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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Iswanto Arif
Saint Nicolas de Flüe (1417-1487) chasse le diable qui vient de lui apparaître sous l’aspect d’un cavalier richement vêtu par un signe de croix

Peu après octobre 1467, Nicolas de Flüe, né à Sachseln (Suisse, canton d’Obwald), d’abord marié et père de dix enfants, est sur le point de tout quitter pour devenir ermite sur ordre du Seigneur. mais il s’interroge. Si tout cela n’était qu’illusion ?

Il se confie alors au père Yssner, qui recueille son témoignage. Grâce à ce prêtre, nous connaissons ce qui est arrivé à Nicolas durant cette période de sa vie.

Un jour qu’il marche dans la campagne, il voit apparaître un inconnu « chevauchant une belle monture ». Le cavalier porte « de riches vêtements chamarrés ». Il a fière allure. Ses traits harmonieux et son élégance lui donnent un air de noblesse. Nicolas s’approche de lui et, ébloui par cet individu luxueusement vêtu, engage la conversation avec lui.

Rapidement, l’être mystérieux interroge son interlocuteur sur son projet de vie. Nicolas lui confie qu’il va devenir ermite grâce à Dieu. À ses mots, le noble cavalier lui répond que ce genre de vie est inutile, que la solitude est l’ennemie de l’homme et que vouloir faire ce que disent les prêtres ne mène pas au paradis… Puis, sur un ton insidieux, il prononce ces mots : « Et ta femme, as-tu pensé à ta femme ? Et tes enfants ? »

Nicolas est troublé. Mais il sait que le Seigneur ne l’abandonnera pas. Il fait le signe de croix et récite intérieurement un Pater et un Ave. Brusquement, le gentilhomme disparaît comme il était venu. Nicolas, resté seul, se met à prier avec ferveur et, quelques instants plus tard, la Vierge Marie lui apporte consolation et réconfort.

« Frère Nicolas », patron de la Suisse, a été béatifié en 1648 par Innocent X puis canonisé en 1947 par Pie XII.

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20 mars 2023 1 20 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/JV
Saint Jean Népomucène (vers 1350-1393) est jeté dans une rivière sur ordre du roi Venceslas mais Dieu indique miraculeusement l’emplacement de son corps

Jean est chanoine de Prague où les fidèles l’aiment pour sa foi et sa charité. Le roi Venceslas IV, quant à lui, le déteste depuis qu’il a refusé de lui rapporter la teneur de la confession de son épouse, la reine Jeanne, que Jean accompagne spirituellement. Le souverain soumet Jean à la torture mais, faute d’aveux, il est contraint de le libérer.

Dans la nuit du 20 au 21 mars 1393, Jean rentre à Prague après avoir effectué un pèlerinage au sanctuaire marial de Boleslavia. Son itinéraire l’amène à proximité du palais royal. Venceslas l’aperçoit. Il ordonne aussitôt qu’on le capture et qu’on le tue s’il s’obstine à taire une nouvelle fois les péchés de Jeanne.

Jean reste muet. Alors, pieds et poings liés, il est précipité dans les eaux de la Vltava (Moldau).

De hautes flammes apparaissent alors au-dessus des flots, à l’endroit précis où son corps vient de sombrer. Elles sont si grandes que les meurtriers sont éclairés comme en plein jour. Soudain, les eaux se retirent, laissant le corps de Jean visible pour toute la population.

Jean a été béatifié en 1721. Le pape Benoît XIII l’a élevé sur les autels huit ans plus tard.

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19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Josh Applegate
Des hosties volées dans un tabernacle de Sienne en 1730 sont toujours intactes, près de deux siècles et demi après les faits

Depuis 1997, Paolo Spring, prêtre franciscain, s’occupe des reliques eucharistiques conservées dans une chapelle latérale de la basilique Saint-Pierre-Saint-François à Sienne (Italie, Toscane), intactes 280 ans après les faits. Le prêtre raconte l’histoire qui suit en anglais ou en italien.

Le 14 août 1730, les prêtres dans toutes les paroisses de Sienne consacrent un grand nombre d’hosties pour les fidèles qui souhaitent communier le lendemain, jour de l’Assomption. Puis, dans la nuit du 14 au 15, le clergé siennois se réunit dans la cathédrale de la ville pour une veillée, laissant les églises sans vigilance.

Profitant de ces instants, des voleurs pénètrent dans la basilique Saint-François où ils dérobent un calice en or rempli d’hosties. Le lendemain matin, on découvre l’effraction et la partie supérieure du calice est retrouvée fortuitement dans la rue. Mais où sont passées les hosties ?

