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21 août 2021 6 21 /08 /août /2021 09:10
SAINT MAURICE ET LA LEGION THEBAINE QUI REFUSA D'OBEÏR AUX ORDRE DE MASSACRER DES CHRETIENS. 6 600 LEGIONNAIRES CHRETIENS FURENT ASSASSINES

SAINT MAURICE ET LA LEGION THEBAINE QUI REFUSA D'OBEÏR AUX ORDRE DE MASSACRER DES CHRETIENS. 6 600 LEGIONNAIRES CHRETIENS FURENT ASSASSINES

SAINT BONOSE

et

SAINT MAXIMILIEN

 

Julien l’Apostat1 donna des ordres pour que l’on ôtât la croix et le nom de Jésus-Christ du Labarum (étendard militaire) où Constantin les avait fait figurer, et que l’on reprît les drapeaux des empereurs païens, sur lesquels on représentait des faux dieux. Julien, son oncle maternel qu’il avait créé gouverneur de l’Orient, renonça comme lui au christianisme et devint l’un des plus cruels persécuteurs des disciples de Jésus-Christ.

 

Il y avait dans la troupe dite des Vieux Herculiens2 deux officiers d’une vertu peu commune, Bonose et Maximilien. Ils refusèrent de changer le Labarum, car chaque légion avait le sien, pour principale enseigne. Le gouverneur Julien leur ordonna d’obéir à l’empereur, mais ils refusèrent en disant qu’ils n’adoreraient pas un étendard à l’effigie de faux dieux. Sur cette réponse, Julien leur fit donner trois cents coups de fouet avec lanière garnies de plombs. Bonose souriait pendant son martyre. On fit signe à Maximilien d’approcher. Alors il dit :

 

- Lorsque vos dieux vous entendront et vous parleront, nous les adorerons ; car vous savez qu’il nous est défendu à nous autres chrétiens d’adorer les idoles sourdes et muettes.

 

Le gouverneur les fit appeler par un huissier et étendre sur un chevalet. Lorsqu’ils furent en place, il leur dit :

 

- Vous voilà sur le point d’être torturés : obéissez donc et enlevez l’image de la croix de votre étendard, pour y mettre celle des dieux immortels.

 

- Nous ne pouvons obéir à l’empereur sur ce point, parce que nous croyons avec les yeux de la foi en un Dieu invisible et immortel, dans lequel nous plaçons notre confiance.

 

Julien leur fit de nouveau donner le fouet à plusieurs reprises. Les martyrs étant insensibles à cette torture, Julien les fit plonger dans la poix bouillante ; mais ils en sortirent indemnes, les juifs et les idolâtres s’écrièrent qu’ils étaient des magiciens. Ils furent remis en prison. Le gouverneur leur envoya du pain marqué de son sceau ; mais ils ne le mangèrent pas car le sceau représentait un dieu païen. Le prince Hormidas alla les visiter dans leur prison, et les voyant en parfaite santé, il se recommanda à leurs prières. Ce prince était le frère de Sapor, roi de Perse qui, après avoir quitté son pays, s’était converti au christianisme et avait passé la plus grande partie de sa vie à la cour de Constantin et de Constance.

 

Le gouverneur ayant fait subir un nouvel interrogatoire à Bonose et Maximilien, ils répondirent qu’ils resteraient toujours chrétiens, car c’est la promesse qu’ils avaient faite à Constantin vers la fin de sa vie. Julien allait encore les torturer quand Second, préfet d’Orient qui, bien que païen, était réputé être un homme doux, désapprouva une telle barbarie. Ainsi Bonose et Maximilien furent condamnés à être décapités avec plusieurs autres chrétiens. Saint Mélèce, patriarche d’Antioche et quelques autres évêques les accompagnèrent au lieu de leur supplice.

 

Peu de temps après Julien fut atteint d’une maladie : les vers lui dévoraient le ventre et le bas-ventre (peut-être due à une blessure de guerre infectée lors d'une bataille contre les Perses). On fit venir des médecins et toutes sortes de charlatans de tout l’empire, mais rien n’y fit. Julien endurait une souffrance terrible au point qu’à la fin les excréments lui sortaient par la bouche. Sa femme qui était une fervente chrétienne lui dit :

 

- Vous devez remercier Jésus-Christ de ce qu’il vous a fait sentir son pouvoir par ce châtiment. Sans cela vous n’auriez jamais connu quel est celui dont vous vous êtes déclaré l’ennemi.

 

Julien dit à sa femme de courir aux églises des chrétiens et de prier pour lui ; mais au moment de mourir, il répéta qu’il n’y avait plus de miséricorde et il mourut en désespéré.

 

1. Julien l'apostat s'installa à Antioche en juillet 362 pour préparer son expédition contre les Perses, et il annonça son projet de rebâtir le Temple de Jérusalem, en ruine depuis près de trois siècles.

Quels étaient ses motifs ?

Les chroniqueurs chrétiens mentionnent d’abord la volonté de faire mentir l’oracle de Jésus-Christ qui avait annoncé la destruction du Temple, en précisant qu’il n’en resterait pas pierre sur pierre (Mt 24, 2 ; Mc 13, 2 ; Lc 21, 6).

Cette intention est vraisemblable, car Julien était friand d’arguments antichrétiens. Le Traité Contre les Galiléens, qu’il rédigea exactement à la même époque, en témoigne. Mais l’empereur n’en fit jamais part publiquement. C’eût été la dernière des maladresses, surtout à Antioche où les chrétiens étaient nombreux.

 

2. Dit aussi les Potectores ou armée romaine tardive, IIIè et IVè siècle.

 

 

SAINTE JEANNE DE FREMIOT CHANTAL

Veuve, fondatrice de l’Ordre de La Visitation de Sainte Marie. + en 1641.

(Archives)

 

SAINT PRIVAT

Evêque de Mende, martyr, cinquième siècle.

 

SAINT RICHARD

Evêque d’Andrie (Andria) dans les Pouilles, + vers la fin du douzième siècle.

 

SAINT BERNARD PTOLOMEE

Fondateur des Olivétains ou Congrégation de la Vierge-Marie du Mont-Olivet. + en 1348

 

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20 août 2021 5 20 /08 /août /2021 09:10

SAINT MESME

MORCEAU DE L'ANCIEN CAPUCHON DE LA CHAPE DE SAINT MESME

MORCEAU DE L'ANCIEN CAPUCHON DE LA CHAPE DE SAINT MESME

CHAPE DE SAINT MESME

CHAPE DE SAINT MESME

DESSIN D'ORIGINE DE LA CHAPE

DESSIN D'ORIGINE DE LA CHAPE

COLLEGIALE SAINT MEXME DE CHINON

COLLEGIALE SAINT MEXME DE CHINON

SAINT MESME

 

Maxime, vulgairement appelé Mesme, fut élevé dans le monastère que gouvernait Saint Martin de Tours. Il était encore jeune lorsqu’il perdit son bienheureux maître.

Il fut ordonné prêtre. Habité d’une grande ferveur, il ne voulut pas rester au contact des hommes. Il quitta son pays et alla se retirer au monastère de l’Ile-Barbe à Lyon (à l’époque près de Lyon) où il fut élu abbé. Mais il renonça bientôt à cette fonction pour retourner dans son pays pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il se trouvait trop distrait par sa fonction et puis les incursions incessantes des barbares ne lui permettaient pas de faire subsister sa communauté. Saint Eucher, alors évêque de Lyon, essaya de le retenir, sans succès. Mesme partit pour la Touraine. Il pensa périr en passant la Saône, et sa vie ne tint qu’à un miracle. Arrivé dans son pays, il reprit son premier genre de vie ; mais rapidement il fut obligé de prendre la direction d’un monastère qu’il avait fondé à Chinon. Il y mourut très vieux au cinquième siècle. Plusieurs miracles eurent lieu après sa mort. Ses reliques sont gardées à Bar-Le-Duc en Lorraine, où il est connu sous le nom de Saint Maxe.

PAROISSE SAINT MAXE DU BARROIS

PAROISSE SAINT MAXE DU BARROIS

L'ILE BARBE A LYON

L'ILE BARBE A LYON

SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX

Docteur de l’Eglise

(Archives)

 

SAINT CHADOIN

Douzième évêque du Mans, + en 653

 

SAINT PHILBERT

Premier abbé de Jumièges et de Noirmoutier. + en 684

 

SAINT OSWIN

Roi en Angleterre, + vers 651

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19 août 2021 4 19 /08 /août /2021 09:10
19 août 2021

SAINT JEAN EUDES

 

Jean Eudes est né à Ry dans l’Orne, en Normandie. Il est le fondateur d’une société de prêtres, connue sous le nom d’Eudistes et d’une congrégation religieuse, les Filles de Notre-Dame de la Charité. Il rendit d’immenses services à l’Eglise par la fondation de séminaires et par les missions qu’il prêcha dans presque toutes les provinces de France avec un succès qui tient du miracle. Il fut le grand apôtre de la dévotion aux cœurs de Jésus et de Marie. Saint Jean Eudes mourut à Caen le 19 août 1680 ; il fut canonisé par Pie IX en 1925.

