D’origine syrienne, Félix est né à Naples (Italie) au début du IIIe siècle. Ordonné prêtre, il mène une vie évangélique exemplaire.
Sa foi et ses qualités humaines ne lui valent pas que des approbations. Sous l’empereur Valérien, persécuteur des chrétiens, il est menacé de mort au cas où il refuserait d’apostasier.
Un jour, tandis qu’il travaille dans son petit potager de « trois mesures de terre », grâce auquel il se nourrit et dont il distribue fruits et légumes aux pauvres, des soldats viennent chez lui et, avec brutalité, lui disent qu’il est en état d’arrestation.
Mais au moment de le capturer, ils sont frappés par un mal mystérieux : leurs mains deviennent paralysées et douloureuses, les empêchant de saisir le moindre objet. Ils hurlent et gesticulent, suppliant qu’on vienne à leur secours.
Félix leur dit d’un ton calme : « Dites que Jésus-Christ est Dieu, et la douleur cessera aussitôt. »
N’y tenant plus, un premier soldat confesse la divinité de Jésus. A la seconde, ses douleurs cessent et ses mains retrouvent leurs capacités. A la vue de ce prodige, ses acolytes s’agenouillent et, les yeux tournés vers le ciel, répètent les mêmes mots. Dans la foulée, tous demandent le baptême.
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