétienté était parsemée de troubles ; Anthime évêque de Trébizonde, fut élu par intrigue avec l’appui de l’impératrice Théodora, alors qu’il était opposé au concile de Calcédoine. Les Acéphales, voyant le pape en voyage à Constantinople, reprirent de l’ascendant avec Sévère, faux patriarche d’Antioche, et investirent la ville en jetant la confusion dans les églises.

 

On lit dans Saint Grégoire le Grand qu’Agapet, à ce moment-là, était en Grèce et qu’il guérit un sourd-muet. Enfin, le pape arriva à Constantinople et l’empereur le reçut avec beaucoup de marques d’affection. Ils purent enfin tous deux se concerter sur les affaires de religion ; mais l’empereur Justinien ( 527-565) voulant redonner du lustre à l’empire, promulgua un grand nombre de lois en mixant les anciennes et en sortant un nouveau code. Le tout était d’une confusion pratiquement inexploitable !

Avec force  promesses et menaces, Justinien ne réussit pas mieux pour faire cesser la confusion régnant dans l’Eglise. Alors le pape excommunia Anthime, ce qui provoqua la fureur des Eutychiens et de l’impératrice ; mais par son entêtement, Agapet finit par avoir raison. Ménas fut sacré évêque de Constantinople par le pape lui-même.

 

Les catholiques lui envoyèrent une supplique contre Sévère et d’autres évêques Acéphales, et le pape se proposait de réunir un concile lorsqu’il tomba malade et mourut le 17 avril 536. Son corps fut porté à Rome en l’église Saint Pierre du Vatican. Les Grecs le fêtent le 17 avril.

 

SAINT EUSTACHE

et ses compagnons martyrs sous Adrien

(Archives)

 

SAINTE SUZANNE

Vierge et martyre en Palestine, + vers 362

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19 septembre 2021 7 19 /09 /septembre /2021 09:10
MINES DE CUIVRE DE TIMNA EN ISRAËL

MINES DE CUIVRE DE TIMNA EN ISRAËL

SAINT PELEE

SAINT PATERMUTHE

 

Ces deux chrétiens, arrêtés durant la dernière persécution générale, furent condamnés aux mines en Palestine. Ils y bâtirent deux petits oratoires où ils s’assemblaient pour louer Dieu. Cet exercice leur procurait une douce consolation.

 

Informé par Firmilien, gouverneur de la province, l’empereur Galère les dispersa et les envoya dans des endroits différents ; les uns  aux mines de Chypre,  d’autres à celles du Mont-Liban. Peu de temps après, Firmilien fut décapité pour ses crimes. L’officier chargé de  surveiller les prisonniers déporta alors dans d’autres lieux les serviteurs de Jésus-Christ, conformément aux ordres du prince. Quatre d’entre eux furent brûlés vifs. Ces bienheureux martyrs furent Pélée et Nil, tous deux prêtres égyptiens, Elie, un prêtre et Patermuthe, lui aussi égyptien, d’un grand savoir et de grande réputation. C’est à ce dernier qu’Eusèbe et Saint Pamphile adressèrent leur apologie d’Origène.

 

19 septembre 2021
19 septembre 2021

NOTRE DAME DE LA SALETTE

19 septembre 1848 Notre Dame apparait à deux petits bergers. Mélanie Calvat et Maximin Giraud. Apparition reconnue le 19 septembre 1851.

 

SAINT JANVIER

Evêque de Bénévent et ses compagnons martyrs en 305

(Archives)

 

SAINT EUSTOCHE

Evêque de Tours, successeur de Saint Brice en 444.

 

SAINT SEINE

Abbé en Bourgogne, + vers 580

 

SAINT THEODORE

Archevêque de Cantorberry, + vers 690

 

SAINTE LUCIE D’ECOSSE

Vierge, + en 1090

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 09:10
18 septembre 2021

SAINT METHODE

 

Méthode fut d’abord évêque d’Olympe, qui était une ville maritime de la Lycie. Par la suite, il fut transféré à l’évêché de Tyr où il succéda à Saint Tyrannion  martyrisé sous Dioclétien.

 

Saint Méthode versa son sang pour la foi à Chalcide en Grèce. Saint Jérôme situe sa mort vers les années 311 et 312. Il lui donne le titre de très-éloquent.

