Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 novembre 2023 6 04 /11 /novembre /2023 15:00
Unsplash/aastock
Saint Simon Fol En Christ (+1584) marche sur les eaux de la Volga

Simon est né à Odelevo (Russie), dans une famille de paysans. D'abord ermite dans les forêts inhabitées, il passe ensuite quinze ans au village d'Elnat comme homme à tout faire. Puis il se rend ensuite à Youriévèts-Povolsk (Russie).

Là, un soir d’automne, vers minuit, un habitant de la ville nommé Pierre se prépare à passer la nuit. Il s’aperçoit qu’il a oublié de fermer les volets de son salon dont la fenêtre donne sur la Volga.

L'homme ouvre ladite fenêtre et contemple le spectacle du fleuve. Un vent glacial souffle et l'eau est agitée. Mais le ciel est clair et bien éclairé par la lune.

Soudain, Pierre aperçoit une silhouette humaine à la surface des flots qui se déplace avec aisance, comme si elle reposait sur la terre ferme. Pierre n’en croit pas ses yeux. Il enfile un manteau à la hâte et se précipite hors de chez lui pour mieux voir. Pas de doute, c’est bien un homme qui avance mystérieusement sur l’eau, appuyé sur une canne. Il passe de vague en vague comme sur des petits monticules.

La silhouette traverse la Volga, met le pied sur la rive et va à la rencontre de Pierre. Celui-ci le reconnaît : Simon, fol en Christ ! Le saint s’avance jusqu’à lui, lui touche légèrement le bras en disant : « Paix à toi, ami ! Je t’adjure au Nom de Dieu, de ne dire à personne que tu m’as vu marcher sur la Volga jusqu'au moment où je partirai vers le Seigneur ; il plut à Dieu que tu découvres la vérité sur moi, son esclave indigne. Après ma mort, tu raconteras cela si Dieu le veut ! » Puis Simon disparaît.

Après avoir remercié Dieu, Pierre rentre silencieusement chez lui mais ne peut trouver le sommeil de toute la nuit.

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2023 5 03 /11 /novembre /2023 15:00
Shutterstock/aastock
Le don des larmes du bienheureux Simon Ballachi (1240-1319)

Simon, né dans une famille noble, est d’abord destiné au métier des armes. Mais sentant l’appel de Dieu, il prend l’habit religieux au couvent dominicain de Rimini (Italie). Ses supérieurs le chargent de l’entretien du jardin, mission qu’il accomplit avec joie. Prière, pénitence, ascèse et jeûne rigoureux constituent son lot quotidien.

Quelques mois après son admission, un phénomène frappe les religieux de sa communauté : dès qu’il entend une lecture spirituelle, passe devant un crucifix ou une statue de la Vierge Marie, et, à fortiori, lors de la célébration de la messe, Simon verse des larmes abondantes, en quantité anormale pour un être humain. Mais, remarque-t-on, il n’est jamais triste et ces effusions sont des manifestations de joie. C’est le don surnaturel des larmes.

Du fait de leur récurrence, ces secrétions des glandes lacrymales ont fini par dessécher les yeux de Simon qui, à 50 ans à peine, est devenu aveugle.

Simon a été béatifié en 1820 par le pape Pie VII.

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2023 4 02 /11 /novembre /2023 15:00
Shutterstock/fizkes
La Vierge Marie visite et guérit saint Grégoire de Parumala (1848-1902)

Né au Kérala (Inde du Sud) en 1848 dans une famille chrétienne de rite syro-malabare, Grégoire, devient orphelin de mère. Il est élevé par sa sœur aînée Mariam, pieuse et charitable.

A l’âge de 10 ans, l’évêque de son diocèse remarque sa voix cristalline qui, dit-on renferme « tout à la fois le grondement du tonnerre et les mélodies des cloches de l’église ». Il devient enfant de chœur. Quelques semaines plus tard, son oncle, qui veille à son éducation, meurt de la variole. Huit jours après, le jeune garçon est atteint des mêmes symptômes et sombre dans un semi-coma.

Un soir, la Vierge Marie lui apparaît et l’exhorte tendrement à offrir sa vie à Jésus, ce que Grégoire lui promet. Le lendemain à son réveil, la fièvre est tombée et le malade est rapidement rétabli. La médecine l’avait condamné.

