En 2005, Carlos Miguel, cubain âgé de deux ans, souffre de troubles neurologiques. On localise une tumeur au cervelet.

Deux interventions chirurgicales n’aboutissent à rien. Ses parents confient leur désarroi à un ami, l’évêque de Santa Clara (Cuba), Mgr Arturo González Amador.

Le 18 juillet 2005, le prélat, Carlos et ses parents doivent aller à la Havane (Cuba) pour de nouveaux examens médicaux.

« J’ai alors reçu un appel des religieuses de Sainte Brigitte, qui m’ont prié de faire une escale chez elles. J’ai expliqué qu’elle était la situation et que je ne pouvais pas m’arrêter. », raconte le prélat. Mais poussé par il ne sait quoi, il fait une halte au couvent. « Une fois parvenu au monastère, je descendis seul de la camionnette, tandis que les parents de Carlos restaient avec lui, avec un séminariste et le chauffeur. La Mère supérieure m’a parlé de la bienheureuse Marie-Elisabeth, et m’a demandé s’il était possible d’implorer son intercession. Nous avons prié puis une religieuse a frotté une relique (un os) sur le corps de l’enfant ; ses parents ont répété ce geste. Puis nous sommes repartis immédiatement », témoigne l’évêque.

Dès que la relique a effleuré le corps de Carlos, son état s’est amélioré. Pendant le voyage, il s’est mis à bouger ses membres. Il n’a eu aucune rechute.

En avril 2015, le comité médical de la Congrégation pour les causes des saints a reconnu l’aspect fulgurant, complet et durable de cette guérison.

Marie-Elisabeth Hesselblad, suédoise née dans une famille luthérienne, reconnue Juste parmi les nations pour avoir sauvé des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale, a été canonisée par le pape François en 2016.