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10 août 2022 3 10 /08 /août /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/tomertu
Le bienheureux Archange Piacentini (vers 1400-1460) : il voit la Vierge Marie dans une grotte sicilienne

Archange est né à Calatafimi-Segesta (Italie, Sicile) dans une famille aristocratique. Son père envisage pour lui le métier des armes. Mais l’adolescent ne désire qu’une chose : donner sa vie au Seigneur.

Parvenu à l’âge adulte, il quitte la maison paternelle pour s’installer dans une grotte minuscule, non loin de l’église Sainte-Marie du Giubino, près de Calatafimi. Rapidement, il est visité par nombre de fidèles et ses parents tentent de le ramener chez eux, en vain.

Un jour, tandis qu’il prie au-dessus d’un cyprès à côté de sa grotte, la Vierge lui apparaît. Elle ne dit mot. Archange est subjugué par sa beauté et la lumière qui l’entoure. Il n’ose bouger ni remuer les lèvres. En une seconde, tout disparaît.

Le lendemain, Marie se tient à nouveau devant lui. Ses pieds ne touchent pas le sol. Elle le regarde et lui dit, sans prononcer aucun mot, qu’il doit devenir fils de saint François d’Assise.

Sa vocation est née. Il demande son admission au couvent franciscain de Palerme (Italie, Sicile) et est ordonné prêtre. En 1430, ses supérieurs l’autorisent à fonder un couvent à Alcamo (Italie, Sicile, province de Trapani).

Archange a été béatifié le 9 septembre 1836 par le pape Grégoire XVI.

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9 août 2022 2 09 /08 /août /2022 14:00
Pixabay/Karina Cubillo
Saint Roman le Portier (ou le Geôlier, + 258) : il voit un ange pendant le martyre de son ami saint Laurent et demande le baptême

Roman est né dans une famille païenne. Dans sa jeunesse, il fait paître des moutons dans les Alpes du Sud. Mais en 253, il est enrôlé de force dans l’armée de l’empereur Valérien et amené à Rome (Italie).

Le 10 août 258, Roman, en armes, monte la garde sur le lieu du martyr de saint Laurent, diacre du pape Sixte II.

Le saint diacre fait preuve d’une résistance physique hors du commun, à tel point que ses bourreaux redoublent de cruauté. Mais rien n’y fait.

Roman est intrigué par cet homme martyrisé pour sa foi. « Comment peut-il résister à tant de souffrances ? », se demande-t-il.

Soudain, celui-ci cligne des yeux : une sorte d’éclair aveuglant vient de le frapper. Un bref instant après, la lumière violente cède la place à une douce et transparente luminosité au centre de laquelle un ange, aux traits humains, se tient à deux mètres du sol. L’être céleste parle à Laurent et soutient son corps meurtri.

Une immense joie, inconnue jusqu’alors, étreint Roman : la foi du martyre est donc vraie…

Aussitôt il s’empare d’une cruche remplie d’eau et s’approche du lieu de supplice pour éteindre le feu qui torture saint Laurent !

Il voit alors l’ange protecteur le bénir et tracer un signe de croix sur lui.

Surpris de sa démarche, les autres soldats romains le repoussent et, devant sa volonté de secourir saint Laurent, l’arrêtent et le ligotent.

Il est décapité le 10 août 258 pour avoir confessé sa foi au Christ.

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8 août 2022 1 08 /08 /août /2022 14:00
Pixabay/Couleur
Saint Dominique (1170-1221) : il multiplie les pains dans un couvent, aidé par deux anges

A l’automne 1215, saint Dominique se rend à Rome (Italie) où se tient le concile de Latran IV. A cette occasion, il rend visite aux dominicains du couvent Saint-Sixte.

A cette époque, l’ordre des Prêcheurs vient seulement d’être fondé et les religieux manquent parfois du nécessaire. C’est le cas de la communauté romaine.

Un jour, le procureur du couvent, Jacques de Melle, déclare à ses frères qu’il n’a plus de pain à leur donner.

Plusieurs d’entre eux sortent dans la rue pour demander l’aumône. Mais après avoir fait le tour du quartier, ils rentrent bredouille. C’est la panique. Que faire pour le repas ?

Jacques de Melle a une idée : aller trouver Dominique, qui travaille alors dans sa cellule et lui exposer le désastre.

« L’homme de Dieu » exulte en esprit et bénit Dieu, le visage plein de joie ; puis, comme « réconforté d’en haut », il donne l’ordre de partager et de distribuer sur la table le peu de pain qu’on possède. Au signal, les frères viennent au réfectoire, poursuivent « jusqu’au bout d’une voix joyeuse la bénédiction de la table » et s’asseyent.

