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9 septembre 2023 6 09 /09 /septembre /2023 14:00
Unsplash/Gianna Bonello
Une femme guérie par la bienheureuse Alphonse-Marie Eppinger (1814-1867)

Religieuse alsacienne, Alphonse-Marie Eppinger (née Élisabeth Eppinger), surnommée la « fleur précieuse de l’Alsace », est la fondatrice de la congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sauveur ou Sœurs de Niederbronn. Ces religieuses se sont particulièrement distinguées par leur assistance aux plus pauvres lors de l’épidémie de choléra en 1854, à tel point que leur congrégation a été reconnue d’utilité publique la même année par Napoléon III.

La cause de béatification de mère Alphonse-Marie est introduite en 1951. En 1960, une habitante de Mulhouse (France, Haut-Rhin), âgée de plus de 72 ans, souffre de maux digestifs très graves lui occasionnant des douleurs insupportables. Hospitalisée par son médecin traitant, les analyses révèlent un cancer métastasé incurable. La seule échéance envisagée est la mort dont seule la date est ignorée.

La dame, d’origine alsacienne, est croyante et connaît Alphonse-Marie Eppinger qu’elle aime et dont elle connaît le dévouement sans limite auprès des malades. Ne pourrait-elle pas la secourir aussi ?

Elle est accueillie dans un couvent des sœurs du Très-Saint-Sauveur, au pied des Vosges. Quelques jours passent. Son état ne fait qu’empirer mais, certaine de l’amour inconditionnel de Dieu, elle prie sans cesse et implore la fondatrice de venir à son secours.

Un matin, comme sortant d’un long cauchemar, elle retrouve subitement sa sérénité. Elle ne ressent plus aucune douleur. Les paramètres physiologiques sont redevenus normaux. Elle ne se souvient plus très bien mais elle sent qu’elle a été touchée dans son cœur et dans son corps par une religieuse alsacienne amie du Seigneur. Elle est définitivement guérie.

L’Église a proclamée Alphonse-Marie bienheureuse en septembre 2018 lors d’une magnifique cérémonie dans la cathédrale de Strasbourg.

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8 septembre 2023 5 08 /09 /septembre /2023 14:00
Cathédrale Notre-Dame de L'Assomption de Pesaro. / CC BY 2.0/Helene Brasseur
Le corps de la bienheureuse Serafina (vers 1434-1478) est retrouvé intact

Sveva da Montefeltro (ou Serafina Sforza), originaire d’Urbino(Italie, Marches), appartient à l’aristocratie italienne. Elle grandit surtout à Rome où son oncle maternel, le pape Martin V, lui assure une éducation soignée. Elle épouse Alessandro Sforza, condottiere, prince de Pesaro et frère du seigneur de Milan. Mais celui-ci la répudie après dix ans de mariage et elle prend alors l’habit religieux chez les Clarisses de Pesaro (Italie, Marches). Dieu la gratifie de charismes divers et elle ne tarde pas à acquérir une réputation de sainteté parmi les religieuses et même au dehors.

Une exhumation est réalisée plusieurs années après sa mort. Les témoins rapportent tous les mêmes observations, sans l’ombre d’une variante : peau souple, joues roses, teint frais, élasticité des membres, aucune rigidité cadavérique. Serafina est comme endormie. L’impression de vie est absolument frappante.

Sa dépouille, toujours intacte, est conservée dans la cathédrale Sainte-Marie de l'Assomption où elle continue d’être vénérée. En 1754, le pape Benoît XIV proclame Sérafina bienheureuse.

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7 septembre 2023 4 07 /09 /septembre /2023 14:00
istock/Getty Images Plus/kieferpix
Sur son lit de mort, saint Étienne de Châtillon (+ 1208) guérit une incurable

Au début du XIIIe siècle, Étienne est un homme de Dieu aimé et respecté. Prieur de la chartreuse des Portes et évêque de Die (France, Drôme), prêtres, moines et laïcs viennent de loin pour lui demander conseil. Il prédit la date de sa mort plusieurs années auparavant.

Allongé sur son lit de souffrances, entouré des siens et des chanoines de Die, il prie humblement le Seigneur de l’admettre parmi les siens. Soudain, des cris se font entendre dans le couloir menant à sa cellule. Une voix de femme est clairement perçue ; les frères entourant le saint se précipitent pour constater ce qui se passe.

