Où étiez-vous au moment de l'incendie ?
La création d'un bassin artificiel n'est pour le
moment pas réglementé par le grand Timonier .
Alors, au lieu de regarder Micron en charlotte,
masque, blouse, et protèges- pétons,
créez de vos propres* mains, un merveilleux petit lieu
de retrouvailles pour toute la famille .
Que Dieu nous bénisse .
Mortimer ( désolé, mais c'est les nerfs ....)
* Lavez vous les mains !!!
Lors du dernier pèlerinage à Lourdes de Lourdes Cancer Espérance, le père Viot qui nous fait l’honneur de joindre notre délégation LCE 28 de Chartres Eure et Loir est très apprécié par notre petite délégation d’environ trente-cinq participants.
La veille du Sacrement des Malades auquel beaucoup ont recours à la Basilique Saint-Pie X, il a insisté sur l’importance symbolique de l’Huile Sainte de ce sacrement comme dans d’autres, et sa valeur thérapeutique dans la médecine traditionnelle.
Ayant pour violon d’Ingres la paléographie des écritures non alphabétiques, je me suis rappelé une réflexion que je m’étais faite voici longtemps sur la ressemblance étonnante entre le hiéroglyphe égyptien du médecin et son homologue caractère chinois (caractère « Han » encore utilisé aujourd’hui sous sa forme traditionnelle à Taiwan, Hongkong et dans toute la diaspora chinoise hors Singapour où ils utilisent les formes simplifiées comme en République Populaire de Chine – les Japonais l’utilisent également sous les deux formes car la forme simplifiée était déjà admise avant les réformes imposées par le gouvernement communiste chinois après 1949.).
Dans l’Antiquité, deux grandes médecines prédominèrent aux deux extrémités du continent eurasiatique : autour du Bassin Méditerranéen, l’égyptienne qui nous a laissé d’importants écrits (dont le fameux papyrus Ebers) et la grande figure d’Imhotep et en Extrême Orient, rayonnant aussi dans le Sud-Est Asiatique, la Chinoise avec Nü Xi (pour les plantes) et surtout le mythique Huangdi, l’Empereur Jaune et son fondamental Huandi Neijing Suwen sans parler des traités d’acupuncture …
Sounou est le nom donné en égyptien au médecin. Peut-être certains d’entre vous ont déjà lu l’ancien et très intéressant ouvrage « Sinouhé l’Egyptien » (dans les langues sémitiques, hébreu, arabe etc. dont l’ancien égyptien faisait partie, plus exactement chamito-sémitique, les voyelles ne sont pas notées), roman écrit de la vie d’un médecin qui pratiquait notamment des trépanations, signé Mika Waltari qui vient également de publier « l’Etrusque ».
En haut, à gauche, une flèche pour tuer les démons, et en dessous, à gauche, un pot à huiles parfumées pour traiter les malades, à droite la spirale est alphabétique et se prononce « nou » .
A droite, un homme fustige de son bâton les démons.
Y eut-il des contacts entre la Chine et l’Egypte dans l’Antiquité ? Cela est fort possible mais tardivement quand on sait qu’une des Routes de la Soie passait par Alep en Syrie avant que les biens soient embarqués pour sillonner la Méditerranée vers diverses destinations dont le très commercial port d’Alexandrie (on a retrouvé des poteries chinoises dans des tombes égyptiennes de la basse époque). Des hommes savants se trouvaient également dans les convois, mais il est invraisemblable que l’influence culturelle en cette Basse Epoque ait pu influencer ce parallèle entre les écritures du médecin. Mais il faut dire qu’il est étonnant !
Comparons maintenant avec le caractère chinois Yi du médecin avec sa décomposition à droite :
A gauche, le caractère traditionnel complet et suivant les pointillés, le descriptif à droite :
En haut à gauche, un carquois et toutes ses flèches (qui devint le caractère simplifié du médecin),
En haut à droite, une main qui tient un bâton avec laquelle elle donne des coups.
En bas à gauche, un vase, un pot (de bronze) dans lequel de l’huile parfumée était mélangé un alcool (de riz ou de raisin, les Chinois ayant découvert le vin en même temps que les Gaulois). En effet, si l’huile ne se mélange pas à l’eau, elle est miscible à l’alcool pour donner une sorte d’onguent ayant la consistance d’une mayonnaise.
En bas à droite, on voit que ce caractère a donné le caractère de l’alcool à boire par ajout de la clé ou radical de l’eau (trois gouttes de liquide qui tombent).