Ce fait a été attesté par un serviteur qui l'a vu parler « à quelqu'un » que lui ne voyait pas.

Ordonné prêtre à 18 ans, il fonde d’abord un monastère. Il est sacré évêque de Parumala le 10 décembre 1876. Il n’a que 28 ans. Il a été canonisé en 1947.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2023 3 01 /11 /novembre /2023 15:00
Unsplash/Naassom Azevedo
Saint Vigor de Bayeux (vers + 538) convertit un seigneur païen

Au VIe siècle, Vigor, né en Artois, est évêque de Bayeux (Calvados). Fondateur de communautés monastiques et faiseur de miracles, Vigor évangélise son diocèse en profondeur. Or, parmi ses habitants, se trouve un puissant seigneur nommé Bertulphe, homme méchant qui tyrannise les chrétiens, adorateur de divinités païennes et farouche défenseur des druides. En commettant nombre d'exactions, il terrorise une partie du diocèse.

A plusieurs reprises, Vigor tente de nouer un contact, de parler de l’évangile, etc., en vain. Un jour, après avoir longuement demandé à Dieu de l’éclairer, il se rend chez ce seigneur, seul et sans armes. Parvenu devant lui, voyant que des hommes armés l’encerclent, il ferme les yeux et s’agenouille à quelques mètres de Bertulphe.

Vigor s’apprête à mourir. Mais rien ne se passe. Rouvrant les yeux, il est stupéfait par ce qu’il voit : le seigneur païen s’est agenouillé à son tour et dit d’une voix forte qu’il vient de recevoir la visite du Christ !

A compter de ce jour, lui et Vigor servent la foi chrétienne et renversent les sanctuaires druidiques du diocèse.

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2023 2 31 /10 /octobre /2023 15:00
Unsplash/Tobias Schulz
La bienheureuse Irène Stefani (1891-1930) alimente en eau 270 personnes

En 1989, le Mozambique est ravagé par une guerre civile qui fait des milliers de victimes. Les chrétiens du pays sont persécutés.

Le 10 janvier 1989, lors de la célébration de la messe à 6 heures du matin dans le village de Nipepe (diocèse de Lichinga), des coups de feu et des explosions signalent de violents affrontements entre la communauté chrétienne et ses adversaires. L’église paroissiale est encerclée et les fidèles sont contraints de s’y réfugier par la force. Au total, 270 personnes s’entassent dans le petit bâtiment. Ils vont y rester pendant trois jours et demi.

Au fil des heures, l’approvisionnement en eau devient difficile. La saison est très chaude dans cette région et les enfants en bas âge souffrent de la soif.

Les fidèles, encouragés par le curé, ont alors recours à l’eau des fonts baptismaux. mais ceux-ci ont une capacité maximale de 12 litres et, de surcroît, deux jours avant l’attaque, des baptêmes avaient été célébrés, diminuant de moitié la réserve en eau.

Une religieuse des Sœurs missionnaires de la Consolata, présente dans l’église, propose à chacun de prier sa fondatrice, Irène Stefani, pour qu'elle intercède.

La réponse de la Servante de Dieu est « complète et surabondante », « au-delà de nos demandes », dira la missionnaire : pendant trois jours, l’eau des fonts baptismaux n’a jamais diminué, répondant aux besoins de toutes les personnes. Tout le monde, y compris les assiégeants, ont été étonnés de ce prodige.

Irène a été proclamée bienheureuse par le pape François le 23 mai 2015.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 15:00
Shutterstock/Pressmaster
Une voix mystérieuse transforme saint Ange d’Acri (1669-1739) en missionnaire

Ange d’Acri, religieux capucin né en Calabre de parents pauvres, médite chaque jour la Passion du Seigneur, souvent pendant deux ou trois heures. Au jour de sa première Messe, il tomba en extase après la consécration.

Mais ses aptitudes naturelles ne lui permettent pas de prêcher convenablement. Ses premières prédications sont laborieuses, car la mémoire lui fait défaut et il oublie les textes de ses sermons. Craignant de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il prie Dieu avec ferveur.

