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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 04:45

à tous .

Eglise St Genies à Raphèle-les-Arles (BdRh )
Eglise St Genies à Raphèle-les-Arles (BdRh )
Eglise St Genies à Raphèle-les-Arles (BdRh )
Eglise St Genies à Raphèle-les-Arles (BdRh )
Eglise St Genies à Raphèle-les-Arles (BdRh )

Eglise St Genies à Raphèle-les-Arles (BdRh )

Merci Téri pour ces belles photos prises lors de votre escapade avec Pistou .

 

 

 

Il fait 14° de bon matin . Hier étant la première journée ou je n'ai pas mis le chauffage . Cela fait du bien !!!

 

Le mistral souffle toujours !

 

 

 

 

Je me croyais déjà en congés........ Mais non ce matin je vais travailler........... Les congés sont pour Jeudi .

 

 

 

 

 

Prenez soin de vous !

 

 

 

 

 

 

Mirabelle

 

Bonne journée
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 04:00

 

Cette journée voit encore Jésus se diriger dès le matin vers Jérusalem. Il veut se rendre au Temple, et y confirmer ses derniers enseignements. Mais il est aisé de voir que le dénouement de sa mission est au moment d’éclater. Lui-même, aujourd’hui, a dit à ses disciples : « Vous savez que c’est dans deux jours que l’on fera la Pâque, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié [19]. »

Sur la route de Béthanie à Jérusalem, les disciples qui marchent en la compagnie de leur maître sont frappés d’étonnement à la vue du figuier que Jésus avait maudit le jour précédent. Il était desséché, comme un bois mort, des racines au sommet. Pierre alors s’adressant à Jésus : « Maître, lui dit-il, voici le figuier que vous avez maudit ; voyez comme il s’est desséché. » Jésus, profitant de l’occasion pour nous apprendre à tous que la nature physique est subordonnée à l’élément spirituel, quand celui-ci se tient uni à Dieu par la foi, leur dit : « Ayez foi en Dieu. Je vous le dis : celui qui dira à cette montagne : Ôte-toi, et va te jeter dans la mer ; s’il n’hésite pas dans son cœur, mais s’il croit fermement à l’accomplissement de ce qu’il vient de dire, celui-là verra l’effet de sa parole. Quand vous demandez, une chose dans la prière, croyez que vous l’obtiendrez, et il en sera ainsi [20]. »

Continuant la route, bientôt on entre dans la ville, et à peine Jésus est-il arrivé dans le Temple, que les princes des prêtres, les scribes et les anciens l’accostent et lui disent : « Par quelle autorité faites-vous ce que vous faites ? Qui vous a donné ce pouvoir ? [21] » On peut voir dans le saint Évangile la réponse de Jésus, ainsi que les divers enseignements qu’il donna en cette rencontre. Nous ne faisons qu’indiquer d’une manière générale l’emploi des dernières heures de la vie mortelle du Rédempteur ; la méditation du livre sacré suppléera à ce que nous ne disons pas.

Comme les jours précédents, Jésus sort de la ville vers le soir, et franchissant la montagne des Oliviers, il se retire à Béthanie, auprès de sa mère et de ses amis fidèles.

L’Église lit aujourd’hui, à la Messe, le récit de la Passion selon saint Marc. Dans l’ordre des temps, l’Évangile de saint Marc fut écrit après celui de saint Matthieu : c’est la raison pour laquelle cette Passion vient au second rang. Elle est plus courte que celle de saint Matthieu, dont elle semble le plus souvent l’abrégé ; mais on y trouve certains détails qui sont propres à cet Évangéliste, et attestent les remarques d’un témoin oculaire. On sait que saint Marc était disciple de saint Pierre, et que ce fut sous les yeux du Prince des Apôtres qu’il écrivit son Évangile.

A Rome, la Station est aujourd’hui dans l’Église de Sainte-Prisque, qui fut la maison où habitèrent les deux époux Aquila et Prisca, auxquels saint Paul envoie ses salutations dans son Épître aux Romains. Plus tard, au IIIe siècle, le Pape saint Eutychien y transporta, à cause de la similitude du nom, le corps de sainte Prisque, vierge romaine et martyre.

 

A LA MESSE.

 

Dans trois jours la Croix s’élèvera sur la montagne sainte, portant sur ses bras l’auteur de notre salut. Aujourd’hui l’Église, dans l’Introït, nous avertit par avance de saluer ce trophée de notre victoire, et de nous glorifier en lui.

Dans la Collecte, l’Église demande que les saints anniversaires de la Passion du Sauveur soient pour nous une source de pardon ; et qu’ils ne se terminent pas sans que nous soyons pleinement réconciliés avec la justice divine.

C’est encore une fois Jérémie qui nous fait entendre sa voix plaintive à l’épître. Il nous donne aujourd’hui les propres paroles de ses ennemis, qui ont conspiré de le faire mourir. Tout y est mystérieux ; et l’on sent que le Prophète est ici la figure d’un plus grand que lui. « Mettons, disent-ils, du bois dans son pain », c’est-à-dire : Jetons un bois vénéneux dans sa nourriture, afin de lui causer la mort. Tel est le sens littéral, quand il ne s’agit que du Prophète ; mais combien ces paroles s’accomplissent plus pleinement dans notre Rédempteur ! Sa chair divine est, nous dit-il, un Pain véritable descendu du ciel ; ce Pain, ce corps de l’Homme-Dieu, est meurtri, déchiré, sanglant ; les Juifs le clouent sur le bois, en sorte qu’il en est tout pénétré, en même temps que ce bois est tout arrosé de son sang. C’est sur le bois de la croix que l’Agneau de Dieu est immolé ; c’est par son immolation que nous sommes mis en possession d’un Sacrifice digne de Dieu ; et c’est par ce Sacrifice que nous participons au Pain céleste, qui est en même temps la chair de l’Agneau et notre Pâque véritable.

Le Graduel, tiré du Psaume XXXIV, exprime le contraste de la vie humble du Sauveur avec les airs menaçants et superbes de ses ennemis.

La Passion selon saint Marc est chantée, après ce Graduel, avec les mêmes rites qui ont été observés pour celle de saint Matthieu, sauf l’usage des rameaux qui ne sont plus employés.

A l’Offertoire, le Messie demande le secours de son Père contre les embûches de ses ennemis qui se préparent à le faire mourir.