Une inconnue, vêtue pauvrement, gesticule et hurle comme pour échapper aux bras des religieux qui tentent de la canaliser et d’avancer. Elle se débat et affirme qu’elle est venue pour voir saint Étienne, et qu’elle ne quitterait les lieux qu’à la condition d’avoir été reçue par lui, sans quoi, elle mourrait bientôt.

Las, Étienne parvient tout de même à comprendre les paroles de cette inconnue et dit à l’un des frères de la laisser entrer. A peine entrée dans la pièce, elle se jette aux pieds du saint et l’implore d’intercéder pour elle auprès du Seigneur car sa maladie est plus forte que la médecine et les hommes de l’art l’ont condamnée à une mort prochaine, ajoutant qu’elle est pécheresse et qu’elle sera damnée sans avoir eu le temps de demander pardon à Dieu.

Pris de pitié, Étienne lui fait signe d’approcher. Il étend son bras droit sur elle, sa main venant se poser sur sa tête. Puis il prie à voix basse.

Aussitôt, l’inconnue sent en elle un nouveau souffle de vie ; sa physionomie change, ses douleurs disparaissent et la seule envie qui lui reste à présent est de rendre grâce à Dieu. Convertie, elle mènera dès lors une vie évangélique de premier plan.

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6 septembre 2023 3 06 /09 /septembre /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/thanasus
Le bienheureux Olinto Marella (1882-1969) guérit un homme aux portes de la mort

En 1985, Piero Nobilini, artisan italien, souffre de coliques douloureuses et de problèmes digestifs récurrents. Il a subi une opération du pancréas l’année précédente mais son état de santé se dégrade régulièrement.

Les médecins diagnostiquent un cancer du pancréas, jugé incurable. Une ultime opération de la dernière chance est tout de même programmée. Celle-ci se déroule sans encombre mais une semaine plus tard, Piero est aux portes de la mort: une hémorragie abondante éclate tandis qu’il se remet à peine. La situation est catastrophique : température élevée, pouls très faible, peu ou pas de réactions au stimuli extérieurs...

Le miraculé explique la suite : se croyant mourant, il s’est mis à invoquer le père Marella, qui l’avait jadis accueilli lorsqu’il était enfant. Il s’est souvenu avoir dit à la religieuse qui l’assistait, qu’il voyait « quelque chose » sur le mur de sa chambre, devant lui ; pour la religieuse, cela ressemblait à une tâche, mais il était convaincu que c’était le père Marella qui lui rendait visite. Une fois la vision disparue, il s’est senti infiniment mieux et put très vite se lever et marcher. Piero a vécu encore vingt ans après ce prodige.

La commission médicale de la congrégation pour les causes des saints a examiné la documentation au sujet de ce phénomène le 4 juillet 2013. Après avoir rendu un avis positif, la béatification du père Marella, rendue possible par cette guérison miraculeuse de Piero, a été célébrée le 4 octobre 2020 à Bologne (Italie, Emilie-Romagne).

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5 septembre 2023 2 05 /09 /septembre /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/atlantic-kid
Dieu parle à sainte Raïssa (IVe siècle) avant son martyre

Vers l’an 300, Raïssa est une jeune égyptienne née à Tamma, près d’Alexandrie, dans une famille chrétienne. Son père, Pierre, est prêtre copte et toute la fratrie se dévoue pour les pauvres de la ville.

À 12 ans, elle descend jusqu’au Nil pour puiser de l’eau et laver le linge quand elle voit un bateau qui accoste, bondé de gens enchaînés, tous visiblement prisonniers.

Elle demande à une personne présente sur les lieux qui sont ces malheureux. On lui répond que ce sont des chrétiens, majoritairement des prêtres, des diacres et des moines arrêtés et destinés au martyre.

Une voix, dont elle ignore tout, se fait entendre en elle, avec autorité. Elle entend clairement les mots suivants qu’elle répète à son tour à voix haute avec une joie surnaturelle : « Moi aussi je suis chrétienne ! Je ne crois pas aux idoles !  »

Les gens présents tentent de la raisonner : « Tu ne sais pas ce que tu dis ! Tu n’es qu’une enfant ! Tu ne sais pas ce qui t’attend si tu montes sur ce bateau !  »

Mais rien n’y fait. L’Esprit Saint vient de lui témoigner sa présence dans son cœur.

Elle est rapidement interpellée puis conduite devant le préfet Lucianus qui l’interroge sans ménagement sur sa religion et son refus d’adorer les divinités païennes. Raïssa le défie tout en priant pour lui.

