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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Annie Sprat
Saint César de Bus (1544-1607) révèle à un pénitent les secrets que celui-ci cache dans sa conscience

Un jour, un religieux obsédé depuis des années par une tentation charnelle vient trouver César de Bus, prêtre originaire de Cavaillon (France, Vaucluse), fondateur des Doctrinaires, pour lui demander conseil et être entendu en confession.

Mais saisi par la honte, le pénitent n’ose avouer quoi que ce soit. César, sans que ce dernier ait eu le temps d’ouvrir la bouche, lui énumère en détail ses pensées les plus intimes, les dates et les circonstances de ses manques, les gens auxquels il pense. Puis il l’exhorte avec douceur et lui indique des solutions pour balayer ses tourments. Enfin, il le rassure et lui donne l’absolution. 

Quelques instants plus tard, l’homme se sent libéré de sa peur mais il ne comprend pas comment son confesseur a pu connaître ce qu’il a toujours caché ! Saisi d’admiration, il lui dit : « Je remercie la bonté divine de votre charité, par laquelle je me sens libéré de mes angoisses, que je n’ose manifester à personne ».

Ancien militaire et courtisan converti, César a été béatifié en 1975 par saint Paul VI puis canonisé par le pape François le 15 mai 2022.

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14 avril 2023 5 14 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Erik Mok
Sainte Lydwine de Schiedam (1380-1433) voit une hostie mystérieuse apparaître au-dessus de son lit

Originaire de l’actuelle Hollande, Lydwine grandit dans une famille modeste mais très croyante. A 14 ans, elle est victime d’un grave accident qui la paralyse. A partir de ce jour, elle vit alitée.

Sa vie spirituelle est intense. Dieu lui donne des grâces extraordinaires. Un jour, elle est surprise par une vision inhabituelle : celle d’un enfant crucifié. Aussitôt, elle demande au Seigneur de lui dire si cette image vient de lui.

En guise de réponse, elle voit apparaître au-dessus de son lit une hostie éclatante de blancheur, lumineuse et immaculée. Au centre, se dessine peu à peu l’image de l’enfant en croix qu’elle venait de voir.

Son père, présent à ses côtés, court chercher l’abbé André, curé de la paroisse voisine. Lui aussi voit l’hostie en lévitation. Il s’écrie : « Diablerie ! » Lydwine lui répond : « C’est la présence réelle du Christ. Père, donnez-moi la communion, je vous en supplie. » Le prêtre tremble de peur. Il s’y refuse puis change d’avis et dit à la sainte : « Acceptez cette fraude du démon ». En déposant l’hostie miraculeuse sur les lèvres de Lydwine, il ajoute : « Cependant qu’elle opère en vous selon votre foi ».

Lydwine ferme les yeux, consomme l’hostie et tombe en extase. Un fait revient alors à la mémoire du curé : peu avant, il avait présenté une hostie non consacrée à Lydwine sans rien lui dire, et celle-ci l’avait refusé !

Lydwine a été canonisée en 1890 par le pape Léon XIII.

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13 avril 2023 4 13 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Mohammed Nohassi
Sainte Marguerite de Metola (vers 1287-1320) éteint un incendie avec son manteau

Marguerite, née aveugle et naine dans la province italienne des Marches, est chassée par ses parents, de riches aristocrates, qui l’ont emprisonnée 14 ans dans une cellule adjacente à leur château. 

Devenue vagabonde, elle mendie sa nourriture. Elle finit par être accueillie par Grigia, une paysanne charitable qui admire sa piété et ses connaissances : Marguerite est capable de réciter le Psautier par cœur. 

À une occasion, alors qu’elle prie dans une chambre, près du grenier, elle entend Grigia crier : « Le feu ! Le feu est partout dans la maison ! Où es-tu ? Descends, nous allons périr ! »

La bienheureuse, cependant, ne bouge pas. La maison est en bois et les flammes atteignent maintenant l’étage supérieur de l’habitation. 

Grigia entend sa protégée lui demander ceci : « jette ton manteau dans le feu, tout ira bien ».   Grigia a un moment de doute : « Serait-elle devenue folle ? ». Mais se souvenant des charismes extraordinaires de son amie, elle suit son conseil, s’empare de son manteau et le jette dans le brasier. 

