En février 1995, Risa Bondoc, petite philippine, est abandonnée par sa mère à sa naissance. Après le renoncement d'une famille française candidate à l'adoption, c'est un couple philippin qui accepte Risa.
Rapidement, la fillette présente des troubles physiologiques graves. Les médecins diagnostiquent une maladie rare, caractérisée par l'absence d'une partie du système cérébral, et dont l'issue est fatale à court ou moyen terme. Aucun enfant souffrant de cette pathologie n'a vécu plus d'un an.
Les parents de Risa sont pieux, confiants en Dieu, et récitent chaque jour le chapelet. Ils ont une grande dévotion à la bienheureuse Marie-Eugénie Milleret, fondatrice des Sœurs de l'Assomption, où la mère a été élève à Manille dans sa jeunesse.
Ils obtiennent une petite relique qu'ils accrochent au cou de leur enfant. Mais aucune amélioration de l'état de santé n'est noté.
Un an passe. La petite vit toujours mais presque sans communiquer avec son entourage. Sa mère décide de l'emmener jusqu'à la maison généralice des religieuses de l’Assomption, à Notre-Dame d'Auteuil, à Paris.
Là, après un voyage éprouvant, elle l'allonge sur la tombe de Marie-Eugénie et prie silencieusement.
Aussitôt une évolution positive se produit. Dans les heures qui suivent, avant même l'avion du retour, Risa se met à entendre et voir normalement. Elle est guérie.
La canonisation de Marie-Eugénie, déjà béatifiée par saint Paul VI en 1975, est prononcée le 3 juin 2007 par le pape Benoît XVI.