Battue, torturée, elle est décapitée avec les autres prisonniers. Elle a eu le temps de pardonner à ses bourreaux.

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4 septembre 2023 1 04 /09 /septembre /2023 14:00
iStock/Getty Images PLus/Dmitriy Sidor
La Passion selon la bienheureuse Catherine Mattei (1487- 1547)

Tertiaire dominicaine, Catherine, née à Racconigi (Italie, Piémont) admire dès sa jeunesse sainte Catherine de Sienne et son amour qu’elle porte au Christ crucifié. Sa vie est une suite de difficultés diverses qu’elle surmonte admirablement, en restant totalement confiante en Dieu.

Après une erreur de discernement, ses charismes extraordinaires la font accuser de sorcellerie mais ses juges la déclarent innocente et elle trouve un protecteur en la personne de Jean-François Pic de la Mirandole, neveu du célèbre philosophe. Celui ci est témoin de sa stigmatisation, en particulier de la couronne d’épines : « Elle avait tout autour du crâne un cercle formé par un enfoncement assez large et assez profond pour qu’un enfant pût y mettre le petit doigt, et autour duquel étaient comme des bourrelets où il y avait du sang amassé. Elle me raconta qu’ils saignaient souvent et en abondance. Moi-même, je l’ai vu souffrir fréquemment, à cause de cette couronne, les douleurs les plus vives, et ses yeux se couvraient alors d’un nuage sanglant. » (déposition au procès de béatification).

Voyante de Jésus et de Marie dès l’âge de cinq ans, Catherine, a été proclamée bienheureuse par le pape Pie  VII en 1808.

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3 septembre 2023 7 03 /09 /septembre /2023 14:00
Unsplash/Jacob Bentzinger
Sauvé des flammes grâce à un ciboire

En 1872, un incendie gigantesque ravage une partie de Chicago (Etats-Unis, Illinois). Un jeune catholique, résidant non loin de sa paroisse, fond en larmes en apercevant le brasier qui s’approche à grande vitesse de l’église de son quartier, construite en bois.

Il décide d’y pénétrer afin de sauver ce qui pourrait encore l’être. Bravant la température et des flammes hautes comme un homme, il s’y précipite, seul, personne n’osant le suivre. Le curé est absent. Il court vers le tabernacle qu’il enfonce d’un coup de poing et en retire le ciboire contenant plein d’hosties consacrées.

L’église est située au-dessus d’une école. Lorsque le jeune intrépide veut sortir de l’édifice en rejoignant la cour, il s’aperçoit que l’escalier y menant, ainsi que le sous-sol, sont en flammes. Il se met à prier le Seigneur en serrant fort contre lui le ciboire. Une idée lui vient alors, sans qu’il soit capable d’expliquer son origine ; il rejoint la sacristie encore préservée, et là, ouvre une des fenêtres, et se prépare à sauter dans la rue, plusieurs mètres en dessous.

« Je boutonnai soigneusement mon habit sur le précieux dépôt dont j’avais pris la charge, me cramponnais au rebord de la fenêtre et, appelant le Christ à mon aide, je me laissai tomber d’une hauteur de 6,70 mètres sans aucun accident sérieux ! » explique-t-il.

Arrivé chez lui, il enferme le ciboire intact dans une malle où il reste toute la nuit car, dans l’affolement général, il ne put trouver un prêtre que le lendemain pour ramener le précieux objet dans une église préservée de Chicago.

Il achève son récit en donnant le détail suivant : « Je m’aperçus que mes cheveux et mes vêtements avaient été atteints par le feu, mais, grâce à Dieu, j’ai échappé à tous les autres dangers. »

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2 septembre 2023 6 02 /09 /septembre /2023 13:58
Unsplash/Ricardo Gomez Angel
Saint Habib (+322), plus fort que les flammes

Au début du IVe siècle, Habib (ou Abibo) est diacre à Edesse (Turquie actuelle). Lui et ses compagnons sont violemment persécutés par les Romains en raison de leur foi après l’avènement de l’empereur Licinius Valerius (250-325).

