Tout à l'heure , en me levant, j'ai d'abord pensé
que nous étions dimanche et que Madame Zouave
allait publier sa page musicale .
Avec ce confinement on ne sait plus quel
jour on est .....
Mais oui ......... c'est samedi !
C'est bien moi, ça, j'ai des difficultés pour
respirer avec un masque, mais il faudra
bien que je m'habitue .
J'en ai commandé à la mairie qui va
nous les distribuer gratuitement .
Voici le mot de l'abbé Billot :
Victoire !
Beaucoup de gens passent des années à lutter contre des défauts, des vices qu’ils n’arrivent pas à maîtriser. Ils se sentent esclaves, enchaînés, malheureux.
D’abord il faut encourager ces gens et qu’ils ne se focalisent pas sur ces problèmes car c’est comme cela qu’il se découragent et aussi parce que souvent le traitement est indirect.
Voici plusieurs points à considérer.
- Souvent les personnes sont plus libres qu’elles n’en ont l’impression.
- Il faut souvent viser à soigner la racine du problème et non le symptôme. Beaucoup de gens semblent s’attaquer au même problème indéfiniment alors qu’il n’est souvent que la conséquence de quelque chose de plus profond et une fois réglé le problème de surface sera plus facile à résoudre (ex : voir l’échelle spirituelle de Saint Jean Climaque).
- Il faut préférer viser la victoire que de se concentrer sur le mal à éviter :
Quand les gens se disent : je ne veux surtout pas faire telle chose, la psychologie a observé que le cerveau oublie la négation « ne pas faire » et comprend « faire «. Donc il ne faut pas se focaliser sur ne pas faire quelque chose, mais plutôt sur quelque chose de positif. Par exemple, ne pas se dire « ne pas avoir peur » mais avoir un bon but « être en paix ».
Si il est bien de comprendre pourquoi on tombe dans telle ou telle chose, il est bien mieux de savoir pourquoi on atteint la victoire dans ce domaine.
Une « technique » qui peut aider beaucoup de personnes :
Si vous voulez ne plus avoir tel problème, essayez de voir toutes les fois où vous ne l’avez pas eu et essayez de comprendre pourquoi en examinant tous les aspects de ce que vous avez fait dans les heures, les jours qui précèdent (comment vous avez prié, comment vous vous êtes reposé, comment vous avez mangé et travaillé). Vous pourrez ainsi relier entre elles des choses que vous avez faites qui n’avaient pas l’air liées entre elles.
C’est ce qu’ont commencé à faire les pères du désert avec la découverte de l’importance des vices capitaux. Souvent le terme vice capital est mal compris. « capital » ici vient de « caput » (la tête) car ce sont des vices qui sont la tête d’autres vices « filles ». Par exemple la gourmandise facilite le bavardage : rien de tel qu’un bon repas pour délier la langue de quelqu’un (nous pourrons reparler de tout cela une autre fois.)
Mais il y a aussi des observations plus basiques : j’avais lu par exemple que quelqu’un avait observé que prendre tel aliment facilitait telle tentation chez lui, donc il a retiré cet aliment de sa nourriture.
Pour cela vous pouvez demander l’aide de votre ange gardien et de l’Esprit Saint. Petit à petit, vous progresserez dans la connaissance de vous-même et vous arriviez à une plus grande maîtrise de vous-même.
En vous souhaitant une bonne fête de saint Grégoire de Nazianze.
Dieu vous bénisse
Abbé Billot
Belle journée à tous !
Prenez soin de vous et des vôtres !
Mirabelle