Dans la Secrète, la sainte Église présente à la Majesté divine le tribut de nos jeûnes avec l’hostie sainte, de laquelle ils empruntent leur mérite et leur efficacité.

Les paroles du Psalmiste que l’Église emprunte pour l’Antienne de la Communion nous représentent l’audace toujours croissante des ennemis du Sauveur, et les dispositions de son âme à la veille du sacrifice qu’il va bientôt offrir.

Dans la Postcommunion, l’Église demande pour nous, par les mérites du Sacrifice qu’elle vient de renouveler, l’entière guérison de nos maux, dont le sang de l’Agneau divin est le remède.

 

 

Nous terminerons cette journée en insérant ici quelques strophes empruntées à l’Église grecque sur la Passion du Sauveur.

In Parasceve.

Votre côté ouvert, ô Christ, semblable à la fontaine qui jaillissait d’Éden, arrose votre Église comme un jardin spirituel ; la source qui en émane se divise en quatre fleuves qui sont les quatre Évangiles ; le monde en est arrosé, la création vivifiée, les nations instruites à vénérer dans la foi votre règne.

O Christ, auteur de la vie, vous avez été crucifié pour moi, afin de verser sur mon âme, comme d’une fontaine, la rémission des péchés. Votre côté a été traversé par la lance, afin d’ouvrir sur moi les sources de la vie ; vous avez été percé par les clous, afin que, découvrant dans la profondeur de vos souffrances l’immensité de votre souverain pouvoir, je m’écrie : Gloire à votre Croix et à votre Passion, ô Sauveur !

Vous avez déchiré, ô Christ, la cédule de notre condamnation sur votre Croix ; mis au rang des morts, vous avez enchaîné le tyran et délivré tous les captifs par votre résurrection. C est elle qui nous a illuminés, ô Seigneur, ami des hommes ! Nous vous crions : Souvenez-vous de nous aussi, ô Sauveur, dans votre Royaume !

Votre Mère, ô Christ, qui vous a enfanté sans le secours de l’homme, et qui est demeurée vierge après l’enfantement, nous l’amenons devant vous, Seigneur miséricordieux, afin qu’elle intercède pour nous, et que vous accordiez l’éternel pardon à ceux qui crient : Souvenez-vous de nous aussi, Seigneur, dans votre Royaume !

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 20:19
Bonne nuit polaire à tous.
Bonne nuit polaire à tous !

Pour nos frères chrétiens d'Irak, d'Orient et d'Afrique .

Que Dieu protège toutes les milices et brigades chrétiennes

qui combattent Daesh .

 

 

 

                                        Chrétiens d'Irak

 

 

 

 

BNP DU 24 SEPTEMBRE

 

 

Pour Nathalie .

Pour Anne, Seb et Miguel .

 

Pour Dominique et son papa .

Pour Jean-Louis .

Pour Pierre, le frère de Louis .

 

 

Pour les intentions de Dame Glycéra

 

Pour un prêtre .

 

Pour Claudine, Gérard, Claude.

de Lourdes-cancer-espérance .

 

 

Pour tous les pitchouns de la Banquise .

 

   

 

 

Pour toutes les autres intentions de la Banquise .

 

 

 

 

Pour Vincent Lambert et sa famille .

 

 

 

Pour monsieur l'abbé Berche Ab Berche Mortimer , et tous les prêtres

souffrants.

 

 

Pour l'IBP, ses séminaristes, et prêtres .

 

 

 

 

 

Pour notre très Saint Père François .

 

bnp du 1 er janvier (ter)

 

 

 

 

 

 

 Pour Benoît XVI, pape émérite.

 

Et pour les veilleurs !

 

 

BNP DU 7 janvier bis

 

 

  Avec nos prières confiées à Claire, Quentin, Raphaël, Faustine,

Sarah, et Hélène...

 

P1020726

... nos petits anges au Ciel auprès de Marie-Céline et grand'mère Jeannette.

 

 

 

578936 389589661107249 323039478 n

 Pour Dame Fleur de Lys,   , 

 

Denis-Schramm

 Notre cher Elsasser,        

 

JCMars 2014 (bis) 

Le Camarguais  .   

 

 

Et Robert .

Notre-Dame-de-Lourdes

 

 

 

 

 

A nos anges gardiens :

 

 

 

378695 460799647285870 2012165379 n

 

 

 

 

Prenez soin de vous.

 

 

In Christo per Mariam.

 

  Mortimer amandarine 

 

CIMG1923

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 09:31

C'est amusant : dès que Svetlana, notre charmante guide, abandonnait la généalogie des tsars pour parler restaurant, on voyait tout le monde dresser subitement l'oreille !

Tous les mêmes, ces touristes !!

 

Le fameux jeudi, jour de la visite à Peterhof, de la mer Baltique gelée et des écureuils, nous déjeunâmes dans un restaurant typique, le genre de truc dans lequel on emmène les touristes, naturellement, mais ne boudons pas notre plaisir.

Le vin était compris dans le repas, blanc et rouge du pays, je n'ai goûté que le blanc, excellent, et bouteille de vodka sur la table, dans son seau à glace, puisque cet alcool se boit très glacé.

 

Ambiance très chaleureuse, regardez :

 

 

 

 

Au restaurant...
Au restaurant...
Au restaurant...
Au restaurant...

Nous avons eu droit à de la musique et des chansons pendant le repas.

Tant qu'on y est de parler de restaurant, je vous montre l'intérieur d'un autre établissement, fort agréable aussi, dans lequel nous avons enfin pu goûter le délicieux bortsch russe :

Vous reconnaissez Svetlana.

 

Au restaurant...

La fameuse bouteille de vodka étant pour quatre, on n'a quand même pas tout bu ! L'après-midi, pas de sieste prévue au programme mais la visite du palais Catherine, à Tsarkoïe Sélo, fallait marcher droit.

Ainsi nous sommes partis en emportant la bouteille entamée et nous l'avons finie le soir avant d'aller nous coucher !

Quand je dis nous, c'est tout le groupe qui a agi ainsi !

 

A plus tard.

 

LR

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 04:33

à tous.

Bonne semaine Sainte

Qui pourrait me donner le nom de ces fleurs ?

 

 

Le mistral sévit encore ce matin !!! Pas besoin de se coiffer .

Il fait actuellement 13°

 

 

 

 

Prenez soin de vous !