Or tandis que chacun rompt la bouchée de pain qu’il trouve devant lui, voici que « deux jeunes gens », de « même costume et de figure semblable », entrent au réfectoire. Ils portent dans le pli d’une cape qui pend à leur cou une belle quantité de pains. Ils les déposent en silence au sommet d’une table près de laquelle est assis Dominique, puis disparaissent subitement.

Saint Dominique, tendant sa main de tous côtés, dit alors  : « Et maintenant, mes frères, mangez ! »

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5 août 2022 5 05 /08 /août /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/Beerphotographer
Saint Abel de Lobbes (+ vers 770) délivre un énergumène du démon

Appelé par Pépin le Bref sur le siège épiscopal de Reims (France, Marne), Abel, moine du monastère de Lobbes (Belgique, Hainaut), n’est pas préparé à la fonction d’archevêque. Pieux, fuyant les honneurs et amoureux de la solitude, il démissionne au bout de trois ans et retourne dans son abbaye.

Dieu le rappelle à lui un 5 août. Son corps est inhumé dans l’église de Saint-Ursmard, dans la chapelle dédiée à saint Jacques.

C’est là que, quelques mois plus tard, deux hommes robustes, accompagnés de plusieurs prêtres, transportent un jeune garçon dont le corps, totalement rigide, est lié par des cordes. Les traits de son visage si creusés qu’on le croit mort.

Parvenus à un mètre de la châsse de saint Abel, les prêtres manquent de défaillir : le garçon a ouvert ses yeux et ses pupilles sont si dilatées qu’il n’a plus un aspect humain.

Puis, il se met à hurler et à gesticuler si violemment qu’il est projeté sur le sol avec une violence inouïe.

Tombé face contre terre, à quelques centimètres du reliquaire, il peine à relever la tête. Mais les témoins n’en reviennent pas : il a retrouvé un aspect humain : le démon a fui en présence des reliques du saint archevêque.

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4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/sedmak La Prière des âmes, par Sallelli, fresque de l’église Saint-Marc, Milan.
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) : il révèle à une femme ce que son mari est devenu après sa mort

Au milieu du XIXe siècle, la modeste église d’Ars (France, Ain) est régulièrement pleine de monde et le confessionnal pris d’assaut par les pèlerins qui, venant de près ou de loin, veulent se confier au saint curé.

Un jour, une femme en pleurs arrive à Ars. Elle désire rencontrer le curé que beaucoup rangent parmi les grands saints. Mais elle ne le connaît pas et ne l’a même jamais vu. La pauvre semble perdue et son visage est marqué d’une profonde tristesse. Elle est hantée par l’idée que son mari soit en enfer car celui-ci s’est suicidé en se jetant dans une rivière et menait une existence éloignée de la foi.

Dès qu’elle entre dans l’église, le saint curé interrompt la conversation qu’il tient avec un pénitent, s’approche d’elle et lui dit à l’oreille : « Il est sauvé, oui, il est sauvé! »

— « Mais comment pouvez-vous savoir? »s’exclame-t-elle, stupéfaite.

Et le saint curé d’ajouter : « Il est en purgatoire et il faut prier pour lui. Entre le parapet du pont et l’eau, il a eu le temps de se repentir! »

Jean-Marie Vianney, patron de tous les curés, a été canonisé en 1925 par le pape Pie XI.

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3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/Zbynek Pospisil
Saint Antoine le Romain (1067-1147) : il guérit l’épouse d’un prêtre orthodoxe

Antoine est issu d’une riche famille de Rome (Italie). Dès l’adolescence, il se réfugie dans la solitude. Ermite pendant vingt ans, il décide de quitter son pays natal et voyage jusqu’à Novgorod (Russie) où il fonde un monastère. Dès son vivant, sa réputation de thaumaturge est immense.  

Mais après sa mort, on perd trace de ses reliques. Elles sont retrouvées providentiellement le 1er juillet 1597, intactes« comme si elles gisaient vivantes ».

Peu après, l’épouse d’un prêtre de Novgorod, nommée Irina, tombe gravement malade. Elle est incapable de contrôler les tremblements de ses membres et perd l’usage de la parole. On songe à ses obsèques.

Une nuit, Irina rêve d’un « vieil homme aux cheveux gris » qui lui dit de se rendre au monastère de la ville pour vénérer les reliques de saint Antoine.

