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26 novembre 2024 2 26 /11 /novembre /2024 15:00
Maison natale de Jean Berchmans à Diest. / CC0/wikimedia
Saint Jean Berchmans (-1621) guérit une jeune femme

À l'automne 1866, Mary Wilson, américaine de vingt ans, vient d’entrer au couvent. Quelques jours plus tard, elle tombe gravement malade. Le 19 octobre, elle se présente à l'infirmerie de la communauté. Son état se détériore. Elle vomit du sang deux ou trois par jour. Venus à son chevet, les médecins sont impuissants.

Elle témoigne : « Je ne pense pas avoir mangé une once de nourriture pendant une quarantaine de jours. Pendant ce temps, je n’avais pris qu’un peu de café ou de thé, que je ne pouvais plus prendre pendant une semaine avant de me rétablir. Et pendant deux semaines, aucun médicament n’avait été administré. Le médecin a dit qu’il était inutile de me torturer davantage. » Plus loin : « Toute ma maladie s’était transformée en inflammation de l’estomac et de la gorge. Ma langue était à vif et enflée. Je n’ai pas pu parler pendant deux jours. À chaque tentative de prononcer un mot, le sang jaillissait de ma bouche. »

Elle commence alors une neuvaine au bienheureux Jean Berchmans, jésuite flamand du XVIIe siècle. Une nuit, « j'ai entendu une voix murmurer : “Ouvre la bouche.” Je l’ai fait du mieux que j’ai pu. J’ai senti quelqu’un, comme s’il mettait son doigt sur ma langue, et j’ai été immédiatement soulagé. Puis debout à mon chevet, j’ai vu une figure, Il tenait dans ses mains une coupe, et il y avait quelques lumières près de lui, à cette belle vue j’ai eu peur. J’ai fermé les yeux et j’ai demandé : “Est-ce le bienheureux Berchmans ?” Il m'a répondu : “Oui, je viens par ordre de Dieu. Vos souffrances sont terminées. »

En voyant l'amélioration subite, le médecin du couvent manque de s'évanouir. Mary quitte l'infirmerie le 15 décembre, complètement guérie.

Jean Berchmans est béatifié en 1865. En 1888, le pape Léon XIII accepte la guérison de Mary comme le miracle nécessaire à la canonisation de Jean Berchmans.

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25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 15:00
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24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 15:00

 

© Shutterstock/Davizro Photography
La vision de saint Jean de Matha (1160-1213) pendant sa première messe

Provençal d'origine, futur fondateur avec saint Félix de Valois, de l'Ordre des Trinitaires (pour la libération et la rédemption des prisonniers), saint Jean de Matha est ordonné prêtre dans les premiers jours de 1193.

Il célèbre sa première messe dans la chapelle de l'évêque de Paris, Maurice de Sully, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Soudain, clergé et laïcs qui l'accompagnent n'en reviennent pas : la tête de Jean est entourée d'une lumière magnifique et son visage est radieux.

La cérémonie achevée, Maurice de Sully, l'interroge sur ce phénomène. Le saint lui répond humblement : « J'ai vu un ange du Seigneur sur un nuage blanc comme la neige. Il avait sur la poitrine une croix de deux couleurs, rouge et bleue. A ses pieds, il y avait deux esclaves chargés de chaînes, l'un était maure, l'autre chrétien. Les mains croisées de l'ange reposaient sur les têtes des captifs, la droite sur le chrétien, la gauche, sur le maure. » Jean ne comprend pas le sens de cette vision. Il fait part de celle-ci à son ami Félix de Valois, en ajoutant qu'il serait bon d'aller à Rome pour obtenir des éclaircissements des hautes instances de l’Église. Ils se mettent en route ensemble.

Ils obtiennent une audience privée du pape Innocent III à qui Jean raconte sa vision. Indécis quant au conseil qu'il doit donner à ses visiteurs, le Souverain pontife décide de célébrer la messe afin que Dieu l'éclaire. Au moment de la consécration de l'hostie, le pape a la même vision que Jean à Paris. A cet instant, les trois hommes reçoivent une inspiration intérieure leur révélant qu'il faut fonder un nouvel ordre qui servira à racheter les captifs.