Une seconde plus tard, Grigia se frotte les yeux pour être certaine qu’elle ne rêve pas : les flammes ont perdu de leur vigueur et, en quelques instants, l’incendie a été circonscrit.

Béatifiée par Paul V en 1609, la canonisation de Marguerite a été célébrée le 24 avril 2021 par le pape François. 

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12 avril 2023 3 12 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Patrick Fore
Saint Basile de Riazan (+ 1295) navigue sur son manteau liturgique devenu embarcation

Basile, évêque  de Mourom (Russie, oblast de Vladimir), est aimé des fidèles. Jusqu’au jour où des passants aperçoivent une femme à la fenêtre de son appartement. Aussitôt, on décide de demander des explications au prélat dont sa réputation est ainsi mise à mal.   

De son côté, Basile a vu aussi la femme ; mais il a compris qu’il s’agissait d’une vision diabolique pour le perdre. C’est trop tard : une foule menaçante l’injurie déjà. On décide de l’expulser de la ville par la force.

Le saint parvient à gagner sa cathédrale par un chemin connu de lui seul ; de là, il rejoint l’église  de la Transfiguration. Là, tremblant, il prie devant l’icône de la Mère de Dieu réputée miraculeuse.   

Pendant ce temps, les habitants révoltés forcent la clôture de l’évêché.   Soudain, il se relève, empoigne l’icône qu’il serre sur sa poitrine, et sort. Il est poursuivi par des hommes armés. Parvenu sur les rives du fleuve Oka, il étale son manteau liturgique sur les eaux puis monte dessus sans sombrer, comme à l’intérieur d’une embarcation, en tenant l’icône entre ses mains.

A la vue de ce prodige, les gens crient : « Miracle ! Miracle ! »

Basile est ainsi transporté jusqu’à Riazan (Russie) où il trouve un accueil chaleureux auprès du prince Oleg Ivanovitch et de ses sujets. Il est bientôt sacré évêque de cette cité. L’icône de Marie est installée dans la cathédrale.

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11 avril 2023 2 11 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Zara Walker
Sainte Gemma Galgani (1878-1903) intercède victorieusement pour une fillette de 10 ans

Elisa Scarpelli, jeune italienne âgée de 10 ans, de Lappano (Italie, Calabre), a joui d’une excellente santé jusqu’en septembre 1932. A cette date, plusieurs ulcères cancéreux se propagent de sa mâchoire gauche à la partie supérieure de son cou.

Le médecin de famille, le Dr Augustine Intrieri, tente d’atténuer ses douleurs à l’aide d’un cataplasme de graines de lin, en vain. Puis, après s’être concerté avec des confrères, suggère aux parents une intervention chirurgicale.

Celle-ci se passe mal et l’état d’Elisa se dégrade rapidement. Un autre praticien, le Docteur Francesco Guido, applique à son tour divers onguents, sans aucun résultat. D’autres spécialistes essayent des remèdes divers, toujours sans la moindre amélioration.

Au matin, du dimanche 14 mai 1933, Elisa apprend que le pape Pie XI va déclarer la mystique laïque, Gemma Galgani, bienheureuse dans les heures qui viennent. 

Elle sort aussitôt une vieille photo de la mystique italienne, ôte les bandages de son visage puis, tout en priant, applique l’image directement sur les ulcères cancéreux. Elle dit ces mots : « Gemma, regardez-moi et ayez pitié de moi ; s’il vous plaît, guérissez-moi ! »

Les blessures disparaissent en quelques secondes. Elisa sent que quelque chose s’est passé mais elle ignore encore quoi. Elle empoigne un miroir et crie : « Maman ! » A ce cri, sa mère accourt et découvre sa fille complètement guérie.

Divers médecins ont attesté sous serment de cette guérison miraculeuse.

Ce prodige a été soumis à la curie romaine le 8 décembre 1938, et il fut officiellement reconnu par le pape Pie XII l’année suivante. Le 2 mai 1940, l’Église élevait Gemma sur les autels. 

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10 avril 2023 1 10 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Dyu Ha
Saint Macaire l’Arménien (2e moitié du Xe siècle-1012) a une vision de saint Bavon

Antioche (Syrie), la cité dont j’ai été archevêque, est à présent si lointaine, songe Macaire en entrant dans Gand (Belgique), en ce jour de 1011, avec trois compagnons qui l’ont suivi jusque dans le désert du Proche-Orient.

