Il faut bien occuper son temps quand on est lève-tôt et qu’un RV n’est fixé qu’à onze heures du matin !!
Ainsi nous voilà partis le samedi 14 Mai, dès l’aube, ou presque, pour le petit marché de Moissac.
Evidemment, c’est notre jour de chance, il n’a pas plu dans la région depuis des lustres mais comme de bien entendu, l’orage a éclaté à six heures du matin et il pleut des cordes juste pendant notre découverte des lieux. On ne va pas se plaindre parce qu’après tout, il faut de l’eau, la nature se réjouit.
Dommage cependant que la forte pluie ait découragé de nombreux commerçants, ainsi la place du marché est curieusement dégarnie. Les bâches s’affaissent sous le poids de l’eau, gare à vous si vous passez juste au moment où le brave maraîcher va, d’un coup de balai énergique, déverser le trop plein de la toile ! Splatch !
Mais quel bonheur ce petit marché !
Les étals regorgent d’artichauts monstrueux, nous n’avons pas résisté à la tentation d’en acheter, les fraises abondent et exhalent à distance leur incomparable parfum ! Comme nous sommes loin des fruits insipides proposés par les supermarchés !
L’atmosphère est chaleureuse, les gens aimables, souriants, les prix très raisonnables.
Hélas ! De nombreux touristes déambulent, comme nous, mais peu achètent, et les ménagères du coin attendent sans doute la fin du déluge…Les vendeurs, eux, attendent le chaland… !
Nous filons nous abriter un peu mieux sous la halle en dur. Démarche pas tout à fait désintéressée parce que nous cherchons le « QUERCY des Iles », un savoureux apéritif très original concocté par un monsieur du coin, dans la composition duquel entrent, entre autres, du muscat, du rhum (les îles !!) et…du piment d’Espelette !
Nous avons tiqué, la veille, au restaurant, lorsque le serveur nous a nommé ces ingrédients, mais nous avons testé.
Hmmmmmmmm !! Pas mal du tout !
Du coup, dans la halle, nous en achetons deux litres (excusez du peu, c’est pour les copains et on ne va peut-être pas revenir à Moissac de si tôt) à un petit homme absolument charmant, normal, il est normand, du pays de Caux, comme votre servante, et nous avons parlé « pays » ! Il connaissait même la propriété de mes arrière-grands-parents !
Matinée fort bien remplie, l’heure tourne, nous filons chez Dame Parvula pour la journée magnifique que Mortichou vous a si bien décrite !
LR