Trois jours plus tard, un homme s’apprête à sortir de l’église Sainte-Marie de Provenzano, près de la basilique Saint-François, lorsqu’il remarque quelque chose de blanc à l’intérieur d’un tronc. Alerté, le curé ouvre le récipient où il découvre quantité d’hosties, qu’il compte et recompte : 351 au total, soit le nombre exact d’hosties volées trois jours avant ! On les nettoie et, avec l’accord de Mgr Alessandro Zondadari, archevêque de Sienne, une journée d’adoration est organisée.

A l’époque, on veut exposer ces hosties à la vénération des fidèles aussi longtemps que la nature les garderait intactes. Mais, contre toute attente, elles demeurent dans un parfait état au fil des semaines, des mois, des années...

Aujourd’hui, il reste 223 hosties (128 ont été consommées à des occasions diverses), aussi préservées qu’au jour de leur consécration. Plusieurs analyses ont été menées dont les conclusions sont unanimes : ces hosties sont anormalement et parfaitement conservées.

En 1914, saint Pie X ordonne un examen scientifique. Les particules observées sont dans un état de parfaite consistance, « blanches, parfumées et intactes » ; et cet examen de conclure que ces hosties avaient été faites sans précautions particulières, puis conservées dans des conditions ordinaires. Une détérioration dans un laps de temps réduit aurait dû s’en suivre, à l’instar de n’importe quelle hostie.

Saint Jean Bosco et saint Jean XXIII, et bien d’autres, se sont recueillis près des reliques eucharistiques. Le 14 septembre 1980, saint Jean-Paul II s'est rendu sur place pour célébrer le 250e anniversaire du miracle. « Ici, le temps n’existe pas, il s’est arrêté », conclut le père Spring.

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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Nsey Benajah
La bienheureuse Marie-Adèle Le Bouteiller (1816-1883) est guérie par sainte Marie-Madeleine d’un signe de la croix

Très tôt orpheline, Marie-Adèle devient domestique puis entre au service des sœurs de la Miséricorde à Saint-Sauveur le Vicomte (France, Manche).  Plus tard, elle accepte de prendre l’habit dans cette congrégation.  Après sa profession solennelle, elle est envoyée au couvent de la Chapelle-sur-Vire (France, Manche) où on lui confie l’entretien du linge.

Au cours de l’hiver 1842-1843, elle se rend sur les berges du Marquerand, la rivière locale, pour y laver du linge. Ce jour-là, le temps est glacial. A la fin de la lessive, la jeune femme est prise de vertiges. Elle essaye de marcher mais la tête lui tourne et  tombe dans l’eau glacée où elle reste de longues minutes et manque de mourir noyée.

Elle est sauvée de la noyade grâce à deux religieuses qui passaient à cet endroit. Mais elle est à présent handicapée. Le froid a paralysé muscles et articulations. On parle de la renvoyer chez sa mère. Elle passe son temps dans la chapelle du couvent où elle implore sainte Marie-Madeleine en qui elle a un grand amour.

Un jour, assise près de l’autel, elle sent une « présence » à ses côtés. Puis une femme vêtue de « lumière » lui apparaît. Elle la reconnaît : c’est Marie-Madeleine qui, sans dire mot, trace sur ses jambes paralysées un signe de croix, avant de disparaître. Aussitôt, Marie-Adèle ressent une grande paix l’envahir. Elle se lève d’un bond : elle est guérie.

Saint Jean-Paul II l’a béatifiée en 1990.

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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Julia Caesar
Sainte Gertrude de Nivelles (vers 626-659), en prière, tombe en extase et une lumière surnaturelle descend sur elle

Gertrude est respectée et enviée. Sa naissance aristocratique et ses qualités font d’elle un parti convoité. Sa mère a dû couper ses cheveux pour dissuader les prétendants.

En fait, Gertrude n’aspire qu’à une chose : offrir sa vie à Dieu. 

Un jour, la jeune femme sort de chez elle, seule. Elle est suivie discrètement par une amie du quartier, intriguée par le temps passé en prière.  Parvenue dans l’oratoire de Saint-Sixte de Nivelles (Belgique, Brabant Wallon), la sainte s’agenouille en silence et se met à prier. 

Son amie est parvenue à pénétrer dans l’édifice sans être vue. Soudain, celle-ci retient un cri : un « globe de feu », apparu au plafond de l’oratoire, descend doucement vers Gertrude. Arrivé à la hauteur du visage de la sainte, il irradie celle-ci de la tête aux pieds, enveloppant son corps dans un halo lumineux de toute splendeur. 

Cette vision dure une demi-heure selon l’amie témoin. 