Le lendemain, la femme, soutenue par les siens, se recueille dans la crypte de l’église abbatiale. Soudain, elle voit l’homme vêtu de gris qui lui est apparu en songe la nuit précédente. L’instant d’après, elle est guérie et retourne chez elle sans aucune aide.

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2 août 2022 2 02 /08 /août /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/Choreograph
Saint Giustino Maria Russolillo (1891-1955) : il guérit un homme plongé dans un coma profond

Le 18 avril 2016, un jeune religieux malgache né en 1984, membre de la Société des vocations divines de Pozzuoli (Italie, Campanie), fondée par saint Giustino Maria Russolillo, est pris d’un violent mal de tête après le dîner communautaire.

Le lendemain matin, un frère le découvre dans sa chambre, gisant par terre, au milieu d’une flaque de sang.

Inconscient, il est transporté immédiatement aux urgences de l’hôpital de Pozzuoli. On l’intube. Rien n’y fait. Il sombre dans un coma profond et son pronostic vital est engagé. On parle de mort cérébrale.

Le supérieur provincial de la congrégation lui rend visite, à la suite de quoi il envoie un message traduit en cinq langues à toute la congrégation, demandant à tous ses membres de prier leur fondateur pour la guérison du jeune religieux.

Peu après avoir été admis en service de réanimation, un religieux pose une image du père Giustino sur la poitrine du moribond.

Le 21 avril, à la stupéfaction de tous, il sort du coma, ouvre les yeux et se met à parler ! Le 3 mai 2016, il quitte l’hôpital, totalement guéri.

Giustino a été béatifié le 7 mai 2011.

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1 août 2022 1 01 /08 /août /2022 14:00
Pixabay/JoseManueldeLàa
Saint Alphonse de Liguori (1696-1787) : il avoue que la Vierge Marie lui est apparue dans sa jeunesse

une très grande prudence vis-à-vis des visions et des révélations privées.

Mais le 19 octobre 1789, alors qu’il est souffrant, il fait venir le père G.B. DI Costanzo, son dernier confesseur. La conversation s’engage sur la vie spirituelle parmi les rédemptoristes.

Au bout d’un moment, Alphonse approche son visage du confesseur et dit : « je dois vous confier quelque chose que je n’ai encore dit à personne ».

 « De quoi s’agit-il ? »

 « Dans ma jeunesse, la Vierge Marie m’a plusieurs fois honoré de sa présence. Elle apparaissait dans la grotte de Scala (Italie, Campanie) où j’aimais aller prier. Plus tard, elle venait jusqu’à moi et me donnait des conseils pour ma congrégation ».

Fermant les yeux, il ajoute : « Elle me disait des choses si belles ! »

 « Quelles choses, père ? »

 « Tant de choses, et si belles ! », reprit-il avant de garder le silence.

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31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 14:00
Pixabay/daves19387
1010 : le sang du Christ bouillonne dans un calice à Ivorra

Un jour de l’an 1010, le père Bernart Olivier, curé d’Ivorra (Espagne, Catalogne), célèbre la messe dans une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie.

Après avoir prononcé les paroles de consécration, ce prêtre est subitement envahi par un doute : est-il vrai que sous ces apparences de pain et de vin se cachent le corps et le sang du Christ ? Est-il possible que des mots simples aient eu la puissance de faire descendre Jésus sur l’autel ? Et d’ajouter intérieurement : « C’est impossible ! C’est absurde ! »

A cet instant, le père manque de s’étrangler et pousse un cri : le sang de Jésus contenu dans le calice se met à « bouillonner », à emplir tout le récipient et à déborder sur les corporaux, coulant jusqu’au sol.

Les fidèles présents accourent jusqu’à l’autel et voient le phénomène. Les uns tombent à genoux tandis que les autres crient au miracle.

Deux heures plus tard, saint Ermengol (+ 1035), évêque de la Seu d’Urgel (Espagne, Pyrénées catalanes), diocèse d’où dépend à cette époque le village d’Ivorra, arrive sur place. Comme chacun, il est émerveillé par l’événement. Il observe en silence le calice et les corporaux maculés de sang pendant de longs moments.

Devant se rendre à Rome (Italie), il prend avec lui ce calice et ces linges liturgiques qu’il glisse avec un soin extrême dans ses bagages.