Il est accueilli au monastère bénédictin de Saint-Bavon de Gand où l’abbé Eremboldus a fait exposer les reliques du fondateur de la communauté, saint Bavon, l’évangélisateur de la région quatre siècles auparavant.

Une nuit, Macaire peine à trouver le sommeil. Une pensée l’obsède : a-t-il eu raison d’abandonner les fidèles d’Antioche pour vivre en solitaire ? Serait-il un mauvais chrétien ?

Soudain, une grande lumière envahit la pénombre de sa cellule au centre de laquelle le saint distingue un homme vêtu d’un habit religieux. « Qui es-tu ? » lui demande-t-il, affolé.

« Je suis Bavon, celui que tes frères vénèrent actuellement en ce lieu. Sois sans crainte. Tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu. »

Mort de la peste, Macaire est canonisé dès 1067, en présence du jeune roi de France, Philippe Ier.

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6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Torsten Dederichs
Saint Pierre de Vérone (1203-1252) sauve un bateau et son équipage perdus dans une tempête

Pierre, prédicateur dominicain originaire de Vérone (Italie, Vénétie), est canonisé par le pape Innocent IV dès 1253, 11 mois seulement après son martyre !

Vers 1257, un navire de pêche est en proie à une tempête violente en Méditerranée du Nord. La nuit est si sombre qu’il est impossible de s’orienter. L'équipage est saisi d’effroi : le bateau commence à s’enfoncer dans la mer en furie. Plusieurs hommes se mettent à implorer quelques saints et bienheureux. mais rien n’y fait. C’est la fin.

Soudain, l’un d’eux questionne ses camarades : « Est-ce que vous n’avez jamais entendu parler d’un frère dominicain nommé Pierre, que les hérétiques ont tué à cause du zèle qu’il mettait à défendre la foi catholique ? » Aucune réponse…

L’homme reprend de plus bel : « Implorons-le, il va nous secourir ! » D’une seule voix, les malheureux demandent alors au saint d’intervenir .

Soudain, la vergue à laquelle est attachée la voile de l’embarcation paraît « toute couverte de cierges allumés », dissipant les ténèbres épaisses. Un homme hurle : « Regardez, regardez là-haut ! » En levant le regard, chacun voit de ses yeux de chair un homme « debout sur la voile », portant l’habit des dominicains… Ils s’écrient : « C’est saint Pierre ! »

Le bateau parvient sain et sauf à Gênes (Italie) où ce miracle est bientôt connu de tous.

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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Spencer Arquimedes
La bienheureuse Julienne de Cornillon (1192-1258) reçoit une vision pour la promotion de la Fête-Dieu

Julienne fait parler d’elle depuis qu’elle a été admise dans la communauté des béguines du Mont Cornillon au diocèse de Liège (Belgique, Wallonie) : bien qu’elle refuse d’en parler, Dieu lui envoie sans cesse des grâces extraordinaires.

Un jour de 1208, elle est envahie par une vision dont elle ne comprend pas le sens : elle se trouve au milieu d’un paysage rural, lors d’une nuit sans nuages. Un détail la frappe : la pleine lune est comme traversée, en son milieu, par une ligne droite et sombre.

Revenue à elle, Julienne décide d’en parler à sa supérieure. Mais celle-ci est incapable de lui expliquer quoi que ce soit !

Les mois suivants, cette vision énigmatique revient avec force. Julienne s’inquiète.

Une nuit de 1210, n’y tenant plus, elle demande à Dieu de lui dire la signification de ce qu’elle voit sans cesse. Elle entend alors ces paroles : « Le disque de la lune représente l’Église militante. La tâche qui la voile en partie signifie qu’il lui manque une fête liturgique : le Seigneur en veut la création. Ce sera la fête du très auguste saint sacrement de l’autel ! »

A force d’obstination et de prières, Julienne réussit à promouvoir la Fête-Dieu auprès de l’évêque de Liège, puis, plus tard, auprès du pape Urbain IV.

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4 avril 2023 2 04 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Liv Bruce
Saint Benoît l’Africain (1526-1589) ressuscite un enfant de cinq mois

Édifiante à tous points de vue, la vie de Benoît l’Africain, fils d’un esclave éthiopien devenu franciscain à Palerme (Italie, Sicile) est jalonnée de miracles divers comme en témoignent les pièces des procès de béatification (1743) et de canonisation (1807).

