On ne peut pas être sans arrêt au maximum de ses capacités ; l’on a besoin d’un temps au cours duquel on fait le bilan et on se reprend.
Voilà le Carême…
Mais comment faire le bilan ?
Rien de tel qu’une bonne confession. Ce sacrement merveilleux permet de commencer le Carême avec une vraie paix intérieure, sans illusion sur ses petites lâchetés ou ses grandes faiblesses, mais en ayant reçu du Christ lui-même, par l’intermédiaire du sacrement, la permission de vous reprendre, en vous retrouvant vous-même tout neuf, plein de force, capables à nouveau de vous regarder en face, heureux d’être chrétien, et prêt à tout pour servir.
Comment se confesser ?
D’abord il faut choisir le prêtre auquel on s’adresse. Pas question que des mésententes ou de la méfiance viennent polluer le divin aveu. C’est votre droit de le choisir, c’est peut-être même votre devoir. Vous pouvez choisir un prêtre en qui vous avez confiance, ou un prêtre que vous ne connaissez pas du tout, justement parce que vous ne le connaissez pas. Vous pouvez attendre une circonstance favorable ou la provoquer en appelant celui que vous aurez choisi. Un prêtre ne doit jamais vous dire : non pour une telle demande. Soyez sûrs que vous ne le dérangez pas. Et s’il appert que vous le dérangez, faites comme dans l’Evangile, secouez sur lui la poussière de vos souliers !
Que faire de cette confession ?
Prendre des résolutions ! Mais attention : pas trop. Trop de résolutions tue les résolutions. Choisissez un ou deux (maximum) domaines cruciaux, vous savez ces sujets auquel vous reportez toujours de vous intéresser parce que vous savez que vous êtes en faute, que vous n’en faites pas assez, que vous faites mal… Et utilisez votre confessions pour affermir vos résolutions en vous demandant : vais-je avoir toujours les mêmes péchés, les mêmes faiblesses à confesser ?
Enfin, pour entrer vraiment dans l’esprit du Carême, essayez de recevoir les cendres : tout le monde peut les recevoir, même le plus grand des pécheurs. Le prêtre dit en latin, en vous faisant une croix de cendre sur le front : Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris. Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. Telle est la condition humaine.Nous deviendrons des fils de Dieu, si durant ce Carême nous progressons dans la maîtrise de nous-mêmes, pour pouvoir nous offrir à Dieu.
GdT
Merci monsieur l'abbé .
Bon et saint Carême à tous .
Mortimer