PREMIERE MAISON DES EUDISTE A CAEN
PREMIERE MAISON DES EUDISTE A CAEN

PREMIERE MAISON DES EUDISTE A CAEN

ANCIEN SEMINAIRE DES EUDISTES A CAEN. AUJOURDD'HUI L'HÔTEL DE VILLE

ANCIEN SEMINAIRE DES EUDISTES A CAEN. AUJOURDD'HUI L'HÔTEL DE VILLE

RELIQUAIRE DE SAINT JEAN EUDES A NOTRE DAME DE LA GLORIETTE A CAEN

RELIQUAIRE DE SAINT JEAN EUDES A NOTRE DAME DE LA GLORIETTE A CAEN

SAINT JEAN EUDES. SES PRÊTRES ET SES RELIGIEUSES

SAINT JEAN EUDES. SES PRÊTRES ET SES RELIGIEUSES

19 août 2021
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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 09:10
CATHEDRALE SAINT AGAPITO A PALESTRINA
CATHEDRALE SAINT AGAPITO A PALESTRINA

CATHEDRALE SAINT AGAPITO A PALESTRINA

SAINT AGAPET ou AGAPIT

 

Ce saint, encore jeune, fut arrêté par des païens qui le torturèrent à Prenesta, aujourd’hui Palestrina4 à 40 kilomètres de Rome. On situe son martyre sous Aurélien, vers l’an 273. Son nom est célèbre dans les sacramentaires de Gélase et de Saint Grégoire le Grand, ainsi que dans le martyrologe de Bède et dans celui qui porte le nom de Saint Jérôme.

 

Chélidoine3, évêque de Besançon, rapporta de Rome, en 445, le chef de ce saint martyr, et le déposa dans l’église Saint Etienne. Il est aujourd’hui dans celle de Saint Jean1, où l’archevêque Hugues Ier le transféra vers le milieu du onzième siècle2.

 

 

1. La cathédrale de Besançon est dédiée à Saint Jean et Saint Etienne (par la réunion de deux anciennes paroisses). Nous n'avons pas trouvé de traces de Saint Agapit.

 

2. Hugues Ier de Salins (Jura) , fut archevêque de Besançon de 1031 à 1066 et légat du pape Nicolas II à partir de l'an 1059

 

3. Massacré par Attila lors du siège de Besançon en 451

 

4. Le diocèse suburbicaire de Palestrina est un des sept diocèses suburbicaires de l'Église catholique. Il est, à la fois, une Église particulière, suffragante du diocèse de Rome, et un titre cardinalice, réservé à un des évêques-cardinaux composant l'ordre épiscopal du Collège cardinalice.

 

REPRESENTATION DE SAINT AGAPIT AU MUSEE DE MILAN

REPRESENTATION DE SAINT AGAPIT AU MUSEE DE MILAN

SAINTE HELENE

Impératrice, + en 328

 

SAINTE CLAIRE

de Monte Falco, vierge, + en 1308

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17 août 2021 2 17 /08 /août /2021 09:10
17 août 2021

SAINT LIBERAT

 

Hunéric, roi des Vandales en Afrique et défenseur inconditionnel de l’arianisme, publia dans la septième année de son règne de nouveaux édits contre les catholiques, et ordonna de détruire tous leurs monastères.

 

       Il y en avait un près de Capse dans la Byzacène (Tunisie), connu entre tous les autres par la ferveur de ceux qui l’habitaient. Ils étaient au nombre de sept, à savoir, Libérat, abbé ; Boniface, diacre ; Servus et Rusticus, sous-diacres ; Rogat, Septime et Maxime, simples moines. Tous reçurent l’ordre de se rendre à Carthage. On essaya inutilement de les convaincre avec des promesses.

 

- Il y a, répondirent-ils, qu’une foi, qu’un Seigneur, qu’un baptême. Faites de nos corps ce qu’il vous plaira. Gardez pour vous ces richesses que vous nous promettez, et qui périront bientôt.

 

Comme ils étaient inébranlables dans la confession de la Trinité et d’un seul baptême, on les enchaîna et on les jeta au cachot.

 

Les fidèles, ayant les gardes de leur côté, allaient les visiter nuit et jour, afin de recevoir leurs instructions, et de s’encourager les uns les autres à souffrir pour la défense de la foi.

 

Informé de ce qui se passait, Hunéric les fit mettre au secret, aggrava les mesures de détention, et imagina pour les tourmenter des raffinements de cruautés inconnues jusqu’alors. Peu de temps après, il ordonna qu’on les mît dans de vieux bateaux pour y être brûlés en mer. Ils marchèrent avec joie vers le rivage, méprisant les insultes des ariens devant lesquels ils passaient. Les hérétiques essayèrent de nouveau de convaincre Maxime, le plus jeune des confesseurs ; mais Dieu qui rend éloquentes les langues des enfants pour publier ses louanges, le fortifia contre les assauts des ariens ; il leur répondit courageusement : rien ne serait capable de le séparer de son abbé et de ses frères, avec lesquels il avait supporté les travaux de la pénitence, dans le but de mériter une gloire éternelle.

 

Lorsque les sept confesseurs furent embarqués, on les lia sur le chargement de bois et on tenta d’y mettre le feu à différentes reprises ; mais il s’éteignait à chaque fois et il fut, par la suite, impossible de l’allumer. Transporté de rage et couvert de confusion, le tyran les fit assommer à coups de rames et jeter à la mer. Les vagues les poussèrent vers le rivage contrairement à ce qui arrivait d’habitude sur cette côte.

 

Les catholiques les enterrèrent pieusement dans le monastère de Bigue, près de l’église de Saint Célestin. Leur martyre eut lieu en 483.

 

SAINT MAMMES

Martyr en Cappadoce vers 275

 

SAINT HYACINTHE

Dominicain, Chanoine de Breslau, Confesseur. + en 1257

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14 août 2021 6 14 /08 /août /2021 09:10
EGLISE SAINT EUSEBE DE ROME
EGLISE SAINT EUSEBE DE ROME

EGLISE SAINT EUSEBE DE ROME

SAINT EUSEBE

 

 

Eusèbe, prêtre à Rome, combattit les Ariens avec beaucoup de zèle, sous le règne de Constance, et se déclara hautement contre le pape Libère1 (352-366), lorsque ce dernier eut signé la confession de foi de Sirnium. On lit dans ses actes qu’Eusèbe fut emprisonné dans sa propre chambre par ordre de l’empereur, et qu’il sanctifia son emprisonnement par une prière continuelle. On l’enterra dans le cimetière de Calixte, selon le martyrologe d’Usuard. Des martyrologes anciens lui donnent le titre de confesseur ; mais les calendriers modernes le qualifient de martyr, peut-être à cause des souffrances qu’il endura pour la foi. Son culte a toujours été célèbre à Rome. Une ancienne église à son nom était une des stations du carême (premier concile du pape Symmaque). Son église à le titre cardinalice.

 

1. Lors de la crise arienne qui traverse le christianisme de son époque, c'est l'un des meneurs du parti nicéen qui s'oppose au parti arien alors soutenu par l’empereur Constance II, raison pour laquelle il est momentanément exilé. Libère s'aligne sur les positions doctrinales arianisantes de ce dernier, avant de revenir à l'orthodoxie nicéenne après la mort de celui-ci.

 

Armes du Cardinal nord-américain, Daniel DiNardo, Archevêque de Galveston-Houston. En charge de l'église Saint Eusèbe

Armes du Cardinal nord-américain, Daniel DiNardo, Archevêque de Galveston-Houston. En charge de l'église Saint Eusèbe

SAINT EUSEBE

Prêtre et martyr, vers la fin du troisième siècle.

(Archives)

 

VIGILE DE L’ASSOMPTION

 

SAINT WERENFRID

Abbé d’Ensidlen, + en 940

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 09:10
11 août 2021

SAINTE SUZANNE

 

 

Les actes que nous avons de Suzanne ne sont pas authentiques, et ce que nous savons se réduit à très peu de choses. Elle venait d’une famille noble de Rome et l’on dit qu’elle était la nièce du pape Caïus. Ayant fait vœu de virginité, elle refusa de se marier, comme sa famille voulait l’obliger : on découvrit ainsi qu’elle était chrétienne. On la condamna à d’horribles tortures qu’elle souffrit avec un grand courage. Elle termina sa vie en martyre. Elle est citée dans plusieurs martyrologes.

 

La célèbre église que desservent aujourd’hui, à Rome, les religieuses Cisterciennes a toujours porté son nom depuis le cinquième siècle. Cette église qui est en même temps paroissiale, a un curé. L’église a le titre de cardinal1.

 

Sainte Suzanne souffrit vers l’an 295

 

1. C'est à dire qu'un cardinal en est titulaire.

 

 

 

11 août 2021

SAINT TIBURCE

et

SAINT CHROMACE

(Archives)

 

SAINT TAURIN

Premier évêque d’Evreux

 

SAINT EQUICE

Abbé en Italie, + vers 540

 

SAINT GERY

Evêque de Cambrai, + en 619

 

SAINTE RUSTICLE

Abbesse de Saint Césaire d’Arles, + en 632

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10 août 2021 2 10 /08 /août /2021 09:10
ABBAYE DE DUNBLANE

ABBAYE DE DUNBLANE

SAINT BLANC ou DUNBLANE

 

Blanc fut un des nombreux saints moines qui apparurent en Ecosse dans le neuvième et le dixième siècle. Il avait une grande connaissance de l’écriture et des belles-lettres, mais son ambition était de connaître Jésus-Christ. Dans cette optique, il prit l’habit dans l’abbaye qu’il avait fondée et qui portait son nom, Dunblain

Son éloquence lui permit d’appeler des fidèles à la parole de Dieu et d’instruire son prochain dans la charité et l’esprit de la contemplation. Malgré lui, il fut élu évêque. Après des années de zèle apostolique,il rendit son âme à Dieu vers l’an 1000.