Près de son couvent, une jeune femme nommée Éléonore, pauvre et pieuse, vaque à ses occupations en portant contre elle son petit garçon âgé de cinq mois à peine. Elle ne le quitte pour ainsi dire pas. Les gens de Palerme la reconnaissent et la saluent.

Un jour, Éléonore veut se rendre au monastère. Une petite route sépare le faubourg où elle vit de l’entrée du couvent. Elle ne prend pas garde : des chevaux lancés à vive allure la renversent, piétinant son garçon en un éclair. Elle a échappé aux sabots des animaux en roulant sur le sol.

Lorsqu’elle voit son enfant mort, ses cris sont si déchirants que plusieurs frères accourent. Benoît est l’un d’eux. Il demande à Éléonore de donner le sein à l’enfant !

C’est la stupeur ! Que dit-il en un pareil moment ? Éléonore ne comprend pas et redouble de sanglots. Les religieux lui demandent d’obéir…

Dévastée, elle finit par se plier à la demande du saint. Une poignée de secondes plus tard, l’enfant revient à la vie et pousse des petits cris.

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3 avril 2023 1 03 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Kenny Krosky
La bienheureuse Maria Teresa Casini (1864-1937) demande au Seigneur de sauver un enfant plongé dans le coma

Le 22 janvier 2015, le pape François a reconnu une guérison miraculeuse, survenue en 2003, aux États-Unis, dans l’Ohio, au diocèse de Youngstown, non loin de Cincinnati.

Le miraculé est un petit garçon qui a l’habitude de jouer dans un jardin d’enfants tenu par les sœurs Oblates du Sacré-Cœur, congrégation fondée par Maria Teresa Casini au début du XXe siècle. Habitué des lieux, il s’aventure le 26 juin 2003 près du vaste étang, à l’extrémité du jardin. Là, profitant de l’absence d’adultes, il trempe une main, puis les deux. C’est insuffisant : il veut y mettre les pieds aussi !

Mais soudain, il perd l’équilibre et son corps bascule dans l’étang.

Alertée par ses cris, une religieuse parvient à le tirer hors de l’eau. Mais elle constate que l’enfant ne respire plus. La cyanose a déjà fait son apparition sur la peau. Les secours le conduisent à tombeau ouvert à l’hôpital le plus proche où il est admis en soins intensifs. Il sombre dans un coma profond. La fin semble inéluctable.

Informées de la situation, les sœurs Oblates du Sacré-Cœur s’en remettent à leur fondatrice, Maria Teresa Casini, qu’elles supplient de venir en aide au malheureux enfant. Les parents se joignent à elles. C’est leur ultime espoir.

Le vendredi 27 juin, vers 19 heures, tandis qu’on s’apprête à célébrer la messe dans la chapelle des sœurs pour la solennité du Sacré-Cœur, l’enfant ouvre les yeux, se met à bouger bras et jambes et interpelle son entourage.

Le lendemain, on lui enlève les tubes d’assistance médicale. Le surlendemain, il recommence à s’alimenter normalement. Le lundi 30 juin, il est renvoyé chez lui, en bonne santé. Il a grandi normalement, sans séquelles.

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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 14:00
 
Unsplash/Antonio Garcia
En 1430, une hostie placée dans un ostensoir volé suinte du sang frais

En 1430, un brocanteur de Monaco propose à ses clients habitués la vente d’un ostensoir contenant une grande hostie d’un blanc immaculé. Il garde le silence sur l’origine de l’objet, et pour cause : celui-ci a été dérobé peu auparavant.

Une femme lui rend visite et, au terme, d’une âpre négociation, repart chez elle avec l’ostensoir dissimulé au fond d’un sac. Intriguée par l’hostie parfaitement conservée, et ignorante de la présence réelle du Seigneur dans le sacrement eucharistique, elle entreprend de l’examiner. Sans la retirer de l’ostensoir, elle gratte sa surface avec la pointe d’un couteau.

L’instant d’après, elle pousse un cri : un liquide rougeâtre suinte à la surface de l’hostie. Qu’est ceci, se demande-t-elle ? Elle prélève une goutte du liquide mystérieux avec son doigt qu’elle porte à la bouche : du sang !

