Parabole du bon grain et de l'ivraie - Fresque de Josef Kastner, 1906 - Eglise des Carmélites à Vienne
Notre promenade musicale en Europe continue. Cette fois nous allons en Italie, ou plutôt dans les Etats Pontificaux, pour faire connaissance avec un compositeur romain du XVIIe siècle : Giacomo Carissimi.
Carissimi était né à Marino (près de Rome) en 1605 et mourut à Rome en 1674. Il débuta en 1623 sa carrière musicale comme chanteur à la Cathédrale de Tivoli dont il devint en 1625 l’organiste. Après un passage à Assise, il fut nommé en 1629 Maître de Chapelle de la Basilique San Apollinaire du collège jésuite germanique de Rome. Il conserva ce poste jusqu’à la fin de sa vie. Il avait été ordonné prêtre en 1637.
Bien que son œuvre immense, messes, motets latins, cantates italiennes, oratorios, fût connue partout en Europe, il mena une vie simple et modeste, refusant toutes les offres prestigieuses que lui faisaient les cours étrangères. Son influence fut considérable parmi ses héritiers, dont Marc-Antoine Charpentier qui fut son élève à Rome dans les années 1665.
Je vous propose donc d’écouter un des ses oratorios en langue latine « Judicium extremum » (le Jugement dernier), basé sur les chapitres 24 et 25 de l’Evangile selon St Matthieu relatant la fin du monde et le Jugement dernier.
PS : l'Oratorio a été ici découpé en 2 parties, donc il y a deux vidéos
Madame Zouave