Un jour, tandis qu’il prie en silence, il entend une voix qui lui dit : « Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l’avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours. »

Depuis cet instant, Ange jouit de facilités surnaturelles en matière de sermons et sa prédication est aimée à travers la Calabre et même au-delà. Plus besoin d’écrire, de mémoriser : son éloquence, puisée dans la Bible et la prière, ravit tout le monde, jusqu'aux plus savants. Il est resté missionnaire pendant 38 ans.

Ange a été béatifié en 1825 par Léon XII. Sa sainteté a été proclamée par le pape François le 15 octobre 2017.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2023 7 29 /10 /octobre /2023 15:00
Shutterstock/Creativa Images
En 1620, des bœufs refusent d'avancer en apercevant le Saint-Sacrement

En 1620, l'église paroissiale de San Pelayo de Alban (Espagne), est l'objet d'un cambriolage en règle. Le voleur y dérobe le ciboire et l'ostensoir contenant des hosties consacrées. Dans le village, personne n'a entendu ni vu quoi que ce soit. Le coupable du méfait est un voleur de haute voltige, comme le découvriront ultérieurement la police chargée de l'enquête.

Après s'être éloigné du village de quelques centaines de mètres, l'homme retire les hosties des deux vases sacrés, les jette à terre près de la route en les recouvrant d'un morceau d'étoffe.

Les jours suivants, les habitants, aidés du curé, tentent de retrouver les vases sacrés et les hosties, mais en vain. Au bout d'une semaine, l'espoir s'envole.

Un jeune agriculteur passant dans le coin, conducteur d'un attelage de bœufs est très surpris lorsque ses deux animaux interrompent brutalement leur course à moins d'un kilomètre de l'entrée de San Pelayo de Alban. sur la route du bourg de Carballeira. Les bêtes refusent obstinément d'avancer. Le paysan est pressé et il pique l'arrière-train des animaux à l'aide de sa fourche : rien n'y fait.

Son regard est soudainement attiré par quelque chose de brillant jonchant le sol, à deux ou trois mètres de son attelage. Il descend par terre, s'approche et découvre un morceau d'étoffe qu'il soulève négligemment.

Sous le tissu, une dizaine d'hosties irradiant une clarté irréelle. Il se souvient à présent qu'un vol sacrilège venait d'être commis dans l'église du village.

Après avoir récupéré délicatement les hosties, le paysan réussit, sans rien y comprendre, à faire avancer ses animaux. En un instant, il est au presbytère du curé à qui il raconte sa découverte.

Le prêtre alerte les fidèles et on porte le Saint-Sacrement jusqu'au tabernacle de l'église avec piété et joie.

Une croix a été érigée à l'endroit où les bœufs ont interrompu miraculeusement leur course. Quant au voleur, il a été arrêté à Chantada (Espagne), non loin du lieu de son méfait.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2023 6 28 /10 /octobre /2023 15:00
Shutterstock/Sean Lema
La lumière miraculeuse du corps de saint Angelis de Crète (+1825)

Saints Angelis, son frère Manuel et leurs cousins Georges et Nicolas, humbles paysans, sont nés en Crète (Grèce) au début du XIXe siècle.

A cette époque, l’île est occupée par les Turcs et les Crétois de confession chrétienne sont contraints de se cacher. Angelis et les siens portent officiellement des noms turcs et se conforment en apparence aux usages de l’Islam. Mais en secret ils demeurent de fervents chrétiens.

Lors de la guerre d'Indépendance (1821-1824), ils s’engagent pour libérer leur pays et se mettent à manifester ouvertement leur religion.

Les occupants, aidés par l’Égypte, reprennent la Crète et exercent une répression terrible sur les populations chrétiennes.

Un jour, les employés des services fiscaux viennent dans leur village pour percevoir l’impôt imposé aux chrétiens. Angelis et ses compagnons se présentent d’eux-mêmes. Ils confessent leur foi et proclament qu’ils n’attendent que de s’unir au Christ dans la mort. Ils sont décapités.

Leurs corps sont abandonnés en place publique. Des dizaines d’habitants restent là, muets face à ce spectacle. Soudain, l’un d’eux s’exclame : « Regardez la lumière ! » : une clarté inexplicable d’une douceur irréelle vient de surgir des dépouilles des martyrs.

