Au début du Ve siècle, Bénédicte et sa sœur Galle, filles du consul romain Symmaque, engagé dans une lutte sans merci contre les chrétiens, sont baptisées. La seconde, devenue veuve, fonde un monastère dans Rome (Italie), près de l’église Saint-Pierre-Apôtre, que la première rejoint peu après. Toutes les deux sont inséparables.
Galle est atteinte d’un cancer du sein. Une nuit, elle voit l’apôtre saint Pierre, debout, devant son lit. Enveloppé dans une lumière surnaturelle, il lui prédit qu’elle va mourir dans les trois jours. Galle lui demande d’avoir la bonté de demander à Dieu de disparaître le même jour que sa sœur de sang.
Trois jours plus tard, Galle meurt dans les circonstances que saint Pierre lui avait dévoilées, laissant Bénédicte dans le désarroi. Mais celle-ci sait qu’elle peut compter sur le Seigneur. Au fond d’elle, une évidence s’impose : elle mourra 30 jours après sa sœur.
Effectivement, sainte Bénédicte, alors en pleine santé, rend son âme à Dieu le trentième jour suivant.
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