 

Les ouvrages de Saint Méthode étaient très prisés des anciens. Nous en avons des fragments dans Pothius, Saint Epiphane, Saint Jérôme et Théodoret, essentiellement  le livre du libre arbitre contre les valentiniens et de la résurrection des corps, contre Origène. Nous avons encore en entier le banquet des vierges, composé à l’imitation du banquet de Socrate par Platon. C’est un éloge de la virginité.

 

Saint Méthode est Docteur de l’Eglise et martyr.

 

18 septembre 2021

SAINT THOMAS DE VILLENEUVE

Archevêque de Valence en Espagne, + en 1555

(Archives)

 

SAINT FERREOL

Martyr à Vienne en Dauphiné, + vers 304

 

SAINT FERREOL

Evêque d’Uzès né en 521

 

SAINT JOSEPH DE CUPERTINO

Religieux conventuel de l’Ordre de Saint François

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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 09:10
FONTAINE DE SAINT ROUIN EN 1906

FONTAINE DE SAINT ROUIN EN 1906

CHAPELLE DE L'ERMITAGE DE SAINT ROUIN ET LA MAISON D'ACCUEIL
CHAPELLE DE L'ERMITAGE DE SAINT ROUIN ET LA MAISON D'ACCUEIL

CHAPELLE DE L'ERMITAGE DE SAINT ROUIN ET LA MAISON D'ACCUEIL

SAINT ROUIN1

 

 

Rouin état Irlandais. Il se fit moine et fut ordonné prêtre.

 

Il se retira dans l’abbaye de Tholey, située dans le diocèse de Trèves. Selon quelques auteurs, il fut élu par la suite supérieur du monastère ; mais il quitta l’abbaye car il se trouvait trop dérangé par les visites qui venaient de toutes parts.

 

Il partit avec quelques religieux dans une retraite à Verdun, où il passa deux ans auprès de Saint Paul, évêque de cette ville. Il forma ensuite le projet de s’établir dans la forêt de l’Argonne ; mais il ne put obtenir le consentement du propriétaire. Il fit alors un voyage à Rome avec ses disciples.

 

De retour en France, il revint dans la même forêt avec la permission de s’y établir. Il jeta les fondements de l’abbaye de Beaulieu qui dépend de la congrégation de Saint Vannes. L’église fut dédiée à Saint Maurice et à ses compagnons martyrs. La nouvelle communauté devint bientôt très nombreuse. Rouin fut honoré de la protection du roi Clovis II et de la reine Sainte Bathilde. Childéric, roi d’Austrasie, eut pour lui la même estime. Il confirma ce nouvel établissement par un diplôme et leur donna des terres.

 

Après avoir gouverné pendant trente ans son abbaye, Rouin voulut un successeur. Il se retira dans une petite solitude non loin de son monastère, dont il ne sortait que le dimanche quand sa présence était absolument nécessaire à la communauté. Il mourut un 17 septembre de l’an 680 âgé de 86 ans. On l’enterra dans l’abbatiale de l’abbaye de Beaulieu. Il est nommé dans le martyrologe gallican et dans celui des Bénédictins.

 

1. En latin, Rodingas, Chaudingus, Chrodincus.

                                             

 

ABBAYE DE BEAULIEU

ABBAYE DE BEAULIEU

IMPRESSION DES SITGMATES DE SAINT FRANCOIS

(Archives)

 

SAINT LAMBERT

Evêque de Maastricht, martyr, patron de Liège, + en 708

(Archives)

 

SAINTE COLOMBE

Vierge, martyre à Cordoue en Espagne, + en 853

 

SAINTE HILDEGARDE

Abbesse en Allemagne, + en 1179

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16 septembre 2021 4 16 /09 /septembre /2021 09:04
16 septembre 2021

SAINT CYPRIEN

 

 

Cyprien est appelé par las Latins Thascius-Cyprainus. Il eut pour père un des principaux sénateurs de Carthage. Il étudia les Belles-Lettres et la philosophie puis l’éloquence  avec beaucoup de succès, et fut promu professeur de rhétorique. C’était un emploi très honorable et il vivait avec un train de vie selon sa naissance. Il dit dans ses écrits à Donat qu’il avait vécu en ce temps-là au milieu des faisceaux, qui étaient chez les romains l’emblème de la souveraine magistrature ; mais il déplore avoir été esclave du vice et d’habitudes criminelles. Il était déjà âgé lorsqu’il abandonna le paganisme.