Cette lumière splendide dure aussi longtemps que les corps restent exposés dehors : presque trois jours. Puis les chrétiens de la région les recueillent pieusement. Ils accomplissent depuis de nombreux miracles.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 14:00
Shutterstock/Roman Zaiets
Une prophétie de la bienheureuse Emeline (XIIe siècle)

Au XIIe siècle, la bienheureuse Émeline est une sœur converse à l’abbaye cistercienne de Boulancourt, près de Troyes ( Haute-Marne) où elle mène vie d’ascèse : marchant pied nus, elle jeûne trois fois la semaine et s’abstient de pain tout le temps de l’Avent et du Carême. Elle n’a pour habit qu’une tunique d’étoffe grossière et un « mauvais manteau ».

Lorsque son nom et sa réputation se répandent dans la province qu’elle habite, on lui fait des cadeaux de mets et de liqueurs, mais elle n’y goûte jamais.

Les seigneurs de la région et même d’ailleurs la consultent régulièrement sur l’issue de leurs guerres et de leurs politiques. On dit d’elle que Dieu lui a donné le don de prophétie.

Apprenant cela, Simon de Beaufort, un riche aristocrate détaché des choses de la foi, sur le point de lancer une expédition contre ses ennemis, vient à sa rencontre à l’abbaye.

Il lui demande quel va être son sort. Émeline le regarde avec douceur et lui demande s’il lui arrive de prier… Simon essaye de se défiler. La petite sœur converse lui demande alors de l’écouter avec attention, et, en le regardant fixement, elle lui prédit qu’il va bientôt perdre un « membre très précieux » de son organisme.

Rien n’y fait. Simon part guerroyer. Le premier jour, un adversaire lui enfonce la pointe de son épée dans un œil. La prophétie d’Émeline est réalisée.

La bienheureuse naît au ciel vers 1178. Elle repose dans l’église conventuelle de Boulancourt où jour et nuit, une lampe brûle sur son tombeau, après que Simon de Broyes (fils de Simon de Beaufort), ait donné à l’abbaye « 20 sous de cens » pour l’entretien d’une lampe sacrée.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2023 4 26 /10 /octobre /2023 14:00
Shutterstock/sebra
Le bienheureux Bonaventure de Potenza (1651-1711) guérit un lépreux

Bonaventure, fils d’un tailleur de Potenza (Italie), prend l’habit religieux vers l’âge de quinze ans chez les Franciscains où il est ensuite ordonné prêtre. Ses supérieurs voient en lui un modèle à imiter. Sa réputation de sainteté l’accompagne partout.

La lèpre gagne alors une partie du sud de l’Italie, emportant plusieurs milliers de morts sur son passage. Bonaventure, qui séjourne alors à Naples (Italie), veut secourir les habitants, totalement démunis face à ce fléau. Avec la permission de ses supérieurs, il gagne un petit dispensaire qui a été aménagé à la hâte.

Il y fait la rencontre d’un jeune lépreux, parvenu aux portes de la mort. L’homme est conscient et ses yeux fixent le bienheureux comme s’il s’agissait d’une apparition.

Sans dire mot, en priant silencieusement, le bienheureux s’approche de lui, le serre contre son cœur, l’embrasse tendrement puis part.

Un instant après, le lépreux est entièrement guéri. Il demande à ses compagnons d'infortune qui est ce mystérieux religieux venu à lui, descend seul de son lit et se met à chanter des cantiques pour remercier Dieu.

Le pape Pie VI a béatifié Bonaventure en 1775.

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2023 3 25 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Tim Marshall
Le manteau de saint Hilaire de Mende, une relique miraculeuse (+ 540)

Hilaire, natif de Mende ( Lozère), est baptisé à la fin du Ve siècle, à l’âge adulte. Il mène rapidement une vie contemplative dans la solitude. Aidé de trois disciples, il fonde un petit monastère sur les bords du Tarn, puis un second, près de Marseille ( Bouches-du-Rhône).

C’est dans la cité phocéenne, vers 532, qu’il a une vision dans laquelle Dieu l’avertit du châtiment qui va frapper cette ville pour ses péchés.

