Les funérailles de Georges, évêque d’Amastris (Turquie actuelle, Paphlagonie, mer Noire), donnent lieu à des cérémonies superbes auxquelles tous les habitants de la cité participent. Par sa solennité, la procession funéraire est exceptionnelle. Le troisième jour suivant la mort, on dépose le corps du défunt dans le cercueil.
Dorénavant Georges, enseveli dans sa tombe « comme il convient à un saint » (Ignace le Diacre), attend la Résurrection.
Peu après, les habitants d’Amastris sont pris de panique : une armée russe, encore païenne, menace d’envahir la région. Chacun implore le Seigneur et on demande à Georges de protéger les personnes et les biens.
Rien n’y fait. Les soldats pénètrent dans Amastris et se précipitent au tombeau de Georges pour le saccager.
Le saint apparaît face à eux. Levant les yeux et étendant ses bras, il prie le Christ de délivrer la ville de ses envahisseurs.
Aussitôt, les hommes se figent sur place, paralysés dans leurs mouvements ; certains tombent à terre et sentent leurs mains et leurs jambes ligotées par des liens invisibles. Pris de panique, tous s’enfuient.
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