Après un voyage éprouvant, il rencontre le pape Serge IV à qui il montre les précieuses reliques eucharistiques. Le Souverain pontife se montre enthousiaste et après réflexion décide de garder à Rome calice et corporaux, en échange de quoi il confie à saint Ermengol d’insignes reliques qui sont conservées derrière le maître-autel de la chapelle d’Iborra, dans un reliquaire, lui-même protégé dans une niche grillagée : un fragment du doigt de l’apôtre saint André, une relique de saint Pierre, un morceau de l’anneau de sainte Catherine de Sienne…

Enfin, Serge IV a promulgué ensuite une bulle décrétant l’authenticité des faits.

A la fin du XVIe siècle, le comte de Cardona, seigneur d’Ivorra, et le curé de l’époque, Arnaud de Salabert, demandent au cardinal de Foix, nonce apostolique, de confirmer les indulgences et privilèges accordés par la bulle de Serge IV.

Le 17 avril 1476, le cardinal envoie l’abbé du monastère Saint-Vincent de Cardona à Ivorra pour étudier les reliques. Mais ce dernier meurt avant d’avoir rempli sa tâche. Son successeur, le prieur de l’abbaye Saint-Vincent, émet peu après un avis favorable. Le cardinal-légat confirme alors le miracle que l’on désigne sous le nom de « saint doute».

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30 juillet 2022 6 30 /07 /juillet /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/cristofolux
Saint Pierre Chrysologue (vers 380-450) : il est sacré évêque après une vision

En 433, Ursus, évêque de Ravenne (Italie, Emilie-Romagne), disparaît. Le diocèse n’a plus de pasteur. Le clergé et le peuple s’assemblent pour lui élire un successeur. Un certain Jean est ainsi désigné.

Chacun est persuadé qu’il se montrera digne de cette charge. Des prêtres sont envoyés à Rome (Italie) pour obtenir la confirmation du pape Sixte III.

Tandis que les clercs approchent de la Ville éternelle, Sixte III a une vision: l’apôtre saint Pierre et saint Apollinaire, premier évêque de Ravenne, apparaissent et l’avertissent de ne pas confirmer Jean qui vient d’être élu, mais de nommer à sa place le diacre Pierre, dont ils lui font le portrait.

Troublé, le Souverain pontife déclare l’élection caduque aux représentants du diocèse de Ravenne car celle-ci n’est pas agréable à Dieu, en ajoutant que le Seigneur vient de désigner le diacre Pierre à la place de Jean.

Rentrés à Ravenne, les délégués expliquent aux fidèles ce changement en précisant qu’il s’agit d’une grâce céleste. Les habitants ont d’abord un peu de peine à comprendre cette modification mais, voyant qu’il s’agit d’un choix céleste, ils l’acceptent de bon cœur.

Pierre Chrysologue (ce qui signifie «à la parole d’or») est devenu docteur de l’Eglise en 1729.

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29 juillet 2022 5 29 /07 /juillet /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/fizkes
Saint Loup de Troyes (395-479) : il guérit une femme paralysée depuis deux années

Au début du Ve siècle, Loup, d’abord moine à l’abbaye de Lérins (France, Alpes-Maritimes), est élu évêque de Mâcon (France, Saône-et-Loire) par les chanoines et les fidèles de la ville. Peu après, il est pris en otage par Attila, chef des Huns, qui menace de ruiner Châlon. Loup est emmené près du Rhin où Attila finit par le libérer.

Il est alors suspecté d’avoir pactisé avec les Huns et doit s’exiler deux ans.

De retour à Mâcon après cet exil forcé, un prêtre nommé Rustique l’interpelle en chemin. L’homme est triste: sa sœur, mère de famille, est souffrante depuis dix mois et rien ne la soulage. Perclue de douleurs, elle est incapable du moindre effort. Alitée, elle ne peut remuer ni les mains ni les pieds et refuse de s’alimenter.         

Réfléchissant sur la manière dont les fidèles vont l’accueillir après deux ans d’absence, Loup se demande ce qu’il peut faire pour cette pauvre femme ? En tous cas, il est hors de question de dévier de l’itinéraire prévu…

C’est alors que lui reviennent en mémoire les paroles de Jésus à la femme souffrant d’hémorragies: « Confiance ma fille ! Ta foi t’a sauvée » (Mt 9, 22). Il accepte sur-le-champ d’accompagner Rustique au domicile de sa sœur.

Là, il trouve enfants et voisins regroupés autour du lit de la femme. Il leur demande de s’écarter. Il s’approche, s’agenouille puis impose ses mains sur le corps blessé en récitant une prière à mi-voix, les yeux clos.

La femme ouvre les yeux et sourit au saint. Nul n’ose bouger. Une paix a envahi la pièce. La femme se lève comme si de rien n’était. 