Sources :
Ernest Alfred Thomson Wallis Budge, An Egyptian Hieroglyphic Dictionary, with an Index of English Words, King List etc., John Murray, London,
Dictionnaire Français de la Langue Chinoise, Institut Ricci, Kuangchi Press,
Père Wieger, SJ, Caractères Chinois (le meilleur sur l’étymologie et plein d’humour), Taichung.
Pierre
Un grand merci à Pierre .
C'est toujours fort intéressant et très bien rédigé !
Mortimer
C'EST UN SCANDALE
UN TAG SUR LA COLLEGIALE SAINT ANDRE DE GRENOBLE
Personne de dit rien, la feuille de chou locale en parle mais ne prend pas parti, bien entendu. Nous allons faire une action concertée et en parler à la mairie. En attendant ce dessin horrible est là.
Après les vols d'objets de culte… de cloches, les violations de tabernacles, les incendies, voici une nouvelle agression.
J'ai acheté mon nouvel appareil photo et j'ai fait une bonne affaire !
J'ai eu à 50% un Canon tout neuf.
Il est petit, facile à utiliser, j'ai fait un essai avec Balthazar.
Eh bien, la photo n'est pas floue !
J'entends déjà se gausser les mauvaises langues qui vont prétendre que c'est le pur effet du hasard....
Riez, bonnes gens, nous verrons bien !
Bonne continuation
LR
Cette statue a une étrange histoire :
Elle était dans la cave d'une paroisse lyonnaise, recouverte de peinture verte. Pourquoi ? Nul ne le sait et la réponse ne sera jamais connue.
Toujours est-il qu'une bénévole l'a récupérée, nettoyée.
Depuis quelques semaines, elle trône en belle place dans l'église.
Elle est belle n'est-ce pas ?
Je trouve cette statue amusante.
Voyez-vous Jésus gratouillant la barbe de Saint Joseph ?
C'est au pied de cette statue que j'ai mis un lumignon en remerciement à Saint Joseph pour le beau cadeau qu'il nous a fait ce 19 mars.
Bonne journée.
Caro.
Où étiez-vous au moment de l'incendie ?
Nous sommes le Lundi Saint. Comme chaque année à cette date, les aumôniers militaires se réunissent autour de leur évêque pour honorer leurs grands anciens à l’Arc de Triomphe, ce que nous avons fait. Ensuite, l’évêque, Mgr Antoine de Romanet, devait nous recevoir pour un dîner confraternel à l’Ecole militaire. Nous prenons nos voitures et plus nous approchons de l’Ecole Militaire, plus nous voyons une sorte de panache noir de mauvais augure qui surplombe la capitale. Je rallume mon téléphone et vois de nombreux appels en absence du centre opérationnel qui m’annonce que la cathédrale est en feu.
Quelle heure était-il ?
Je ne sais pas. Peut-être 19h30. A ce moment-là, je suis attendu sur le parvis de la cathédrale par le général. Je m’y rends et je suis réceptionné par un lieutenant-colonel qui me conduit au poste de commandement des personnalités importantes. Je salue rapidement Emmanuel Macron et son épouse, le Premier ministre, Mgr Aupetit ou encore Mgr Chauvet. Vite nous nous concentrons sur la priorité : les Reliques de la Passion et le Saint Sacrement.
Une première difficulté intervient. La Couronne d’épines se trouve dans un coffre. Il faut trouver des clés et surtout le code. Or, nous ne trouvions personne qui pouvait nous le communiquer. Pendant que je m’occupe de cette recherche, une partie de l’équipe travaille dans la cathédrale pour sauver les œuvres selon un plan préétabli.
Y-a-t-il un sentiment de panique à cet instant ?
Pas du tout. Personne ne panique. Jamais ! Simplement, il y a un stress un peu plus important car on sait que le temps joue contre nous. Un stress qui est bon car il permet de prendre des décisions à l’instant. A un moment, le sacristain nous donne un jeu de clés avec le pass de la cathédrale. Nous nous précipitons. Au moment où nous rentrons, nous comprenons que l’autre partie de l’équipe, pendant nos recherches, a pris la décision de casser le reliquaire et a extrait la fausse couronne de présentation en or. Les pompiers avaient par ailleurs trouvé un intendant qui avait le code. Il a pu ouvrir le coffre et a sorti la couronne d’épines. Le premier objectif était rempli.
Le deuxième objectif était de préserver le Saint Sacrement ?