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23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 15:00
© Unsplash/Vitaly Mazur
La bienheureuse Marguerite de Savoie (1390-1464), le diable et la soeur impénitente

Nièce du pape Clément VII par sa mère, la princesse Marguerite de Savoie songe dès l'enfance à tout quitter pour servir Dieu.

Sur le conseil de saint Vincent Ferrier, elle entre dans le tiers ordre de saint Dominique et organise, dans son palais d'Albe (Italie), une communauté vouée à la prière et à l'ascèse. Elle obtient la direction de l'hôpital de la ville, où elle accomplit les tâches les plus basses auprès des malades.

Un soir, Marguerite aperçoit une silhouette masculine étrange dans son palais. Pensant d'abord qu'un inconnu s'est introduit sans se faire remarquer, elle l'interroge d'une voix forte : « Que fais-tu là ? » - « Je garde une de tes filles qui a depuis longtemps sur la conscience une faute dont elle ne se confesse pas. Je la tiens, elle est sous ma griffe, elle ne m'échappera pas. » Sur ces paroles, le diable disparaît en poussant un éclat de rire qui glace les sens de Marguerite.

Celle-ci réunit aussitôt la communauté, raconte sa vision, et exhorte ses religieuses à s'examiner devant Dieu avec le plus grand soin.

Toutes mettent à profit l'avis salutaire, à l'exception d'une seule : une sœur qui avait commis un péché grave et qui refusait de se confesser. Celle-ci s'écrie : « Oh ! non, cette parole n'est point pour nous. Satan est le père du mensonge ; toutes, nous avons la douce confiance d'être en paix avec Dieu. »

Or, peu après, l'infortunée sœur tombe gravement malade et meurt.

Marguerite prie sans cesse pour la défunte. Elle se souvient de l'apparition diabolique quelques jours auparavant lorsqu'elle reçoit de Dieu, sous forme de locution intérieure, l'assurance que ses prières ont sauvé la pauvre défunte.

Marguerite a été béatifiée par le pape Clément IX en 1669.

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22 novembre 2024 5 22 /11 /novembre /2024 15:00
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21 novembre 2024 4 21 /11 /novembre /2024 15:00
© Shutterstock/Prathankarnpap
La bienheureuse Clelia Merloni (1861-1930) guérit miraculeusement

Clelia Merloni, fondatrice des Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus, a une santé fragile depuis l'enfance. Malade, elle doit interrompre sa formation chez les Filles de Notre-Dame de la Purification à Savone (Italie). Toute sa vie durant, elle souffre de diverses pathologies.

En 1892, une maladie pulmonaire la cloue au lit. Cette fois, le cas est extrêmement grave. Les médecins ne donnent plus aucun espoir de guérison.

Clelia garde espoir en Dieu : sa foi, intacte et inébranlable, lui fait dire qu'il ne l'abandonnera jamais.

Elle entreprend une neuvaine au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. Les premiers jours, son état continue de s'aggraver.

Mais à la fin de la neuvaine, elle retrouve subitement une santé parfaite. Les médecins sont abasourdis. La future bienheureuse exulte de joie.

Elle prend alors conscience du projet que Dieu a sur elle : mettre sur pied une congrégation en l'honneur du Sacré Cœur, qui se consacrerait au service des pauvres et des orphelins.

Le 30 mai 1894, Clelia et deux compagnes deviennent les premiers Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus . Sa congrégation est née.

Clelia a été béatifiée en 2018.

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20 novembre 2024 3 20 /11 /novembre /2024 15:00
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18 novembre 2024 1 18 /11 /novembre /2024 15:00
© Shutterstock/Jes2u.photo
La mort sainte du bienheureux Grimoald de la Purification (1883-1902)

En ce 18 novembre 1902, les religieux passionistes du couvent de Ceccano (Italie)  entourent un jeune novice de 19 ans, frère Grimoald de la Purification, foudroyé par une méningite aiguë.

Les frères connaissent l'enfance de Grimoald, son amour de Dieu, les longs moments durant lesquels, agenouillé, il priait devant un crucifix, ou une image de la Madone, dans l'église de son village natal, où le curé le trouva immobile, les mains jointes, enlevé en extase.

Soudain, son visage devient  aussi brillant que le soleil. Ses yeux, fixés sur un point de la pièce, semblent voir un être invisible.

Il rend son dernier soupir au coucher du soleil, « calme, serein et paisible ».