 

Il y avait à Carthage un saint prêtre nommé Cécilius. Cyprien se lia d’amitié avec lui, frappé par les discours qu’il entendait sur l’excellence de la religion chrétienne, et commença à goûter des vérités divines et la morale évangélique ; mais son cœur était encore emprisonné par les passions et l’amour du monde, ce qu’il a très bien décrit dans une lettre, où il reconnaît que tout ce qu’il a, il le doit à la miséricorde de Dieu, et qu’il faut demander avec humilité la grâce et la gloire, car sans elles, nous ne pouvons rien.

 

Cécilius fut l’instrument qui permit à Cyprien d’accéder à la connaissance de la Vérité : Cyprien le regarda toujours comme son père et son ange tutélaire, c’est pour cette raison qu’il se fit appelé Thascius Cecilius Cyprianus. Avant de mourir, Cecilius lui recommanda sa femme et ses enfants, car il avait été marié avant d’être ordonné prêtre.

 

Cyprien se mit avec ardeur à lire l’écriture sainte. Il résolu entre autres vertus de pratiquer la pureté pour arriver à la perfection. Peu de temps après son baptême, il vendit ses biens et les distribua aux pauvres. Par-là, dit Pontius, il renonça à toute mondanité et accomplit la loi de la charité, que Dieu préfère à tout sacrifice.

 

Cyprien lisait beaucoup et surtout les écrits de Tertullien son compatriote. C compte-tenu de ses connaissances, il se tenait sur ses gardes pour ne pas retomber dans la vanité. Il menait une vie retirée, de pénitence, progressant chaque jour.. La vénération qu’on lui portait, bien qu’il fût encore néophyte, fit que le peuple demanda à ce qu’il soit élevé au sacerdoce.

 

Il n’y avait qu’un an qu’il avait été ordonné prêtre, lorsque Donat, évêque de la ville, mourut. Le peuple et le clergé voulurent qu’il soit son successeur. Cyprien prit la fuite ; mais plus il refusait cette nouvelle dignité plus le peuple le pressait. Pour être sûrs qu’il ne s’échappe pas, il encerclèrent sa maison. Cyprien en sortit et, acclamé par le peuple et le clergé, il fut sacré évêque à l’unanimité en 248. Il y eut quelques personnes et cinq prêtres qui se déclarèrent contre, en disant qu’il n’était que novice dans l’Eglise ; mais Cyprien leur montra tant de bonté qu’ils se retirèrent.

 

Dans l’exercice de ces nouvelles fonctions, Cyprien avait le don d’allier la douceur et la charité avec le courage et la fermeté. On ne pouvait le regarder sans se sentir pénétré d’amour et de respect. Il était toujours souriant et son habillement était des plus simples, sans être négligé. Il prenait un grand soin des pauvres et des catéchumènes.

 

Mais la paix ne dura pas longtemps. L’empereur Philippe ayant envoyé Dèce en Pannonie pour y châtier les rebelles, ce dernier prit la pourpre. Le nouvel empereur s’avança en Italie, vainquit Philippe, qui fut tué à Vérone, et dont le fils subit le même sort à Rome en 249. Il commença son règne par la persécution des chrétiens. Son édit arriva à Carthage au début de l’année 250. A peine cet édit fut-il publié dans la ville que les païens crièrent :

 

 Cyprien aux lions ! Cyprien aux bêtes !

 

On le proscrivit sous le nom de Cecilius Cyprien, évêque des chrétiens, et il lui fut défendu de cacher ses biens. Le païens ne l’appelèrent plus que Coprien, mot qui en grec était une injure grossière. Mais malgré la persécution,Dieu  protégeait Cyprien. Pour se préserver de l’orage, Cyprien décida de fuir et d’aller de ville en ville selon la vision  qu’il avait eue. Bien que Rome l’accusât de délaisser son troupeau, ignorant les visions de Cyprien, c’était mieux ainsi, car il évitait le redoublement de fureur des païens.