Sainte Gertrude deviendra abbesse bénédictine. Elle repose aujourd’hui à Nivelles, dans la collégiale qui porte son nom. 

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16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 15:00
CC BY-SA 4.0/Matt Osborne Statue de Jean de Brébeuf, Gatineau.
Saint Jean de Brébeuf (1593-1649) a une vision infernale qu’il chasse par la prière

Le 21 août 1637, Jean de Brébeuf, missionnaire jésuite au Québec, prie dans la chapelle bâtie près du Lac Huron (Canada, Ontario) : que Dieu daigne continuer à le soutenir dans l’évangélisation des indiens Hurons.

Brusquement, son regard se brouille et les murs de la chapelle disparaissent, laissant place à la vision d’une scène effrayante. « J’ai vu une vaste foule de démons venant vers moi dans le but de me dévorer ou, du moins, de me mordre. Mais aucun n’était capable de s’en prendre à moi. Ceux qui venaient en premier ressemblaient à des chevaux énormes, mais leurs crinières longues et ondulées, comme celles des béliers et des chèvres. Je ne me rappelle pas de la forme des autres, mais je sais qu’ils étaient nombreux et qu’ils avaient diverses formes, encore plus effrayantes que jamais », témoigne-t-il.

Jean est très surpris mais il n’a pas peur. Plaçant sa confiance dans le Seigneur, il dit : « Faites tout ce que Dieu vous permet de faire ; vous n’allez pas arracher un cheveu de ma tête sans son consentement et son commandement ».

Cette vision a duré le temps d’un Miserere.

Jean est mort en martyre, torturé par les chefs des Hurons. Il a été béatifié en 1925 par le pape Benoît XV puis élevé à la gloire des autels cinq ans plus tard par son successeur Pie XI.

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15 mars 2023 3 15 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Zac Durant
Sainte Louise de Marillac (1591-1660) guérit un jeune breton atteint d’une otite incurable, devenu sourd.

En 1886, Joseph-Marie Héleust, dix ans, fils d’une famille de pêcheurs d’Erquy (France, Côtes-d’Armor), est pris d’une toux violente que rien ni personne ne parvient à soulager. Son état empire dans les mois qui suivent et il est bientôt anémié et son oreille droite perd 90 % de son acuité. Celle-ci suppure à la fin de 1891 et occasionne des douleurs épouvantables. Essayer de dormir devient un calvaire pour Joseph-Marie. Un médecin diagnostique une otite purulente incurable, accompagnée de perforation du tympan, ostéite et périostite.

En juillet 1893, un œdème de la grosseur d’une noix apparaît dans le cou. Le garçon est devenu complètement sourd. Sa tête retombe sur l’épaule.

Trois spécialistes reconnaissent unanimement l’impossibilité de le guérir.

Joseph-Marie reçoit à cette époque la visite régulière d’une religieuse, sœur Louise, Fille de la Charité. Le 18 janvier 1894, celle-ci ressent le devoir impérieux de prier sa fondatrice, sainte Louise de Marillac. Une médaille figurant la bienheureuse est épinglée au bonnet de laine du jeune malade.

« Nous avons commencé une neuvaine, mon mari, mes deux enfants et moi. Les Filles de la Charité en ont fait une de leur côté. Mon fils s’est brusquement endormi. Quand je me suis réveillé au milieu de la nuit, je n’ai entendu aucun de ses gémissements habituels. Je l’ai cru mort. Dans mon effroi, je me suis approché de son lit et je l’ai secoué, et lui ai demandé comment il se trouvait.

- Je ne sens plus de douleur me répondit-il…

Au matin, il a réclamé de la nourriture. Toute trace de mal avait disparu : plus de suppuration ni de fièvre ; la tête avait repris sa position normale. »

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14 mars 2023 2 14 /03 /mars /2023 15:00
CC BY-SA 3.0/MOSSOT La Vie de saint Lubin, 1er quart du XIIIe siècle, cathédrale Notre-Dame de Chartres.
Saint Lubin de Chartres (+ 556) intercède six siècles après sa naissance au ciel pour la guérison d’un paysan

Au Moyen Âge, la crypte carolingienne de la cathédrale de Chartres (France, Eure-et-Loir), sa partie la plus prestigieuse, est baptisée crypte de saint Lubin, en raison de la renommée dont jouit alors cet ancien évêque de la ville.

En 1194, un incendie ravage l’édifice. Mais la population apprend que les reliques de la cathédrale, conservées dans la crypte de saint Lubin, ont été épargnées.

Peu après, un paysan, Guillaume de Lavardin, a la main droite à moitié tranchée par la faux qu’il utilise pour faucher son avoine.

