En union de prières pour toutes ces intentions.<br /> <br /> Pierre.

Prières... jusqu'au fond des poches... (voir histoire ci-dessous)<br /> <br /> et on repasse Maman dans les prières discrètes...<br /> car elle nous étonne par sa perception claire des choses et ses demandes de "quand cela va-t-il être fini ?" espérant voir sa sortie...<br /> mais le moral n'est pas toujours facile à garder...<br /> <br /> Voici l'histoire (dans le bulletin quotidien de l'abbé Forestier):<br /> <br /> « Le jour où le roi René conduisit à Saint-Amadour la belle Aude de Toulouse qu'il venait d'épouser dans Arles, les consuls voulurent lui offrir la régalade d'un pendu. Mais quand la reine vit le condamné les mains liées derrière le dos, la tête engagée dans la corde, elle poussa un cri et cacha sa tête dans ses mains. Prends pitié, Seigneur...<br /> Messieurs les consuls, dit le roi René à haute voix, Madame la Reine vous demande en souhait de bienvenue de lui accorder la grâce de cet homme. Les consuls répondirent : Cet homme a fabriqué de la fausse monnaie, la loi veut qu'il soit pendu. Un conseiller du roi intervint et dit que suivant la coutume de Saint-Amadour, un condamné pouvait racheter sa vie pour la somme de 1000 ducats. Il est vrai, répondirent les consuls, mais où voulez-vous que ce gueux les prenne, ces 1000 ducats ?<br /> Le roi fouilla dans son escarcelle, il en sortit 800 ducats. La reine chercha dans son aumônière, elle était pauvre : elle n'y trouva que 50 ducats.<br /> N'est-ce pas assez, Messieurs, supplia-t-elle, pour sauver la vie de cet homme que 850 ducats ?<br /> - La loi exige 1000 ducats, répondirent les consuls.<br /> Tous les seigneurs de la suite vidèrent leurs poches dans les mains des magistrats.<br /> 997 ducats ! annoncèrent les consuls. Il manque encore 3 ducats.<br /> - Pour 3 ducats cet homme sera-t-il pendu ? s'écria la reine.<br /> - Cet homme sera pendu, répondirent les consuls, et ils firent signe au bourreau.<br /> - Arrêtez ! s'écria la reine. Qu'on fouille ce malheureux. Il a peut-être sur lui trois ducats.<br /> Le bourreau fouilla la culotte du pendu, il en retira trois ducats. Les consuls saluèrent la reine : Madame, cet homme est libre.<br /> Chrétiens, l'homme qu'en ce conte vous avez vu en péril d'être pendu, c'est vous, c'est moi, c'est l'humanité. Au jour du jugement rien ne nous sauvera, ni les 800 ducats de la miséricorde de Dieu, ni l'intercession de la Vierge, ni les mérites des saints, si nous n'avons sur nous trois ducats de bonne volonté. » Bernard Bro

En UDP pour toutes les intentions de la Banquise.<br /> <br /> Madame Zouave

et puis n'oubliez pas quand même ! vive elles !