 

 

 

 

Mirabelle

Bonne semaine Sainte
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 04:01

 

Jésus se rend encore aujourd’hui à Jérusalem, dès le matin, avec ses disciples. Il était parti à jeun, et le récit sacré nous dit qu’il eut faim sur la route [17]. Il s’approcha d’un figuier ; mais cet arbre n’avait encore que des feuilles. Jésus, voulant nous donner un enseignement, maudit le figuier, qui sécha tout à coup. Il exprimait par ce châtiment le sort de ceux qui n’ont que de bons désirs, et sur lesquels le fruit de la conversion ne se cueille jamais. L’allusion à Jérusalem n’était pas moins frappante. Cette ville était zélée pour l’extérieur du culte divin ; mais son cœur était aveugle et endurci ; bientôt elle allait rejeter et crucifier le Fils du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

La journée se passa en grande partie dans le Temple, où Jésus eut de longs entretiens avec les princes des prêtres et les anciens du peuple. Il parla avec plus de force que jamais, et déjoua leurs questions insidieuses. On peut voir, principalement en saint Matthieu, Chapitres XXI, XXII et XXIII, le détail des discours du Sauveur, qui deviennent de plus en plus véhéments, et dénoncent aux Juifs avec une énergie toujours croissante le crime de leur infidélité et la terrible vengeance qu’elle doit amener.

Enfin Jésus sortit du Temple, et se dirigea vers Béthanie. Arrivé sur la montagne des Oliviers, d’où l’on dominait la ville, il s’assit un moment. Ses disciples profitèrent de cet instant de repos pour lui demander à quelle époque auraient lieu les châtiments qu’il venait de prédire contre le Temple. Alors Jésus, réunissant dans un même tableau prophétique le désastre de Jérusalem et la destruction violente de ce monde à la fin des temps, parce que la première de ces deux calamités est la figure de la seconde, annonça ce qui doit arriver quand la mesure du péché sera comblée. Quant à ce qui est de la ruine de Jérusalem en particulier, il en fixa la date par ces paroles : « En vérité, je vous le dis : Cette génération d’hommes ne passera pas que toutes ces choses ne soient accomplies [18]. » En effet, quarante ans étaient à peine écoulés que l’armée romaine, accourue pour exterminer le peuple déicide, menaçait du haut de la montagne des Oliviers, de cette place même où le Sauveur est assis aujourd’hui, l’ingrate et dédaigneuse Jérusalem. Jésus, après avoir parlé longuement encore sur le jugement divin qui doit réviser un jour tous les jugements des hommes, rentre dans Béthanie, et vient rassurer par sa présence le cœur affligé de sa très sainte mère.

En ce jour, la Station, à Rome, est dans l’Église de Sainte-Praxède. Cette église dans laquelle, au IXe siècle, le pape saint Paschal déposa deux mille trois cents corps de Martyrs qu’il avait extraits des Catacombes, possède la colonne à laquelle notre Seigneur tut attaché pendant le supplice de la flagellation.

 

A LA MESSE.

 

Les paroles de l’Introït sont extraites du Psaume XXXIV. Le Christ, par la bouche de David, implore le secours de son Père contre les ennemis qui l’environnent de toutes parts.

Dans la Collecte, l’Église nous apprend à recourir aux mérites de la Passion du Sauveur, quand nous voulons obtenir de Dieu le secours dont nous avons besoin dans nos nécessités.

 

ÉPITRE.

 

Aujourd’hui, c’est Isaïe, ce Prophète si précis et si éloquent sur les épreuves du Messie, qui vient nous révéler les souffrances de notre Rédempteur, et la patience qu’il opposera aux mauvais traitements de ses ennemis. Jésus a accepté sa mission de Victime universelle, et il ne recule devant aucune douleur, devant aucune humiliation. « Il ne détourne point son visage de ceux qui le frappent et le couvrent de crachats. » Quelles réparations ne devons-nous pas à cette souveraine majesté qui, pour nous sauver, s’est livrée à de tels outrages ? Voyez ces Juifs lâches et cruels : ils ne tremblent plus devant leur victime. Auparavant, dans le jardin des Oliviers, un seul mot de sa bouche les a jetés par terre ; mais, depuis, il s’est laissé lier et traîner chez le grand-prêtre. On l’accuse ; des clameurs s’élèvent contre lui ; il répond à peine quelques mots. Jésus de Nazareth, ce docteur, ce thaumaturge, a perdu son prestige ; on peut tout oser contre lui. C’est ainsi que le pécheur se rassure, quand il a entendu gronder la foudre et qu’elle ne l’a pas écrasé. Cependant les saints Anges s’anéantissent devant cette face auguste que ces misérables ont meurtrie et souillée ; prosternons-nous avec eux, et demandons grâce : car nos péchés aussi ont maltraité cet auguste visage.

Mais écoutons les dernières paroles de notre Sauveur, et rendons grâces. Il dit : « Celui qui marchait dans les ténèbres et qui n’avait pas la lumière, qu’il espère maintenant. » C’est le Gentil plongé dans le vice et dans l’idolâtrie. Il ignore ce qui se passe en ce moment à Jérusalem ; il ne sait pas que la terre possède un Homme-Dieu, et que cet Homme-Dieu est, à cette heure même, foulé sous les pieds d’un peuple qu’il avait choisi et comblé de faveurs ; mais bientôt la lumière de L’Évangile viendra poursuivre de ses rayons cet infidèle. Il croira, il se soumettra ; il aimera son libérateur jusqu’à lui rendre vie pour vie et sang pour sang. Alors s’accomplira l’oracle de l’indigne pontife qui, prophétisant malgré lui le salut des Gentils par la mort de Jésus, annonçait en ces derniers jours que cette mort allait réunir dans une seule famille les enfants de Dieu qui étaient dispersés sur la surface de la terre.

Dans le Graduel, David continue d’appeler contre les bourreaux du Messie les vengeances qu’ont méritées leur ingratitude et leur endurcissement.

Le Trait est celui que, depuis le Mercredi des Cendres, l’Église chante à la Messe chaque semaine, les lundi, mercredi et vendredi, pour implorer la miséricorde divine sur les œuvres de la pénitence quadragésimale.

 

ÉVANGILE.

