Pauline Marie Jaricot, née en 1799, était une jeune fille de bonne famille lyonnaise. Ses parents étaient plieurs et vendeurs de soie aux Terreaux.
Son enfance est heureuse dans une fratrie de cinq frères et sœurs, et dans un milieu très aisé. Très pieuse, elle porte une dévotion toute particulière à Jésus. Alors qu’elle n’a pas encore 17 ans, animée par son idéal et sa piété, elle décide d’aider les pauvres et ceux qui souffrent. A 19 ans, Pauline recrute parmi les ouvrières de son quartier des jeunes filles partageant son enthousiasme et fonde les Réparatrices du Cœur de Jésus. Elle institue le sou hebdomadaire en faveur de la propagation de la foi.
En 1826, elle créé le Rosaire vivant, œuvre apostolique pour aider les pauvres et les missions qui peu à peu se développent partout, en France et à l’étranger. A 33 ans, en 1832, elle achète la maison de Lorette et consacre sa vie à l’œuvre du Rosaire vivant, Elle regroupe quelques compagnes pour l’aider dans sa tâche. Le 27 janvier 1832, un bref de Grégoire XVI confirme l’approbation du Souverain Pontife. Le Rosaire Vivant compte très vite plus d’un million d’adhérents. Ils seront plus de 2 millions à sa mort.
En 1836, Pauline obtient un acte d’affiliation à l’ordre dominicain pour tous les associés de l’œuvre du Rosaire vivant. Elle décédera le 9 janvier 1862. Le 13 février 1935 sa dépouille est transférée du caveau familial à l’église Saint Nizier. Une dalle évoque sa présence.
Dans un prochain article, je vous relate le miracle attribué à la Vénérable Pauline Jaricot.
Bonne journée à vous tous.
Caro.