Absolument. Je rentre dans la cathédrale. La flèche s’est déjà effondrée. A chaque instant, la nef peut s’effondrer. Il y a deux brasiers ardents au sol. Un devant l’autel principal. Un autre devant le Maître-autel, dans le chœur des chanoines. Il y a des pluies de feu qui ne cessent de tomber du toit. Dans la cathédrale, l’ambiance est très particulière. Il n’y a pas de fumée, pas de chaleur excessive. Nous circulons en longeant les murs. Je me tourne vers l’intendant pour lui demander s’il y a d’autres trésors à sauver. Il me dit de récupérer une vierge à l’enfant dans la deuxième chapelle. Avec un adjudant-chef, nous partons rejoindre la chapelle et récupérons cette grande peinture. C’est la première œuvre que nous extrayons. Ensuite nous rationalisons notre action.
C'est-à-dire ?
Au lieu de piocher au coup par coup, nous décidons d’agir de manière rationnelle : l’adjudant-chef qui commande et qui a un éclairage puissant, moi pour l’expertise technique et une dizaine d’hommes pour transporter les œuvres. De manière systématique, nous faisons les chapelles les unes après les autres. Dans chaque chapelle nous balayons avec l’éclairage et j’estime qu’il faut absolument sortir. Au fur et à mesure qu’on récupère les œuvres, nous les envoyons dans la zone-vie des ouvriers du chantier de Notre Dame, sous la protection des fonctionnaires de la préfecture de police. Arrivés dans la chapelle où il y a les deux grandes maquettes, comme il est impossible de les sortir, nous les faisons bâcher pour les protéger de l’eau. Nous poursuivons le tour, récupérons toutes les garnitures d’autel, Notre-Dame de Częstochowa, un tableau des martyrs de Corée, une très belle icône, une très grande toile pour laquelle nous devons être quatre pour la porter. Nous ne pouvons pas aller plus loin, l’officier expliquant qu’il est trop dangereux de poursuivre.
Vous aviez l’impression de risquer votre vie ?
Comme à chaque fois que nous entrons dans un bâtiment en flammes ! Et ce n’est pas une impression. C’est une réalité !
Revenons au Saint Sacrement. Que faites-vous ensuite ?
Effectivement il est temps de sortir Jésus de cette cathédrale en flammes. Le sacristain m’explique qu’il y a deux endroits où réside la Présence Réelle. D’abord, sur l’autel des Chanoines, avec plusieurs milliers d’hosties à transporter. Le problème est qu’il se situe à un endroit où il y a un enchevêtrement de poutres qui brûlent. Et les gouttelettes de plomb fondu continuent de tomber. C’est absolument impossible de l’atteindre ! Je fais le deuil de cette réserve [qui n’a sans doute pas été touchée finalement Ndlr]. Il y a une deuxième réserve qui se situe à l’autel de Saint Georges. Nous trouvons les clés. Je récupère Jésus. Et je bénis avec le Saint Sacrement la cathédrale. C’est un acte de foi. Je demande à Jésus – que je crois réellement présent dans ces hosties – de combattre les flammes et de préserver l’édifice dédié à sa mère. Cette bénédiction coïncide avec le début d’incendie dans la tour nord. Et en même temps son extinction ! Sans doute la Providence… Les deux beffrois sont sauvés.
Vous ressortez avec la Présence Réelle ?
Non, je la laisse dans la sacristie qui n’est pas menacée par l’incendie, tout comme le trésor. Des lances à incendies se sont efforcées dès le début de les protéger. La Couronne d’Épines qui était dans un reliquaire situé dans la chapelle du Chevet, a été conduite dans l’espace-vie des ouvriers.
Vous êtes ensuite allé dans les tours de Notre-Dame ?
Oui, un sergent-chef qui était là au tout début de l’intervention me propose de monter par la tour sud qui était accessible. Nous arrivons tous les deux en haut. Je vois la toiture qui n’est plus et la cathédrale qui se consume.
Quels sentiments vous traversent à ce moment-là ?
Nous venions d’entrer dans la Semaine sainte. Nous avions commencé le Carême par l’imposition des Cendres et cette phrase : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière ». Cette condition de la poussière est étroitement liée à notre humanité. Mais en plus, elle est nécessaire dans la perspective de la Résurrection. J’avais à la fois cette grande tristesse de la perte d’un bien extraordinaire, cette forêt de la charpente de la cathédrale. Et en même temps, cette joie indicible liée à l’espérance de la Résurrection. Je savais que la cathédrale allait être rebâtie plus belle, plus forte et plus vivante !
Plus vivante ? Que voulez-vous dire ?