Arrêté, battu, il parvient d’abord à fausser compagnie à ses bourreaux. Mais refusant de vivre dans la clandestinité, il se rend volontairement à Teotecne, gouverneur romain de la province. Interrogé sans ménagement, il demeure insensible aux menaces et autres intimidations. On le torture, en vain : sa foi en Jésus est plus forte que tout. Il est finalement condamné à être brûlé vif. Le saint rend son âme à Dieu dans d’atroces souffrances. Mais un phénomène extraordinaire se produit une poignée de secondes après sa mort : les flammes épargnent miraculeusement son corps.

Le bûcher éteint, les chrétiens de la ville peuvent ainsi recueillir sa dépouille qu’ils mettent à l’abri puis qu’ils embaument. Son corps est ensuite enterré aux côtés des autres martyrs d’Edesse.

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1 septembre 2023 5 01 /09 /septembre /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/oksana_nazarchuk
La vision de sainte Douceline de Digne (vers 1214-1274)

Née dans une famille originaire de Digne (France, Alpes de Haute-Provence), réputée pour sa charité envers les plus pauvres et les malades, Douceline n’a qu’un projet : faire de sa vie une offrande au Seigneur. Elle connaît la pauvreté et le dénuement car son père, avant de mourir, recueillait les indigents et les amenait chez lui pour les aider.

Un jour, sur le chemin du retour de l’hôpital d’Hyères (France, Var), elle assiste à une scène mystérieuse qui la marque à vie : Voilà que devant elle apparaissent deux «humbles dames » dont elle ignore l’identité. Elles marchent « modestement » et se ressemblent, comme deux sœurs de sang, pense Douceline. Leur visage est couvert par un voile de toile blanche, ce qui fait croire à la sainte qu’il s’agit de religieuses.

N’y tenant plus, Douceline s’approche et demande à l’une d’elles qui elles sont et à quel ordre elles appartiennent. En guise de réponse, l’une des deux passantes montre son voile du doigt et dit : « Prends-ceci et suis-nous ». Puis elles disparaissent toutes deux subitement, laissant Douceline dans un désarroi incroyable.

Quelques temps plus tard, elle prit le voile et entra chez les béguines, nouvelle forme de vie communautaire à cette époque.

 

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31 août 2023 4 31 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/BrianAJackson
Saint Raymond Nonnat (1204-1240), incorrompu après sa mort

« Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains » : tels sont les derniers mots prononcés par saint Raymond Nonnat, religieux catalan de l’ordre de la Merci, qui s’était librement livré aux sarrasins en échange de la libération de chrétiens rendus en esclavage.

Après sa mort, ses frères en religion l’allongent sur un catafalque. A l’extérieur du couvent, les fidèles attendent le signal pour venir dire un dernier adieu à celui que beaucoup considèrent déjà comme un grand saint. Voici cinq heures que Raymond a rendu son âme à Dieu. Or, observent les religieux, il ne ressemble aucunement à un trépassé mais à un homme vivant et bien portant, assoupi et serein. Sa peau garde toute sa souplesse, le teint est rose et, malgré l’absence de soins de conservation et de momification, aucun signe de corruption des chairs n’est apparu. Le phénomène est d’autant plus troublant que la chaleur estivale de ce jour-là est étouffante.

Soudain, selon les témoins directs, son visage devient « beau et éclatant comme celui de Moïse ». « Miracle, c’est un miracle », s’exclament-ils, avant d’ouvrir les portes aux fidèles en les prévenant du prodige. Plusieurs heures plus tard, malgré la foule défilant devant la dépouille, le confinement de la pièce et l’air devenu irrespirable des lieux, le corps demeure toujours intact. En fin de journée, une « odeur plus suave que le baume et que les parfums les plus précieux » est sentie par tous les gens présents.

Le pape Alexandre VII a élevé Raymond sur les autels en 1657.

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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Tim Foster
Le double miracle de saint Fiacre de Meaux (+ 670)

Moine bénédictin d’origine irlandaise, Fiacre est missionnaire dans la région de Meaux (France, Seine-et-Marne) au VIe siècle.

Saint Faron, évêque de Meaux, lui donne une terre pour y fonder un monastère. Fiacre y bâtit un oratoire envahi par une foule considérable de croyants. Homme de Dieu et thaumaturge, on le dérange nuit et jour. Mais son ermitage est si exigu qu’il ne peut accueillir, nourrir ou loger tant de gens.

Il en informe saint Faron qui lui propose un marché : un grand terrain lui sera offert dans la forêt voisine, à la condition qu’il réussisse à le défricher et à l’entourer d’un fossé dans les vingt-quatre heures suivantes ! Sur cette parole, Fiacre, sachant qu’à Dieu tout est possible, accepte.