 

 

SAINT LAURENT

(Archives)

 

SAINT DEUSDEDIT

Laboureur

 

SAINT BLAAN

Evêque des Pictes en Ecosse, + vers 446

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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 09:10
EGLISE SAN ROMANO  A LUCCA (Lucques)

EGLISE SAN ROMANO A LUCCA (Lucques)

SAINT ROMAIN

 

 

Romain était soldat à Rome à l’époque de Saint Laurent. Edifié par les sévices que subissait Saint Laurent en prison, il se fit chrétien. Saint Laurent l'instruisit lui-même et le baptisa dans sa prison. Romain ayant déclaré sa foi chrétienne, il fut décapité la veille de la mort de Saint Laurent.

 

Il fut enterré sur le chemin Tibur ; par la suite ses reliques furent transférées à Lucques. Elles y sont encore sous le grand autel de l’église qui porte son nom. Il est nommé en ce jour dans l’antiphonaire de Saint Grégoire et dans les anciens martyrologes.

EGLISE SAN ROMANO
EGLISE SAN ROMANO

EGLISE SAN ROMANO

SAINT SECONDIEN

et ses COMPAGNONS

martyres en Toscane

(Archives)

 

SAINT JEAN-MARIE VIANNEY

(Archives)

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8 août 2021 7 08 /08 /août /2021 09:10
8 août 2021

SAINT HORMIDAS

 

 

Isdegerbe, roi de Perse, renouvela la persécution que Chosroès avait lancée contre l’Eglise. Il est inutile de décrire les raffinements de cruauté qui furent employés contre les disciples de Jésus-Christ.

 

Après la mort d’Isdegerbe, son fils Varanes  continua la persécution. Hormidas fut un des plus illustres victimes de sa cruauté. C’était un homme des plus anciennes familles de Perse ; il avait pour père un satrape, ou gouverneur de province, issu de la race des Achéménides. Varanes l’envoya chercher et lui demanda de renier Jésus-Christ.

 

- En faisant ce que vous exigez de moi, lui dit Hormidas, j’offenserais Dieu ; je deviendrais transgresseur des lois de la justice et de la charité. Quiconque serait capable de violer la loi suprême du Souverain Seigneur de toutes choses, ne resterait pas longtemps fidèle à son roi, qui n’est qu’un homme mortel. Si ce dernier crime mérite la plus cruelle de toutes les morts, à quoi ne doit pas s’attendre celui qui reniera le Dieu de l’univers ?

 

Une telle réponse fit entrer le roi dans une grande colère. Il dépouilla Hormidas des biens et des honneurs dont il jouissait ; il lui fit même ôter ses habits, ne lui laissant qu’un pagne. Après l’avoir réduit à cet état, il le chassa de sa présence et le condamna à conduire les chameaux de l’armée. Le saint souffrit avec joie cette humiliation.

 

Longtemps après, l’ayant aperçu d’une fenêtre de son palais, Varanes remarqua qu’il était brûlé par le soleil et couvert de poussière. Le souvenir de ce qu’il avait été paru le toucher. Il l’envoya chercher et lui fit donner une tunique de lin1, en lui disant :

 

- Quittez donc votre opiniâtreté et renoncez au fils du charpentier.

 

Hormidas, toujours dans les mêmes dispositions, mit la tunique en pièces et dit au roi :

 

- Gardez votre présent, puisque vous voulez me le faire acheter par l’apostasie.

 

Varanes, furieux, ordonna  qu’on lui ôtât Hormidas de sa présence.

 

Nous joignons à la confession d’Hormidas celle de SUANES. C’était un homme riche et puissant qui avait mille esclaves. Varanes, le voyant inébranlable dans sa religion chrétienne, lui demanda lequel de ses esclaves était la plus méchant. Lorsqu’il l’eut appris, il lui donna le commandement de toute la famille, lui soumit son propre maître, et lui fit épouser sa femme ; mais cet indigne traitement ne fut pas capable d’ébranler Suanès, ni de lui ravir le précieux trésor de la foi.

 

1. De tous temps les orientaux ont porté pendant les grandes chaleurs des tuniques de soie ou de lin. L’usage des chemises de toile est fort moderne.

 

 

 

8 août 2021

SAINT CYRIAQUE

SAINT LARGE

SAINT SMARAGDE

et leurs compagnons martyrs en 303

(Archives)

 

SAINT ROMAIN

Martyr à Rome du temps de Saint Laurent

 

SAINT SECONDIEN

et ses compagnons martyrs en Toscane sous Dèce.

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7 août 2021 6 07 /08 /août /2021 09:10
A L'EPOQUE "PENSIONNAT SAINT VICTRICE". OU J'AI ETE EN PENSION PENDANT DEUX ANS (1961-63). SITUEE A BIHOREL Lès ROUEN

A L'EPOQUE "PENSIONNAT SAINT VICTRICE". OU J'AI ETE EN PENSION PENDANT DEUX ANS (1961-63). SITUEE A BIHOREL Lès ROUEN

SAINT VICTRICE

 

On ignore le lieu de naissance de Victrice. Saint Paulin, son contemporain, dit qu’il est né à l’une des extrémités de l’empire romain1. Il est né sous le règne de Constantin le Grand, et porta les armes dans sa jeunesse. Il eut le bonheur de connaître Jésus-Christ, et il est assez vraisemblable que l’on doit situer sa conversion à l’époque où Julien l’Apostat entreprit de rétablir la paganisme dans ses armées.

 

Un jour que toutes les troupes étaient rassemblées, il s’avança au milieu du camp et déposa ses armes aux pieds du tribun, en lui disant que dès maintenant il ne voulait plus que la paix et la justice chrétiennes. Le tribun qui était idolâtre le fit fouetter.

On jeta Victrice en prison, on le coucha sur des petites pierres aiguës ; mais rien ne lui fit changer d’avis. Alors on le présenta au général de l’armée qui le condamna à la décapitation.

 

Il marcha courageusement vers le lieu de son supplice. Le bourreau chargé de son exécution, en le menant au lieu où il devait mourir, l’insultait et lui passait régulièrement la main autour du cou à l’endroit où s’abattrait l’arme qui allait le décapiter ; mais il fut puni de son insolence en perdant la vue sur le champ. Ce miracle fut suivi d’un autre. Les chaînes qui l’entravaient étaient si serrées qu’elles entraient dans sa chair. Il demanda aux soldats qu’on les desserre, ils ne bougèrent pas. Victrice invoqua Jésus-Christ et les chaînes tombèrent. Personne n’osa les lui remettre. Les gardes allèrent trouver le général qui, prenant parti pour Victrice, fit son rapport à l’empereur, et obtint sa libération. Tous ces événement sont racontés dans une lettre échangée entre Saint Paulin et Victrice en 399.

 

Nous ne savons pas ce qu’il fit immédiatement après, sauf qu’il alla en Gaule Belgique porter le flambeau de la foi : cette région était habitée par les Morins et les Nerviens. Elle fait maintenant partie de la Picardie, du Hainaut et de la Flandre. Il convertit cette terre sablonneuse en terre chrétienne. On bâtit des églises, des monastères et toute cette région se couvrit de saints, toujours selon les récits de Saint Paulin. Victrice fut élevé au siège apostolique pendant cette période et était en liaison avec Saint Martin de Tours. Il se trouva avec lui à Vienne sur le Rhône lorsque Paulin vint le consulter sur le lieu de sa retraite en 392. A ce moment-là, Victrice était déjà évêque de Rouen. C’est la seule fois que Saint Paulin vit Victrice.

 

On peut lire aussi, selon Sulpice Sévère, que Victrice était avec Saint Martin à Chartres, lorsque ce dernier guérit une fille aveugle. Tous les deux invoquèrent Notre-Seigneur pour obtenir sa guérison, et  l’obtinrent.

 

A cette époque, la ville de Rouen était assez peu connue, mais le rayonnement de Victrice la rendit célèbre dans tout l’empire comme une nouvelle Jérusalem et son Eglise devint une des plus en vue du monde chrétien. On y voit un grand nombre d’églises (encore maintenant elle appelée la ville aux cent clochers). C’est le témoignage que Saint Paulin rendait à la ville de Rouen du fin fond de l’Italie.

 

Des troubles fomentés par les ariens ayant éclaté en Grande Bretagne, Victrice fut appelé pour les apaiser et, en toute patience,  rétablit la paix. Ceci se passait quarante ans avant que Saint Germain d’Auxerre se rende dans ce même pays pour confondre les Pélagiens.