Quelques instants plus tard, le processus naturel de coagulation a asséché les perles de sang. Mais maintenant est apparue une figure nette, aux contours précis, sur l’hostie : une image de Jésus assis sur un trône en forme d’arc-en-ciel, avec, autour de lui, les instruments de la Passion : les trois croix du Golgotha, la lance du centurion, la couronne d’épines, le coq de saint Pierre, les clous, les tenailles, l’éponge imbibée de vinaigre et l’échelle servant à dépendre les corps des crucifiés.

Prise de panique, la femme porte l’ostensoir à la paroisse la plus proche. Le curé prévient immédiatement les autorités ecclésiastiques ; le chanoine Anelon reçoit l’objet miraculeux avec émerveillement.

Le pape Eugène IV est informé à son tour. Pour des raisons à la fois spirituelles et politiques, le Souverain pontife fait cadeau de la relique eucharistique au puissant duc de Bourgogne, Philippe Ier qui, à son tour, la donne à sa bonne ville de Dijon (France, Côte-d’Or). L’ostensoir est placé solennellement dans la chapelle du palais ducal, transformée pour l’occasion en un immense reliquaire.

Au XVIIIe siècle, la relique subit les excès de la Révolution. En 1791, elle est cachée dans l’église Saint-Michel, à l’intérieur du tabernacle de l’autel de la Sainte-Vierge.

Mais trois ans plus tard, la municipalité transforme l’église en Temple de la Raison. Le 10 février 1794, des membres du Conseil municipal, assisté du curé favorable à la Révolution, brûlent la Sainte-Hostie à l’extérieur de l’édifice.

Aujourd’hui, le lieu garde la trace du sacrilège, sous la forme d’une étoile tracée sur le pavement.

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1 avril 2023 6 01 /04 /avril /2023 14:00
Unsplash/Morgan Sessions
Saint Ludovic Pavoni (1784-1849) obtient la guérison miraculeuse d’une jeune italienne

Ce 17 octobre 1909, Maria Stevani, de Soncino dans la région de Crémone (Italie, Lombardie), fête son 16e anniversaire. Son père, Camillo, médecin, se réjouit de voir sa fille dans une forme admirable.   

Les jours suivants, une forte fièvre indispose Maria. Elle est rapidement contrainte de garder la chambre. Perte d’appétit, douleurs dorsales, vomissements incessants, température dépassant les 40°, troubles sensoriels… En une semaine, la santé de Maria semble ruinée. Les médecins diagnostiquent une « salmonellose majeure avec complications de la vésicule biliaire et méningée », autrement dit, selon l’expression des spécialistes venus à son chevet : un « cas irrémédiable ».

Désespérés, les parents de Maria se tournent vers le bienheureux prêtre Ludovic Pavoni, fondateur des Fils de Marie Immaculée. Une neuvaine est commencée en son honneur tandis que l’on maintient Maria en vie avec des injections de caféine. 

Le père Bianchi lui administre les derniers sacrements. 

C’est alors qu’une religieuse, amie de la famille, place une relique de Ludovic sous l’oreiller de la malade. Aussitôt la température baisse et Maria tombe dans un profond sommeil. Le lendemain, les vomissements ont cessé et la mourante se sent « bien ». Quelques heures plus tard, elle est guérie.

Maria est devenue enseignante et mère de famille. En mai 1926, elle est examinée par deux médecins qui affirment l’excellence de sa santé et l’absence totale de séquelles. 

Le 7 juin 2001, la commission médicale de la congrégation pour les causes des saints a reconnu que la guérison de Maria fut « soudaine, complète, durable et scientifiquement inexplicable ». 

Le père Ludovic est béatifié en 2002 par saint Jean-Paul II puis il est déclaré saint par le pape François en 2016.

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31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 14:00
Unsplash/Priscilla du Preez
Le bienheureux Bonaventure Tornielli (1411-1491 intercède avec succès pour une guérison.

Été 1507, quelque part le long de la route menant d’Udine (Italie, Frioul) à Venise (Italie, Vénétie).

Le lieutenant Andrea Loredan, aristocrate vénitien, voyage avec un équipage restreint. Le trajet lui semble interminable. Il a hâte de retrouver la Sérénissime. En attendant, il récite des prières pour demander au Seigneur de le préserver des mauvaises rencontres.