 

Nous avons remarqué plus haut que le récit évangélique qui vient d’être lu se rapporte au Samedi, veille du Dimanche des Rameaux, et qu’il a été inséré dans la Messe d’aujourd’hui parce que, dans l’antiquité, ce Samedi n’avait pas de Station. La sainte Église a voulu porter notre attention sur cet intéressant épisode des derniers jours de notre Rédempteur, parce qu’il nous aide à saisir l’ensemble des circonstances qui se produisaient à ce moment autour de lui.

Marie-Madeleine, dont la conversion était, il y a quelques jours, l’objet de notre admiration, est appelée à figurer dans les scènes de la Passion et de la Résurrection de son maître. Type de l’âme purifiée et admise ensuite aux faveurs célestes, il nous importe de la suivre dans les diverses phases que la grâce divine lui fait parcourir. Nous l’avons montrée s’attachant aux pas de son Sauveur et subvenant à ses besoins ; ailleurs le saint Évangile nous la fait voir préférée à Marthe sa sœur, parce qu’elle a choisi la meilleure part ; dans les jours où nous sommes, elle nous intéresse surtout par son tendre attachement à Jésus. Elle sait qu’on le cherche pour le faire mourir ; et l’Esprit Saint, qui la conduit intérieurement à travers les états toujours plus parfaits qui se succèdent en elle, veut qu’aujourd’hui elle accomplisse une action prophétique à l’égard de ce qu’elle redoute le plus.

Entre les trois présents des Mages, l’un d’eux était un signe de mort pour le divin Roi que ces hommes fidèles étaient venus saluer du fond de l’Orient : c’était la myrrhe, parfum funéraire qui fut employé si abondamment dans la sépulture du Sauveur. Nous avons vu que Madeleine, au jour de sa pénitence, témoigna de son changement de vie par l’effusion du plus précieux de ses parfums sur les pieds de Jésus. Aujourd’hui, elle a recours encore à cette touchante manifestation de son amour. Son maître divin est à table chez Simon le Lépreux ; Marie, la Mère de douleurs, est avec lui, ainsi que les disciples ; Marthe veille au service ; tout est calme dans cette maison ; mais de tristes pressentiments sont au fond des cœurs. Tout à coup Madeleine paraît, portant dans ses mains un vase rempli d’une huile de nard du plus grand prix. Elle se dirige vers Jésus, et s’attachant à ses pieds, elle les inonde de ce parfum ; et cette fois encore elle les essuie avec ses cheveux.

Jésus était étendu sur un de ces lits dont les Orientaux se servaient, lorsqu’ils prenaient leur repas dans les festins ; il était donc facile à Madeleine d’arriver aux pieds de son maître, et de renouveler cette démonstration de respect et de tendresse à laquelle elle s’était livrée autrefois chez le pharisien ; mais en ce jour le récit sacré ne nous dit pas qu’elle ait mêlé ses larmes à son parfum. Deux des Évangélistes, dont saint Jean a voulu compléter la narration trop succincte, nous apprennent qu’elle répandit aussi cette huile de senteur sur la tête du Sauveur. Madeleine sentait-elle en ce moment toute la portée de l’action que l’Esprit divin lui inspirait ? L’Évangile ne le dit pas ; mais Jésus révéla le mystère à ses disciples ; et nous qui recueillons ses paroles, nous apprenons par ce fait que la Passion de notre Rédempteur est, pour ainsi dire, commencée, puisque déjà la main de Madeleine L’embaume pour le tombeau.

La suave et pénétrante odeur du parfum avait rempli toute la salle. L’un des disciples, Judas Iscariote, ose protester contre ce qu’il appelle une profusion. La bassesse de cet homme et son avarice l’ont rendu insensible et sans pudeur. La voix de plusieurs des disciples s’unit à la sienne : tant leurs pensées étaient vulgaires encore ! Jésus permit cette indigne réclamation pour plusieurs motifs. Il voulait d’abord annoncer sa mort prochaine à ceux qui l’entouraient, en leur dévoilant le secret exprime par cette effusion d’un parfum sur son corps. Son but ensuite était de glorifier Madeleine, dont l’amour était à la fois si tendre et si ardent ; et c’est alors qu’il annonça que la renommée de cette illustre pénitente s’étendrait par toute la terre, aussi loin que l’Évangile lui-même pénétrerait. Enfin il voulait par avance consoler les âmes pieuses auxquelles son amour inspirerait de faire des largesses à ses autels, et les venger des critiques mesquines dont elles devaient souvent être l’objet.

Recueillons ces enseignements divins. Aimons à honorer Jésus dans sa personne comme dans ses pauvres. Honorons Madeleine et mettons-nous à sa suite, lorsque bientôt nous la verrons si assidue au Calvaire et au sépulcre. Enfin préparons-nous à embaumer notre Sauveur, en réunissant pour sa sépulture la myrrhe des Mages, qui figure la pénitence, et le précieux nard de Madeleine, qui représente l’amour généreux et compatissant.

Dans l’Offertoire, le Psalmiste, au nom du Rédempteur, après avoir imploré le secours, demande à Dieu qu’il daigne être fidèle dans l’accomplissement de ses divins décrets pour le salut de l’homme.

La Secrète exprime toute la force divine de nos augustes Mystères. Non seulement ce Sacrifice purifie les âmes, mais il les élève jusqu’à l’union parfaite avec celui qui est leur principe et leur auteur.

Après la participation des fidèles au Mystère divin, on entend retentir, dans l’Antienne de la Communion, une malédiction contre les ennemis du Sauveur. C’est ainsi que, dans le gouvernement du monde, Dieu opère au même moment selon la miséricorde et selon la justice.

La sainte Église conclut les prières de ce Sacrifice en demandant pour ses enfants la conservation de l’esprit de ferveur qu’ils viennent de puiser à sa source.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 20:19
Bonne nuit polaire à tous.
Bonne nuit polaire à tous !

Pour nos frères chrétiens d'Irak, d'Orient et d'Afrique .

Que Dieu protège toutes les milices et brigades chrétiennes

qui combattent Daesh .

 

 

 

                                        Chrétiens d'Irak

 

 

 

 

BNP DU 24 SEPTEMBRE

 

 

Pour Nathalie .
 

 

 

Pour Anne, Seb et Miguel .

Miguel était à la messe ce matin

et il a pu suivre sans problème cette

longue et si belle célébration des rameaux .

 

Pour Dominique et son papa .

Pour Jean-Louis .

Pour Pierre, le frère de Louis .