 

De retour dans son diocèse il reçut, de la part de Saint Ambroise et d’autres évêques, une caisse de reliques de Saint Jean-Baptiste, Saint André, Saint Thomas, Saint Luc, Saint Gervais, Saint Protais et Saint Agricole ; puis encore une autre caisse contenant des reliques de Saint Jean l’Evangéliste, Saint Procule de Bologne, Saint Antonin de Plaisance, Saint Saturnin, Saint Trajan de Macédoine, Saint Nazaire de Milan, etc. Victrice lui-même  nomme  tous ces saints dans un de ses discours. C’est Saint Amboise qui découvrit toutes ces reliques après la mort de l’empereur Théodose survenue en 397. Donc l’envoi date probablement de 398.

 

Victrice fit bâtir une église spécialement pour accueillir les reliques. Il a laissé le récit de la magnifique fête de la translation des reliques dans un de ses discours. On pense que l’église que fit bâtir Victrice pour déposer les reliques est l’actuelle église de Saint Gervais à Rouen.

 

Par la suite, il prend la défense de vierges et des veuves contre l’hérésie de Jovinien, condamné peu de temps auparavant par le concile de Milan.

 

Accusé de déviation doctrinale sur la Trinité, Victrice fit un voyage à Rome en 404 sous le pontificat d’Innocent Ier, mais il n’alla pas jusqu’à Nole voir son ami Paulin, pressé de rentrer dans son diocèse pour s’occuper de la bonne santé de ses fidèles. Cette même année, ayant consulté le pape sur la discipline, il lui fut envoyé une décrétale concernant la continence demandée aux clercs. Il y avait aussi des recommandations pour les vierges qui devaient recevoir le voile sacré de la main du prêtre.

 

Saint Victrice fut le huitième évêque de Rouen et mourut en 415. On ne sait pas pourquoi, mais ses reliques se trouvent à Braine dans l’Aisne.

 

1. Qui educens nubes ab extremo. Te quoque in lucem populi sui de extremo orbis eduxit, et clarum fulgur in pluviam uberem fecit.

 

 

CHAPELLE SAINT VICTRICE DANS L'ÎLE LA CROIX A ROUEN

CHAPELLE SAINT VICTRICE DANS L'ÎLE LA CROIX A ROUEN

SAINT GAETAN DE THIENNE

Fondateur de la Congrégation des Clercs Réguliers dits, Théatins, l’an 1547

(Archives)

 

SAINT DONAT

Evêque d’Arezzo en Toscane, et

SAINT HILARIN

Martyrs en 361

 

SAINT DONAT

Evêque de Besançon, + en 660

 

SAINT LICAR ou LIZIER

Evêque de Couserans + en 548

ANNEXE

 

Le Pensionnat Saint Victrice en 1961, où j'ai été pensionnaire de 1961 à 1963

AUJOURD'HUI

AUJOURD'HUI

L'ENTREE DES PROFESSEURS. LES ELEVES ENTRAIENT PAR DERRIERE

L'ENTREE DES PROFESSEURS. LES ELEVES ENTRAIENT PAR DERRIERE

LE DORTOIR DES GRANDS

LE DORTOIR DES GRANDS

LE DORTOIR DES MOYENS AVEC AU FOND A GAUCHE LE BOX DU PION

LE DORTOIR DES MOYENS AVEC AU FOND A GAUCHE LE BOX DU PION

UNE SALLE DE CLASSE

UNE SALLE DE CLASSE

VILLA TAMARELLE

VILLA TAMARELLE

La villa Tamarelle, était une maison en dehors de la ville ou le "père" Tamarelle (je devrais dire le grand-père) nous emmenaient en "classe verte" avant la lettre, pour faire du jardinage. Il prenait au hasard, pendant les heures de classes, 5 à 6 élèves pour sarcler son jardin. Nous montions tous dans la DS et passions une après-midi de rêve, comme une grande récréation, nous qui ne sortions de la pension que le samedi matin pour y revenir le lundi (sauf les enfants de mariniers qui ne sortaient que lorsque la péniche était à quai à Rouen). Le père René Tamarelle (1900-1968) était à la retraite, député (1956-1958) et maire de Bihorel (1945-1968). D'origine limouzine, il avait gardé son accent et roulait les R... Gentil comme tout, il avait un peu un visage de père Noël (sans la barbe). Il y a toujours des Tamarelle à la tête de l'école et un réseau des anciens élèves dans les "Copains d'avant". 

7 août 2021
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6 août 2021 5 06 /08 /août /2021 09:10
6 août 2021

SAINT SIXTE

 

Sixte, Grec de naissance, fut diacre de l’Eglise Romaine, sous le pape Saint Etienne, auquel il succéda en 257. Saint Denys d’Alexandrie lui écrivit trois lettres pour le consulter sur certaines difficultés, et le pria de supporter quelque temps les Africains et ceux des Asiatiques (Asie Mineure) qui soutenaient un sentiment erroné concernant la validité du baptême conféré aux hérétiques. Sixte les traita donc avec indulgence, et se contenta de les exhorter fortement à ne pas s’écarter de la vérité. Ses successeurs tinrent la même conduite ; mais l’erreur des rebaptisants progressant tous les jours fut à la fin proscrite et condamnée dans le concile plénier dont Saint Augustin parle souvent. Saint Cyprien donne à Sixte les titres d’évêque, amateur de la paix et excellent en toutes sortes de vertus.

 

Quelques auteurs disent qu’il fut pape pendant huit ans, d’autre qu’il ne siégea qu’un an.

 

L’empereur Dèce, l’un des plus violents persécuteurs du christianisme, méprisé par sa lâcheté, fut assassiné en 253 avec son fils Volusius et son collègue.

Æmilius prit alors la pourpre, mais le sénat de voulut pas le reconnaître, et il perdit l’empire et la vie au bout de quatre mois.

Valérien, homme d’une famille considérable, qui jouissait d’une grande réputation et qui avait été censeur à la tête du sénat, fut unanimement reconnu empereur. Il paraît qu’au commencement de son règne il fut favorable aux chrétiens, comme ne l’avait jamais été aucun de ses prédécesseurs, sans en excepter même les Philippes. Son palais se trouva bientôt rempli de fidèles. Il laissa l’Eglise dans cette paix pendant trois ans et demi ; et pendant ce temps-là, il se tint plusieurs conciles. Mais, en 257, il alluma le feu de la huitième, où, selon Sulpice Sévère, de la neuvième persécution générale, qui ne cessa que trois ans et demi après, quand l’empereur eut été fait prisonnier par les Perses.

 

Eusèbe attribue son changement à la superstition, ainsi qu’à l’influence d’un certain Macrien, qui était extrêmement attaché à la secte des mages de Perse. Cet homme que Saint Denys d’Alexandrie appelle chimage d’Egypte, était dans les bonnes grâces de l’empereur qui l’éleva aux premières dignités. Il persuada l’empereur que, par leur magie, les chrétiens  étaient ennemis des dieux et empêchaient la prospérité de l’empire. C’était prendre Valérien, pour un faible d’autant plus que des trente empereurs depuis Auguste, il ne s’en trouvait que six qui n’étaient pas morts de mort violente ; mais en se déclarant contre les serviteurs de Dieu, il ne faisait que hâter sa perte.

 

Son premier édit contre le christianisme parut en 257. Le pape Saint Etienne et plusieurs autres fidèles subirent le martyre. L’année suivante, la persécution s’intensifia.

Allant faire la guerre aux Perses, l’empereur envoya au sénat un nouveau rescrit, auquel il voulait donner force de loi. Saint Cyprien nous en fait connaître la teneur et les effets. Voici comment il s’exprime en s’adressant à l’évêque d’Afrique, Successus:

 

« Valérien a envoyé au sénat un ordre portant que les évêques, les prêtres et les diacres soient suppliciés sans délai (quand bien même ils voudraient obéir); que les sénateur, les personnes de qualité, et les chevaliers romains soient dépouillés de leur dignité et de leurs biens, et qu’au cas où ils refusent de sacrifier, on leur fasse perdre la tête ; que les dames romaines soient privées de tout ce qu’elles possèdent, et condamnées à l’exil ; que les officiers ou domestiques de l’empereur qui ont déjà confessé, ou qu’il confesseraient qu’ils sont chrétiens, soient envoyés chargés de chaînes travailler dans les fermes du prince, après la confiscation de leurs biens (appelés ad sciptii glebæ, donc esclaves). Valérien joint à cet ordre une copie de la lettre envoyée aux gouverneurs des provinces touchant les chrétiens. J’attends cette lettre, et bientôt elle parviendra jusqu’à vous… Vous saurez que Xyste (évêque de Rome) a souffert dans un cimetière, avec Quartus, le 6 août. Les magistrats de Rome servent bien la cruauté de l’empereur. Les personnes que l’on conduit devant eux sont sûres ou d’être condamnées à mort, ou d’être dépouillées de leurs biens. Je vous prie d’informer mes collègues de ces particularités, afin que nos frères se préparent de tous côtés au combat ; que nous puissions tous nous occuper de l’éternité, plutôt que de la mort ; que nous soyons pénétrés de joie, et non de crainte, dans la pensée de cette confession où nous savons que les soldats de Jésus-Christ sont moins massacrés qu’ils ne sont couronnés. »

 

Il est dit que Sixte souffrit dans un cimetière et que, dans ces temps-là, les chrétiens se retiraient dans les cimetières ou caves souterraines pour célébrer les divins mystères. Ils s’y assemblèrent, malgré l’édit de Valérien qui le défendait, et y furent découverts. Il paraît que Quartus, compagnon du martyre de Sixte, était prêtre ou diacre, autrement on ne l’aurait pas condamné sur le champ ; on aurait d’abord employé les supplices pour l’obliger à sacrifier. D’autres diacres souffrirent à Rome à la même époque : Prétextat, Félissime, Agapit et Laurent. Les trois premiers avec leur évêque et le quatrième après lui. Laurent était archidiacre de Saint Sixte.