Parvenu à la moitié du trajet, il est soudainement pris de violents malaises, ce qui le contraint à trouver un abri pour la nuit, et peut-être pour les jours suivants.

Il n’a plus la force de repartir. Une fièvre terrible apparaît. Ses compagnons s’interrogent sur son sort. On envisage d’aller chercher un prêtre.

Quelques heures plus tard, Andrea sent que sa fin est proche. Un souvenir inopiné submerge sa mémoire et l’image d’un homme inconnu envahit son esprit, un homme dont on lui a parlé jadis, mort 16 ans auparavant, un religieux des Servites de Marie, prédicateur apostolique, que d’aucuns considèrent comme un saint : Bonaventure Tornielli.

Il ignore tout de sa vie et de ses œuvres mais instinctivement, il lui demande d’intercéder pour lui. Puis il s’endort.

Au matin, ses symptômes ont disparu. Andrea se sent en pleine possession de ses moyens.

Saint Pie X a confirmé le culte « ab immemorial » de Bonaventure.

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30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/ogaudin
Saint Jean Climaque sauve miraculeusement son disciple après que Dieu l'ait prévenu en songe

Au milieu du VIIe siècle, Moïse, un jeune solitaire, veut rejoindre Jean Climaque, moine  du monastère Sainte-Catherine-du-Sinaï (Egypte) dont la réputation de sainteté est alors connue dans l’Orient chrétien. Il désire partager son quotidien. Après plusieurs refus du saint, le saint finit par l’accepter. 

Un jour d’août, Jean demande à son nouveau disciple d’aller chercher de la terre fertile pour fertiliser le sol de son petit potager. Moïse obéit de bon cœur malgré une chaleur étouffante. Mais en plein midi, il est submergé par une torpeur. Il lâche sa bêche et s’allonge dans l’enfoncement d’une grand rocher, dont l’ombre le rafraîchit. Puis il s’endort.

Au même moment, saint Jean, en prière dans sa cellule, s’assoupit lui aussi d’un sommeil léger. Soudain, un homme au « regard vénérable » le secoue et lui reproche d’être là, de prendre du repos, tandis que son disciple coure un grand danger. Aussitôt le saint s’éveille et se met à prier pour qu’il n’arrive rien à Moïse.

Une fois revenu, Jean lui demande si tout va bien. « J’ai failli être écrasé par la chute d’une roche sous laquelle je dormais profondément », répond Moïse. Et de poursuivre : « Mais ayant entendu que vous m’appeliez, je me suis jeté à l’instant hors de ce lieu, effrayé et en sueur ; et, au moment où j’en suis sorti, j’ai vu la roche se détacher et tomber sur l’emplacement que j’occupais trois secondes auparavant ! »

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29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/Boonyachoat
Saint Ludolph de Ratzeburg (+ 1250) guérit miraculeusement un soldat blessé par une flèche

Ludolf, religieux prémontré, est élu évêque de Ratzeburg (Allemagne du Nord, Mecklemburg) en 1236. Il fait de son diocèse  un modèle pour les chrétiens. Mais le duc Albrecht Ierde Saxe-Lauenburg veut faire main basse sur la région et il déclare la guerre au saint prélat.

Au cours d’une bataille, un soldat catholique défendant Ludolf est gravement blessé, atteint à la tête par une flèche ennemie. L’homme parvient à arracher celle-ci mais, dans son élan, il la brise au niveau de la pointe qui reste coincée dans sa boîte crânienne. Il perd beaucoup de sang et sent ses forces décroître.

Sans réfléchir davantage, il implore Ludolf à qui il voue une grande admiration car il est sûr qu’il va l’aider. Le soldat a une sensation étrange au niveau du crâne, comme si quelqu’un lui maintenait le cou, l’empêchant de tourner la tête. En un éclair, il sent la pointe de la flèche jaillir de l’épiderme, retirée par un chirurgien invisible !

Le soldat n’a jamais plus porté les armes. Il a fait don de ses biens à l’Église. 

Ludolf, lui, meurt en martyr, vaincu par le duc Albrecht.  Ses derniers mots ont été : « Ô grand et bon Dieu, permets-moi, ton serviteur inutile, de t'appartenir pour l’éternité ».

Le pape Benoît XIII a confirmé sa sainteté et son culte en 1728.

