En ce dimanche des Rameaux qui va nous permettre d'aborder demain la Semaine Sainte, je voudrais d'abord rendre hommage à cet officier de gendarmerie qui a donné sa vie pour sauver celle d'une autre personne. J'aurais pu à cet effet vous faire entendre le "Requiem" de Jean Gilles, mais j'ai préféré choisir une autre œuvre plus joyeuse du même compositeur pour célébrer son entrée au Ciel.
Il s’agit donc du motet « Diligam te Domine » (Psaume 17), à grand chœur et symphonie (au sens du XVIIe siècle, c’est à dire « orchestre de chambre ») , composé par Jean Gilles. Ce dernier fut, dois-je le rappeler, maître de Chapelle de la Cathédrale Saint Etienne de Toulouse jusqu’à sa mort prématurée en 1705, à l’âge de 36 ans.
Ce motet écrit en 1701 continua à être joué à la Chapelle Royale de Versailles jusqu’à sa dissolution en 1792.
Œuvre composée pour solistes, chœur à cinq voix (soprano, alto, ténor I et II, basse) et symphonie de trois parties instrumentales, et basse continue.
Madame Zouave