 

Selon le calendrier de Libère, Saint Sixte fut décapité au cimetière de Calixte. Saint Cyprien fut martyrisé au mois de septembre suivant, et toutes les provinces de l’empire furent inondées de sang chrétien. La persécution de Valérien se concentra d’abord sur le clergé pour s’étendre ensuite à tous les fidèles. Tous y passèrent : riches, pauvres, soldats, laboureurs, esclaves et même les enfants.

 

EGLISE SAINT SIXTE A SAINT VINCENT DE LIGNON

EGLISE SAINT SIXTE A SAINT VINCENT DE LIGNON

EGLISE SAINT SIXTE A LIMERZEL EN BRETAGNE, NON LOIN DE VANNES

EGLISE SAINT SIXTE A LIMERZEL EN BRETAGNE, NON LOIN DE VANNES

TRANSFIGURATION DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST

(archives)

 

SAINT JUST et SAINT PASTEUR

Martyrs en Espagne en 304

 

SAINT GEZELIN ou SCOCELIN

Solitaire au diocèse de Trèves, + vers 1136

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5 août 2021 4 05 /08 /août /2021 09:10
5 août 2021

SAINT OSWALD

 

Le royaume des Saxons dans le Northumberland fut fondé par Ida en 547. Celui-ci, par le jeu des successions, fut divisé en plusieurs royaumes qui se faisaient la guerre.

 

De la descendance de ce prince sont nés Eanfrid, Oswald et Oswi. Ils furent obligés dans leur enfance de se réfugier chez les Scots après la défaite et la mort de leur père par Redwald, roi des Est-Angles, en 617.

 

Eanfild régna à son tour sur des petits royaumes, tout en menant des guerres incessantes avec ses voisins. Bien qu’au départ il fût chrétien, il finit par abjurer la religion chrétienne et se faire tuer lors d’une de ses fréquentes batailles. Ses royaumes revinrent à Oswald qui fit tout ce qui était en son pouvoir pour ramener ces  peuples au christianisme ; mais la paix n’était pas là pour autant.

 

Cadwalla attaqua Oswald lors d’une bataille qui se déroula près de la muraille des Pictes côté nord, en un lieu appelé par Bède Denis-Bern, c’est à dire le ruisseau de Denis (aujourd’hui, Erringburn qui traverse Binfield). Avant le combat, Oswald fit faire une grande croix, qu’il planta de ses propres mains1, puis il dit à ses soldats :

 

- Mettons-nous à genoux, et prions le vrai Dieu de nous protéger contre un ennemi orgueilleux : il sait que la guerre que nous faisons est juste, et que nous combattrons pour défendre nos vies et notre pays.

 

Ils remportèrent une victoire complète, et Cadwalla fut même tué pendant la bataille.

 

Le lieu où on avait élevé la croix fut appelé Hevenfelth ou Champ du Ciel ; et ce fut le premier trophée élevé en l’honneur de la foi, n’y ayant encore eu ni église ni autel dans tout le royaume des Berniciens. Cette croix devint très célèbre. On en faisait bouillir des petits morceaux que les malades prenaient en infusion, ou dont on les aspergeait pour les guérir. Par la suite, les moines d’Hexham se rendirent à Hevenfelth le jour anniversaire de la mort de Saint Oswald et y priaient toute la nuit pour le repos de son âme (Pro salute animæ ejus). Le matin, ils célébraient la messe. On bâtit en ce lieu une église où Bède nous raconte qu’un moine nommé Bothelm, souffrant d' une mauvaise fracture du bras, fut guéri en appliquant sur la plaie de la mousse prise sur la croix de Saint Oswald. Le savant Alcuin magnifia la victoire de Saint Oswald obtenue comme nous l’avons dit2. Il donne aussi le récit de plusieurs miracles. Durant plusieurs siècles le sceau de l’abbaye de Durham avait d’un côté la croix et au revers la tête de Saint Oswald.

 

Oswald demanda aux évêques de lui donner des missionnaires pour instruire ses sujets dans la véritable religion, pour les disposer à recevoir le baptême.

 

Un synode s’assembla en Ecosse pour délibérer de la façon dont il fallait s’y prendre pour convertir les Anglais, réputés d’avoir la tête dure ! A cet effet Aïdan, moine de Hii, monastère célèbre fondé par Saint Colomb, fut sacré évêque pour accomplir cette tâche. Il fixa son siège à Lindisfarne, appelé depuis Holy-Island. C’était un chapelet d’île qui parfois formait une péninsule. Il mourut en 631 et fut inscrit au calendrier des saints.

 

Oswlad profita des enseignements de ce saint évêque qui parlait l’anglais et était à même de les convertir. Il fit bâtir de toutes parts des églises et des monastères. On lit dans Bède qu’il régnait sur les Bretons, les Pictes et les Scots et bien sûr, sur les Anglais. Il recevait aussi une espèce de soumission de la part des Merciens. Enfin tous les rois de l’Heptarchie se reconnaissaient redevables envers lui d’une sorte d’hommage. C’est pour cette raison qu’Adamnan, abbé de Hii, l’appelle empereur de Bretagne.

 

Après huit ans de prospérité, Oswald fut attaqué par Penda, roi de Mercie. Disposant d'une armée plus puissante, ce païen fut vainqueur. Oswald perdit la vie lors de la bataille de Masefield le 5 août 642. Il avait trente-huit ans.

 

Penda ordonna que l’on coupât la tête et le bras d’Oswald et qu’il fussent attachés à des pieux. L’année suivante, Oswi, son frère et successeur d’Oswald, récupéra les reliques, envoya la tête à Lindisfarne et garda le bras dans son palais.

 

En 1105 la tête fut enfermée dans un reliquaire et transférée à Durham. Le bras droit du saint se gardait anciennement à Bamburgh. Le reste du corps fut donné au monastère de Bardney au comté de Lincoln…etc.

 

Cependant Dieu ne permit pas que les troupes chrétiennes restent sur une défaite. Penda voulut continuer à combattre Oswi, mais il fut défait et tué à la bataille de Loyden en 655, aujourd’hui Leeds dans le comté d’York.

 

1. On bâtit depuis une église à l’endroit où Saint Oswald avait élevé une croix. Selon Smith, il y en a encore une aujourd’hui qui porte le nom du saint roi.

 

2. Nuncn precor, invictas animis assumite vires,

Auxiliumque Dei, cuntis præstantius armis,

Poscite, corde pio, precibus ; prosternite vestros,

Vultus ante Crucem, quam vertice montis in isto

Erexi, rutilat quæ Christi clara trophæo,

Quæ quoque nunc nobis præstabit ab hoste triumphum.

Tunc clamor popiuli fertur super astra precantis,

Et Cruce sic coram, Dominumque Deumque potentem

Poplitibus fexis, exercitus omnis adorat

 

 

LA DEDICACE DE NOTRE DAME DES NEIGES

(archives)

 

SAINT AFRE

et ses compagnons martyrs en 304

 

SAINT MEMMIE

Ier évêque de Châlons-sur-Marne.

 

SAINT YON

Prêtre, disciple de Saint Denis, martyr au diocèse de Paris.

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4 août 2021 3 04 /08 /août /2021 09:10
ORATOIRE DE SAINT MOLUA

ORATOIRE DE SAINT MOLUA

SAINT LUGIL ou MOLUA de KILLALOE

 

Luant ou Lugil fut élevé à Benchor sous Saint Comgall. Nous apprenons par Saint Bernard qu’il fonda cent monastères en Irlande. Le plus célèbre de tous est celui qu’on appelait Cluain-Fearta-Molua1 ,dans le comté de Leinster, sur les frontières de ceux d’Ossory et de Quéen. Le Saint ordonnait aux religieux de garder le silence et de vivre un recueillement perpétuel. Il ne permettait jamais aux femmes de s’approcher d’eux dans l’église. Sa Règle fut longtemps suivie en Irlande. Il mourut le 4 août 622. Les Irlandais l’honorent sous le nom de Lua, de Lugaidth et de Molua.

 

1. En irlandais, Cluain signifie, une caverne, et Fearta, miracles. Il y a dans la Connacie un autre Cluainfearta, appelé Clonfert par corruption. Il fut fondé par Saint Arendan, à peu de distance et à l’occident de celui de Saint Molua.

 

EGLISE SAINT MOLUA STORMONT A BELFAST

EGLISE SAINT MOLUA STORMONT A BELFAST

EGLISE SAINT MOLUA CAMAGHY A MONAGHAN

EGLISE SAINT MOLUA CAMAGHY A MONAGHAN

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3 août 2021 2 03 /08 /août /2021 09:10
3 août 2021
3 août 2021

SAINT WALTHEN

ou

WALTHEOF

ou encore

WALENE

 

 

Walthen était le second fils de Simon, comte de Huntingdon. Sa mère s’appelait Mathilde, fille de Judith, nièce de Guillaume le Conquérant. Cette princesse avait épousé Waltheof, comte de Northumberland, lequel était le fils du brave Siward, qui fut un temps le bouclier de sa patrie.