 

 

Loin de ses fidèles, il leur écrivait souvent  pour les exhorter, les consoler, les reprendre, les animer, les incitant à prier continuellement :

 

- Car il m’a été dit dans une vision : Demandez et vous recevrez.

 

Il leur disait qu’il fallait qu’ils se ressaisissent de leur relâchement occasionné par une longue paix, et que selon la vision qu’il avait eue (celle d’un immense gladiateur qui s’efforçait de détruire les chrétiens), la paix reviendrait dans l’Eglise.

 

Il confia les rênes de son diocèse à ses vicaires, dont les uns étaient évêques, tels que Caldoine et Herculan et des prêtres comme Rogatien, Numidique et Tertulle. Les affaires de l’Eglise n’étant pas encore assez embrouillées, apparut  le schisme de Novat et de Félicissime, et la dispute s’éleva sur l’absolution de ceux qui étaient tombés durant la persécution.

 

Félicissime et les cinq prêtres étaient ceux qui s’étaient opposés à l’élection de Cyprien. Novat, prêtre de la même ville, devint ouvertement schismatique. C’était un prêtre de caractère inquiet, féru de nouveautés, dont la foi était suspecte. On l’accusait d’avoir pillé les veuves et les orphelins, les biens de l’Eglise, et d’avoir laissé mourir de faim son père qui habitait dans un village, sans lui rendre ses derniers devoirs. Ces accusations furent prouvées par ses frères. Il méritait d’être déposé et être exclu de la communion des fidèles ; mais la persécution empêchait toute assemblée.

 

Novat se sépara de son évêque, réunit des partisans et s’arrogea le droit d’ordonner diacre Felicissime, homme qui lui ressemblait. Ils attirèrent cinq autres prêtres et commencèrent à réunir leurs assemblées sur la montagne. Accusant les évêques de sévérité envers les apostats, ils les accueillaient en leur donnant la communion, sans repentir et sans pénitence.

 

Voyant le désastre, Cyprien envoya des prêtres et des évêques pour les excommunier et écrivit à son troupeau une lettre pour les prémunir du schisme. Cependant, Novat et Novatien ayant provoqué à Rome un schisme contre le pape Corneille, Cyprien écrivit son livre de l’Unité de l’Eglise.

 

Malgré tout, la faiblesse des schismatique devant la persécution de Dèce fit que beaucoup d’entre eux sacrifièrent aux idoles : on les appela lapsi ou tombés. Certains obtinrent de l’argent ou des certificats qu’ils portaient au cou attestant qu’ils avaient sacrifié et on les nomma les libellatici. Ceux qui revenaient à la foi avaient plusieurs années de pénitence avant d’être de nouveau acceptés dans la communion. Etaient exemptés ceux en danger de mort qui, eux, recevaient l’absolution. On donnait le nom d’indulgences à la relaxation de ces pénitents. On donnait aussi des indulgences aux pénitents, aux martyrs ou aux confesseurs emprisonnés pour la foi, après les avoir examinés. Cette pratique avait lieu en Afrique, en Egypte et en Asie-Mineure. Il y eut des abus sur les indulgences et Cyprien les condamna par trois lettres qu’il écrivit en juin 250 où il dit clairement :

 

- Quiconque mangera et boira indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur.

 

Plusieurs lettres furent échangées avec Rome au sujet de la communion donnée à ceux qui revenaient à la foi et à ceux en danger de mort qui recevaient l’absolution. Rome a toujours été en accord avec Cyprien. A contrario, Novat soutenait les prêtres qui se révoltaient contre leur évêque. En 251, Novat se retira à Rome. La même année, le siège étant vacant depuis un certain temps, Corneille fut élu pape. Cyprien le félicita de son élection et ensemble ils se concertèrent pour lutter contre l’hérésie.