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28 juillet 2022 4 28 /07 /juillet /2022 14:00
Unsplah/Adrien Stachowiak
Saint Samson de Dol (vers 495-565) : il guérit un camarade d’une morsure de serpent

Amon et Anna sont remplis d’une joie sans pareille lorsque Samson, leur enfant si désiré, vient au monde dans la région de Glamorgan, près de Cardiff (Pays-de-Galles). Attiré très tôt par la vie contemplative, l’enfant grandit en sagesse et force. 

Un jour d’été, il entreprend une promenade à travers les bois en compagnie de l’un de ses camarades. Il fait chaud et les deux amis décident de trouver un peu de fraîcheur en empruntant un sous-bois.

Soudain, l’ami de Samson s’arrête d’avancer, comme saisi d’effroi.

- « Qu’y a-t-il ? Pourquoi ne marches-tu plus ? » lui demande le saint.

- « Quelque chose m’a piqué ! Ma jambe, c’est horrible ! »

Samson s’approche et sursaute en surprenant une vipère à deux mètres de lui qui s’enfuit après avoir mordu son ami.   

L’infortuné garçon est pris de malaise. Il s’évanouit. Samson localise la plaie occasionnée sur l’une des jambes par les deux crocs du reptile. Il s’inquiète: son ami ne donne plus de signe de vie.

Le saint se met alors à prier à voix haute. Puis subitement, il se souvient qu’il avait glissé un petit flacon rempli d’eau bénite dans son sac. Il en verse alors le contenu sur la plaie.

Son ami ouvre les yeux à la seconde où le liquide touche sa peau. Après quelques instants, il se tient debout, prêt à repartir.

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27 juillet 2022 3 27 /07 /juillet /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/Zbynek Pospisil
Saint Siméon Stylite l’Ancien (vers 389-459) : il entend Jésus lui dire le sens de sa vocation

Vers 402, le jeune Siméon, humble berger comme son père, assiste à la messe dans une église, quelque part dans la région d’Alep (Syrie). Ce jour-là, le prêtre prêche sur les béatitudes : « Heureux les pauvres de cœur : le royaume de Dieu est à eux… » (Mt 5).

Siméon se sent rempli de joie. Il ferme les yeux et se met à prier. Mais vaincu par la fatigue, il s’endort.

Il fait un songe : « Il me semblait que je creusais les fondements d’un édifice. Quand je crus la fosse assez profonde, je m’arrêtai : ‘creuse encore !’ me dit une voix. Par quatre fois je repris mon travail et je m’arrêtai, et par quatre fois j’entendis la même parole : ‘creuse encore !’ »

A cet instant, le jeune garçon sent qu’il est incapable par lui-même de poursuivre ce travail et sent ses forces décliner. La voix lui dit alors : « C’est assez ! Maintenant tu peux élever un édifice aussi haut qu’il te plaira ».

Au réveil, il sait ce que le Seigneur lui demande : vivre au sommet d’un lieu surélevé, loin du monde, près du Ciel…

Devenu ermite sur le mont Laïloun (Syrie du Nord), il est visité par une foule de gens qui troublent son ascèse. Il découvre un pilier de pierre avec une plate-forme d’environ un mètre carré à son sommet. Se souvenant des paroles entendues jadis dans l’église, il passe les 39 dernières années de sa vie au sommet de cette colonne haute d’environ 3 mètres.

Vénéré dès son vivant, Siméon donna sa tunique de berger à l’empereur byzantin Léon Ier et le roi de Perse lui voua une grande admiration.

Un bout de sa colonne était toujours visible jusqu’à l’éclatement de la guerre civile en 2011.

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26 juillet 2022 2 26 /07 /juillet /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/sedmak Fresque de l’Assomption, par Giuseppe Craffonara, église Sainte-Marie-de-l’Assomption, Venise.
La bienheureuse Maria Pierina De Micheli (1890-1945) : elle reçoit la visite de la Vierge Marie

Le 31 mai 1938, mère Pierina, d’origine milanaise, pénètre dans la chapelle du noviciat des Filles de l’Immaculée Conception de Bueno Aires (Argentine). Elle s’agenouille et se met à prier.

Soudain, une « belle femme » apparaît à deux mètres d’elle. Comment celle-ci a pu entrer dans la pièce puisque quelques secondes avant, il n’y avait personne ?

Ses yeux fixent l’apparition : belle, majestueuse et entourée d’une lumière surnaturelle. Elle tient à la main un scapulaire formé de deux morceaux de flanelle blanche, unis par un cordon. L’un des morceaux porte l’image du visage de Jésus, l’autre une hostie entourée de rayons.