Peu après son départ, une épidémie terrible submerge la région. Les hommes sont impuissants à endiguer le mal. C’est une hécatombe.

Un domestique du seigneur qui l’avait accueilli est atteint du fléau. Se souvenant de la sainteté de son invité, son maître court chercher le manteau qu’Hilaire avait oublié de prendre et le met sur les épaules du malade. Celui-ci est guéri sur le champ.

Les jours suivants, le même remède produit le même prodige sur toutes les autres personnes de la maison ainsi que dans la famille du frère de l’hôte.

Hilaire, de retour à Mende, devient évêque de cette cité et conseiller du roi franc Théodoret.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2023 2 24 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Jaeyoung Geoffrey Kang
La Vierge Marie vient au secours de saint Antoine-Marie Claret (1807-1870)

Catalan, Antoine-Marie Claret apprend dans sa jeunesse le métier d’imprimeur. Mais sa vocation religieuse se confirme les années passant. Il demande à son père l’autorisation de devenir prêtre. C’est chose faite : il gagne le séminaire de Vich (Espagne). Il a 21 ans.

Là, il mène une vie spirituelle d’une richesse exceptionnelle. Ascèses et charismes divers jalonnent son quotidien.

Un jour, fortement grippé, il est contraint de garder la chambre. Il tremble de fièvre et il est brusquement submergé par un flot d’images horribles et blasphématoires contre lesquelles il se sent impuissant.

Il invoque alors la Mère de Dieu. Un instant plus tard, Marie lui apparaît dans une lumière irréelle. Elle tient dans ses mains une couronne de roses. « Antoine, lui dit-elle, si tu remportes la victoire, cette couronne est pour toi ! ». Les images disparaissent. La paix envahit son cœur et son esprit. Il s’endort.

Ordonné prêtre en 1835, Antoine-Marie part en mission à Cuba où le pape Pie IX le nomme archevêque de Santiago, et où il échappe à quinze attentats fomentés contre les propriétaires esclavagistes. De retour en Espagne, la reine Isabelle II le prend pour confesseur. C'est à ses côtés qu'il rejoint la France après la révolution de 1868.

Antoine-Marie, fondateur des Fils du Cœur Immaculé de Marie, est béatifié par le pape Pie XI en 1934. Son successeur, Pie XII, l’inscrit au catalogue des saints le 7 mai 1950.

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2023 1 23 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Yannick Pulver
Le corps incorrompu de saint Jean le Bon (1168-1249)

Jean le Bon (Giovanni Bono), acteur itinérant italien, se convertit à la suite d’une grave maladie puis devient ermite en Emilie-Romagne où il fonde un ordre religieux. Illettré, il est cependant visité par l’élite de l’époque qui voit en lui un saint.

Il meurt en odeur de sainteté dans son ermitage près de Mantoue (Italie).

La première exhumation officielle date de 1251. Deux ans après le décès, le corps est semblable à celui d’une personne vivante : même souplesse de la peau, même fraîcheur du teint, absence de rigidité. Le cardinal Giacomo da Castell’arquato, évêque de Mantoue, ordonne la poursuite de la cause.

Quatre autres exhumations successives vont révéler au monde le miracle jamais élucidé de ce corps préservé. La cinquième et dernière a lieu en 1798, en présence des responsables ecclésiastiques, de médecins et de chirurgiens. Leur procès-verbal indique un état de conservation en tous points inexplicable par les lois naturelles.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2023 7 22 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Foto Católica
La lumière miraculeuse de Larche

Le jeudi 17 août 1871, la petite église paroissiale de Larche, au diocèse de Tulle  (Corrèze), accueille nombre de fidèle pour la bénédiction du Saint-Sacrement. Bien qu'à cette époque, une vague d'anticléricalisme vienne porter un coup aux traditions religieuses de la région, les habitants des villages restent fidèles à la dévotion Eucharistique.

Au début de la cérémonie, le curé monte à l'autel afin de prendre à l'intérieur du tabernacle l'ostensoir contenant une grande hostie consacrée. A peine a-t-il ouvert sa porte qu'il s'arrête net, incapable de bouger et de prononcer un mot. La grande est devenue « transparente », « d'une telle diversité de nuances » qu'il croit d'abord à une détérioration.