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28 mars 2023 2 28 /03 /mars /2023 14:00
Unsplash/Fa Barbosa
La bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé (1331-1414) reçoit les conseils de saint Yves de Tréguier

En 1340, Jeanne-Marie perd son mari lors d’un combat de la Guerre de Cent Ans, après 16 ans de bonheur à ses côtés. Elle décide de se consacrer à Dieu, de faire la charité aux plus pauvres et de vivre en recluse. Elle rejoint un tiers ordre franciscain.

D’abord hébergée en différents lieux, elle finit par s’installer dans une cellule jouxtant le couvent franciscain de Tours (France, Indre-et-Loire).

C’est là qu’un soir de 1362 (ou de 1363), saint Yves de Tréguier (+ 1303) apparaît près d’elle, au milieu d’une belle lumière. Il est vêtu d’habits somptueux et ses traits lui donnent un air aristocratique.

Il lui dit : « Si tu veux vraiment renoncer au monde, tu ressentiras dès à présent la joie du ciel".

Jeanne-Marie tombe en extase l’instant d’après. Elle se sent transportée dans le paradis. Elle ne trouvera jamais les mots capables de décrire son expérience.

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 14:00

 

iStock/Getty Images Plus/RomoloTavani
Le corps du bienheureux François Faà di Bruno (1825-1888) retrouvé totalement intact 12 ans après sa mort

Officier et mathématicien de haut niveau, François est ordonné prêtre à 51 ans avec l’encouragement de saint Jean Bosco, son ami. Il fonde plusieurs institutions au service des femmes indigentes, comme l’œuvre de sainte Zita.

François meurt en odeur de sainteté et peu après les fidèles témoignent en nombre des miracles qu’il a accomplis de son vivant. L’Église mène l’enquête.

En 1900, une exhumation est organisée avec la bénédiction de Mgr Agostino Richelmy, cardinal-archevêque de Turin (Italie, Piémont), ville où François repose.

Le décès remonte à 12 ans. Les témoins, prêtres et médecins, connaissent la réputation de sainteté de François mais sont partagés sur ce qu’ils vont découvrir.

L’unanimité se fait parmi eux dès l’ouverture du cercueil : le corps est absolument intact ! La peau est souple et les membres ne présentent aucune rigidité. François semble dormir. Aucun soin de conversation n’a été réalisé au moment de la mort.

Saint Jean-Paul II l’a déclaré bienheureux en 1988.

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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 14:00
Unsplash/Colter Olmstead
Le Saint-Sacrement arrête net un violent incendie dans un village italien

Le dimanche 3 août 1631, à l’heure des vêpres, une jeune paysanne de Dronero (Italie, Piémont) s’amuse à quelques mètres des maisons d’habitations, au lieu-dit du Pont du Diable, à mettre le feu sur de la paille séchée. Ce jour-là, le vent souffle en rafales. Un gros fétu de paille est emporté soudainement ; la fillette, qui n’a pas envisagé les conséquences de son geste, ne peut le retenir.

C’est le drame. La paille emportée embrase une étable située de l’autre côté de la rue. En quelques minutes, les flammes atteignent plusieurs bâtiments. Le centre du village est gravement menacé. Le hameau proche de Borgo Maira est touché à son tour.

Les habitants, sortis en hâte de l’église paroissiale ou de leurs maisons, sont terrifiés. Les uns se précipitent au puits municipal pour remplir des récipients d’eau. D’autres s’agenouillent pour prier. Tous cherchent un moyen d’arrêter l’incendie mais rien n’y fait : Dronero va disparaître dans un brasier.

Le curé de la paroisse, Maurice da Ceva, capucin, a une « inspiration » : il s’élance impétueusement vers son église qui tient encore debout, court au maître-autel, ouvre le tabernacle où il s’empare du ciboire dans lequel il a déposé le matin même des hosties consacrées. Une fois sorti, il demande aux gens de se joindre à lui pour former une procession.

« Une procession alors que les maisons sont sur le point de disparaître », répètent les hommes affolés, jetant désespérément de l’eau sur les flammes menaçantes. Ils opposent un refus catégorique à leur curé.

Mais le prêtre réussit à convaincre les femmes et les jeunes filles de l’accompagner.  En son for intérieur, Maurice sait que Jésus manifestera sa puissance. C’est maintenant ou jamais !

