Saint Claude, né à Salins (Jura) a donné sa vie entière à Dieu et aux hommes. Devenu évêque de Besançon (Doubs), pasteur dévoué et charitable, il est considéré comme un bienheureux dès son vivant. Il meurt en odeur de sainteté, entouré de ses frères moines.
Au XIIe siècle, son corps est retrouvé entièrement incorrompu. A cette époque, son tombeau devient un lieu de pèlerinage populaire. Louis XI, sainte Jeanne de Chantal, Anne de Bretagne et saint François de Sales s'y rendent.
En 1754, une seconde exhumation officielle réunit des médecins et des responsables religieux. Tous attestent sur la foi du serment que le corps de Claude ne présente aucun signe de décomposition ni d'altération.
En 1794, des révolutionnaires s’emparent de ses reliques et les brûlent. Seul le bras gauche a pu être mis à l'abri. Celui-ci est authentifié par l’un des médecins ayant examiné les reliques cinquante ans auparavant.
Le bras est, aujourd’hui, conservé dans un reliquaire de la cathédrale de Saint-Claude de Besançon.