 

 

Pour les intentions de Dame Glycéra

 

Pour un prêtre .

 

Pour Claudine, Gérard, Claude.

de Lourdes-cancer-espérance .

 

 

Pour tous les pitchouns de la Banquise .

 

   

 

 

Pour toutes les autres intentions de la Banquise .

 

 

 

 

Pour Vincent Lambert et sa famille .

 

 

 

Pour monsieur l'abbé Berche Ab Berche Mortimer , et tous les prêtres

souffrants.

 

 

Pour l'IBP, ses séminaristes, et prêtres .

 

 

 

 

 

Pour notre très Saint Père François .

 

bnp du 1 er janvier (ter)

 

 

 

 

 

 

 Pour Benoît XVI, pape émérite.

 

Et pour les veilleurs !

 

 

BNP DU 7 janvier bis

 

 

  Avec nos prières confiées à Claire, Quentin, Raphaël, Faustine,

Sarah, et Hélène...

 

P1020726

... nos petits anges au Ciel auprès de Marie-Céline et grand'mère Jeannette.

 

 

 

578936 389589661107249 323039478 n

 Pour Dame Fleur de Lys,   , 

 

Denis-Schramm

 Notre cher Elsasser,        

 

JCMars 2014 (bis) 

Le Camarguais  .   

 

 

Et Robert .

Notre-Dame-de-Lourdes

 

 

 

 

 

A nos anges gardiens :

 

 

 

378695 460799647285870 2012165379 n

 

 

 

 

Prenez soin de vous.

 

 

In Christo per Mariam.

 

  Mortimer amandarine 

 

CIMG1923

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 17:34
Retour de la Plume !

Ce sera après Pâques !

 

Les sujets ne manquent pas ....

 

De même, "Juste avant " revient la semaine prochaine .

 

 

Bien à vous tous, et belle montée

vers Pâques .

 

 

 

Mortimer

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 04:51

 

à tous.

 

 

 

 

Mosaïque byzantine dans l'église de Germigny des Prés

Mosaïque byzantine dans l'église de Germigny des Prés

 

 

Une fois n’est pas coutume. Aujourd’hui je ne vais pas vous entretenir de musique baroque. Je vais vous parler d’une hymne que Théodulfe, évêque d’Orléans, composa pour la procession des Rameaux vers les années 810-815 « Gloria, laus et honor tibi ». Cette hymne est toujours chantée de nos jours dans l’Eglise catholique le jour des Rameaux. Regardez dans vos missels ……

 

Saint Théodulfe (né vers 755 et mort en 820 ou 821) avait été nommé évêque d’Orléans en 797 par Charlemagne. Il était en même temps abbé de Fleury, abbaye appelée maintenant Saint-Benoît sur Loire. Entre 803 et 806 Théodulfe fit construire près de là, à Germigny des Prés, un oratoire qui avait la forme d’une croix grecque. Afin d’en faire une église paroissiale, l’abside occidentale en  fut détruite au XVe siècle et remplacée par une nef elle-même rallongée au XIXe siècle. C’est à ce moment-là qu’une magnifique mosaïque de style byzantin fut redécouverte sous un badigeon qui datait de la révolution. Cette mosaïque, qui échappa donc à la destruction pendant la tourmente révolutionnaire, est la seule en France de ce style et de cette époque. Autre curiosité : les carreaux sont en albâtre pour tamiser la lumière. L’église de Germigny est l’une des rares églises carolingiennes qui subsistent encore dans notre pays.

 

 

La vidéo que j’ai choisie aujourd’hui va vous permettre non seulement d’écouter cette hymne, mais aussi de découvrir l’église de Germigny des Prés que j’ai visitée de très nombreuses fois, lorsque j’habitais Orléans.

 

 

 

 

Gloria, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redemptor:
Cui puerile decus promsit Hosanna pium.
 R: Gloria...

Israel es tu Rex, Davidis et inclyta proles:
Nomine qui in Domini, Rex benedicte, venis.
 R: Gloria...

Cœtus in excelsis te laudat cælicus omnis,
Et mortalis homo, cuncta creata simul.
 R: Gloria...

Plebs Hebræa tibi cum palmis obvia venit :
Cum prece, voto, hymnis, adsumus ecce tibi.
 R: Gloria...

Hi tibi passuro solvebant munia laudis:
Nos tibi regnanti pangimus ecce melos.
 R: Gloria...

Hi placuere tibi, placeat devotio nostra:
Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent.

 R: Gloria...

 

 

 

Madame Zouave

 

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 04:20
Dimanche des Rameaux

LE DIMANCHE DES RAMEAUX.

    Hodie si vocem Domini audieritis, nolite obdurare corda vestra.

    Aujourd’hui, si vous entendez la voix du Seigneur, n’endurcissez pas vos cœurs.

 

    Dès le matin de cette journée, Jésus laissant à Béthanie Marie sa mère, les deux sœurs Marthe et Marie-Madeleine avec Lazare, se dirige vers Jérusalem, dans la compagnie de ses disciples. La mère des douleurs frémit en voyant son fils se rapprocher ainsi de ses ennemis, qui ne songent qu’à répandre son sang; cependant ce n’est pas la mort que Jésus va chercher aujourd’hui à Jérusalem : c’est le triomphe. Il faut que le Messie, avant d’être attaché à la croix, ait été proclamé Roi dans Jérusalem par le peuple; qu’en face des aigles romaines, sous les yeux des Pontifes et des Pharisiens muets de rage et de stupeur, la voix des enfants, se mêlant aux acclamations de la cite, fasse retentir la louange au Fils de David.

    Le prophète Zacharie avait prédit cette ovation préparée de toute éternité pour le Fils de l’homme, à la veille de ses humiliations : « Tressaille d’allégresse, fille de Sion, avait-il dit; livre-toi aux transports de la joie, fille de Jérusalem: voici ton Roi qui vient vers toi ; il est le Juste et le Sauveur. Il est pauvre, et il s’avance monté sur l’ânesse et sur le petit de l’ânesse 1 . » Jésus, voyant que l’heure de l’accomplissement de cet oracle était venue, détache deux de ses disciples. et leur ordonne de lui amener une ânesse et un ânon qu’ils trouveront à quelque distance. Le Sauveur était déjà arrivé à Bethphagé, sur le mont des Oliviers. Les deux disciples s’empressent de remplir la commission de leur maître ; et bientôt l’ânesse et l’ânon sont amenés aux pieds du Sauveur.