Aidé des siens, l’homme se précipite dans la cathédrale pour demander à la Vierge Marie de le sauver. Il passe et repasse sous la châsse de la chemise de Marie, en vain pense-t-il : il continue à saigner et ses jambes ne le portent plus.

Il se tourne alors vers la châsse de Lubin contenant le crâne du bienheureux. Il est aussitôt tiré d’affaire : l’hémorragie est stoppée et il sent une douce chaleur envahir ses membres.

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Joseph Bean
Sainte Irma Dulce (1914-1992) intercède victorieusement pour une jeune femme victime d’une hémorragie fatale après un accouchement

A la clinique San José d’Itabaiana (Brésil), en ce 11 janvier 2001, la famille dos Santos se prépare à célébrer la naissance de leur second enfant ce 11 janvier 2001. Ils ont décidé de l’appeler Gabriel.

Mais dès après l’accouchement, l’état de la mère, Claudia Cristina, s’aggrave. Le docteur Antonio Cardoso, l’obstétricien qui s’occupe d’elle, s’inquiète.

Puis c’est le drame : une hémorragie épouvantable contraint l’équipe médicale à opérer la jeune femme, sans résultat. Claudia Cristina saigne 18 heures durant. Elle est au bout de ses forces. Le docteur Cardoso avertit le mari que seule « une aide divine » pourrait sauver son épouse.

Le père José Almi, ami de la famille, accourt au chevet de la moribonde pour les derniers sacrements. L’homme de Dieu a alors une idée : demander tous ensemble l’intercession de la vénérable Irma Dulce, de la congrégation des Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception de la Mère de Dieu, surnommée « l’ange de Bahia ».

Le prêtre dépose une minuscule relique sur le corps de Claudia Cristina et une chaîne de prière est lancée. Au bout de quelques minutes, l’hémorragie, que la médecine n’avait pu combattre, cesse complètement. La mère de Gabriel est sauvée.

Cette guérison a été examinée par dix praticiens brésiliens et six italiens. Selon l’un d’eux, le docteur Sandro Barral, « personne ne pourrait expliquer le pourquoi de cette amélioration, de façon si rapide, dans un état aussi défavorable. »

Sœur Irma a été béatifiée en 2011. Le pape François l’a élevée sur les autels en 2019.

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12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Maria Oswalt
En 1907, des hosties volées dans une église restent intactes malgré un séjour de deux jours sous une pierre

Au début du XXe siècle, le bourg de Silla (Espagne, province de Valence) compte moins de 5 000 âmes. La majorité des familles y sont croyantes et pratiquantes. Un fait divers va y soulever émoi et tristesse.

Le 25 mars 1907, le père Fernando Gomez, curé de la paroisse de Notre-Dame des Anges, célèbre la messe. Avant la communion, il va près du tabernacle pour y prendre les hosties nécessaires. À sa grande surprise, il trouve la petite porte du tabernacle ouverte et constate que le ciboire en argent contenant les hosties a disparu !

Dans Silla souffle un vent d’indignation. Le père Gomez, aidé de son vicaire et de fidèles, cherche de longues heures le précieux objet dérobé. Mais au soir du premier jour, rien n’a été découvert.

Certains émettent l’idée qu’il est vain de poursuivre les recherches car le ciboire, belle pièce d’orfèvrerie, a dû être emporté loin du bourg pour être fondu et revendu. Mais le curé propose que les fouilles soient encore poursuivies le lendemain. Après avoir scruté tout ce qu’il est possible, les habitants, dans la soirée du deuxième jour, sont découragés : autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

Un petit groupe s’est aventuré à la sortie du bourg. Un homme pénètre négligemment dans un jardin potager où il découvre une pierre posée à un emplacement qu’il trouve étrange. Il la soulève et reste sans voix : les hosties sont là, placées directement à même le sol ; elles sont d’un blanc immaculé, parfaitement conservées malgré leur séjour dans la terre.

Le curé les rapporte dès le lendemain en procession solennelle à l’église paroissiale. Il informe l’archevêque de Valence, Mgr Victoriano Guisasola y Menendez, qui lui demande d’enquêter discrètement sur ce phénomène.

En 1934, une commission officielle est mise sur pied par l’archevêché de Valence de l’époque, Mgr Prudencio Melo y Alcade. À cette date, les hosties sont totalement inaltérées. L’archevêque entame alors une procédure canonique pour reconnaître le miracle. Il appose son sceau épiscopal sur la cire servant à fermer le reliquaire contenant les hosties, dans lequel il place également un document relatant le prodige.

