Dans les carmels autrefois, le jour de l’Ascension, les sœurs allaient dans le jardin et y restaient un quart d’heure à contempler le Ciel. Quel réconfort de savoir que le Christ nous a précédés là-haut et qu’Il intercède pour nous !

Aujourd'hui, le Christ est dans la joie d’aller vers le Père. Une joie certainement immense. Mais Il laisse les apôtres orphelins. Comme nous parfois, ils ont dû se sentir seuls avec une tâche à accomplir, qui devait leur sembler irréaliste.

Le Christ leur avait demandé de faire des disciples de toutes les nations et de les baptiser. Mais avant de monter, Il leur indiqua le moyen d’accomplir cette mission. C'est un moyen auxquels nous n'avons pas assez recours : la force d’en haut, l’Esprit Saint, qui est le Consolateur (ou le Défenseur) promis. Non seulement il leur a donné les capacités d’accomplir cette mission surhumaine, mais en plus la joie.

Saint Julien-Eymard disait, que même chez les personnes pieuses, il y a rarement une véritable dévotion à l’Esprit Saint.

Nous vous proposerons durant le temps qui va de l’Ascension à la Pentecôte de méditer sur l’Esprit Saint et sur ses dons, par la vie des saints et l’aide de saint Jean d’Avila, docteur de l’Eglise, qui a écrit sur ce sujet de très belles pages : http://www.eglisecatholique-gabon.org/qsermons-sur-le-saint…

Nous pouvons, en ce jour, demander au Christ de grandes grâces en l’honneur de son ascension, et pourquoi ne pas faire comme les carmélites aller contempler un peu le ciel aujourd'hui.

Dieu vous bénisse,

Abbé Billot