Ce nom ne pouvait qu'inspirer la légende autour de l'origine du Passiflora : on dit qu'à l'aube de la Création, toutes les plantes avaient fleuri à l'aube de la première source chaude du monde, toutes sauf une, qui, affligée par son destin solitaire, priait Dieu :
"Seigneur, laissez-moi aussi m'épanouir.' Et il répondit : "....tu fleuriras aussi." Et elle demanda alors : "Quand ?" Et un voile de tristesse frappa les yeux du Seigneur lorsqu'il dit : "Un jour......". Les années passèrent, et finalement ce jour-là arriva, accompagné d'un écho de cris, de pleurs et de gémissements.
Passiflora : voici la curieuse symbolique qui lie cette fleur à la Passion du Christ.
Charmant et utile, le Passiflora est une plante grimpante, herbacée et vivace, répandue sur tout le continent américain, en Australie et en Asie.
Bien connue et utilisée pour ses propriétés bénéfiques pour réduire l'anxiété et favoriser le sommeil, cette plante marque les esprits dès qu'on la voit pour la première fois : c'est exactement ce qui est arrivé au missionnaire augustinien en 1610, frappé par la beauté mystique de ses fleurs, l'a rendue célèbre, donnant ainsi naissance au mythe et c'est ce qui a inspire son nom.
La naissance du mythe : l'analogie avec la Passion du Christ.
C'est au Mexique que le Père Emmanuel de Villegas a découvert cette plante particulière, la rendant célèbre à jamais. Le missionnaire augustinien, en effet, a été frappé par la splendeur de ses fleurs, non seulement pour leur grâce, mais pour qu'il puisse y lire une analogie avec un récit évangélique fondamental : la Passion du Christ.
Les filaments du rayon central lui rappelaient la couronne d'épines placée sur la tête de Jésus, tandis que les trois étamines lui rappelaient le souvenir des clous avec lesquels il avait été mis sur la croix. Encore une fois : dans les 5 pétales et dans les 5 sépales, le missionnaire lit clairement la référence à la fois aux 10 apôtres qui sont restés fidèles à Jésus, et aux blessures (deux sur les mains, deux sur les pieds et un sur le côté), sur sa colonne par la flagellation, et dans les brindilles les fouets utilisés pour le torturer.
Je pense que vous saviez déjà cela mais
cela m'a plu de vous le rappeler.
Une partie du grillage séparant le jardin de
la route est recouvert par cette plante.
Merci mon Dieu pour la beauté de votre Création.
Belle journée.
LR