Mais en 1936, un incendie ravage l’archevêché de Valence et le document est perdu. Il faut attendre 1982 pour que Mgr Miguel Roca Cabanellas, archevêque de Valence, autorise le culte public des saintes hosties de Silla qui, aujourd’hui encore, se maintiennent intactes depuis 116 ans.

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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Elia Pellegrini
Saint Constantin de Cornouailles (+ 576) guérit un homme qui vient d’avoir la main tranchée

Au VIe siècle, Constantin, fils de Paterne, roi de Cornouailles (Sud-Ouest de l’Angleterre), abandonne le royaume que lui a légué son père pour se consacrer à Dieu. Après son ordination sacerdotale, il voyage et prêche jusqu’en Écosse où il passe quelques années dans la prière. Devenu un vieil homme, il demande à Dieu la grâce de mourir en martyr.

Un jour, il se rend avec un jeune religieux sur la péninsule de Kintyre (Sud-Ouest de l’Écosse) pour annoncer la Bonne Nouvelle. Là, les deux compagnons sont repérés et suivis par des hommes mal intentionnés. Un soir, tandis qu’ils se reposent après le dîner, les individus qui les épient surgissent face à eux. L’un d’eux tire son épée du fourreau et porte un coup redoutable au compagnon de Constantin : sa main est grièvement touchée.

Le saint s’approche de l’assaillant et tend les deux mains dans sa direction. Aussitôt le bandit laisse tomber son arme à terre et s’agenouille. Puis Constantin supplie le Seigneur de guérir son ami infortuné ; subitement le sang arrête de couler, la peau se referme d’elle-même, ne laissant apparaître qu’une longue cicatrice.

Les assaillants, voyant cela, deviennent fous de rage. Ils font pleuvoir les coups sur le saint et le laissent pour mort.

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 15:00
iStock/Getty Images Plus/Halfpoint
La bienheureuse Marie-Eugénie Milleret (1817-1898) intercède avec succès pour la guérison d’une fillette philippine

Maria Bondoc, surnommée Risa, née le 19 février 1995 aux Philippines, semble jouir d’une bonne santé à sa naissance. Mais rapidement, un signe inhabituel alerte ses parents : les yeux de la petite effectuent des mouvements rotatifs à une vitesse anormale lorsqu’elle tourne la tête. Le pédiatre évoque un « syndrome de nystagmus ». L’état de l’enfant empire. Une malformation cérébrale est détectée qui condamne Risa à ne jamais pouvoir lire ni écrire. Un examen d’imagerie du cerveau par résonance magnétique (IRM) confirme ce fait. « Il n’existe aucun traitement », précisent les médecins.

En mai 1996, Risa est transportée à Houston (États-Unis, Texas) où on lui fait passer de nouveaux tests. Ophtalmologistes et neurologues confirment : elle sera aveugle. Apprenant cela, les parents amènent leur fille à Paris, dans la communauté des sœurs de l’Assomption, fondée par la bienheureuse Marie-Eugénie Milleret. Là, en présence de la mère supérieure générale, sœur Cristina Maria, et de sa conseillère, sœur Diana, Risa est allongée sur la tombe de la fondatrice tandis que la communauté prie. En même temps, une neuvaine est célébrée aux Philippines.

Peu après, la physionomie de Risa change : les mouvements oculaires disparaissent, elle sourit et communique normalement avec son entourage. Des examens ultérieurs révèlent qu’elle fait preuve désormais d’un « fonctionnement social et d’une aptitude intellectuelle correspondant à son âge » ; son niveau de fonctionnement actuel est jugé « extraordinaire ».

Totalement guérie, Risa a participé en 2007 à la cérémonie de canonisation de Marie-Eugénie dont l’intercession a permis sa guérison miraculeuse.

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Avi Theret
Sainte Françoise Romaine (1384-1440) obtient de la Vierge la libération de son fils : le cheval sur lequel l’enfant est ligoté refuse d’avancer.

En 1409, Ladislas Ier, roi de Naples, veut agréger les États pontificaux à son royaume. Il se rend à Rome (Italie) mais le peuple le chasse sans ménagement. Il prend alors la tête d’une armée qui s’empare de la Ville éternelle.

L’époux de Françoise, Lorenzo Ponziani, noble de naissance, défend la papauté les armes à la main. mais il est blessé par les hommes de Ladislas et fait prisonnier. Françoise et Lorenzo ont trois enfants. Un proche de Ladislas exige que Jean-Baptiste, leur fils aîné, soit livré en otage, sans quoi son père sera exécuté.