Oui car beaucoup d’édifices sont des coquilles un peu mortes. Il existe pour ces monuments religieux le risque de se transformer en sépulcre blanchi. Dans l’histoire de la chrétienté occidentale, ces édifices brûlaient, s’effondraient, étaient attaqués. Que se passait-il ? Tout le monde se retroussait les manches et reconstruisait. Il y a une sorte de vie inhérente aux bâtiments qui accompagnait la vie du quotidien des chrétiens. Aujourd’hui, il peut y avoir une sclérose qui empêche de faire vivre ces bâtiments. Alors que ces édifices doivent être le reflet de nos vies. Avec les joies et les peines. La mort et la vie.
Vous êtes également membre de l’ordre du Saint Sépulcre…
Oui, et c’est pour cela que mon attention s’est vite concentrée sur la Sainte Couronne. Je la porte tous les Vendredis saints. J’ai un lien particulier avec elle ! C’est un soulagement énorme que de la savoir sauve. L’Humanité n’a pas été amputée d’un de ses trésors les plus précieux.
Vous éprouvez de la fierté ?
Comme à chaque fois qu’on fait quelque chose de bien. C’est en contre-pied à la lettre de Saint Paul. On fait tellement de fois le mal qu’on ne voudrait pas et on a tellement de mal à faire le bien qu’on voudrait faire que, lorsqu’on collabore à faire du bien, on éprouve une légitime fierté. Sans oublier cependant que ce bien ne vient pas de nous qui ne sommes que des serviteurs inutiles de la grâce du Seigneur.
https://docs.google.com/presentation/d/1RDsF90huNmq86ZKmOqwVMe92-bjSkli3yDM-co7DQVk/edit#slide=id.p2
Merci à Adeodat .
Mortimer
C’est une Révolution
Que signifie l’émeute des gilets jaunes ? Non pas l’émergence d’un mouvement politique de plus mais les prémisses d’une prise de conscience sociale qui est particulièrement difficile à vivre, celle que Christophe Guilluy appelle la fin des classes moyennes.
Alors qu’il se trouvait en Argentine, au G20, dans les hautes sphères de la mondialisation (tout un symbole), notre Président est apparu dix minutes sur les ondes françaises, pour répondre au chaos parisien du 1er décembre : « C’est une révolte ! affirme-t-il. Elle est violente, inadmissible, antidémocratique ! » Non, Emmanuel, ce n’est pas une simple révolte, qui se terminerait avec la fin du jour qui l’a vu naître. C’est une Révolution, c’est un renversement de perspective, qui fera date, c’est une nouvelle mentalité qui naît, prenant acte des nouveaux rapports de force qui traversent la société.
Jusqu’ici, ces classes moyennes, qui se croyaient sans doute encore au temps béni des années 80, pensaient travailler à leur élévation sociale et elles y travaillaient dur. Et voilà qu’elles découvrent petit à petit que dans la nouvelle donne socio-économique, leur avenir n’est simplement pas prévu. Elles réalisent lentement que le progrès social fait long feu, et cela face aux progrès de l’Intelligence artificielle, qui supprime les emplois non qualifiés, comme face à la concurrence des populations exogènes, qui font baisser le coût de la main-d’œuvre en créant du chômage. Ce n’est pas pour rien que M. Macron parle de « classe laborieuse ». La disparition de la classe moyenne est programmée. Face aux très riches, il n’y a plus que ce que l’on appelle « la classe populaire ». On a juste pour l’ex-classe moyenne, quelques petits cadeaux qu’on condescend à lui faire à la marge (le chèque énergie par exemple) pour lui rendre moins dur ce processus inéluctable de dégringolade sociale.
Mondialisation oblige ! Seuls ceux de ses rejetons qui émigrent, qui quittent ce pays auront un avenir. Un avenir d’immigrés, d’ailleurs, prêts à quitter aussi le pays qui les aura momentanément abrités. Un avenir sans racine et sans culture, quelque part sur la planète. La mondialisation, dit Christophe Guilluy, c’est « la disparition de la classe moyenne »… qui a de plus en plus de mal à vivre, et qui, enfin, est noyée sous les taxes.
Cette prise de conscience apparaît contagieuse puisque les Gilets jaunes existent déjà en Belgique. C’est une révolution mentale que réalisent les classes moyennes, réfléchissant à leur absence d’avenir. Une telle révolution se propagera dans l’Occident tout entier. Comme chaque fois dans l’histoire, elle commence en France.