Au même moment, à des dizaines de kilomètres de là, les parents du bienheureux voient leur fils entouré d'une lumière indescriptible. Il a une allure magnifique et son visage est exempt de toutes marques de souffrance.

Les Passionnistes déclarent bientôt qu'ils ont perdu un confrère mais qu'ils ont acquis un saint. Propos prophétiques... Le 29 janvier 1995, saint Jean-Paul II a béatifié le frère Grimoald de la Purification.

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17 novembre 2024 7 17 /11 /novembre /2024 15:00
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16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 15:00
© Unsplash/Andrey Grinkevich
Sainte Gertrude de Helfta (1256-1301) est saisie par Jésus

Le 27 janvier 1281, après l’office des complies, Gertrude, moniale bénédictine au monastère de Helfta (Allemagne), est favorisée d'une vision extraordinaire.

« Je vis devant moi, témoigne-t-elle, un jeune homme plein de charme et de beauté, âgé d'environ seize ans [...]. Ce fut avec un visage rempli de bonté qu’il m’adressa ces paroles : “Pourquoi es-tu consumée par le chagrin ?” Tandis qu’il prononçait ces mots, il me sembla que j’étais au chœur, dans ce coin où je fais habituellement mon oraison. Là, j’entendis la suite des paroles : “Je te sauverai, je te délivrerai, ne crains pas.” »

L'apparition saisit ensuite la main droite de la sainte et ajoute : « Tu as léché la terre avec mes ennemis et sucé parmi les épines quelques gouttes de miel. Reviens vers moi… » Tandis qu'il prononce ces mots, Gertrude voit se dresser entre sa vision et elle, une « haie hérissée d’épines » s'étendant jusqu'au fond de l'horizon. La sainte comprend alors que cet obstacle végétal symbolise le péché.

Tout à coup, l'apparition empoigne Gertrude sans aucune difficulté, et la dépose à côté d'elle. La religieuse a le temps de voir la main qui la saisit ainsi. Elle porte la plaie de la Passion.

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15 novembre 2024 5 15 /11 /novembre /2024 15:00
© Shutterstock/Christin Lola
Saint Joseph Pignatelli (1737-1811) guérit une jeune religieuse

Plaisance (Italie), 1837. Une rumeur enfle : Catherine Perpenti, une jeune ursuline d'environ 25 ans, du couvent de Marie l'Immaculée de Plaisance, aurait été guérie miraculeusement par l'intercession de saint Joseph Pignatelli, prêtre jésuite espagnol, mort 26 ans auparavant. Sa communauté, liée à la Compagnie de Jésus depuis longtemps, a l'habitude d'invoquer saint Ignace et ses fils.

La guérison de Catherine a eu lieu après des mois de maux de cœur  incurables aux dires des médecins, et d'une toux persistante qui lui causaient des crises de convulsions. On lui administre les derniers sacrements mais son état s'est amélioré brusquement lorsque son entourage se met à supplier Joseph Pignatelli d'intervenir pour elle, et qu'on lui ait fait ingérer un sachet contenant des cheveux pulvérisés du saint.

Le document attestant ce miracle figure parmi les pièces officielles du procès de canonisation de Joseph. Celui-ci est proclamé bienheureux en 1933 par le pape Pie XI. En 1954, son successeur Pie XII l'inscrit au catalogue des saints.

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14 novembre 2024 4 14 /11 /novembre /2024 15:00
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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 15:00
La Vierge aux anges, 1900, de William Bouguereau. CC0/wikimedia
La Vierge guérit saint Stanislas Kostka (1550-1568)

Envoyé par ses parents à Vienne (Autriche) pour étudier, Stanislas Kostka, issu de la noblesse polonaise, tombe gravement malade à la mi-décembre 1565. Il est hébergé dans la maison d'un sénateur protestant sectaire qui ne tolère même pas la présence d'un prêtre chez lui.

Se sentant mourir, Stanislas demande l'Extrême-onction et le viatique. Il a beau insister ; rien n'y fait. C'est un refus total.

Stanislas prie sans cesse. Une nuit, la Vierge Marie, accompagnée de sainte Barbe et d'anges, apparaît dans sa petite chambre. Marie porte l'Enfant Jésus dans ses bras. Elle place son Fils entre les bras de Stanislas. Son regard est d'une tendresse infinie. Puis elle disparaît.