La mort dans l’âme, mais confiante en Dieu, Françoise porte son fils au Capitole puis se retire dans l’église proche de l’Ara Cœli pour se recueillir. Là, prosternée devant une image de la Vierge, elle entend ces mots : « Ne crains rien, je suis ici pour te protéger »

Pendant ce temps, les ravisseurs ont ligoté l’enfant et l’ont hissé sur un cheval. Il ne peut même pas remuer. L’ordre de quitter les lieux est donné. Mais les ravisseurs se taisent d’un coup : l’animal portant Jean-Baptiste refuse d’avancer ! On tente de le faire bouger par tous les moyens, en l’amadouant d’abord avec de la nourriture, en le reliant à un autre équidé, en le frappant, rien n’y fait !

L’enfant est ramené à sa mère qu’ils trouvent agenouillée dans l’église ; ils s’enfuient sans demander leur reste.

Fondatrice des Oblates de Marie après son veuvage, Françoise est canonisée en 1608 par le pape Paul V.

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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Zac Durant
Saint Jean de Dieu (1495-1550), est miraculeusement visité par la Vierge Marie dans le sanctuaire espagnol de Guadalupe

Vers 1540, Jean, autrefois soldat de l’empereur Charles Quint, a l’aspect d’un vagabond. Il a donné tous ses biens aux pauvres et désormais seul Dieu compte. Il est sur le point de réaliser son souhait : visiter le sanctuaire. Au bout de quelques jours de marche à pied, il arrive en vue du sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe (Espagne, Éstrémadure).

En le voyant depuis une hauteur, il s’agenouille et continue à genoux jusqu’à atteindre l’église, où il embrasse le seuil avec ferveur. Une fois à l’intérieur, il prie devant le Saint-Sacrement, puis, face à l’autel de la Vierge, il salue Marie en chantant le Salve Regina.

À la seconde où il prononce les mots « Illos tuos misericordes oculos ad nos converte », le rideau protégeant la statue miraculeuse de la Mère de Dieu s’ouvre sans aucune intervention humaine.

Au bruit provoqué par le rideau, le sacristain accourt et découvre Jean, seul. Il le soupçonne d’avoir touché le rideau. « Le jugeant par l’habit », il le prend pour un voleur, le réprimande, le traite d’impudence et s’apprête à le battre. Mais lorsqu’il veut lui asséner un coup de pied, il se met à hurler : sa jambe est paralysée et comme desséchée !

Comprenant la raison de cet handicap, l’homme demande pardon au saint qui lui dit : « Récite un Salve à la Vierge en réparation de l’impertinence que tu viens de commettre. » Le sacristain s’exécute et sa jambe retrouve son aspect normal dans l’instant.

Jean de Dieu, surnommé le « pauvre des pauvres », patron des malades et des hôpitaux, est béatifié en 1630 par le pape Urbain VIII. Il est élevé sur les autels 60 ans plus tard par Alexandre VIII.

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7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Lampos Aritonang
Sainte Thérèse-Marguerite du Cœur de Jésus (1747-1770) est préservée miraculeusement après son décès

Le 6 mars 1770, Thérèse-Marguerite du Sacré Cœur (née Reti), carmélite au couvent de Sainte-Thérèse de Florence (Italie, Toscane), dîne au réfectoire. Elle l’ignore, mais ce sera son dernier repas. Atteinte par une gangrène généralisée, elle rend son âme à Dieu après une agonie de 18 heures.

Son corps, déjà gonflé par la gangrène, s’altère à une vitesse anormale et devient complètement rigide. Les sœurs pensent à ne pas exposer la dépouille à la grille du parloir, comme c’est la coutume, et parlent d’avancer les obsèques.

Trois heures après la mort, le corps est « méconnaissable ». Mère Victoria l’asperge d’eau bénite puis on décide de le porter dans la crypte du couvent. Mais dès qu’il est soulevé, le visage, les mains et les pieds, devenus bleuâtre par la maladie, reprennent l’aspect de ceux d’une personne vivante !

Le 9 mars, 52 heures après la mort, la peau est lisse et fraîche, les joues, colorées et les membres redevenus flexibles. Selon les témoins, Thérèse-Marguerite semble dormir. Elle est plus belle que de son vivant, ajoutent les témoins. La prieure demande à un dessinateur de faire son portrait. Lorsqu’il achève son travail, un parfum merveilleux est perçu par les personnes présentes.

Une semaine plus tard, le Docteur Romiti, chirurgien, atteste sur l’honneur du caractère extraordinaire de préservation du corps. Les funérailles sont repoussées. Mgr Francesco Icontri, archevêque de Florence, se rend au couvent le 21 mars suivant, accompagné du chancelier épiscopal, de deux médecins et d’un chirurgien. Tous constatent l’état extraordinaire de la sainte : celui d’une femme vivante.

