Le tombeau de saint Ethbin se présente actuellement sous la forme d’une pierre plate posée sur quatre pieds quadrangulaires. Cette pierre porte l'inscription : Saint Ethbin, priez pour nous. Y sont gravées deux croix, la première au-dessus, la seconde sous ladite inscription.
Son tombeau a été construit à la place d'un dolmen.
D'après Félix Leclerc de Pulligny, le dolmen, avant d'être détruit, avait la forme d’un trilithe composé de deux jambages reliés par un sommier de pierre.
La tradition dit que saint Ethbin, un moine armoricain, mort en Irlande au vie siècle, a été inhumé au viie siècle au monastère de Port-Mort, détruit au ixe siècle. On peut y voir son reliquaire.
SAINT ETHBIN
Ethbin ou Egbin était Breton1 de naissance, issu d’une famille noble. Jeune, il alla en France, puisqu’il n’avait que quinze ans lorsque ses parents le placèrent sous la conduite de Saint Samson, son compatriote, qui était alors évêque de Dol-de-Bretagne (Ille et Vilaine). Pendant quelques années, il resta attaché à l’Eglise de Dol. Un jour, il entendit ces paroles pendant la messe : Celui qui ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. Il prit la résolution de renoncer au monde. Il était alors diacre. Après l’avoir approuvé, Saint Samson le fit conduire à l’abbaye de Taurac [probablement l'abbaye de Landevennec], où il prononça ses vœux en 554. Il choisit comme guide un saint religieux de la communauté nommé Guignolé ou Winwaloé (qu’on ne doit pas confondre avec le saint abbé de Landevennec qui portait le même nom et fondateur de l'abbaye trente ans plus tôt). Il l’assistait à la messe qu’il allait célébrer trois fois par semaine dans une chapelle située à deux kilomètres de l’abbaye.
Les moines de Taurac furent dispersés vers l’an 560 par une irruption des Français. Quelque temps après, ils se rassemblèrent de nouveau puisque Saint Guignolé est mort à Taurac.
Quant à Ethbin, il mena une vie érémitique, puis se rendit en Irlande, où il passa vingt ans dans une cellule construite au milieu des bois. L’austérité, les jeûnes et ses nombreux miracles le rendirent célèbre. Il mourut à l’âge de quatre-vingt-trois ans à le fin du sixième siècle. Il est nommé en ce jour dans le martyrologe Romain.
1. Quand on dit Breton, il s’agit sans autre précision de Bretons insulaires, autrement dit de Grande Bretagne.
SAINT PIERRE D’ALCANTARA
Religieux de l’Ordre de Saint François, l’an 1562
(Archives)
SAINT PTOLEMEE
SAINTE LUCE
et un troisième COMPAGNON
Martyrs à Rome en 166 sous Marc-Aurèle
(Archives)
SAINT AQUILIN
Evêque d’Evreux, + fin septième siècle, après 689.
SAINT CHAFFRE
Abbé de Carmeri en Velay, martyr, + en 728
SAINTE FRIDESWIDE ou FREWISSE
Vierge, Patronne d’Oxford, + fin huitième siècle.