Parvenu sur le terrain, le saint trace sur le sol le périmètre du fossé qu’il imagine pouvoir réaliser à l’aide d’une bêche. Au bout de quelques minutes, il se rend compte que le délai imparti est bien trop court. Il hésite, prie puis se remet au travail. A mesure qu’il avance avec sa bêche, les arbres tombent de part et d’autre et le fossé se creuse de lui-même !

Une voisine, Becnaude, sorcière à ses heures, observe la scène. Elle s’approche et se met à injurier Fiacre qui ne dit mot. Puis elle se rend alors chez saint Faron à qui elle raconte ce qu’elle a vu, accusant Fiacre de magie. L’évêque se précipite sur les lieux et trouve Fiacre penaud et désolé, la bêche miraculeuse à ses pieds. Il l’interroge sur l’origine de ses « pouvoirs ».

Après un moment, ne sachant que dire, Fiacre va s’asseoir sur une grosse pierre près de l’évêque. Aussitôt celle-ci s’amollit comme la cire et reçoit l’empreinte de son corps. Faron s’agenouille et prie Fiacre de lui pardonner ses doutes.

On conserve depuis des siècles, dans la nef de l’église abbatiale de Saint-Fiacre, une pierre ronde et creusée vers le centre de sa surface.

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29 août 2023 2 29 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/artplus
La bienheureuse Euphrasie du Cœur sacré de Jésus (1877-1952) guérit un charpentier

Née à Kattoor (Kerala, Inde du Sud) dans une famille de chrétiens syro-malabares, Rosa Eluvathingal Cherpukaram prend l’habit religieux dans la congrégation des Sœurs de la Mère du Carmel. Maîtresses des novices de son couvent, sa vie spirituelle est jalonnée d’expériences extraordinaires.

Dans les années 90, Thomas Tharakan, charpentier d’Anchery (Inde, district d’Ollur), spécialisé dans la rénovation de meubles, tombe soudainement malade. Il n’a pas d’argent pour se soigner convenablement. Il réussit à obtenir une consultation chez un médecin de quartier. Toux, fièvre, douleurs chroniques, amaigrissement… Le praticien l’envoie muni d’une lettre de recommandation au Jubilee Mission Medical College and Research Institute à Thrissur (Inde, Kerala). Les analyses effectuées révèlent un cancer à un stade avancé avec métastases. Il est hospitalisé immédiatement et une opération chirurgicale est envisagée, comme un dernier espoir.

Un scanner est réalisé quelques heures avant le début de l’intervention. C’est la stupeur parmi les médecins : l’organisme de Thomas est redevenu totalement normal : plus aucune trace de la terrible maladie !

Le miraculé a expliqué aux médecins qu’il avait prié sœur Euphrasie depuis son admission à l’hôpital et qu’au bout d’un moment, il avait reçu l’intuition que sa santé allait s’améliorer contre toute attente.

Sœur Euphrasie, surnommée « Mère priante », a été proclamée bienheureuse en 2006 par le pape Benoît XVI puis canonisée en 2014 par son successeur.

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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 14:00
Saint Augustin dans son cabinet de travail (Botticelli, Ognissanti) (vers 1480). / CC0/wikimedia
Saint Augustin d’Hippone (354-430) guérit un malade

En 718, Luitprand, roi des Lombards, homme pieux et tolérant, apprend que la Sardaigne (Italie) est devenue la proie des Sarrasins où, autrefois, lors de l’invasion des Vandales, le corps de saint Augustin avait été transporté depuis Hippone (Algérie actuelle).

Luitprand envoie dans l’île des messagers qu’il charge de transporter les reliques de saint Augustin à Pavie (Italie, Lombardie). Après bien des péripéties, les envoyés du roi lombard réussissent à emporter la dépouille du saint jusqu’à Gênes (Italie, Ligurie). Luitprand, escorté par ses soldats, s’apprête à recevoir le convoi funèbre aux portes de la ville. L’accueil des habitants est un triomphe.

Le lendemain matin, les quatre porteurs essayent de soulever le cercueil de bois contenant les précieuses reliques. En vain ! L’objet, qui hier encore était parfaitement transportable, pèse désormais tellement que les quatre gaillards ne peuvent même pas le remuer. Luitprand, étonné, leur demande de réessayer. C’est un nouvel échec. Que faire ?