Pie XI béatifie Thérèse-Marguerite en 1929 et l’inscrit au catalogue des saints cinq ans plus tard.

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6 mars 2023 1 06 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/John Price
Sainte Colette de Corbie (1381-1447), prophétise que des religieuses deviendront abbesses

Un jour, au couvent des Clarisses de Poligny (France, Jura), le repas du soir s’achève. Comme de coutume, les religieuses attendent le signal de leur supérieure pour quitter la table et rejoindre l’église conventuelle.

A la surprise générale, Colette se lève mais ne fait aucun mouvement. Après avoir fermé les yeux, sans rien ajouter, elle se tourne vers la sœur assise à sa droite et dit à voix haute : « Que diriez-vous si vous aviez vu aujourd’hui neuf abbesses assises à notre table ? »

Surprises et intriguées, les religieuses se taisent. Alors Colette donne le signal autorisant la communauté à quitter la table. Mais qu’a-t-elle voulu dire ?

Dans les années qui suivent, neuf des sœurs présentes au réfectoire ce soir-là, sont devenues abbesses.

Colette, sans instruction ni argent, a réussi à réformer l’ordre des Clarisses avec l’appui du pape Benoît XIII qui l’a reçu en audience privée.

Elle est béatifiée en 1740 par Clément XII puis canonisée en 1807 par Pie VII.

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5 mars 2023 7 05 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Saman Taheri
A Ludbreg, le vin de l’eucharistie se transforme en sang après que le célébrant ait douté de la présence réelle du Christ

Le château de Ludbreg (Croatie, comté de Varazdin) appartient à la famille des comtes Batthyany dont les membres, d’une génération à l’autre, ont toujours été d’une grande piété. Un jour de 1411, le prêtre chargé de dire la messe dans la chapelle privée de ce château se met à douter de la présence réelle du Christ dans l’eucharistie.

C’est un prêtre jouissant d’une excellente réputation mais il a déjà éprouvé des sentiments analogues au cours de sa vie. Il connaît l’enseignement de l’Église : les dispositions intérieures du prêtre ne changent pas la valeur du sacrement ; il peut donc continuer à célébrer ce jour-là, d’autant qu’il est seul dans la chapelle, accompagné d’un jeune servant de messe, toute la famille Batthyany étant en voyage.

Lors de la consécration du vin, ses doutes augmentent. « Se peut-il que chaque jour aux quatre coins de la chrétienté du vin devienne le sang du Christ ? », s’interroge-t-il. A la seconde où ses mains s’emparent du calice pour l’élévation, ses yeux voient l’inexplicable : le vin s’est métamorphosé en un liquide rougeâtre semblable à du sang.

L’enfant de chœur, qui a vu lui aussi, n’ose dire mot. Le prêtre s’est mis à pleurer. Que faut-il faire ? Raconter ce qui vient de se passer ? Ou taire l’événement ? L’homme de Dieu opte pour la seconde solution et s’empresse de demander à un ami maçon de murer le calice derrière le maître-autel de la chapelle.

Pendant des années, le prêtre, l’ouvrier et le servant de messe ont gardé le silence. Le prodige a été dévoilé par le clerc lui-même, sur son lit de mort. On a alors retrouvé le calice sur ses indications, en excellent état. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans la région avoisinante. Les premiers pèlerins arrivent à Ludbreg vers 1450.

Le Saint-Siège, informé, demande à ce que le calice soit transporté à Rome afin que cardinaux et évêques prient en sa présence. Il reste plusieurs années dans la ville éternelle. Au début de l’an 1500, une commission d’enquête est mise sur pied pour faire la vérité. De nombreux témoins, entendus sous serment, racontent leur guérison inexpliquée intervenue en présence de la relique.

Le 14 avril 1513, le pape Léon X publie une bulle autorisant la vénération publique du calice comme, lui-même, l’avait déjà fait. A Rome, le précieux objet avait été porté en procession à travers les rues de la ville. Quelques années plus tard, la relique est rendue à Ludbreg.

Au XVIIe siècle, la peste ravage cette région de Croatie. Les fidèles et les autorités politiques se rendent dans la chapelle du château pour demander à Dieu de les aider. Le parlement croate, réuni à Varazdin, promet de bâtir une église à Ludbreg en l’honneur du miracle eucharistique si la peste vient à cesser. C’est seulement en 1994 qu’est sorti de terre ce projet, à l’occasion du retour de la démocratie en Croatie.