    Les saints Pères nous ont donné la clef du mystère de ces deux animaux. L’ânesse figure le peuple juif qui, dès longtemps, avait été placé sous le joug de la Loi; « l’ânon sur lequel, dit l’Évangile, aucun homme n’était encore monté 2 », représente la gentilité, que nul n’avait domptée jusqu’alors. Le sort de ces deux peuples se décidera d’ici à quelques jours. Pour avoir repoussé le Messie, le peuple juif sera délaissé ; en sa place Dieu adoptera les nations qui, de sauvages qu’elles étaient, deviendront dociles et fidèles.

    Les disciples étendent leurs vêtements sur l’ânon ; alors Jésus, pour accomplir la figure prophétique, monte sur cet animal 3 , et se prépare à faire ainsi son entrée dans la ville. En même temps le bruit se répand dans Jérusalem que Jésus approche. Par un mouvement de l’Esprit divin, la multitude de Juifs qui s’était réunie de toutes parts dans la cité sainte pour y célébrer la fête de Pâques, sort à sa rencontre, portant des palmes et faisant retentir l’air d’acclamations. Le cortège qui accompagnait Jésus depuis Béthanie se confond avec cette foule que l’enthousiasme transporte; les uns étendent leurs vêtements sur la terre qu’il doit fouler, d’autres jettent des branches de palmier sur son passage. Le cri d’Hosannah retentit; et la grande nouvelle dans la cite, c’est que Jésus, fils de David, vient d’y faire son entrée comme Roi.

    C’est ainsi que Dieu, dans sa puissance sur les cœurs, ménagea un triomphe à son Fils au sein même de cette ville qui devait, si peu de temps après, demandera grands cris le sang de ce divin Messie. Cette journée fut un moment de gloire pour Jésus, et la sainte Église, comme nous l’allons voir tout à l’heure, veut que nous renouvelions chaque année la mémoire de ce triomphe de l’Homme-Dieu. Dans les temps de la naissance de l’Emmanuel, nous vîmes les Mages arriver du fond de l’Orient, cherchant et demandant à Jérusalem le Roi des Juifs, afin de lui rendre leurs hommages et de lui offrir leurs présents ; aujourd’hui c’est Jérusalem elle-même qui se levé comme un seul homme pour aller au-devant de lui. Ces deux faits se rapportent au même but; ils sont une reconnaissance de la royauté de Jésus-Christ : le premier de la part des Gentils, le second de la part des Juifs. Il fallait que le Fils de Dieu, avant de souffrir sa Passion, eût recueilli l’un et l’autre hommage. L’inscription que bientôt Pilate placera au-dessus de la tête du Rédempteur: Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, exprimera l’indispensable caractère du Messie. En vain les ennemis de Jésus feront tous leurs efforts pour faire changer les termes de cet écriteau : ils n’y réussiront pas. « Ce que j’ai écrit est écrit », répondra le gouverneur romain, dont la main païenne et lâche a déclaré, sans le savoir, l’accomplissement des Prophéties Israël aujourd’hui proclame Jésus son Roi; Israël bientôt sera dispersé, en punition de sa révolte contre le fils de David ; mais Jésus, qu’il a proclamé, demeure Roi à jamais. Ainsi s’accomplissait à la lettre l’oracle de l’Ange parlant à Marie, et lui annonçant les grandeurs du fils qui devait naître d’elle : « Le Seigneur lui donnera le trône de David son aïeul, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais 4 ». Jésus commence aujourd’hui son règne sur la terre ; et si le premier Israël ne doit pas tardera se soustraire à son sceptre, un nouvel Israël, issu de la portion fidèle de l’ancien, va s’élever, formé de tous les peuples de la terre, et offrir au Christ un empire plus vaste que jamais conquérant ne l’a ambitionné.

    Tel est, au milieu du deuil de la Semaine des douleurs, le glorieux mystère de ce jour. La sainte Église veut que nos cœurs se soulagent par un moment d’allégresse, et que Jésus aujourd’hui soit salué par nous comme notre Roi. Elle a donc dispose le service divin de cette journée de manière à exprimer à la fois la joie et la tristesse : la joie, en s’unissant aux acclamations dont retentit la cité de David; la tristesse, en reprenant bientôt le cours de ses gémissements sur les douleurs de son Époux divin. Toute la fonction est partagée comme en trois actes distincts, dont nous allons successivement expliquer les mystères et les intentions.

    La bénédiction des Palmes, ou des Rameaux, comme nous disons en France, est le premier rite qui s’accomplit sous nos yeux ; et l’on peut juger de son importance par la solennité que l’Église y déploie. On dirait d’abord que le Sacrifice va s’offrir, sans autre intention que de célébrer l’anniversaire de rentrée de Jésus à Jérusalem. Introït, Collecte, Épître, Graduel, Évangile, Préface même, se succèdent comme pour préparer l’immolation de l’Agneau sans tache ; mais après le Trisagion : Sanctus! Sanctus ! Sanctus! l’Église suspend ces solennelles formules, et son ministre procède à la sanctification de ces mystiques rameaux qui sont devant lui. Les prières employées à leur bénédiction sont éloquentes et remplies d’enseignements. Ces branches d’arbres, objet de la première partie de la fonction, reçoivent par ces oraisons, accompagnées de l’encens et de l’aspersion de l’eau sainte, une vertu qui les élève à l’ordre surnaturel, et les rend propres à aider à la sanctification de nos âmes, et à la protection de nos corps et de dos demeures. Les fidèles doivent tenir respectueusement ces rameaux dans leurs mains durant la procession, et à la Messe durant le chant de la Passion, et les placer avec honneur dans leurs maisons, comme un signe de leur foi, et une espérance dans le secours divin.