Au réveil, Stanislas est guéri.

Et, en une sorte d'illumination, il a définitivement trouvé sa vocation : il entrera chez les Jésuites.

Stanislas a été béatifié par le pape Paul V en 1605. Benoît XIII a proclamé sa sainteté en 1726.

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12 novembre 2024 2 12 /11 /novembre /2024 15:00
© Unsplash/Mélanie THESE
L'intervention surnaturelle de saint Jean l'Aumônier (VIIe siècle)

Le patriarche d'Alexandrie, Jean dit l'Aumônier, ou le Miséricordieux (en raison de ses bienfaits pour les pauvres), est mort à Chypre il y a quelques heures. Son corps est inhumé dans un sépulcre où reposent déjà deux autres évêques.

Quelques jours avant sa disparition, une femme, qui avait commis un grave péché, n'osait s'en confesser. Elle alla trouver le saint. Celui-ci lui recommanda de l'écrire et de lui remettre le document sous pli scellé sur lequel il prierait pour elle.

Dès qu'elle apprit la mort du patriarche, cette femme se crut déshonorée et perdue, pensant qu'il n'avait pas eu le temps de prier en sa faveur.

Elle se précipite au tombeau de Jean et là, elle répand un torrent de larmes en criant : « Hélas ! Hélas ! en pensant éviter la confusion, je suis devenue une confusion à l’esprit de tous. » Puis elle supplie le saint de lui révéler où il a déposé l'écrit.

Soudainement, Jean apparaît, vêtu de ses habits épiscopaux, entouré des deux prélats qui reposent avec lui. Il lui dit : « Pourquoi nous importuner ? Pourquoi ne pas nous laisser en repos moi et les saints qui sont avec moi ? Voici que nos ornements sont tout mouillés de tes larmes. »

Il lui remet alors son écrit scellé en lui disant : « Vois ce sceau, ouvre ton écrit et lis. » En l’ouvrant, elle trouve son péché entièrement effacé ; à la place, elle lit ces mots : « A cause de Jean, mon serviteur, ton péché est effacé. »

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11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 15:00
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10 novembre 2024 7 10 /11 /novembre /2024 15:00
© Shutterstock/Doidam10
Les trois hosties d'Aguaviva

Le 23 juin 1475, le père Barthélémy Sane, vicaire d'Aguaviva (Espagne), consacre une grande hostie pour la procession du Saint-Sacrement prévue le lendemain, jour de la Fête-Dieu. Il la dépose ensuite dans le tabernacle du maître-autel de l'église du bourg, à l'intérieur d'une boîte en argent, avec trois hosties plus petites.

La nuit suivante, un incendie effroyable ravage toute l'église. Malgré les nombreux efforts de la population pour circonscrire les flammes, tout est parti en fumée.

Le surlendemain, alors que les décombres fument encore, le vicaire tente de se frayer un chemin vers les quelques débris du maître-autel. Tout est désolation, soupire le prêtre. Pendant trois jours, il fouille comme il peut, espérant retrouver les saintes hosties. En vain : elles restent introuvables.

Après trois jours de recherche infructueuse, il retourne se reposer quelques heures au presbytère, et demande à un enfant de chœur d'Aguaviva de monter la garde devant ce qui reste de la porte de l'édifice jusqu'à son retour.

Peu après, le jeune garçon voit s'approcher de lui trois hommes « à l'aspect vénérable » qui, malgré sa recommandation, s'engouffrent dans l'église. L'enfant de chœur se précipite chez le vicaire qui vient immédiatement en compagnie d'un ami prêtre.

Mais les trois inconnus ont disparu quand ils parviennent sur place.

A cet instant, le regard du père Sane est attiré par « quelque chose » sur la table de l'autel. Il s'approche, muet de stupeur : la grande hostie destinée à la procession est là, pliée en deux ; elle renferme les trois petites. Toutes sont de couleur sang...

L'archevêque de Saragosse,, tenu au courant des faits, ordonne une enquête canonique. Celle-ci aboutit à un résultat positif. Trois phénomènes différents sont consignés dans les rapports : les hosties ont été retrouvées de manière inexplicable ; leur état avait évolué depuis le jour de l'incendie : du sang s'était écoulé de leurs surfaces ; elles sont restées dans un parfait état d'incorruption jusqu'à nos jours. Elles sont conservées dans un reliquaire d'or sur lequel a été gravée l'inscription : « Amor me lo fay fer » (L'amour me l'a fait faire).