La procession, avec à sa tête le prêtre tenant fermement le ciboire, se met en route. Quelques instants plus tard, le groupe parvient au lieu où la fillette a laissé s’échapper la paille enflammée. Le père da Ceva lève doucement le ciboire en direction des flammes et trace avec lui un grand signe de croix. Subitement, le feu baisse d’intensité, contre toute loi naturelle. Le péril est écarté.

L’évêque diocésain s’est montré très favorable au récit des témoins et s’est rendu lui-même sur place. Une dalle décrivant le miracle avec force détails a été installée dans l'église Sainte Brigitte de Dronero. Chaque année, à la Fête-Dieu (8 juin), la population célèbre le miracle survenu dans ce paisible village, par une procession solennelle avec le Saint-Sacrement.

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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/Iswanto Arif
Saint Nicolas de Flüe (1417-1487) chasse le diable qui vient de lui apparaître sous l’aspect d’un cavalier richement vêtu par un signe de croix

Peu après octobre 1467, Nicolas de Flüe, né à Sachseln (Suisse, canton d’Obwald), d’abord marié et père de dix enfants, est sur le point de tout quitter pour devenir ermite sur ordre du Seigneur. mais il s’interroge. Si tout cela n’était qu’illusion ?

Il se confie alors au père Yssner, qui recueille son témoignage. Grâce à ce prêtre, nous connaissons ce qui est arrivé à Nicolas durant cette période de sa vie.

Un jour qu’il marche dans la campagne, il voit apparaître un inconnu « chevauchant une belle monture ». Le cavalier porte « de riches vêtements chamarrés ». Il a fière allure. Ses traits harmonieux et son élégance lui donnent un air de noblesse. Nicolas s’approche de lui et, ébloui par cet individu luxueusement vêtu, engage la conversation avec lui.

Rapidement, l’être mystérieux interroge son interlocuteur sur son projet de vie. Nicolas lui confie qu’il va devenir ermite grâce à Dieu. À ses mots, le noble cavalier lui répond que ce genre de vie est inutile, que la solitude est l’ennemie de l’homme et que vouloir faire ce que disent les prêtres ne mène pas au paradis… Puis, sur un ton insidieux, il prononce ces mots : « Et ta femme, as-tu pensé à ta femme ? Et tes enfants ? »

Nicolas est troublé. Mais il sait que le Seigneur ne l’abandonnera pas. Il fait le signe de croix et récite intérieurement un Pater et un Ave. Brusquement, le gentilhomme disparaît comme il était venu. Nicolas, resté seul, se met à prier avec ferveur et, quelques instants plus tard, la Vierge Marie lui apporte consolation et réconfort.

« Frère Nicolas », patron de la Suisse, a été béatifié en 1648 par Innocent X puis canonisé en 1947 par Pie XII.

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20 mars 2023 1 20 /03 /mars /2023 15:00
Unsplash/JV
Saint Jean Népomucène (vers 1350-1393) est jeté dans une rivière sur ordre du roi Venceslas mais Dieu indique miraculeusement l’emplacement de son corps

Jean est chanoine de Prague où les fidèles l’aiment pour sa foi et sa charité. Le roi Venceslas IV, quant à lui, le déteste depuis qu’il a refusé de lui rapporter la teneur de la confession de son épouse, la reine Jeanne, que Jean accompagne spirituellement. Le souverain soumet Jean à la torture mais, faute d’aveux, il est contraint de le libérer.

Dans la nuit du 20 au 21 mars 1393, Jean rentre à Prague après avoir effectué un pèlerinage au sanctuaire marial de Boleslavia. Son itinéraire l’amène à proximité du palais royal. Venceslas l’aperçoit. Il ordonne aussitôt qu’on le capture et qu’on le tue s’il s’obstine à taire une nouvelle fois les péchés de Jeanne.

Jean reste muet. Alors, pieds et poings liés, il est précipité dans les eaux de la Vltava (Moldau).

De hautes flammes apparaissent alors au-dessus des flots, à l’endroit précis où son corps vient de sombrer. Elles sont si grandes que les meurtriers sont éclairés comme en plein jour. Soudain, les eaux se retirent, laissant le corps de Jean visible pour toute la population.

Jean a été béatifié en 1721. Le pape Benoît XIII l’a élevé sur les autels huit ans plus tard.

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