    Il n’est pas besoin d’expliquer au lecteur que les palmes et les branches d’olivier, qui reçoivent en ce moment la bénédiction de l’Église, sont portées en mémoire de celles dont le peuple de Jérusalem honora la marche triomphale du Sauveur; mais il est à propos de dire quelques mots sur l’antiquité de cette coutume. Elle commença de bonne heure en Orient, et probablement, dès la paix de l’Église, à Jérusalem. Déjà au IV° siècle, saint Cyrille, Évêque de cette ville, atteste que le palmier qui avait fourni ses branches au peuple qui vint au-devant du Christ, existait encore dans la vallée de Cédron 5 ; rien n’était plus naturel que d’en tirer occasion pour instituer une commémoration anniversaire de ce grand événement. Au siècle suivant, on voit cette cérémonie établie, non plus seulement dans les Églises de l’Orient, mais jusque dans les monastères dont les solitudes de l’Égypte et de la Syrie étaient peuplées. A l’entrée du Carême, beaucoup de saints moines obtenaient de leur abbé la permission de s’enfoncer dans le désert, afin d’y passer ce temps dans une profonde retraite; mais ils devaient rentrer au monastère pour le Dimanche des Palmes, comme nous l’apprenons de la Vie de saint Euthymius. écrite par son disciple Cyrille 6 . En Occident, ce rite ne s’établit pas aussi promptement; la première trace que l’on en trouve est dans le Sacramentaire de saint Grégoire : ce qui donne la fin du VI° siècle, ou le commencement du vue. A mesure que la foi pénétrait dans le Nord, il n’était même plus possible de solenniser cette cérémonie dans toute son intégrité, le palmier et l’olivier ne croissant pas dans nos climats. On fut obligé de les remplacer par des branches d’autres arbres; mais l’Église ne permet pas de rien changer aux oraisons prescrites pour la bénédiction de ces humbles rameaux, parce que les mystères qui sont exposés dans ces belles prières sont fondés sur l’olivier et la palme du récit évangélique, figurés par nos branches de buis ou de laurier.

    Le second rite de cette journée est la Procession célèbre qui fait suite à la bénédiction solennelle des Rameaux. Elle a pour objet de représenter la marche du Sauveur vers Jérusalem et son entrée dans cette ville ; et c’est afin que rien ne manque à l’imitation du fait raconté dans le saint Évangile,     que les rameaux qui viennent d’être bénits sont portés par tous ceux qui prennent part à cette Procession. Chez les Juifs, tenir en main des branches d’arbres était un signe d’allégresse ; et la loi divine sanctionnait pour eux cet usage. Dieu avait dit au livre du Lévitique, en établissant la fête des Tabernacles : « Le premier jour de la fête, vous tiendrez dans vos mains des fruits pris sur les plus beaux arbres; vous porterez des rameaux de palmier, des branches avec leur feuillage, vous en détacherez des saules du torrent, et vous vous livrerez à la joie, en présence du Seigneur votre Dieu 7 . » C’est donc dans l’intention de témoigner leur enthousiasme pour l’arrivée de Jésus dans leurs murs que les habitants de Jérusalem, et jusqu’aux enfants, eurent recours à cette joyeuse démonstration. Nous aussi allons au-devant de notre Roi, et chantons Hosannah à ce vainqueur de la mort, à ce libérateur de son peuple.

    Au moyen âge, en beaucoup d’églises, on portait avec pompe, à cette Procession, le livre des saints Évangiles qui représentait Jésus-Christ dont il contient les paroles. A un lieu marqué et préparé pour une station, la Procession s’arrêtait : le diacre ouvrait alors le livre sacré, et chantait le passage où l’entrée de Jésus dans Jérusalem est racontée. On découvrait ensuite la croix, qui jusqu’alors était demeurée voilée ; tout le clergé venait solennellement lui rendre ses adorations, et chacun déposait à ses pieds un fragment du rameau qu’il tenait à la main. La Procession repartait ensuite précédée de la croix, qui demeurait alors sans voile, jusqu’à ce que le cortège fût rentré à l’église. En Angleterre et en Normandie, dès le XI° siècle, on pratiquait un rite qui représentait plus vivement encore la scène qui eut lieu, en ce jour, à Jérusalem. La sainte Eucharistie était portée en triomphe à la Procession. L’hérésie de Bérenger contre la présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie venait d’éclater à cette époque; et ce triomphe de l’Hostie sacrée était un prélude lointain à l’institution de la Fête et de la Procession du très saint Sacrement.

    Un usage touchant avait lieu aussi à Jérusalem, dans la Procession des Palmes, toujours dans la même intention de renouveler la scène évangélique qui se rapporte à ce jour. Toute la communauté des Franciscains qui veille à la garde des saints lieux se rendait dès le matin à Bethphagé. Là le Père Gardien de Terre Sainte, en habits pontificaux, montait sur un ânon qu’on avait couvert de vêtements; et accompagné des religieux et des catholiques de Jérusalem, tous portant des palmes, il faisait son entrée dans la ville et descendait à la porte de l’Église du Saint-Sépulcre, où la Messe était célébrée avec la plus grande solennité. Depuis deux siècles environ, les autorités turques de Jérusalem ont interdit cette belle cérémonie, qui remontait aux temps du royaume latin de Jérusalem.

    Nous avons réuni ici, selon notre usage, les différents faits qui peuvent servir à élever la pensée des fidèles aux divers mystères de la Liturgie; ces manifestations de la foi les aideront à comprendre que, dans la Procession des Palmes, l’Église veut qu’ils honorent Jésus-Christ comme présent au triomphe qu’elle lui décerne aujourd’hui. Cherchons donc par l’amour « cet humble et doux Sauveur qui vient visiter la fille de Sion », comme parle le Prophète. Il est là au milieu de nous; c’est à lui que s’adresse l’hommage de nos palmes ; joignons-y celui de nos cœurs. Il se présente pour être notre Roi ; accueillons-le, et disons à notre tour : Hosannah au fils de David !

    La fin de la Procession est marquée par une cérémonie empreinte du plus haut et du plus profond symbolisme. Au moment de rentrer dans l’église, le pieux cortège en trouve les portes fermées. La marche triomphale est arrêtée ; mais les chants d’allégresse ne sont pas suspendus. Une hymne spéciale au Christ-Roi retentit dans les airs avec son joyeux refrain, jusqu’à ce qu’enfin le sous-diacre ayant frappé la porte avec le bâton de la croix, cette porte s’ouvre, et la foule, précédée du clergé, rentre dans l’église en célébrant celui qui seul est la Résurrection et la Vie.