Ne quittant pas l'hostie des yeux, il descend et procède à l'encensement de l'ostensoir. Mais il ne parvient toujours pas à détacher son regard de l'hostie : celle-ci est devenue de « couleur ravissante, indéfinissable » ; « elle brille d'un éclat inconcevable » et des « rayons » lumineux inexplicables l'entourent bientôt.

Un enfant de chœur se tient à la droite du curé, à quelques pas. Le prêtre lui demande à voix basse de regarder l'ostensoir. Émerveillé par ce qu'il vient de voir, le garçon lève les mains et s'écrie : « Eh ! Que c'est beau ! ». Les autres enfants de chœur observent à leur tour la lumière mystérieuse sortant de l'hostie. Pendant ce temps, les fidèles assis dans les premières rangées ont compris qu'il se passait quelque chose. Les deux religieuses institutrices et plusieurs adultes scrutent la scène en n'osant dire mot.

Après la bénédiction, pendant laquelle, tous les fidèles constatent la réalité du fait, le curé se précipite à l'autel et enferme l'ostensoir à double tour dans le tabernacle.

Lorsqu'il pénètre dans sa sacristie, plusieurs fidèles sont déjà là. On l'assaille de questions. « C'est un miracle, Monsieur le curé ? ». Prudent et sage, le prêtre de Larche leur demande de garder le silence jusqu'à nouvel ordre.

Le jeudi 30 août, le même phénomène est dûment constaté, au même endroit, à la même heure. Elle se renouvelle le dimanche 3 septembre. A cette date, quelques témoins bavards ont propagé la rumeur d'un miracle, mais l'affaire n'est pas encore parvenue aux oreilles de l'évêque...

Le jeudi 7 septembre 1871 se répand la nouvelle dans toute la région, et même au-delà. Ce jour-là, tout le village et les hameaux des alentours se sont donné rendez-vous à l'église de Larche. Au moment où il sort l'ostensoir du tabernacle, le curé change de physionomie : l'hostie est devenue un morceau de chair sanguinolent, mais cette fois, sans plus aucune lumière ni couleurs magnifiques.

Reprenant ses sens, le prêtre parvient à encenser l'hostie miraculeuse. Après l'antienne O Salutaris, il remonte subitement à l'autel, abandonnant la liturgie habituelle, et demande aux fidèles des premières rangées de le rejoindre pour observer ce que ses yeux de chair voient. Mal compris, c'est un groupe de 250 personnes qui s'approche. Tous, sans exception, distinguent parfaitement dans l'ostensoir un morceau de chair rosée et fraîche. Pendant une heure, tous les fidèles viennent admirer le prodige.

Cette fois, la nouvelle du miracle se répand dans tout le diocèse. les jours suivants, le curé, avec des témoins triés sur le volet, examinent minutieusement l'ostensoir, de jour comme de nuit, à la lumière du soleil et avec un cierge allumé. Rien n'y fait : le prodige de Larche n'a aucune explication naturelle. Le doigt de Dieu est là.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Priscilla Du Preez 🇨🇦
Le bienheureux Charles Ier d'Autriche (1887-1922) et la prophétie de Vicencia

Vicencia Fauland, religieuse ursuline du couvent de Sopron (actuelle Hongrie) est gratifiée par Dieu de charismes extraordinaires : stigmatisée, elle jouit entre autre du don de prophétie. Elle prédit au jeune Charles de Habsbourg, qui a passé dans sa jeunesse plusieurs séjours à Sopron, qu'il deviendrait empereur d'Autriche-Hongrie.

Un jour de 1894, après la messe de la communauté, elle prie dans la chapelle depuis de longues minutes. Elle ressent brusquement une impression étrange à travers son corps. Elle a froid et se demande ce qui se passe.

Tournant son regard vers le tabernacle, elle s'aperçoit que la réalité matérielle de l'endroit - murs, objets liturgiques, bancs, ont comme disparu. Soudain, elle reçoit un message en locution intérieure qu'elle ne comprend pas : le prince Charles de Habsbourg aura beaucoup à souffrir et sera violemment attaqué jusqu'à en mourir.