Marie s’approche d’elle ; ses pieds ne touchent pas le sol. Elle dit : « Écoute bien et rapporte tout exactement à ton confesseur. Ce scapulaire est une arme de défense, un bouclier, un gage d’amour que Jésus veut donner au monde en ces temps de sensualité et de haine de Dieu et de l’Église. Des filets diaboliques sont tendus pour arracher la foi des cœurs, les vrais apôtres sont rares, un remède divin est nécessaire et ce remède c’est le Saint Visage de Jésus. Tous ceux qui endosseront un scapulaire comme celui-ci et feront tous les mardis une visite au Saint-Sacrement seront fortifiés dans la foi, prêts à la défendre et à surmonter toutes les difficultés intérieures et extérieures. Ils auront de plus une mort sereine sous l’aimable regard de mon Divin Fils ».

Puis Marie s’évanouit devant la bienheureuse.

Maria a été béatifiée le 30 mai 2010.

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25 juillet 2022 1 25 /07 /juillet /2022 14:00
CC0/wikimedia Orazio Gentileschi, Paysage avec saint Christophe, 1605-1610, Gemäldegalerie, Berlin.
Saint Christophe de Lycie (+ 251) : il voit et parle à l’Enfant Jésus

Né dans un milieu païen en Lycie (Turquie, Anatolie), Christophe a l’ambition d’entrer au service d’un prince puissant.

Il obtient les faveurs du roi d’Anatolie. Mais un jour, il lit la peur sur le visage de ce dernier lorsque quelqu’un évoque le diable. Aussitôt Christophe veut rencontrer le prince de ce monde.

Un soir, le démon lui apparaît. Christophe accepte de le suivre. Mais peu après, parvenu à un calvaire, l’ange déchu est pris de panique à la vue de la croix. A cet instant, le saint réalise qu’il doit désormais se mettre en quête du Christ.

Un jour, il croise un ermite. Celui-ci lui explique qu’il peut servir Jésus en aidant les pèlerins à traverser un fleuve dangereux. Christophe construit sa cabane près de l’eau tumultueuse et porte sur son dos les chrétiens jusqu’à l’autre rive.

Un jour, il est réveillé en pleine nuit par la voix d’un enfant. Il sort une première fois, mais ne voit personne. Quelques minutes plus tard, il entend la voix de l’enfant, mais cette fois, l’enfant est là, devant sa porte. Il lui demande de traverser le fleuve. Christophe le met sur ses épaules, et s’engage aussitôt dans les eaux noires.

Parvenu à mi-chemin, le garçon devient de plus en plus lourd. Le fleuve se met à enfler : il manque de se noyer.

Parvenu enfin sur l’autre rive, il dit à l’enfant : « Il m’a semblé porter le monde sur mes épaules. »

Ce à quoi l’enfant mystérieux lui répond : « Non seulement tu as porté le monde, mais tu as porté celui qui l’a créé. »

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24 juillet 2022 7 24 /07 /juillet /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/Zolnierek
Un ciboire s’échappe d’un tabernacle fermé à La Vilueña (Espagne)

Le 8 novembre 1601, le petit village de La Vilueña (Espagne, Aragon, province de Saragosse) grelotte. L’hiver a fait son apparition et les habitants se préparent pour de longues semaines de froid.

De surcroît, l’atmosphère est morose : un habitant, Pedro de Goni, époux de Jeanne de Heredia, très aimé des villageois, vient de mourir.

La Vilueña n’a pas de sacristains. Ce sont deux enfants qui montent au clocher pour sonner le tocsin.

Lorsque les obsèques sont achevées, on demande aux deux enfants de descendre de la tour où ils ont joué en attendant la fin de la cérémonie. Mais l’un d’entre eux veut faire peur à son camarade. Il lui lance : « Que le mort t’emporte ! »

L’autre gamin est saisi d’effroi et s’enfuit en jetant sur le maître-autel de l’église la chandelle allumée qu’il tient. Son camarade ne prête pas attention, ferme la porte à clé et retourne chez lui.

A l’intérieur de l’édifice, la bougie se consume sur l’autel, la cire coule et les nappes s’enflamment. Les flammes attaquent le tabernacle et le retable en bois. Puis l’incendie se propage au plafond à caissons. Pour finir, le toit s’embrase.