Pays légal contre pays réel
Autant dire que, sous une forme ou sous une autre, l’aventure des gilets jaunes n’est pas finie, au moins s’ils restent ce qu’ils sont, s’ils n’ont pas l’idée saugrenue de s’organiser, pour que l’Etat puisse acheter les responsables comme il a toujours acheté les syndicats. Encore faut-il aussi qu’ils ne s’étripent pas entre eux sur un programme et qu’ils ne compromettent pas leur unité informelle, en créant des mouvements qui seraient certes plus organisés mais désunis. L’important n’est pas vraiment leur programme, qui change d’un groupe à l’autre, mais ce qu’ils sont : la majorité dite silencieuse, celle que l’on n’entendait plus.
Il n’a jamais appartenu à la plèbe de gouverner. Il lui appartient en revanche de défendre ses droits, comme cela existait déjà pendant la République romaine, où l’on élisait pour cela un tribun de la plèbe, non pas un consul ni un simple questeur, non pas un représentant, mais un fondé de pouvoir qui puisse défendre le peuple attaqué aujourd’hui par le projet mondialiste. D’instinct les gilets jaunes ont compris que c’était un ou des tribuns de la plèbe qu’il leur fallait, puisqu’ils ont choisi justement de nommer des communicants et pas des représentants (au grand embarras du pouvoir).
Benjamin Griveau le porte-parole de M. Macron a eu raison d’expliquer que l’insurrection des gilets jaunes est un sursaut du pays réel contre le pays légal, même s’il s’est trompé en attribuant cette distinction à Marc Bloch (et non, comme de juste, à Charles Maurras). Le pays légal est au service de la super-classe mondiale. Il n’a plus en vue la grandeur ou au moins la prospérité du pays mais la facilitation du commerce mondial. Les Français viennent de se rendre compte que l’on compte sur eux pour contribuer à faire tourner la machine qui les écrase selon une équation simple : toujours plus de taxe, toujours moins de prospérité ou de facilité. Voilà qui alimente une colère qui ne devrait pas s’apaiser de sitôt, car elle provient de la structure même de l’Etat providence.
Emmanuel Macron a jugé bon de laisser pourrir la situation, parce qu’il n’a jamais pris au sérieux ce peuple, aujourd’hui vieillissant. Mais il a un problème désormais, c’est qu’à force de ne pas répondre aux interpellations réitérées des GJ, il a concentré sur sa tête la colère populaire. Il est devenu son propre fusible. Plus d’échappatoire !
Abbé G. de Tanoüarn
Cet article est paru dans Monde & Vie n° 963 .
Il n'a jamais été publié sur internet .
Et monsieur l'abbé l'a légèrement adapté cette nuit
pour sa parution sur la Banquise .
Nous avons beaucoup de chance les z'enfants !
Mortimer
Merci à Pierre pour le lien !
Bien à vous tous .
Mortimer
Calez-vous bien sur votre chaise !
Superbe .
Merci à Adeodat pour le lien .
Bien à vous tous .
Mortimer
Merci chère Philomène !
C'est toujours au top ...
Pas de BNP ce soir bien sûr et jusqu'au 26
décembre .
Nous nous retrouvons demain matin, puis
la Banquise reprendra son activité normale
dès le jeudi 27 décembre .
Bonne soirée à vous et à vos familles .
Mortimer et Mirabelle
Bonjour chers amis, vous connaissez Ébène, dit aussi Bébène ou "le" Ébène comme en Lorraine où l'on rajoute "le" ou "la" aux prénoms.
La suite pour vous faire sourire :
Lui c'est l'Manu, l'cousin au Bébène qui s'occupe des griffes : il est griffier et fin limier. Quand on lui dit qu'il est crispant, Manu n'en a cure !
Ça c'est l'Ynette, l'aut' cousine au Bébène. Elle est sympa mais l'problème, c'est qu'elle clope Ynette.
C'est l'autre cousin au Bébène, le Gégène. Il habite Joinville-le-Pont (pon pon !) Une guinguette sur les bord de la Marne où on s'empiffre de super fritures de gougeons et où on s'envoie du p'tit vin blanc derrière la cravate sous la tonnelle
Voici la Véveine, la frangine au Bébène qui habite chez l'Armand ... Pardon c'est l'Armand qui habite chez elle et c'est la Véveine à Armand. Très rangée de tempérament, elle met activement de l'ordre dans sa maison !
L’aven Arman :
Il paraît que c'est magnifique. J'y suis allé j'avais 3-4 ans, les souvenirs sont des plus flous.
Pierre.
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Ce texte est de Pierre d'Elbée ( docteur en philosophie)
Un grand merci aux Banquisards grenoblois pour
le partage .
Bien à vous tous .
Mortimer
A copier-coller pour les PPP !