L'année suivante, un groupe de prière se constitue autour de Vicencia pour soutenir Charles dans la prière.

Effectivement, Charles, époux de l'impératrice Zita, devenu l'héritier du trône en 1914, sera contraint de quitter son pays après la Première Guerre mondiale. Il meurt en exil, malade.

Saint Jean-Paul II le proclame bienheureux en 2004, en soulignant ses tentatives de négociations de paix en 1917 ainsi que son soutien apporté au pape Benoît XV en faveur de l'arrêt des combats.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2023 5 20 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Joshua Sortino
L'inédie de saint Gérasime (+1579)

Moine grec, ordonné prêtre à Jérusalem, où il passe douze ans au service du patriarche Germain Ier, Gérasime cherche continuellement Dieu dans la solitude. Mais sa réputation de sainteté l’accompagne et il est contraint de voyager incessamment pour fuir les fidèles venant à lui.

Après avoir prié et jeûné quarante jours dans le désert du Jourdain, il quitte Jérusalem pour Alexandrie (Egypte) puis visite Damas (Syrie) avant de faire voile pour la Crète. De là, il s'embarque pour l'île de Zakynthos, à l’ouest de la Grèce continentale.

Il s’y installe dans une grotte éloignée de tout, où, selon lui, personne, ne viendra jamais le solliciter. Il y passe cinq années dans un dénuement matériel absolu.

Il finit cependant par être rejoint par des chrétiens qui commencent à le vénérer comme un bienheureux. Plusieurs d’entre eux observent un phénomène extraordinaire : pendant les 60 mois que dure son séjour sur l'île, personne n’a jamais vu Gérasime prendre d'autres aliments que de rares légumes qu’il fait pousser lui-même et qu’il mange crus, sans pain ni sel.

Averti de manière surnaturelle qu’il doit une fois encore déménager pour préserver la paix intérieure, il quitte Zakynthos pour un lieu plus éloigné du monde.

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2023 4 19 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Guillaume de Germain
Saint Paul de la Croix (1694-1775) convertit un criminel

En 1750, saint Paul de la Croix, fondateur des Passionnistes, prêche une mission près de Camerino (Italie).

Cette ville est alors la proie d'une bande de malfaiteurs, commandée par Horace, chef de contrebandiers spécialisé dans les fraudes douanières et criminel à ses heures.

Un jour, Horace demande à assister aux exercices religieux du missionnaire, au grand étonnement de ses acolytes. Il écoute en silence les paroles de Paul qui le captivent. Il finit par réaliser la noirceur de son âme. Il décide de se confesser, non à Paul, mais au prêtre qui l’accompagne.

Doué du charisme de lecture des âmes, Paul se dit alors que l’absolution qu'Horace vient de recevoir sera insuffisante pour qu’il se convertisse définitivement. Il fait appeler l'homme, plante son regard dans le sien puis lui énumère tous les péchés commis depuis son enfance ! Le caporal n’en revient pas : il n’a jamais rencontré ce prêtre !

Troublé, Horace lui dit : « Tout cela est vrai, mais je viens de me confesser. » Le saint lui explique qu’il n’y a aucune contrition dans son cœur.

Cette parole a l’effet d’un coup de tonnerre. Horace s’agenouille et, les larmes aux yeux, demande au saint de l’entendre en confession.

Voyant le changement impensable survenu chez Horace, ses complices supplient Paul à leur tour de les absoudre.

Paul a adressé par la suite une supplique au pape Benoît XIV, afin qu’il accorde pardon et grâce à l’ancien malfaiteur.

Horace s’est radicalement converti depuis ce jour, vivant en chrétien jusqu’à sa mort, quinze ans plus tard.

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2023 3 18 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Guillaume de Germain
Saint Pierre d'Alcantara (1499-1562) ne dort plus

Espagnol de naissance, prêtre franciscain, provincial de son ordre, Pierre est un modèle spirituel, y compris pour sainte Thérèse d'Avila elle-même, qui l'a très bien connu, et dont elle parle comme d'un « homme très saint et spirituel ». Elle a reçu de sa part des conseils importants et fructueux quand elle a entrepris sa réforme du Carmel.

