SAINT VINCENT de LERINS
Après ses études, Vincent devint militaire et fit une belle carrière, mais voulant vaincre son orgueil et sa vanité afin d'offrir à Dieu le sacrifice de l'humilité chrétienne, il choisit comme retraite une petite île à l'écart où se trouvait le célèbre monastère de Lérins.
Pour prémunir les hommes contre les sophismes de l'hérésie, il écrivit un livre intitulé Commonitorium ou Avertissement contre les hérétiques. Cet ouvrage fut composé en 434, trois ans après le concile général d'Ephèse qui condamna le nestorianisme. Vincent y parle des hérétiques en général et des Nestoriens et Apollinaristes en particulier. Par humilité Vincent change son nom par celui de Peregrinus car il se regardait comme un pèlerin étranger à la terre, et il s'appelle le dernier de tous les serviteurs de Dieu et au dessous du dernier de tous les saints. A l'entendre il ne mérite pas de porter le nom de chrétien.
Dans son ouvrage, il établit une règle fondamentale adoptée par les anciens pères, où il affirme qu'on doit regarder comme dogme catholique ce qui a été cru dans tous les lieux, dans tous les temps et par tous les fidèles. C'est ainsi le bon moyen de se prémunir contre les déviances des Novatien, Pothin, Sabellius, Donat, Arius, Jovinien, Pélage, Nestorius, etc.
Ceux, dit-il, qui ont osé une fois attaquer un article de la foi ne tarderont pas à en attaquer d'autres. Que s'ensuivra-t-il de cette prétendue réforme dans la religion ? A force d'innover, on en viendra jusqu'à changer entièrement, ou plutôt à détruire la doctrine catholique (C. 29.)
Saint Vincent mourut sous le règne de Théodose II et de Valentinien III, fin 450. Ses reliques se trouvent à Lérins.
SAINT DONATIEN et SAINT ROGATIEN
Martyrs à Nantes en 287
SAINT JEAN de PRADO
Franciscain + 1636