 

Simon, frère aîné de notre saint, hérita des biens et des titres de son père. Il sut comme son père se distinguer dans les métiers de la guerre. La route que prit Walthen fut toute différente. Il fut éduqué pieusement dans la religion par sa mère, que le roi Henri Ier maria en secondes noces à David, le digne fils de Sainte Marguerite, qui régnait alors sur les Ecossais.

 

Walthen suivit sa mère à la cour et se lia d’amitié avec Saint Aëlred, qui continua son éducation. Ses vertus charmaient le roi David qui se prit d’affection pour lui. Lorsqu’il allait à la chasse avec la cour, il se cachait pour prier. Un jour que le roi le découvrit, il dit à sa mère que Walthen n’était pas fait pour ce monde.

Après avoir manqué d’être séduit par une femme de la cour, il décida de se retirer dans un monastère ; mais voulant s’éloigner, il quitta l’Ecosse pour gagner le comté de York, où il fit profession chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin, à Nostel, près de Pontefract, dans le monastère de Saint Oswald.

 

Ayant été ordonné prêtre, on le fit sacristain, et quelque temps après on le nomma prieur de Kirkham dans le comté d’York. Un jour, comme il célébrait  la messe, Jésus-Christ lui apparut, mais il garda cela pour lui. Cependant il le révéla à son confesseur, qui divulgua le miracle après sa mort.

 

Walthen fut attiré par l’Ordre de Cîteaux et fut autorisé par Saint Aëlred (alors abbé de Riéval) à se rendre au monastère cistercien de Wardon au comté de Bedford ; mais tous n’étaient pas cet avis : les moines qu’il quittait et son frère Simon, qui menaçait même de détruire le monastère s’il ne revenait pas. Les religieux effrayés l’envoyèrent au monastère de Riéval pour le protéger.

 

Quatre ans après sa profession, Walthen fut élu abbé du célèbre monastère de Melross, bâti sur la Tweed en Ecosse. Par la suite, il fonda le monastère de Kylos en Ecosse et celui de Hohn-Coltrum dans le Cumberland.

 

Lui et ses moines pratiquaient la charité et nourrissaient les pauvres autour de Melross. Durant la famine de 1154, il nourrit pendant plusieurs mois quatre mille pauvres étrangers à la contrée qui s’étaient construit des cabanes autour du monastère. Deux fois, il multiplia miraculeusement les provisions qui lui restaient. Il lui arriva même de donner des troupeaux qui appartenaient à l’abbaye. Walthen vivait dans un état de pauvreté permanent pour manger et s’habiller.

 

Les affaires de la communauté l’obligèrent à aller voir Etienne, roi d’Angleterre. Il se présenta au roi en présence de son frère Simon qui dit à Etienne que son frère, à l’allure d’un pauvre, déshonorait sa famille. Le roi répondit que son frère était habité par la grâce de Dieu et "qu’il faisait ainsi notre gloire et celle de toute votre famille."Etienne accorda au moine tout ce qu’il demandait et lui demanda sa bénédiction.

 

En 1154 Walthen fut élu archevêque de Saint André, mais il refusa. Son ami Saint Aëlred l’aida dans sa décision.

 

Il fit souvent des miracles et eut de nombreuses visions, où Dieu lui montrait la jouissance céleste des élus. Il en fit à certains le récit, mais s’apercevant de sa vanité, se retrouvant seul, il se mit à pleurer sur son excès.

 

Ses derniers moments d’existence furent douloureux, car il souffrit d’une longue maladie. Il reçut les derniers sacrements et se fit étendre sur un cilice couvert de cendres où il expira le 3 août 1160. Son nom est marqué en ce jour dans les calendriers d’Angleterre et d’Ecosse et dans celui des cisterciens.

 

RUINES DE L'ABBAYE DE MELROSS
RUINES DE L'ABBAYE DE MELROSS

RUINES DE L'ABBAYE DE MELROSS

LA DECOUVERTE DES RELIQUES DE SAINT ETIENNE

(Archives)

 

SAINT GAMALIEL

(Archives)

 

SAINT NICOMEDE

(archives)

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2 août 2021 1 02 /08 /août /2021 09:10
2 août 2021

SAINT ETIENNE

 

Etienne, Romain de naissance, archidiacre de l’Eglise de Rome, exerça ses fonctions sous les papes Saint Corneille et Saint Luce. Lorsque ce dernier alla au martyre, il le recommanda comme son successeur. Etienne fut élu pape le 13 mai 253. Il siégea un peu plus de quatre ans. Peu de temps après son élection, les Eglises d’Espagne et des Gaules furent menacées d’un grand danger.

 

Marcien, évêque d’Arles, embrasse l’erreur de Novatien. En Espagne, Basilide, évêque de Mérida et Martial, évêque de Léon et d’Astorga, étaient tombés dans le crime des libellatiques. On donnait ce nom à des chrétiens qui par lâcheté donnaient de l’argent contre un billet où il était marqué qu’ils avaient sacrifié aux idoles, sans l’avoir fait. Martial et d’autres furent déposés lors d’un concile. Basilide quitta volontairement son siège. Basilide alla à Rome demander pardon au pape qui le reçut à nouveau dans la communion. Il retourna en Espagne pour montrer les lettres du pape. Martial prétendit avoir le même privilège. Alors le clergé consulta Saint Cyprien qui leur dit que ces lettres avaient été obtenues par fraude en forçant la main du pape, et que la rémission de Basilide et Martial étaient non avenues. On suppose par la suite que le pape fut mieux informé et confirma l’avis de Saint Cyprien.

 

Une autre dispute éclata concernant le baptême des hérétiques, c’est-à-dire le baptême donné par un hérétique. Certains décidèrent que ce baptême était nul et invalide, selon le principe qu’on ne peut recevoir le Saint Esprit des mains d’un homme qui ne possède pas son âme. Ils suivaient le principe de ceux qui sont en état de péché mortel et qui ne peuvent administrer validement un sacrement ; mais cette théorie est insoutenable, car l’Eglise nous apprend que Jésus-Christ est le ministre principal dans l’administration des sacrements ; leur validité est indépendante de la foi et de la sainteté de ceux qui le confèrent. Si cette foi n’est pas dans les ministres, alors ils commettent un sacrilège et l’administration est illicite. C’est ce que dit Saint Cyprien dans une lettre écrite en 256. Plusieurs autres saints hommes soutinrent cette thèse comme Saint Augustin ou Saint Vincent de Lérins. Le pape vint confirmer les dires de cette thèse, qui préserva l’unité de l’Eglise.

 

Saint Etienne mourut le 2 août 257 et fut enterré au cimetière de Callixte II. Il porte le titre de martyr dans le sacramentaire de Saint Grégoire le Grand.

Les reliques de Saint Etienne furent transférées à Pise en 1682 et déposées dans une église à son nom ; mais son chef est gardé à Cologne.

 

 

EGLISE SAINT ETIENNE DE PISE

EGLISE SAINT ETIENNE DE PISE

SAINT ALPHONSE-MARIE DE LIGUORI

Evêque (archives)

 

SAINT FREDLEMID

Evêque en Irlande, + en 548 ou 544.

 

SAINTE ETHELDRITHE ou ALFREDE

Vierge, Recluse à Croyland en Angleterre, + vers 834

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1 août 2021 7 01 /08 /août /2021 09:10
1 août 2021

SAINT PIERRE AUX LIENS

 

Hérode Agrippa, roi des Juifs, avait condamné à mort Saint Jacques le Majeur, en 42, pour gagner l’affection du peuple; il fit emprisonner Saint Pierre, dans le but de se rendre encore plus agréable aux Juifs. Son idée était de le faire exécuter publiquement lors de la fête de la Pâque.

 

L’Eglise de Jérusalem se mit en prière pour obtenir la délivrance du premier Pasteur de Jésus-Christ, et elle fut exaucée, malgré toutes les précautions d’Hérode. Pierre fut libéré la veille de la date prévue pour son exécution.

 

Il était gardé par seize soldats, dont quatre étaient en sentinelle, deux dans la prison près de lui et deux à la porte. Pierre était enchaîné. Vers minuit, la prison fut éclairée par une lumière éclatante. Un ange apparut auprès de l’apôtre, le réveilla en le poussant sur le côté, lui dit de se lever, de mettre sa ceinture, d’attacher ses sandales, de prendre ses vêtements et de le suivre. Au même moment les chaînes tombèrent de ses poignets. Pierre obéit et suivit l’ange. Lorsqu’ils eurent passé les quatre sentinelles, ils gagnèrent la porte de fer qui donne accès à la ville, laquelle s’ouvrit d’elle-même. Au bout de la rue, l’ange disparut.