 

En Afrique, le proconsul ayant changé en 250, la persécution diminua considérablement à Carthage. L’année suivante, l’empereur Dèce périt avec son fils à cause de la trahison du général Gallus, dans la bataille d’Abrutum en Mysie, contre les Carpes, nation Scythe. Cet événement laissa respirer les fidèles. Cyprien put revenir à Carthage après un exil de deux ans. Dès son arrivée à Carthage, il réunit un concile avec de nombreux évêque où les schismatiques furent condamnés. Dans un deuxième concile, l’année suivante, peu de temps après Pâques, ils obtinrent une indulgence plénière à l’occasion de la persécution de Gallus qui menaçait l’Eglise. C’est à cette époque que Cyprien écrivit le traité de Lapsis  (ou de ceux qui étaient tombés).

 

 Les visions continuèrent à être fréquentes à cette époque, et Cyprien en rapporte plusieurs (par des lettres écrites à ses diacres) en disant que Dieu le favorisa. C’est ainsi qu’il justifia sa fuite sous Dèce, pour, par la suite, pouvoir de nouveau s’occuper de son troupeau.

 

/…/

 

Les persécutions continuèrent et Cyprien finit par être capturé et emprisonné en 258. Cette même année, il comparut devant le tribunal du proconsul. Le scénario était toujours le même. Questions, réponses, sur le fait d’être chrétien et de refuser de sacrifier aux dieux romains.

 

Quand le jugement fut terminé et qu’il fut condamné à mort, il sortit par la porte du prétoire et, des tribuns et des centurions l’encadrant, on le conduisit à la campagne dans un lieu arboré où devait avoir lieu son supplice. Cyprien, arrivé au lieu prévu, se mit à genoux pour prier Dieu. On lui enleva sa dalmatique et il demeura en chemise. Il se banda lui-même les yeux et demanda à un diacre de lui lier les mains. Les chrétiens se mirent autour de lui avec des linges et des mouchoirs pour recueillir son sang. On lui coupa la tête le 14 septembre 258. Ses fidèles emportèrent rapidement son corps pour l’enterrer provisoirement dans un champ voisin sur le chemin de Mappale. On y bâtit deux églises, l’une appelée Mappalia à l’endroit de sa décapitation et qui par la suite prendra le nom de Mensa Cypriana ou table de Cyprien.

 

De retour de Perse, Charlemagne obtint du roi mahométan d’Afrique la permission d’ouvrir le tombeau de Saint Cyprien et d’emporter ses restes qui, selon Agobard, furent déposés dans la ville d’Arles en 802, en 806 selon une autre version. Par la suite, les reliques furent transportées à Lyon en l’église Saint Jean Baptiste. Charles le Chauve fit transférer les reliques à Compiègne et on les enferma avec celles de Saint Corneille qui se gardent dans cette abbaye (Abbaye Saint Corneille). Une partie de ces reliques se trouve dans la collégiale de Rosnay en Flandre.

BASILIQUE SAINT CYPRIEN DE CARTHAGE
BASILIQUE SAINT CYPRIEN DE CARTHAGE

BASILIQUE SAINT CYPRIEN DE CARTHAGE

SAINT CORNEILLE

Pape et martyr en 252 (Archives)

 

SAINTE EUPHEMIE

Vierge et martyre vers 507

 

SAINT LUCIE et SAINT GEMINIEN

Martyrs de Syracuse

 

SAINT NINIEN ou NINYAS

Apôtre des Pictes Méridionaux, + en 432

 

SAINTE EUGENIE

Vierge, + en 735

 

SAINTE EDITH

Vierge en Angleterre, + en 984

       

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15 septembre 2021 3 15 /09 /septembre /2021 09:09
15 septembre 2021

SAINT NICETAS

 

Sabas et Nicétas sont les deux plus célèbres martyrs de la nation des Goths. L’Eglise honore le premier le 12 avril. Les Grecs placent le second dans la classe de ceux qu’ils appellent les Grands Martyrs.

 

Nicétas naquit sur les bords du Danube et fut converti dans sa jeunesse par Théophile, évêque des Scythes et des Goths, sous le règne de Constantin.

 

Lorsque Valens monta sur le trône, la nation des Goths était gouvernée par des rois. Athanaric régnait sur ceux de l’Orient et sa domination confinait à l’empire romain du côté de la Thrace. C’était un prince barbare qui portait aux chrétiens une haine mortelle. En 370, il déclencha une persécution violente contre les fidèles de ses états (Moldavie, Valachie et Bessarabie).

