Maria Bolognesi, laïque italienne, malade depuis l'enfance, vit en union étroite avec Jésus.
Au soir du Jeudi saint, le 1er avril 1942, le Christ apparaît pour la première fois. Il lui assure qu’elle apprendra bientôt à lire et lui promet d'être son époux mystique. Informé, son confesseur de l'époque, Don Bassiano Paiato de la paroisse de Crespino, lui prie de tenir un journal spirituel. Grâce à cette œuvre de 1800 pages, rédigée d’avril 1942 au 10 juillet 1967, nous connaissons l'expérience de la bienheureuse.
Deux ans plus tard, Maria a eu une seconde vision au cours de laquelle Jésus lui accorde le don de verser des larmes de sang, ce qui, depuis ce jour, s’est produit tous les vendredis à 15h00.
Le 2 janvier 1944, Maria demande à Jésus quand la Seconde Guerre mondiale prend fin. Il ne lui répond pas ce jour-là mais, deux mois plus tard, il revient à elle, accompagné de la Vierge Marie. Jésus lui ordonne de noter ses propos sur un papier, de plier celui-ci en quatre, et de le donner à son directeur spirituel : « Après que tu auras écrit sur le morceau de papier, il sera taché de sang. Ainsi, personne ne doutera de mes paroles. » - Quand la paix viendra-t-elle ? demande Maria. - « Le 22 avril 1945, les habitants de votre région seront dispersés près du Pô. Le 25, il y aura une grande bataille. Le lendemain, de nombreuses régions seront à l’abri du danger et le 26 il y aura ici des gens d’autres nations que vous n’avez jamais vue. Vous serez libérés le jour de la fête de Notre-Dame du Bon Conseil (26 avril). Cependant, la paix dans le monde ne se produira que le lendemain de la fête de Notre-Dame de Pompéi (8 mai). Alors les cloches sonneront, mais tu ne seras toujours pas en paix avec tous. Les Japonais ne céderont pas facilement. »
Comme Jésus l’a indiqué, Maria note soigneusement ces paroles, plie le papier et le met dans une pochette en tissu qu'elle transmet bientôt à son directeur. Celui-ci et la bienheureuse reçoivent un grand choc quand ils se rendent compte de l'exactitude de la prophétie.
Maria a été proclamée bienheureuse en 2013 par le pape François qui l'a inscrite au catalogue des saints l'année suivante.