Tous les villageois dorment paisiblement et personne ne s’aperçoit du désastre. Seul un homme de Munebrega (Espagne, Aragon) logeant au village cette nuit-là, sort dehors vers deux heures du matin pour voir si son cheval va bien. Il remarque une grande lueur.

Aussitôt il réveille les habitants en hurlant. Les premiers volontaires arrivent tenant des sauts d’eau. Mais le chœur de l’église est déjà rempli de braises.

On se met à prier et quelques-uns, tel le curé Piedro Colas, s’aventurent au milieu du brasier pour tenter de sauver le tabernacle.

L’abbé Colas réussit à s’en emparer et à le traîner à l’extérieur. Brûlé, quasiment détruit, il ne reste guère d’espoir de retrouver le Saint-Sacrement.

Après avoir ouvert ce qui reste du tabernacle, le prêtre reste stupéfait : le ciboire contenant l’eucharistie a disparu !

Le prêtre appelle du renfort. On s’active pour retrouver d’éventuels morceaux du ciboire parmi les charbons ardents et les cendres. En vain !

Quelques minutes plus tard, un villageois découvre l’ostensoir posé sur une brique, à une « distance de quinze pieds en ligne droite à partir du tabernacle », totalement épargné par le feu. A l’intérieur, les sept hosties (six petites et une grande), d’un blanc immaculé, ont été miraculeusement préservées.

Quelqu’un remarque alors qu’aucune des cruches ayant servi à circonscrire les flammes n’avait subi d’altération à la chaleur ou en tombant. Le lendemain, plusieurs guérisons sont alléguées.

Prévenu des faits, Mgr Diego de Yépes, évêque de Tarazona (Espagne, Aragon), ordonne que les hosties miraculeuses soient préservées dans un endroit digne. Plus tard, à l’occasion d’une visite pastorale, il a reconnu officiellement le miracle et consommé les hosties !

Une colonne sur un piédestal a été élevée sur le lieu où fut trouvé le ciboire. Les évêques diocésains ont accordé des indulgences aux pèlerins visitant l’église de La Vilueña et une confrérie du Saint-Sacrement a vu le jour. Chaque 9 novembre, on commémore le prodige.

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23 juillet 2022 6 23 /07 /juillet /2022 14:00
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Sainte Brigitte de Suède (vers 1303-1373) : elle a une apparition du Seigneur

Le 26 janvier 1373, Brigitte sent une lassitude l’envahir. A 70 ans, elle est fatiguée après un long pèlerinage en Terre sainte qu’elle a effectué l’année précédente.

Tandis qu’elle prie dans sa cellule pour le pape avignonnais Grégoire IX, elle tombe soudainement en extase.

Ouvrant les yeux, il lui semble que les murs de sa cellule ont disparu et ont laissé place à une lumière surnaturelle, au centre de laquelle le Christ apparaît.

Jésus lui dit ces mots : « Le pape est semblable à un paralytique. Ses mains n’agissent pas, ses pieds ne marchent point, tant son amour immodéré pour sa famille lui ôte tout élan vers moi. Mais les prières de ma mère vont lui rendre quelque volonté de m’obéir et de revenir à Rome. Il y arrivera, c’est certain, et il commencera à faire le bien, mais il n’achèvera pas ses œuvres. »

Il ajoute à l’adresse de Brigitte : « Quoique les rêveurs, les sages du siècle, les amis selon le monde disent au pape, je prévaudrai contre eux et le conduirai à Rome. Quant à toi, il ne t’est pas permis de savoir si tu l’y verras ou non  »

Effectivement, le pape Grégoire s’installera à Rome en janvier 1377, soit quatre ans après la naissance au ciel de sainte Brigitte.

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22 juillet 2022 5 22 /07 /juillet /2022 14:00
CC0/Met Détail de la Marie-Madeleine aux deux flammes par Georges de La Tour, vers 1640, The Metrpolitan Museum of Art, New Tork.
Sainte Marie-Madeleine (Ier siècle) : elle rend son âme à Dieu en présence des anges

Au Ier siècle, un prêtre s’installa près de la grotte de la Sainte-Baume (France, Var), où vivait Marie-Madeleine. Une nuit, il eut la vision d’anges entourant la bienheureuse en entonnant des chants célestes.

Il voulut s’assurer de la réalité de cette vision. Il pria Dieu de l’éclairer puis se dirigea vers la sainte grotte.

Parvenu sur les lieux, il sentit ses jambes fléchir et une crainte lui « ôta la respiration ». Il se mit à crier : « Je t’adjure par le Seigneur, que si tu es un homme ou une créature raisonnable habitant cette caverne, tu me répondes ».