 

Pierre croyait que c’était un songe ; mais quand il vit l’ange disparaître, il reconnut qu’il avait été délivré miraculeusement. Il rejoignit  la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où plusieurs disciples étaient assemblés pour prier pour sa délivrance. Il frappa à la porte. Une jeune fille, Rhodé, vint écouter : ayant reconnu la voix de l'apôtre, elle courut vers les disciples pour leur annoncer que Pierre était à la porte. On ne la crut pas, ils disaient que ce devait être l’ange gardien de Pierre que Dieu leur envoyait. Comme Pierre frappait encore, ils finirent par lui ouvrir et il leur  raconta son évasion. Puis il leur demanda de prévenir Jacques et ses frères. Il s’en alla pour s'abriter dans un lieu sûr.

 

Le lendemain matin Hérode, prévenu de l’évasion, fit mettre à mort ses gardes.

 

La fête de Saint Pierre aux Liens est située au 16 janvier dans les ménées des Grecs. En Occident la fête se célèbre depuis plus longtemps car elle a eu lieu à Rome.

 

Il y avait tant de vénération pour les corps de Saint Pierre et de Saint Paul que, pendant longtemps, personne n’osait y toucher (selon Saint Grégoire le Grand et le pape Hormidas). Tout ce que faisaient les papes à qui on demandait des reliques, était de toucher les corps avec un linge appelé brandeum. Ceux à qui on envoyait ces linges les prenaient comme des reliques, et souvent il s’opérait des miracles. L’empereur Justinien se contenta d’une de ces reliques avec une partie des chaînes de Saint Pierre qui se gardaient à Rome depuis le cinquième siècle.

 

Les papes avaient coutume d’envoyer de la limaille de ces chaînes qu’ils enfermaient dans une croix ou une clé en or. D’après une lettre de Saint Grégoire à Childebert, les personnes qui possédaient une de ces reliques la portaient autour du cou pour les préserver du danger.

 

Plusieurs auteurs comme Saint Césaire, Arator, diacre, Saint Chrysostôme etc parlent du port de ces reliques et en font mention dans leurs écrits.

 

On dit qu'en l’an 439 Eudocie, femme de l’empereur Théodose le Jeune, apporta de Jérusalem les deux chaînes avec lesquelles Pierre avait été attaché. Elle en garda une pour Constantinople et  donna l'autre à sa fille Eudoxie qui avait épousé l’empereur Valentinien III. Cette princesse la déposa dans une église qu’elle fit rebâtir sur le Mont-Esquilin.

 

Les Anglais appellent ce premier jour d’août Lammas-day. Chez les Saxons il était appelé Hlaf-mas ou Loaf-mass, ou encore Loaf Mass Day c’est-à-dire La messe du pain et du blé, en référence au pain de l'eucharistie. Il faut dire qu’anciennement ce jour-là on célébrait une messe d’actions de grâces pour les premiers fruits de la terre. On faisait une procession solennelle appelée le Tribut d’Août. Chez les Grecs et les Latins cela se faisait aussi comme il en est attesté dans différents ouvrages.

EGLISE SAINT PIERRE AUX LIENS
EGLISE SAINT PIERRE AUX LIENS

EGLISE SAINT PIERRE AUX LIENS

LES SEPT MACHABEES ET LEUR MERE

Martyrs de l’ancienne loi (archives)

 

SAINTE FOI, SAINTE ESPERANCE et SAINTE CHARITE

Vierges et martyres sous le règne d’Adrien

 

SAINT JUSTIN

Martyr en Parisis Vè ou VIè siècle.

 

SAINT SPIRE, SAINT RUFINIEN et SAINT LEU

Evêques de Bayeux

 

SAINT FRIARD

Solitaire, Reclus près de Nantes

et

SAINT SECONDEL

Diacre VIè siècle

 

SAINT PELLEGNINI

Ermite en Italie, + en 643

 

SAINT ETHELWOLD

Evêque de Winchester, + en 984

 

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31 juillet 2021 6 31 /07 /juillet /2021 09:10
31 juillet 2021
EGLISE SAINT GERMAIN D'AUXERRE

EGLISE SAINT GERMAIN D'AUXERRE

SAINT GERMAIN

 

Du temps d’Honorius, fils du grand Théodose, empereur d’Occident, Germain naquit à Auxerre de parent nobles, riches et chrétiens. Ils lui procurèrent une bonne instruction dans tous les domaines. Après avoir étudié particulièrement la philosophie et la jurisprudence, il se mit à suivre le barreau, prenant un singulier plaisir à haranguer publiquement ; mais Notre-Seigneur prévoyait autre chose pour lui.

 

Personne, en France ne pouvait égaler les talents de Germain, aussi décida-t-il d’aller à Rome pour étaler sa faconde. Il parvint rapidement aux plus hautes fonctions, épousa  une fille des plus nobles de la ville et devint un familier de l’empereur. Il le Nomma gouverneur d’Auxerre, tant dans la justice que dans les armes. Germain s'adonnait à tous les plaisirs, en particulier celui de la chasse. Il pendait tous ses trophées aux arbres de la ville. Saint Amateur, évêque, ne pouvant plus souffrir cette arrogance, décida de lui parler, mais Germain ne tint aucun compte de ses remarques et laissa les dépouilles en place. Alors Saint Amateur décida de les brûler. Germain voulut se venger et saint Amateur fut obliger d’aller se réfugier à Autun, où Notre-Seigneur lui apprit, qu’il n’aurait pour successeur que lui, pour déraciner l’hérésie.

 

Quelque temps après, Germain s’étant apaisé, Saint Amateur retourna à Auxerre, assembla le peuple et lui demanda de se trouver le lendemain sur la place publique car il avait un message important à lui délivrer. Le lendemain, tout le peuple était là, même Germain avec ses soldats. Alors il les fit tous entrer dans l’église, ferma les portes, et prenant Germain aux épaules, il lui enleva sa robe écarlate, le revêtit d’une robe de bure et le tonsura, lui assurant que Notre-Seigneur l’avait choisi pour lui succéder.

 

A quelque temps de là, Saint Amateur mourut. Son corps fut inhumé à Autun où, sur le champ, se produisit la guérison d’un paralytique.

 

Germain fut ordonné prêtre, mais malgré la pression du peuple ne voulut pas être sacré évêque. Alors, les trois états d’Auxerre se réunirent et l’obligèrent à prendre la charge. Dès son élection, son comportement changea du tout au tout. Il ne fut plus gouverneur, mais apôtre ; comme suite, au lieu de ses soldats, il avait des prêtres. Sa femme devint comme une sœur pour lui. Il distribua son argent aux pauvres et mena une vie frugale et austère.

 

Germain fit bâtir un monastère près d’Auxerre, où accoururent plusieurs personnages célèbres.

 

A cette époque il fut appelé par l’empereur pour une affaire importante. En chemin, traversant les Alpes, il vit un homme  tombé dans un lac qui allait se noyer. Aussitôt il se précipita, sans se déshabiller, pour le sortir de l’eau et le chargea sur ses épaules.

 

A la sortie de Milan, il rencontra des pauvres. Il demanda à son archidiacre combien il possédait, celui-ci lui répondit:" Trois écus". Germain lui ordonna d’en donner deux. Un peu plus loin, un homme riche, Léporius, fut guéri par Germain. En remerciement, cet homme lui donna deux cents écus et non pas trois cents, car Dieu rend toujours au centuple les aumônes que l’on fait.

 

Germain rendait volontiers la justice à la demande des citoyens d’Auxerre qui préféraient s’adresser à lui qu’aux juges. Un jour, un citoyen dépouillé en chemin vint voir Germain pour se plaindre. Ce dernier se mit en prière. Le voleur arriva de lui-même et rendit tout ce qu’il avait volé jusqu’au dernier denier. En un mot, Germain ramenait tout le monde dans le droit chemin.

 

Mammertin, homme riche et païen, malade, avait déjà perdu un œil, et allait perdre le deuxième. Il avait été voir les médecins, puis les sorciers, les idoles, sans résultat. Alors il se mit en chemin pour aller voir Germain mais pendant la nuit il fut assailli par un orage effroyable et il fut obligé de se réfugier dans la chapelle de Saint Coreodème, où il vit la célébration des Saints Mystères. Il fut préservé d’un grand serpent et de sept autres plus petits. Germain, à qui Dieu révéla tout, vint au-devant de lui, le catéchisa, le baptisa, lui fit retrouver la santé, le fit ensuite religieux au monastère d’Auxerre. Coreodème finira par être abbé du monastère en remplacement d’Alogius.

 

Germain participa aussi au concile contre l’hérésiarque Pélage en compagnie de Prosper d’Aquitaine, disciple de Saint Augustin et de Saint Leu de Troyes. Il vit également, la Bienheureuse Geneviève en passant par Paris. Elle avait alors six ans.

 

Germain était aussi un grand voyageur. Il alla d’abord en Angleterre amener la paix entre les Anglais, les Saxons, les Pics et les Scots. Il revint en France, se rendit ensuite en Allemagne  en guerre contre Aétius qui gouvernait la France. Puis ce fut l’Italie, Milan, Ravenne où résidait l’empereur. Son plus grand miracle fut de guérir tous les malades de la ville ; il délivra les possédés, ressuscita le fils de Volutien et libéra tous les prisonniers.