A l'été 1475, les habitants d'Aguaviva ont cru que les trois inconnus aperçus par l'enfant de chœur n'étaient autres que saint Pierre, saint Paul et saint Laurent, tous les trois titulaires de l'église, venus eux-mêmes retrouver les hosties perdues.

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9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 15:00
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8 novembre 2024 5 08 /11 /novembre /2024 15:00
© Shutterstock/Jesus Cervantes
Les stigmates de la bienheureuse Marie de la Crucifixion (1706-1745)

Elisabetta Maria Satellico, vénitienne, entre chez les Clarisses d'Ostra Vetere (Italie), à l'âge de quatorze ans. Elle n'est autorisée à porter l'habit religieux que cinq ans plus tard. Très attachée à la Passion du Christ, elle prend le nom de Maria Crocifissa (Marie de la Crucifixion).

Peu après ses vœux définitifs le 19 mai 1726, elle ressent aux mains, aux pieds, dans la région du cœur et autour de la tête, de très vives douleurs.

Un vendredi, elle tombe en extase et voit Jésus toucher son corps. Elle ressent une souffrance indescriptible : les stigmates de la Passion sont apparus sur elle. En même temps, elle éprouve un sentiment de déréliction profond. Elle participe au Calvaire de Jésus sur un mode extraordinaire.

Peu après, c'est la transverbération du cœur : elle a la vision d'un être céleste touchant son côté avec un dard de feu.

Elle est rappelée par Dieu à l’âge de 39 ans. Saint Jean-Paul II la proclame bienheureuse le 10 octobre 1993.

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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 15:00
© Unsplash/Kelly Sikkema
Saint Vincent Grossi (1845-1917) sauve une enfant

En 2010, un nouveau-né de Pizzighettone (Italie), souffrant d’anémie érythropoïétine de type 2, ne peut recevoir de greffe de moelle osseuse car aucun membre de la famille n’est compatible. La fillette est maintenue en vie par transfusions. Elle est placée en soins palliatifs. Les espoirs de guérison sont nuls.

Une amie des parents, religieuse des Filles de l'Oratoire de Lodi (Italie), invite à prier le fondateur de sa congrégation, le bienheureux Vincent Grossi. La famille de la petite, le personnel soignant de l'hôpital, et les communautés religieuses de la région sont sollicités. Tout le monde se met à prier d'une seule voix pour le salut de la malheureuse enfant.

Après quelques heures, il n'y a aucune amélioration. Certains se mettent à désespérer. Les Filles de l'Oratoire insistent. Le père Vincent va venir en aide.

Elles ont raison. Au lendemain du lancement de la prière, les paramètres physiologiques sont devenus excellents. Les médecins n'y comprennent rien.

Ce miracle est authentifié par un décret du pape François le 5 mai 2015. La béatification de Vincent Grossi est célébrée à Rome le 18 octobre suivant.

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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 15:00
© Shutterstock/KieferPix
La bienheureuse Christina von Stommeln (1242-1312) guérit un homme

Originaire de Pulheim (Allemagne ), Christina von Stommeln est une béguine de premier plan. Elle est considérée comme une sainte de son vivant.

En 1338, alors que des fidèles toujours plus nombreux se recueillent sur sa tombe, dans le cimetière de Stommeln (Allemagne), le comte Dietrich de Clèves, époux d'une petite-fille de Philippe Auguste, s'y rend à son tour. Il souffre de la goutte au point de ne plus pouvoir marcher. Les médecins de l'époque ne peuvent rien pour lui.

Confiant dans la miséricorde de Dieu, il a depuis longtemps entendu parler de Christina, de ses expériences mystiques et de son pouvoir d'intercession.

Parvenu à Stommeln, il demande au curé de toucher les reliques de la bienheureuse. On les lui apporte. Il s'agenouille et se met à prier dans un recueillement impressionnant.

Puis il touche de ses deux mains les os de Christina.

Aussitôt il sent une force lui traverser le corps et une chaleur l'envahit. Il se relève seul. Il est guéri.

Christina a été béatifiée en 1908.

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