Depuis 1721, la relique est conservée dans un ostensoir serti de pierres précieuses réalisé par des orfèvres d’Augsbourg. En 1753, la famille Batthyany a fait peindre dans leur chapelle des fresques décrivant le prodige.

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Aaron Burden
Sainte Angèle de la Croix (1846-1932) a la vision d’une croix sur laquelle Dieu lui demande de s’immoler

En 1873, Angèle, religieuse espagnole, traverse une période riche en grâces surnaturelles. C’est l’époque où elle approfondit sa relation déjà exceptionnelle avec Jésus.

Un soir, alors qu’elle prie agenouillée dans le silence de sa chambre, les yeux levés vers son crucifix, elle est prise d’un vertige. Ses yeux sont attirés vers le Christ du crucifix. En un éclair, celui-ci disparaît à son regard, laissant place à la vision d’une croix lumineuse, sans Jésus.

A cet instant, Angèle perçoit intérieurement une demande du Seigneur : cette croix vide, tu dois maintenant à ton tour accepter d’y être crucifiée, pour participer à la Passion du Seigneur…

Depuis ce moment, Angèle, bientôt surnommée la « mère des pauvres », comprend qu’elle est appelée à vivre l’évangile au service des plus démunis : elle fonde la Compagnie des Soeurs de la Croix pour se mettre à leur service.

Elle est béatifiée en 1982 à Séville (Espagne, Andalousie) par saint Jean-Paul II. Ce Souverain pontife l’inscrit au catalogue des saints en 2003.

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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 15:00
iStock / Getty Images Plus /Milan Krasula
Saint Aubin d’Angers (vers 468-550) obtient la guérison d’un homme paralysé depuis 7 ans

Au VIe siècle, Germond, angevin, de retour d’un pèlerinage sur le tombeau de saint Martin de Tours (France, Indre-et-Loire), ressent une vive fatigue. Il s’étend sur le sol et s’endort.

A son réveil, Germond constate qu’il est incapable de bouger : son corps est paralysé. Il rampe jusqu’à la route et là, aperçoit des cavaliers dans le lointain. Ceux-ci le ramènent chez lui. Il demeure paralysé sur son lit une année entière.

Peu après, il sent une chaleur dans ses membres et tente de se lever, mais le côté gauche de son corps reste totalement impotent. Sa femme lui procure des béquilles. Une nuit il entend une voix masculine lui dire que c’est près de chez lui que Dieu lui procurera le salut du corps et de l’âme.

Dans les premières heures de la journée anniversaire d’Aubin, Germond se rend à son tombeau. Prosterné, il implore la « clémence » divine. Alors, comme il l’explique lui-même, il se sent pris d’un amour sans limites pour saint Aubin.

Subitement, il se lève, se dirige vers l’autel sans béquilles qui, un instant plus tôt, le soutenaient encore. Mais, peu assuré, il vacille et tombe.

Les gens crient : « Secours-le, saint Aubin. » À peine cette clameur a-t-elle retenti qu’il se met à remuer le bras et sa main paralysée ; son pied contracté s’allonge, tiré par une force invisible. Les témoins entendent les craquements des nerfs de son genou.

Après sept ans d’infirmité, sans aide, il se dresse sur ses deux pieds, marche d’un pas assuré, rendant gloire à saint Aubin.

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28 février 2023 2 28 /02 /février /2023 15:00
Unsplash/Dollar Gill
Le bienheureux Julien Maunoir (1606-1683) apprend le breton en un temps extrêmement réduit

En novembre 1630, Julien Maunoir, jésuite, professeur de latin et de grec, futur missionnaire dans les campagnes bretonnes, fait le pèlerinage à la chapelle de Ty Mam-Doué près de Quimper (France, Finistère). Là, agenouillé devant la statue de Notre-Dame, il dit : « Ma bonne Maîtresse, si vous daignez m’apprendre le breton, je le saurai avant peu, et je serai bientôt en état de vous gagner des serviteurs. »

Le jour de la Pentecôte 1631, le père Barthélémy Jacquinot, provincial des jésuites de France, autorise Julien à étudier la langue bretonne. Il se met aussitôt au travail. « Le Ciel s’est montré si favorable à mes premiers efforts, que, soutenu par la puissance et la bonté de Dieu, j’ai pu, le mardi suivant, faire le catéchisme au peuple. Six semaines plus tard, j’ai commencé à prêcher, sans avoir besoin d’écrire un seul mot, parce que Dieu m’a conservé jusqu’à ce jour », a-t-il témoigné.

Au soir de sa vie, Julien a prêché au total 439 missions ! Il est béatifié en 1951 par le pape Pie XII.

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