Le roi se met à prier le Seigneur, promettant de faire bâtir à ses frais une église en l’honneur de saint Augustin à condition que le cercueil retrouve son poids initial. Une seconde après, les porteurs se saisissent sans aucune difficulté de la caisse en bois et le convoi peut repartir.

Le pape Boniface VIII a élevé saint Augustin au rang de Docteur de l’Église en 1298.

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27 août 2023 7 27 /08 /août /2023 14:00
IStock/Getty Images Plus/Vitalii Petrushenko
L’Enfant-Jésus en Angleterre

En 1848, une dame catholique anglaise de Leeds (Angleterre, Yorkshire), de condition très modeste, se dirige vers sa paroisse habituelle : l’heure de la messe dominicale approche. Parvenue sur le parvis de l’église, elle est accostée par une femme âgée qu’elle ne connaît pas, de confession méthodiste.

Après un moment de discussion autour de la religion, la fidèle catholique invite l’inconnue à entrer dans l’église et à participer à la cérémonie. Cette dernière accepte de bon cœur en ajoutant qu’elle n’a jamais mis les pieds dans un lieu de culte « romain ».

Après la messe, la méthodiste interpelle sa nouvelle amie : « Quel enfant charmant il y avait ce soir sur la table du prêtre !  - Un enfant ? Mais il n’y avait pas d’enfant sur l’autel, lui répond la catholique. - Oh ! Si ! Il y en avait un. N’avez-vous pas vu, quand le monsieur [le prêtre] qui portait quelque chose de brillant sur les épaules est monté et a ouvert la porte du petit buffet [le tabernacle], un charmant enfant est sorti et il m’a souri ; je lui ai dit : ‘Oh ! Doux et aimable petit garçon, ta mère peut être fière de toi avec raison !’ Puis un garçon a sonné une cloche et tout le monde a baissé la tête ; mais je n’ai pas baissé la mienne et je suis restée à regarder ce bel enfant. Le monsieur qui était debout près de la table alla remettre l’enfant dans le petit buffet, alors je me suis dit  : ‘Quelle honte de mettre l’enfant dans ce buffet, il y étouffera certainement.’ J’étais même en colère et j’ai failli courir pour empêcher ce monsieur d’accomplir ce geste ! »

Stupéfaite par ce récit, la dame catholique lui propose de rencontrer un prêtre de sa paroisse. « Oui, j’accepte d’autant plus volontiers que le sourire de l’enfant dont je viens de vous parler a séduit mon cœur ! »

Quelques minutes plus tard, les deux femmes rencontrent le père Cooke. On lui fait le récit de l’apparition incroyable de « l’enfant ». Le prêtre comprend immédiatement que la méthodiste venait de voir et de contempler l’Enfant-Jésus.

Cette femme se convertit au catholicisme et, malgré les pressions de sa famille, mourut six mois après de manière édifiante dans la foi de saint Pierre.

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26 août 2023 6 26 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Jordan Donaldson | @jordi.d
Sainte Mariam Baouardy (1846-1878) s’élève dans les airs

En juillet 1873, « Mariam de Galilée » vit des jours heureux au carmel de Pau (France, Pyrénées-Atlantiques) où Dieu lui offre des dons extraordinaires qui émerveillent ou, au contraire, interrogent son entourage. Elle tombe fréquemment en extase et les sœurs assistent en quelques semaines à des phénomènes déroutants.

Un matin, après la messe, la sainte fait une petite promenade dans le jardin du monastère. Brusquement, elle perd l’usage de ses sens, semble « s’endormir » et manque de s’évanouir. Mais au lieu de tomber par terre, son corps s’élève doucement à quelques centimètres du sol. Elle tient son scapulaire dans une main et de l’autre saisit une petite branche de l’arbre près duquel elle se trouve. Puis en quelques secondes, elle glisse jusqu’au sommet de cet arbre comme si un souffle ascendant puissant l’y avait propulsée. Parvenue au faîte de l’arbre, elle se tient sur des branches bien trop faibles pour supporter le poids de son corps. Sa « descente » se déroule selon le même scénario. Elle ne sort de l’extase qu’une fois posé le pied par terre.

Rien que pour l’été 1873, les témoins directs ont comptabilisé huit lévitations de ce type.

Maria a été béatifiée en 1983 par saint Jean-Paul II. L’Église l’a élevée sur les autels par la voix du pape François en 2015.

