SAINTE MARIE-MADELEINE de PAZZI
La famille de Pazzi était une des plus illustres de Florence, alliée aux Médicis. La mère de Marie-Madeleine était une Blondelmonti.
Elle est née à Florence en 1566 et fut baptisée Catherine en l'honneur de Sainte Catherine de Sienne.
Au fur et à mesure qu'elle grandissait, sa foi augmentait de jour en jour; elle avait une dévotion toute particulière pour l'eucharistie.
A douze ans, elle fit voeu de virginité. Son père ayant été nommé gouverneur de Cortone, la plaça pensionnaire chez les religieuses de Saint Jean à Florence. Elle en fut transportée de joie, car son plus cher désir était de se retirer du monde. Cependant son père, revenant de mission, décida de la marier, mais rien n'y fit. Catherine refusait toujours. Elle choisit l'Ordre des Carmélites car on y communiait tous les jours et entra au couvent de Saint Fridien situé dans les faubourgs de Florence, le 14 août 1582. Elle y resta quinze jours, puis rentra chez ses parents pendant trois mois pour éprouver sa vocation. Sûrs de sa vocation, ses parents la laissèrent aller au couvent le 1er décembre, à quinze ans. Elle y prit l'habit le 30 janvier et affirma, le crucifix dans les mains : A Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu'en la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Durant son noviciat, elle fut un modèle de ferveur et de charité. Elle fit sa profession de foi le 17 mai 1584 à la fin d'une longue maladie où elle avait failli mourir. C'est à cette occasion qu'elle changea son nom de Catherine pour celui de Marie-Madeleine qu'elle honorait comme le parfait modèle des pénitentes. Lors de ses communions, elle avait souvent des ravissements qui étaient comme des mariages spirituels avec Jésus-Christ.
Voulant ardemment que toutes les jeunes-filles se dévouent à l'amour divin, elle fut nommée forestière ou directrice en second des postulantes qui se trouvaient hors du couvent, puis elle fut chargée des novices.
Toujours attentive au jeûne, à l'abstinence et à la prière elle fut cependant tourmentée par le démon des tentations, d'impureté, de gourmandise, d'orgueil et même de blasphème. Elle avait des visions de spectres hideux qui lui faisaient croire que Dieu l'avait abandonnée. Elle demandait à ses soeurs de prier pour elle afin de résister au blasphème et de louer le Seigneur; mais la communauté loin de la soulager la méprisait. On disait d'elle qu'elle se faisait des illusions.
Elle fut ainsi éprouvée pendant cinq ans. A Matines, le jour de la Pentecôte de 1590, elle eut une extase pendant le Te Deum, et effectivement son visage ainsi que ses paroles reflétaient une joie extraordinaire.
En 1598, elle fut nommée Maîtresse des novices pendant six ans et en 1604 elle fut élue sous-prieure, place qu'elle occupa jusqu'à sa mort. Pendant les dernières années de sa vie, elle souffrit de maux de tête, et de douleurs dans la poitrine accompagnées de crachements de sang. Elle souffrit aussi du scorbut car elle refusait de se nourrir correctement et perdit toutes ses dents. Elle mourut lentement de sa maladie le 25 mai 1607 à quarante et un an. Urbain VIII la béatifia en 1626 et Alexandre VII la canonisa en 1669.
Son corps se trouve à Florence dans une très belle châsse. Dieu a accordé plusieurs guérisons miraculeuses par son intercession.
SAINT GREGOIRE VII
Pape et confesseur
SAINT URBAIN 1er
Pape et martyr
SAINT ADHELM ou ALHDHELM
Evêque de Sherburn en Angleterre + 709
SAINT MAXIME ou MAUXE et SAINT VENERAND
Martyrs au diocèse d'Evreux en Normandie vers 512