 

Après tous ces bienfaits, Dieu jugea qu’il était temps de le rappeler à lui, et lui fit connaître la date de sa mort. Quatre jours après, il tomba malade. L’archevêque, les prêtres et les personnalités de la ville vinrent le voir en pleurant. L’impératrice vint aussi en lui demandant ce qu’il voulait. Il lui répondit simplement :

 

- Que mon corps soit porté à Auxerre.

 

Sept jours après le début de sa maladie, il rendit son âme à Dieu après avoir gouverné son évêché pendant trente ans. Ses meubles furent partagés. L’impératrice hérita de ses reliques ; l’archevêque sa robe et son calice ; les autres prêtres se partagèrent tous ses vêtements.

 

Lorsque son corps fut transporté en France, il guérit en chemin un paralytique qui le toucha.

 

De nombreux auteurs français l’ont souvent cité : Constance, moine ; Saint Prosper, Saint Grégoire de Tours et Saint Sidoine de Clermont…

 

ABBATIALE DE SAINT GERMAIN D'AUXERRE

ABBATIALE DE SAINT GERMAIN D'AUXERRE

31 juillet 2021

SAINT IGNACE DE LOYOLA

(v. 2020)

 

SAINT JEAN COLOMBINI

Fondateur de l’Ordre des Jésuates

 

SAINT FABIUS

Enseigne à Césarée. Martyr.

 

SAINT CALIMER

Evêque de Milan. Martyr.

 

SAINT DEMOCRITE

SAINT SECOND

SAINT DENIS

Martyrs à Synnade en Phrygie Pacatienne.

 

TROIS CENT CINQUANTE MOINES

Martyrs en Syrie, pour avoir défendu le concile de Chalcédoine.

 

SAINT FIRME

Evêque à Tagaste en Afrique.

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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 09:10
30 juillet 2021

SAINTS ABDON et SENNEN

 

 

Ils étaient des seigneurs originaires de Perse, forts riches et puissants, et chrétiens. Voyant souffrir leurs frères à cause de la persécution de l’empereur Décius, ils les consolaient et les ensevelissaient.

 

Décius l’ayant appris, il les fit comparaître devant lui, les fit jeter en prison avec d’autres Perses captifs, car il voulait les emmener en triomphe à Rome. En effet il emmena avec lui de nombreux Persans dont Abdon et Sennen richement vêtus et enchaînés.

 

Après cela, Décius demanda à Claude, pontife du Capitole, d’amener une idole, de la placer devant un autel : s’ils voulaient retrouver leur noblesse, leurs biens et leur liberté, ils devaient l'adorer. Mais Abdon et Sennen refusèrent en disant qu’ils n’adoreraient que le vrai Dieu. Décius crut leur faire peur avec des bêtes féroces, mais ils en rirent. Alors on les traîna dans l’amphithéâtre pour leur faire adorer le soleil, sur lequel ils crachèrent. On les fouetta avec des lanières plombées. Alors qu'ils étaient tout sanguinolents, on introduisit dans l’arène deux lions et quatre ours qui vinrent se coucher aux pieds des martyrs.

 

Valérien, jugeant que c’était un tour de magie, les fit tuer sur le champ ; ils furent taillés en pièces et leurs âmes allèrent rejoindre le Seigneur, pendant que leurs corps restèrent quatre jours exposés afin d’épouvanter les chrétiens. Cependant, Quirin, un sous-diacre, ramassa leurs corps pendant la nuit et les garda dans sa maison.

 

Ils furent découverts sous l’empereur Constantin, par révélation divine, et conduits au cimetière de Pontien.

 

Non loin de Perpignan, à Arles-sur-Tech, il y a tous les ans une procession avec les reliques  des Saints Abdon et Sennen à partir de l'abbaye Sainte Marie.

 

PROCESSION A ARLES SUR TECH

PROCESSION A ARLES SUR TECH

SAINTE JULIETTE ou JULITIE

Martyre (v. 2020)

 

SAINT MAXIME

SAINTES DONATILLE et SECONDE

Martyrs à Turbube-la-Lucernoise lors de la persécution de Valérien et de Galien

 

SAINT RUFFIN

Martyr à Assise

 

SAINT OURS

Evêque et confesseur d'Auxerre

 

BIENHEUREUX MANES

Frère prêcheur, frère de Saint Dominique et fils de la Bienheureuse Jeanne d'Aza.

 

 

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29 juillet 2021 4 29 /07 /juillet /2021 09:10
SAINTE MARTHE ET LA TARASQUE

SAINTE MARTHE ET LA TARASQUE

SAINTE MARTHE

 

Marthe faisait partie de la nation juive, elle était de noble et de riche condition. Son père s’appelait Syrice et sa mère Eucharie. L’évangéliste Saint Luc raconte l’épisode bien connu de la réception de Jésus-Christ par Marthe qui était la soeur de Marie-Madeleine et de Lazare. Saint Luc insiste sur les soins qu’elle apporta à la réception de Notre Seigneur.

 

Bien que Marthe fût une personne de qualité avec de bons serviteurs, elle voulait elle-même servir et préparer de sa main le dîner de Jésus-Christ. Elle voulait que sa sœur Marie-Madeleine, qui se trouvait aux pieds du Sauveur, vienne lui donner un coup de main à la préparation du repas. Elle se plaignit à Notre Seigneur en lui disant de commander à sa sœur de l’aider. Mais Jésus lui répondit que Marie avait la part la plus importante, celle d’être auprès de Dieu.

 

On peut voir aussi l’affection que portait Notre- Seigneur à ces deux sœurs lorsque leur frère Lazare fut en danger de mourir. Elles lui écrivirent :

 

Seigneur, celui que vous aimez est malade, sans en dire davantage, car elles savaient qu’un seul mot ferait venir le Christ et que leur frère serait guéri. Encore que, pour manifester Sa gloire, Il attendit quatre jours après la mort de Lazare pour intervenir. L’évangile nous dit que le corps était déjà corrompu et qu’il sentait. Les deux sœurs sortirent de la maison au-devant de Notre- Seigneur qui pleura de compassion et ressuscita son ami.

 

Après l’ascension de notre Seigneur, les Juifs dépouillèrent de leurs biens Marthe, Marie-Madeleine, Lazare, Maximin et toute la famille, les jetèrent dans un vaisseau sans rames ni voiles, pour qu’ils périssent en mer ; mais l’embarcation vint accoster à Marseille. Devant ce miracle, la ville se convertit ainsi que la ville d’Aix. Lazare demeura évêque de Marseille, et Maximin, un des soixante-dix disciples de Jésus-Christ, devint évêque d’Aix.

 

Marie-Madeleine se retira au désert de la Sainte Baume. Avec sa servante Marcelle, Sainte Marthe fit bâtir un monastère au milieu des champs, où elle se retira avec plusieurs autres filles, levant la première barrière de la virginité (après la Mère de Dieu) dont elle fit vœu.

 

Saint Antonin rapporte qu’elle vivait dans le plus cruel dénuement. C’est Marthe qui terrassa le dragon qui dévastait le pays en traçant sur lui le signe de la croix et en l’aspergeant d’eau bénite.

C’est peu de temps après que Marthe fut prise par la fièvre et qu’elle rendit son âme à Dieu. Huit jours avant son décès, elle entendit une douce musique jouée par les anges qui emportaient l’âme de sa sœur Marie-Madeleine. Puis notre Rédempteur la visita et lui dit :

 

- Viens, ma bien-aimée hôtesse, comme tu m’as reçu en ta demeure terrestre, je te veux aussi te recevoir dans mon palais céleste.

 

Saint Antonin dit que Saint Front, évêque de Clermont, fut averti par un ange de la mort de Marthe alors qu’il célébrait sa messe. Cet envoyé de  Dieu lui demanda d’aller l’enterrer à Tarascon, où elle était décédée. Ainsi Marthe eut une messe, donc la présence de Jésus-Christ lors de sa mise au tombeau.

 

Marthe rendit son âme à Dieu le 29 juillet 84 sous l’empire de Domitien. Notre-Seigneur a accompli plusieurs miracles par l'intercession cette bienheureuse sainte. Il rendit la santé à Clovis, roi des Francs, qui pria sur son sépulcre alors qu’il était malade.

 

 

29 juillet 2021
BUSTE RELQUAIRE DE SAINTE MARTHE EN LA COLLEGIALE ROYALE DE TARASCON

BUSTE RELQUAIRE DE SAINTE MARTHE EN LA COLLEGIALE ROYALE DE TARASCON

SAINTS SIMPLICIEN et FAUSTIN

et leur soeur SAINTE BEATRIX (v. 2020)

 

SAINT FELIX II

Pape et martyr en 355

 

SAINT LEU

Evêque de Troyes en 439

 

SAINTES LUCILE et FLORE

Vierges à Rome

 

SAINTS EUGENE, ANTOINE, THEODORE et leurs DIX HUIT COMPAGNONS

Martyrs sous l'empereur Galien

 

SAINT COLLINIQUE

Martyr à Gangres en Paphlagonie (aujourd'hui, çankin en Turquie)

 

SAINT OLAÜS

Roi de Norvège et martyr + 1030

 

SAINT GUILLAUME

Evêque de Saint-Brieuc, XIIIè siècle

 

SAINT PROSPER

Evêque d'Orléans

 

SAINT FAUSTIN DE TODI

Confesseur

 

SAINTE SERAPHINE de la ville de MAMIE

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