Un épais silence le remplit d’effroi. Il répéta : « Je t’adjure… ».

Marie-Madeleine lui dit alors : « Approchez ! Vous souvenez-vous qu’il est question, dans l’Évangile, de Marie, cette fameuse pécheresse ? »

Le prêtre entendait sa voix mais ne voyait personne. « Oui, je m’en souviens », répondit-il.

- « C’est moi qui suis cette femme. Comme vous l’avez vu, je suis visitée par les anges. Le Seigneur m’a dit que je dois quitter ce monde. Allez trouver Maximin, et dites-lui que, le jour de Pâques prochain, à l’heure des matines, il entre dans son oratoire car il m’y trouvera ».

Il se hâta d’aller trouver Maximin, et lui raconta tout.

« Au jour et à l’heure » annoncés, Maximin entra dans son oratoire. Levant le regard, il vit Marie-Madeleine debout dans le chœur, « au milieu des anges », à « deux coudées au-dessus du sol » ; elle priait, les mains étendues.

Il célébra la messe quelques instants plus tard et offrit la communion à Marie-Madeleine qui rendît l’âme. A cet instant, une odeur suave se répandit dans la grotte. Elle fut ressentie pendant près d’une semaine, selon tous les témoins.

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21 juillet 2022 4 21 /07 /juillet /2022 14:00
CC0/wikimedia Jésus pratique un exorcisme et un démon s'échappe de la bouche d'une femme. Cathédrale de Gurk, Carinthie, Autriche (1458).
Saint Parthénios (+ 1777) : il libère un homme possédé depuis des années

A sa seule approche, les démons prennent la fuite, affirment les contemporains de Parthénios, évêque de Radovisdiou dans l’Epire (Radovizi, ouest de la Grèce actuelle) au XVIIIe siècle. 

Le saint, originaire de Thessalie (nord-est de la Grèce), est un modèle de dévouement pour ses fidèles. D’aucuns lui prêtent le don d’accomplir des miracles.    

Un jour, un pauvre homme se présente à lui. Abattu et désespéré, il lui explique comme le diable n’a de cesse de le maltraiter à chaque instant depuis sa jeunesse. Rien n’a arrêté son action : ni les jeûnes, ni les pèlerinages. 

L’énergumène sait que l’évêque a déjà expulsé le démon avec autorité. Il le supplie de prononcer une prière d’exorcisme car il veut être un bon chrétien. 

Parthénios revêt son étole et, une croix entre les mains, commence le rituel. Aussitôt, le prince de ce monde réagit : « Donne-moi un lieu où je pourrai demeurer dans l'attente du redoutable Jugement… ». 

- « Pas du tout, répondit le saint, mais c’est un autre homme que je t’offre si tu sors de ce malheureux ».

- « Quel est cet homme ? »

- « C’est moi ! Viens et habite en moi ! »

A ces mots, le diable s’enfuit, comme « brûlé par le feu », en hurlant : « Comment pourrais-je entrer dans la maison de Dieu ? Grande est la puissance des chrétiens ! »

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20 juillet 2022 3 20 /07 /juillet /2022 14:00
iStock/Getty Images Plus/EunikaSopotnicka
Saint Aurèle de Carthage (+ 430) : il baptise et guérit un médecin

Sacré évêque de Carthage (Tunisie actuelle) en 388, Aurèle est un prélat admiré et aimé. Pasteur zélé et chrétien fervent, beaucoup se convertissent au contact de cet ami de saint Augustin.

C’est le cas d’un médecin de la cité carthaginoise, souffrant de crises de goutte depuis des années. Né païen, il a demandé le baptême et a appris les mystères de la foi.

La nuit précédant la cérémonie, qui sera présidée par l’évêque Aurèle, le praticien n’arrive pas à s’endormir. Il est angoissé. Au bout d’un long moment, il s’assoupit. Le jour commence à poindre…

A peine a-t-il trouvé le sommeil qu’une vision horrible l’envahit : il voit des démons sous l’aspect de monstres hideux près de son lit, et sur lui. Tous lui ordonnent d’abandonner son projet de baptême en hurlant à tue-tête !

Il tient bon. Le lendemain, accueilli par Aurèle, il pénètre avec joie dans le baptistère, mais fatigué et le corps endolori. L’évêque, les yeux tournés vers le ciel, le baptise par immersion.

Aussitôt, il ressent une vigueur inconnue dans son corps : les douleurs ont disparu et son visage radieux traduit la paix du Christ entrée dans son cœur.

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