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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 10:30

 

 

On ne peut pas être sans arrêt au maximum de ses capacités ;  l’on a besoin d’un temps au cours duquel on fait le bilan et on se reprend.

Voilà le Carême…

 

 

 

 

Mais comment faire le bilan ?

 

 

 

Rien de tel qu’une bonne confession. Ce sacrement merveilleux permet de commencer le Carême avec une vraie paix intérieure, sans illusion sur ses petites lâchetés ou ses grandes faiblesses, mais en ayant reçu du Christ lui-même, par l’intermédiaire du sacrement, la permission de vous reprendre, en vous retrouvant vous-même tout neuf, plein de force, capables à nouveau de vous regarder en face, heureux d’être chrétien, et prêt à tout pour servir.

 

 

 

 

Comment se confesser ?

 

 

 

D’abord il faut choisir le prêtre auquel on s’adresse. Pas question que des mésententes ou de la méfiance viennent polluer le divin aveu. C’est votre droit de le choisir, c’est peut-être même votre devoir. Vous pouvez choisir un prêtre en qui vous avez confiance, ou un prêtre que vous ne connaissez pas du tout, justement parce que vous ne le connaissez pas. Vous pouvez attendre une circonstance favorable ou la provoquer en appelant celui que vous aurez choisi. Un prêtre ne doit jamais vous dire : non pour une telle demande. Soyez sûrs que vous ne le dérangez pas. Et s’il appert que vous le dérangez, faites comme dans l’Evangile, secouez sur lui la poussière de vos souliers !

 

 

 

 

 

Que faire de cette confession ?

 

 

 

Prendre des résolutions ! Mais attention : pas trop. Trop de résolutions tue les résolutions. Choisissez un ou deux (maximum) domaines cruciaux, vous savez ces sujets auquel vous reportez toujours de vous intéresser parce que vous savez que vous êtes en faute, que vous n’en faites pas assez, que vous faites mal… Et utilisez votre confessions pour affermir vos résolutions en vous demandant : vais-je avoir toujours les mêmes péchés, les mêmes faiblesses à confesser ?

 

 

 

 

 

 

Enfin, pour entrer vraiment dans l’esprit du Carême, essayez de recevoir les cendres : tout le monde peut les recevoir, même le plus grand des pécheurs. Le prêtre dit en latin, en vous faisant une croix de cendre sur le front : Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris. Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. Telle est la condition humaine.Nous deviendrons des fils de Dieu, si durant ce Carême nous progressons dans la maîtrise de nous-mêmes, pour pouvoir nous offrir à Dieu.

 

 

GdT

 

 

Merci monsieur l'abbé .

 

Bon et saint Carême à tous .

 

 

Mortimer 

 

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commentaires

M
A méditer. Merci Monsieur l'abbé pour votre message d'entrée en Carême. <br /> <br /> Madame Zouave
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G
A quel sein dois-je me vouer ? demandez-vous Grégoire : au sein de la Miséricorde de Dieu. Quand il y a doute positif sur la gravité de l'acte, il n'y a pas péché mortel : on n'est pas damné sur un doute mais sur l'évidence d'avoir commis et d'assumer un mal grave.<br /> Cette miséricorde est un don de Dieu dont vous devenez responsable. On ne peut pas la limiter, elle est plus grande que les plus grands de nos péchés pris ensemble. Mais en même temps, lorsque vous la recevez personnellement de Dieu, vous en devenez responsable. Que vous vous acharniez dans des péchés de faiblesse est une chose. Que vous vous refusiez d'utiliser la miséricorde de Dieu pour vous élancer vers lui en est une autre. N'abusons pas de la miséricorde infinie de Dieu, mais servons nous en autant que de besoin.
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G
Merci de votre réponse Monsieur L'abbé :) Mais il y a un mais... Je n'ai presque pas de doute sur la gravité du péché, car je lis sur le net mais aussi dans la Bible et j'ai des sueurs froides... Ce qui me chiffonne ou qui m'a interpellé au niveau du vécu, comme on dit à la télé, c'est que le prêtre confesseur ( rue du Bac ) m'ait expliqué que ce n'était pas grave du moment que j'étais d'accord et que l'autre aussi... J'étais très gêné d'avouer ce comportement et je ressors perplexe du confessionnal ;" ben c'est tout???" Je reste convaincu que ce que je fais reste mauvais mais me réfugie derrière "l'absolution" du prêtre lorsque j'ai encore franchit le rubicon... En regardant, tout de même, mes pieds...<br /> Je vous propose une solution, voir un autre confesseur :) Je pense que je vais faire un tour du côté de Saint Nicolas à Paris, les prêtres me semblent plus... sérieux ou plus proche de ce que j'imagine du jugement de mes fautes. Petite information supplémentaire, je ne suis pas masochiste :)<br /> Encore merci pour le temps que vous prenez à nous lire et nous répondre et ce malgré votre emploi du temps que j'imagine extrêmement chargé.
S
Merci Monsieur l'abbé.<br /> <br /> Caro.
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G
Ha, une autre petite questio n... Et vis à vis de Dieu? Je sais commettre un péché, je me sers de la "gentillesse" de mon confesseur pour y retourner, qui est pluscoupable, le prètre qui peut être ne se trompe pas, ou moi qui voit la mauvaise action, en est en quelque sorte absout, y retourne tout en pensant en son fort intérieur qu'il y a un probléme? C'est po moi c'est lui qui m'a dit... Merci.
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G
Bonjour et merci pour ces explications Monsieur l'abbé. Figurez vous qu'en vous lisant j'avais l'impression que vous me regardiez... Hier Mardi je me suis mis à penser ce que vous venez d'expliquer et forcement je me suis aussi dit que je devais avoir des talents d'extralucidité ou bien j'étais déjà sur la voie de la sainteté...:) Plus sérieusement, est-il possible que ce que je conçois comme un péché grave puisse être vu comme quelque chose qui ne l'est pas par un prétre confesseur? Avant que vous ne répondiez je vous dirais oui, bien sûr, puisque je l'ai vécu... Autrement dit, comment fait- on lorsqu'on dit :"pas grave, si vous êtes d'accord" et comme je pense que c'est tout de même un péché grave, mais qu'il ne l'ai pas, je résiste trés peu, voir pas du tout lorsque je me vois tomber... J'ai une petite caution morale du prètre, alors... A quel "sein" dois je me vouer? Merci..<br /> Grégoire.
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C
Merci Monsieur l'abbé.
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