 

Il fit placer une idole sur un chariot et la faisait traîner partout. Ceux qui ne se prosternaient pas devant son passage étaient mis à mort. Les réfractaires étaient brûlés dans leurs maisons ou dans leurs églises. Quelquefois, ils étaient massacrés au pied de l’autel. Nicétas périt ainsi par le feu et remporta la couronne du martyre1.

 

1. Stilting dit que les Goths furent catholiques jusqu’en 376, qu’Ulphilas, leur évêque, embrassa l’arianisme et pervertit une grande partie de la nation.

EGLISE NIKITSKAIA A VLADIMIR

EGLISE NIKITSKAIA A VLADIMIR

NOTRE DAME DES SEPT DOULEURS

 

SAINT NICOMEDE

Martyr à Rome, + vers 90

 

SAINT JEAN LE NAIN

Anachorète de Scété

 

SAINT ACHART

Abbé de Jumièges, + vers l’an 687

 

SAINT EVRE ou APER

Septième évêque de Toul en Lorraine, cinquième siècle.

 

SAINTE EUTROPE ou EUTROPIE

Veuve en Auvergne, cinquième siècle

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14 septembre 2021 2 14 /09 /septembre /2021 09:10
14 septembre 2021

SAINT MATERNE

 

Tout ce que l’on peut dire sur sa vie c’est qu’il fut envoyé par le Saint Siège dans les Gaules avec Saint Euchaire et Saint Valère, vers la fin du troisième siècle, pour y prêcher l’évangile. Il fut successivement évêque de Cologne et de Trèves et mourut peu avant l’année 347.

 

Il assista, comme évêque de Cologne, à deux conciles qui se tinrent contre les Donatistes, l’un à Rome le 2 octobre 313, et l’autre en Arles, le 1er août 314. L’Alsace l’honore comme apôtre ; il y détruisit l’idolâtrie et y bâtit plusieurs églises sous l’invocation de Saint Pierre. On lui attribue celle de Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg, et celle de Dompeter à  Molsheim.

EGLISE SAINT PIERRE LE VIEUX DE STRASBOURG

EGLISE SAINT PIERRE LE VIEUX DE STRASBOURG

EGLISE SAINT PIERRE DITE DE  DOMPETER A MOLSHEIM

EGLISE SAINT PIERRE DITE DE DOMPETER A MOLSHEIM

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13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 09:12
EGLISE SAINT AME ET SAINT MAURANT DE DOUAI

EGLISE SAINT AME ET SAINT MAURANT DE DOUAI

SAINT AMAT ou AME

 

Amat, couramment appelé Amé, était issu d’une famille riche et pieuse. Dès le berceau, il fut élevé avec les exemples de la vertu et de la piété. Sa vivacité d’esprit et la solidité dans le jugement lui firent faire de rapides progrès dans les études.

 

 Arrivé à l’âge adulte, il entra dans le clergé et se conforma à toutes les fonctions requises avec ardeur et dévotion. A la fin de son cursus, il se retira dans l’abbaye d’Agaune et bientôt l’amour des saintes lettres et sa régularité le rendirent célèbre. Il obtint la permission de l’abbé de rester dans une petite cellule taillée dans le roc, dans laquelle il avait un oratoire aujourd’hui appelé Notre-Dame du Roc. Peu de temps après, on le tira de sa retraite, en 669, pour le placer sur le siège épiscopal de Sion en Valais. Il instruisit son peuple avec zèle et s’occupait ardemment des pauvres. En un mot, il accomplissait parfaitement sa fonction. Au bout de cinq ans Dieu, le mit à l’épreuve à travers les vexations du roi Thierri.

 

Thierri III, fils de Clovis II, roi de France, fut pendant plusieurs années adonné au vice par des ministres corrompus. Il est le premier des rois à avoir été gouverné par les maires du palais et auxquels on donne le titre de rois fainéants.

 

Ebroïn, ce terrible persécuteur de tant de saints, subit sa peine de son vivant. Il fut massacré en 679.

Saint Amé rendit son âme à Dieu vers 690.