Fondateur lui aussi de monastères, auteur de livres religieux importants, Pierre passe son existence dans un grand dénuement ; ses contemporains observent la rigueur de son ascèse non sans étonnement.

Dans son autobiographie, sainte Thérèse raconte que Pierre lui a un jour expliqué que parmi les pénitences qu'il s'imposait pour racheter les pécheurs, le manque de sommeil constituait sans nul doute la plus dure, en particulier dans ses jeunes années.

Thérèse, surprise, le relança sur le sujet. Il finit par lui avouer que depuis 40 ans, il ne dormait « qu'une heure et demie en tout » chaque 24 heures.

Pierre d'Alcantara, béatifié en 1622 par le pape Grégoire XV, a été élevé sur les autels le 4 mai 1669 par Clément IX.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2023 2 17 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Marek Studzinski
Jésus apparaît à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)

Le 27 décembre 1673, en la fête de saint Jean, sœur Marguerite-Marie, religieuse au couvent des Visitandines de Paray-le-Monial  (Saône-et-Loire), est en prière dans la chapelle de la communauté depuis déjà un long moment.

Brusquement, tout bascule. Le Christ est là, devant elle. Elle a déjà vu plusieurs fois le Sauveur mais ce jour-là, il lui découvre son Cœur qu’elle va décrire comme un trône de feu et de flammes, « plus brillant et plus rayonnant qu’un soleil et transparent comme un cristal »

Elle ajoute : « La plaie qu’il reçut sur la croix y paraissait visiblement. Il était environné d’une couronne d’épines qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient, et une croix au-dessus qui signifiait que, dès les premiers instants de son incarnation, c’est-à-dire dès lors que ce Sacré Cœur fut formé, la croix y fut plantée ».

Jésus pose sur elle un regard tendre et lui demande que les hommes le vénèrent ainsi car il les aime tant qu’il refuse qu’un seul d’entre eux se perde.

Cette vision mystique annonce la grande révélation du Sacré-Coeur qui eut lieu deux ans plus tard au même couvent.

L’Église a béatifié Marguerite-Marie en 1864. Sa sainteté a été proclamée par le pape Benoît XV le 13 mai 1920.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2023 1 16 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Michal Bar Haim
Saint Gérard Majella (1726-1755) sauve une femme

Originaire de la région de Naples (Italie), Gérard devient religieux rédemptoriste en 1749. Un jour, tandis qu’il séjourne dans la ville d’Oliveto Citra (Italie), il rend visite à la famille Pirofalo dont les membres sont tous de pieux fidèles aimant la personnalité de Gérard qu’ils admirent.

Au moment de partir, il voit la plus jeune des enfants s’approcher avec un mouchoir dans la main. « C’est le vôtre, monsieur, c’est le vôtre, vous l’avez oublié lui dit la fillette ». Gérard lui sourit et lui demande de le garder car il lui sera bien utile lorsqu’elle sera devenue grande.

Des années plus tard, cette petite fille est devenue une épouse. Elle attend bientôt son premier enfant mais la grossesse tourne mal et elle faillit mourir en couche. Son état est très grave.

Soudain, elle se rappelle les paroles du saint qu’elle n’a pourtant jamais revu depuis lors. Elle demande à son époux de lui ramener coûte que coûte le mouchoir qu’il lui avait donné.

Le lendemain, c’est chose faite. Elle prie alors une infirmière d’étaler le tissu sur son ventre. Aussitôt les douleurs cessent, la fièvre tombe, ses forces reviennent. Quelques heures plus tard, son enfant naît sain et sauf.

Le sanctuaire de Materdomini (Italie) est décoré par de nombreux nœuds colorés qui rappellent les grossesses ayant abouti sans problème grâce à la protection de Gérard Majella.

Béatifié par Léon XIII en 1893, Gérard est inscrit par saint Pie X en 1904 au catalogue des saints.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Mortimer
  • : Chrétienne et catholique . La Banquise est une force de prières .
  • Contact

Visites depuis le 14/01/2009

 

religion et spiritualite

Pingouin de la Banquise

 

A copier-coller pour les PPP !