Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 octobre 2022 7 23 /10 /octobre /2022 14:00
Unsplash/Alberico Bartoccini
Une adolescente condamnée par la médecine recouvre la santé lors d’une procession du Saint-Sacrement

En janvier 1920, le service des urgences de l’hôpital Bellier de Nantes (France, Loire-Atlantique) reçoit Raymonde Bonnenfant, 13 ans, transportée en urgence pour une crise d’appendicite qui tourne mal. La santé de l’adolescente laisse à désirer et elle est trop faible pour que les médecins opèrent.

Les semaines suivantes, Raymonde est placée sous surveillance constante. A la mi-février, son état est jugé inquiétant mais elle semble avoir assez de force pour que l’intervention chirurgicale soit programmée. Elle a lieu le 23 de ce mois.

C’est une catastrophe. L’appendicite s’est muée en péritonite. De surcroît, une tuberculose intestinale a fait son apparition, laissant prévoir une issue fatale à court terme. Au fil des jours, les examens médicaux révèlent que les poumons sont touchés à leur tour, puis, progressivement, les os. Au début de l’été apparaissent les premiers symptômes du mal de Pott.

En août, on décide d’emmener Raymonde en pèlerinage à Lourdes (France, Pyrénées-Atlantiques). Le jour du départ, on l’étend sur un matelas dans une petite charrette à bras. Avec ce mode de transport, les déplacements sont un calvaire : la malade ressent douloureusement chaque aspérité de la chaussée. A partir de Bordeaux (France, Gironde), un médecin, un prêtre et une religieuse l’accompagnent en permanence. Parvenue à Lourdes, son brancard est porté afin d’éviter les secousses de la chaussée. Ce jour-là, « la souffrance était indescriptible », témoigne Raymonde.

Les médecins lui interdisent l’accès aux piscines. Le troisième jour du pèlerinage, on lui frotte juste le front avec l’eau de la grotte. Le lendemain, les lotions lui sont refusées à leur tour. Mais pour Raymonde, il y a pire : on ne l’autorise pas à se rendre sur l’esplanade du sanctuaire pour la procession du Saint-Sacrement. « Ne pas voir Jésus ! », s’écrie-t-elle.

Au quatrième et dernier jour, Raymonde se retrouve seule, entourée des lits vides des autres pèlerins partis à la procession eucharistique.

Elle témoigne : « Malgré le sang qui me bouchait la gorge, je m’écriais : “Je veux le voir avant de mourir !” Par signes, j’arrivais à faire comprendre que je voulais assister à la procession. Le docteur leva alors sa défense pour contenter un désir de mourante. » La douleur est si vive que Raymonde s’évanouit régulièrement. Son brancard est inondé de sang. Le curé de la paroisse Saint-Nicolas de Nantes porte le Saint-Sacrement ce jour-là. Il s’arrête à la hauteur de l’adolescente qui fixe alors du regard le Corps du Christ. Soudain, « un bras me souleva doucement - on me dit ensuite que personne ne m’avait touchée - et brusquement une douleur me frappa au cœur : j’étais guérie ! ».

La miraculée ajoute : « Un des brancardiers, qui ne pratiquait pas, tomba à genoux. Il venait de retrouver la foi. »

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Mortimer
  • : Chrétienne et catholique . La Banquise est une force de prières .
  • Contact

Visites depuis le 14/01/2009

 

religion et spiritualite

Pingouin de la Banquise

 

A copier-coller pour les PPP !