Le roi Thierri mourut en 691, rentré dans la grâce de Dieu depuis quelques années. Il se reprocha même l’injuste traitement qu’il avait infligé à Amé, et dans l’intention d’expier son crime, il fit plusieurs donations à l’abbaye de Breuil, dont les reliques de Saint Amé. Cette maison n’était qu’une communauté de prêtres séculiers, ou pour d’autres auteurs, de moines.

 

Durant les incursions normandes, les moines de Breuil emportèrent les reliques de Saint Amé et se retirèrent à Soissons puis à Douai. Cette translation eut lieu le premier mai 870, sous le ministère d’Eruannic, abbé de Breuil, et de Saint-Bain, cinquième évêque de Thérouenne. Les moines obtinrent la permission de se fixer à Douai. Leur monastère fut changé en collégiale en 940. Il y eut longtemps un prieuré et une chapelle à Breuil, à l’endroit où Saint Mauront avait reçu Saint Amé et où ils avaient mené ensemble une vie anachorétique. La terre de Breuil appartient encore aujourd’hui à l’église de Saint Amé de Douai (début XIXè siècle). En 1485, on transféra les reliques de Saint Mauront de Marchiennes à Breuil.

Saint Amé est le patron de la ville de Douai en Flandres.

 

On trouve dans le martyrologe romain un autre Saint Amé, Saint Amet, né dans le territoire de Grenoble, qui se retira encore jeune dans le monastère d’Agaune. Par la suite, il se rendit à Luxeuil avec Saint Romaric. On l’en retira en 620 pour le nommer abbé de Remiremont. Il mourut en 627 et ses reliques sont gardées à Remiremont, dans le diocèse de Toul.

 

 

 

CLINIQUE SAINT AME A DOUAI

CLINIQUE SAINT AME A DOUAI

13 septembre 2021

SAINT EULOGE

Patriarche d’Alexandrie l’an 608 (Archives)

 

SAINT LIDOIRE

Evêque de Tours, + en 371

 

SAINT MAURILLE

Evêque d’Angers, + en 1067

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11 septembre 2021 6 11 /09 /septembre /2021 09:12
11 septembre 2021

SAINT PATIENT

 

Dieu suscita Patient pendant les calamités qui affligèrent la Gaule durant la cinquième siècle. Ses vertus le firent monter sur le siège de Lyon, peu avant l’année 470, quelque temps après le mort de Saint Eucher. Son zèle ne se limita pas à sa province métropolitaine, mais rayonna dans toute la Gaule.

 

Il employa ses revenus à construire des églises, à réparer et à embellir les anciennes et à nourrir les pauvres. Saint Sidoine Apollinaire, son ami, assure qu’il avait toutes les vertus épiscopales;  l'on ne sait ce que l’on doit admirer le plus en lui, ou son zèle pour la gloire de Dieu, ou sa charité pour les indigents. Il savait comme Saint Ambroise tempérer la sévérité par la douceur, et une intense activité par la prudence.

Ses soins et ses discours convertirent un grand nombre d’hérétiques et attirèrent beaucoup de nouveaux fidèles.

 

Les Bourguignons, alors maîtres de la ville de Lyon, étaient presque entièrement barbares et de plus, infectés de l’arianisme et du photinianisme. Le saint évêque trouva le moyen de gagner leurs cœurs, d’éclairer leurs esprits et de les convaincre de la vérité.

 

On lui attribue un des sermons qui porte le nom d’Eusèbe d’Emèse1 en Syrie (le quarante-huitième). C’est une réfutation de l’arianisme et du photinianisme.

 

Patient engagea un prêtre  originaire de Constance qui faisait partie de son clergé à écrire la vie de Saint Germain d’Auxerre, laquelle lui est dédiée. Patient mourut vers l’an 480.

 

1. Eusèbe était évêque de cette ville sur l’Oronte, et semi-arien. Il vivait vers l’an 340. La plupart des homélies publiées en son nom ont été composées par des évêques gaulois, dans les premiers temps de l’Eglise Gallicane. Plusieurs autres sermons sont attribués à Saint Patient, Le Mire, Papire Massou et Théophile Raynaud.

 

 

 

 

11 septembre 2021

SAINT PROTE et SAINT HYACINTHE

Martyrs (Archives)

 

SAINT PAPHNUCE

Evêque dans la Thébaïde (Archives)

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