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25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Rebecca Peterson-Hall
Saint Louis (1214-1270 ressuscite un enfant noyé

Au XIIIe siècle, peu après la mort de saint Louis, un enfant âgé de quatre ans, né dans une famille de vignerons, joue de longs moments à la toupie (autrefois appelé sabot). Une fois, il fait un geste maladroit et envoie l’objet dans un soupirail menant à une cave. Le petit s’empresse d’y descendre : hors de question d’abandonner sa toupie.

Mais, à peine descendu, il tombe en syncope, asphyxié par les émanations d’une cuve où fermente du moût de raisin.

Quelque temps après, sa mère, allant chercher du vin, trouve le garçon étendu sans connaissance, en état de mort ; elle-même subit un début d’asphyxie et arrive avec peine à remonter à l’air libre en portant le petit.

L’enfant ne présente plus aucun signe de vie, son corps est froid et il ne respire plus. Cet état de mort est tel que les voisins veulent l’emmener pour l’inhumer. Mais sa mère s’y oppose, confiante en Jésus et sachant la puissance d’intercession de saint Louis. Elle promet alors au roi défunt de consacrer ses pauvres revenus à l’achat d’un gros cierge d’Église s’il intervenait auprès du Seigneur en faveur de son enfant.

La mère prévient son curé qui lui procure très rapidement un cierge volumineux. À l’instant où celui-ci est allumé, l’enfant recommence à respirer, d’abord doucement puis avec plus de vigueur. Peu à peu, les fonctions vitales se rétablissent.

Le chroniqueur de ce miracle note un détail physiologique imputable à l’asphyxie mais dont on ignore totalement la cause à l’époque : l’enfant ressuscite mais va conserver sa vie durant une paralysie occulo-motrice provoquée par son anoxie cérébrale : un strabisme que l’on ne peut ne pas voir.

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24 août 2023 4 24 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Jayden Wong
Une relique de saint Ouen de Rouen (vers 600/603-684) permet d’identifier un voleur

En octobre 1047, une foire se tient à Caen (France, Calvados), attirant des milliers de négociants et de simples curieux.

Parmi cette foule, un prêtre, porteur d’une pièce de lin, espère à cette occasion, écouler cette marchandise. Mais en chemin, ce bien lui est volé sans que le pauvre homme soit en mesure de faire quoi que ce soit.

Cette année-là, l’Église convoque le concile de Caen, dans une église où le duc Guillaume le Conquérant signe une trêve de Dieu après avoir vaincu les seigneurs de l’Ouest de la France.

Les reliques de Saint-Ouen ont été installées dans cet édifice car les croyants viennent y prier depuis longtemps le saint évêque du VIIe siècle, jadis conseiller du roi Dagobert Ier.

Le prêtre dépouillé de son étoffe vient lui aussi se recueillir dans l’église où sont exposées les reliques. Après avoir demandé à saint Ouen d’intervenir en sa faveur, il se sent pris d’un léger étourdissement. Un sentiment de paix l’envahit. Soudain, il entend une voix prononcer le nom d’un inconnu.

Intrigué, il demande aux gens présents l’identité de cet inconnu révélé mystérieusement ? Après quelques échecs, un ecclésiastique lui dit très bien connaître cet homme, célèbre pour ses larcins et son impiété. Ensemble, les deux clercs se rendent à son domicile au cœur de Caen où ils découvrent, bien dissimulée, la pièce de lin dérobée.

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23 août 2023 3 23 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/khomesh kumar
Sainte Rose de Lima (1586-1617) et le miracle du coq

Née à Lima (Pérou), Rose prend l’habit religieux chez les Dominicaines de son pays natal. Son milieu d’origine, très modeste, bien que chrétien, n’a pas complètement abandonné ses croyances ancestrales : on est persuadé que l’univers est parcouru de forces positives ou maudites pouvant être invoquées à travers les animaux et les plantes.

Alors qu’elle n’est encore qu’une adolescente, Rose surprend un jour une discussion entre sa mère et une voisine dont voici le propos : un coq du quartier est devenu anormalement agressif et développe des facultés inconnues à son espèce. Il a été « ensorcelé » et la seule manière de conjurer le mauvais sort est de le faire cuire.

Profitant d’un moment où sa mère est absente, Rose se saisit du coq et, assise par terre, lui caresse doucement la tête. Elle lui dit : « Petit coq, chante vite, sinon, elle va te jeter dans le feu. » À ces mots, l’animal se redresse et se met à chanter d’une voix ragaillardie. Depuis ce jour, plus personne n’a jamais plus constaté le moindre signe anormal chez ce coq qui est mort de vieillesse.

Rose a été proclamée bienheureuse en 1668 par Clément IX puis canonisé trois ans plus tard par son successeur, le pape Clément X.

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22 août 2023 2 22 /08 /août /2023 14:00
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Le corps de saint Alexis d’Ugine (1867-1934) est retrouvé intact 22 ans après la mort

Prêtre orthodoxe russe, Alexis est exilé en Estonie lorsque éclate la Révolution d’Octobre. En 1930, il devient curé de la paroisse russe d’Ugine (France, Savoie). Il s’éteint le 22 août 1934.

C’est seulement après sa mort que les médecins révèlent qu’il souffrait d’un cancer généralisé. Ils ordonnent une mise en bière rapide et la fermeture hâtive du cercueil, convaincus de la décomposition quasi-immédiate de l’organisme. On inhume le père Alexis dans un caveau temporaire. Puis, le nouveau curé de la paroisse le fait transférer dans une concession trentenaire qu’il a acheté. Pour cette opération, le cercueil attend hors de terre durant trois jours.

En 1953, la municipalité d’Ugine fait bâtir des immeubles sur l’emplacement du cimetière communal. On crée un nouvel espace où les familles transfèrent leurs proches. À cette époque, le père Philippe Chportak, curé de la paroisse d’Ugine, y fait déplacer les restes du saint.

Le 22 août 1956, sous un soleil de plomb, les fossoyeurs se mettent à l’œuvre sur la tombe d’Alexis. Parvenus à une profondeur d’un mètre vingt, une « force inconnue » stoppe la poursuite de leur travail : ils sont contraints de poser leurs outils et de creuser à la main.

Ils découvrent bientôt un homme parfaitement intact, sans le moindre signe de corruption, comme « enterré de la veille ». Ses habits sacerdotaux en brocart blanc, ainsi que l’évangéliaire posé sur sa poitrine, ne présentent aucune altération. Seule la reliure métallique de l’évangéliaire a noirci.

Pourtant le cercueil en bois est décomposé et la dépouille gît au contact de la terre froide et humide depuis plus de deux décennies ! Les ouvriers, stupéfaits, comprennent que la « force inconnue » a évité qu’ils abîment le cadavre !

Le père Alexis avait été inhumé 22 ans plus tôt jour pour jour...

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21 août 2023 1 21 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/Sakorn Sukkasemsakorn
Saint Pie X (1835-1914) guérit une religieuse condamnée à une mort certaine

L’Église ouvre la cause de béatification du pape Pie X neuf ans seulement après sa mort. Ses vertus héroïques sont proclamées en 1943 et plusieurs miracles vont permettre la poursuite du procès.

Parmi eux, la guérison de sœur Marie-Julie Deperras, religieuse de la Visitation de Dole (France, Jura) depuis 1920, doit être citée tant il est extraordinaire.

Cette religieuse tombe malade à l’été 1928 : fatigue, douleurs aiguës au niveau de la cuisse gauche, paralysie. Son état devient vite préoccupant. Les docteurs Bourgeat, Sullerot et Jenesseaux établissent le même diagnostic : ostéosarcome (tumeur maligne) inopérable, à pronostic fatal « à bref délai ».

La sœur Marie-Julie espère en Dieu seul. Une religieuse du couvent de Dole lui confie une petite relique de Pie X qu’elle applique sur son corps. Une neuvaine est organisée en l’honneur du défunt pape.

Mais la santé de la pauvre religieuse ne s’améliore pas ; il se dégrade plutôt ! Son entourage propose une seconde neuvaine.

Au troisième jour de celle-ci (7 décembre 1928), la malade donne des signes évidents d’une amélioration générale. « J’éprouvai le désir de m’asseoir sur mon lit, ce que je pu faire sans difficulté », explique-t-elle. Dans les heures suivantes, elle plie les jambes, geste impossible depuis des semaines. L’enflure de la cuisse a diminué et disparaît bientôt comme toutes les douleurs. Le lendemain, elle peut s’habiller seule. Le 28 janvier 1929, les médecins constatent la disparition inexplicable de la pathologie.

Giuseppe Sarto, pape sous le nom de Pie X, a été proclamé bienheureux en 1951 puis saint trois ans plus tard par Pie XII.

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