    Cette scène mystérieuse a pour but de retracer l’entrée du Sauveur dans une autre Jérusalem, dont celle de la terre n’était que la figure. Cette Jérusalem est la patrie céleste dont Jésus nous a procuré l’entrée. Le péché du premier homme en avait fermé les portes ; mais Jésus, le Roi de gloire, les a rouvertes par la vertu de sa Croix, a laquelle elles n’ont pu résister. Continuons donc de suivre les pas du fils de David ; car il est aussi le Fils de Dieu, et il nous convie à venir prendre part à son royaume. C’est ainsi que la sainte Église, dans la Procession des Palmes, qui n’est d’abord que la commémoration de l’événement accompli en ce jour, élève notre pensée jusqu’au glorieux mystère de l’Ascension, par lequel se termine au ciel la mission du Fils de Dieu sur la terre. Mais, hélas ! les jours qui séparent l’un de l’autre ces deux triomphes du Rédempteur ne sont pas tous des jour? d’allégresse, et la Procession ne sera pas plutôt terminée, que la sainte Église, qui a soulevé un moment le poids de ses tristesses, n’aura plus à faire entendre que des gémissements.

    La troisième partie de la fonction de ce jour est l’offrande du saint Sacrifice. Tous les chants qui l’accompagnent sont empreints de désolation; et pour mettre le comble au deuil qui signale désormais le reste de cette journée, le récit de la Passion du Rédempteur va être lu par avance dans l’assemblée des fidèles Depuis cinq à six siècles. l’Église a adopté un récitatif particulier pour cette narration du saint Évangile, qui devient ainsi un véritable drame. On entend d’abord l’historien qui raconte les faits sur un mode grave et pathétique; les paroles de Jésus ont un accent noble et doux, qui contraste d’une manière saisissante avec le ton élevé des autres interlocuteurs, et avec les clameurs de la populace juive. Durant le chant de la Passion, tous les assistants doivent tenir leur rameau à la main, afin de protester par cet emblème de triomphe contre les humiliations dont le Rédempteur est l’objet de la part de ses ennemis. C’est au moment où, dans son amour pour nous, il se laisse fouler sous les pieds des pécheurs, que nous devons le proclamer plus haut notre Dieu et notre souverain Roi.

    Tels sont les rites généraux de cette grande journée; nous insérerons dans le cours des prières et des lectures sacrées, selon notre coutume, les détails qui seront nécessaires pour en compléter l’intelligence.

    Ce Dimanche, outre son nom liturgique et populaire de Dimanche des Rameaux, ou des Palmes, est appelé aussi Dimanche d’Hosannah, à cause du cri de triomphe dont les Juifs saluèrent l’arrivée de Jésus. Nos pères l’ont nommé longtemps Dimanche de Pâque fleurie, parce que la Pâque, qui n’est plus qu’à huit jours d’intervalle, est aujourd’hui comme en floraison, et que les fidèles peuvent remplir dès maintenant le devoir de la communion annuelle. C est en souvenir de cette appellation, que les Espagnols ayant découvert, le Dimanche des Rameaux de l’an 1513, la vaste contrée qui avoisine le Mexique, lui donnèrent le nom de Floride. On trouve ce Dimanche appelé aussi Capitilavium, c’est-à-dire lave-tête, parce que, dans les siècles de la moyenne antiquité, où l’on renvoyait au Samedi-Saint le baptême des enfants nés dans les mois précédents, et qui pouvaient attendre cette époque sans danger, les parents lavaient aujourd’hui la tête de ces enfants, afin que le samedi suivant on pût avec décence y faire l’onction du Saint-Chrême. A une époque plus reculée, ce Dimanche, dans certaines Églises, était nommé la Pâque des Compétents. On appelait Compétents les catéchumènes admis au baptême. Ils se rassemblaient en ce jour à l’église, et on leur faisait une explication particulière du Symbole qu’ils avaient reçu au scrutin précédent. Dans l’Église gothique d’Espagne, on ne le donnait mère qu’aujourd’hui. Enfin, chez les Grecs, ce Dimanche est désigné sous le nom de Baïphore, c’est-à-dire Porte-Palmes.

 

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 21:19
Bonne nuit polaire à tous.
Bonne nuit polaire à tous !

Pour nos frères chrétiens d'Irak, d'Orient et d'Afrique .

Que Dieu protège toutes les milices et brigades chrétiennes

qui combattent Daesh .

 

 

 

                                        Chrétiens d'Irak

 

 

 

 

BNP DU 24 SEPTEMBRE

 

 

Pour Nathalie et les intentions de Julien .

Seb a enfin trouvé un kiné !

De plus, le traitement administré par son docteur

fait de l'effet .

On ne lâche rien ceci -dit !

 

 

Pour Anne et Miguel .

Pour Dominique et son papa .

Pour Jean-Louis .

Pour Pierre, le frère de Louis .

 

 

Pour les intentions de Dame Glycéra

 

Pour un prêtre .

 

Pour Claudine, Gérard, Claude.

de Lourdes-cancer-espérance .

 

 

Pour tous les pitchouns de la Banquise .

 

   

 

 

Pour toutes les autres intentions de la Banquise .

 

 

 

 

Pour Vincent Lambert et sa famille .

 

 

 

Pour monsieur l'abbé Berche Ab Berche Mortimer , et tous les prêtres

souffrants.

 

 

Pour l'IBP, ses séminaristes, et prêtres .

 

 

 

 

 

Pour notre très Saint Père François .

 

bnp du 1 er janvier (ter)

 

 

 

 

 

 

 Pour Benoît XVI, pape émérite.

 

Et pour les veilleurs !

 

 

BNP DU 7 janvier bis

 

 

  Avec nos prières confiées à Claire, Quentin, Raphaël, Faustine,

Sarah, et Hélène...

 

P1020726

... nos petits anges au Ciel auprès de Marie-Céline et grand'mère Jeannette.

 

 

 

578936 389589661107249 323039478 n

 Pour Dame Fleur de Lys,   , 

 

Denis-Schramm

 Notre cher Elsasser,        

 

JCMars 2014 (bis) 

Le Camarguais  .   

 

 

Et Robert .

Notre-Dame-de-Lourdes

 

 

 

 

 

A nos anges gardiens :

 

 

 

378695 460799647285870 2012165379 n

 

 

 

 

Prenez soin de vous.

 

 

In Christo per Mariam.

 

  Mortimer amandarine 

 

CIMG1923

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 17:38
Les rameaux sont coupés !
Les rameaux sont coupés !

Avec les rafales de Mistral, valait mieux

s'accrocher !

 

 

 

 

Les rameaux sont coupés !

Mortimer

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 15:29
Les Maîtres du temps ?

Cela fait bientôt 40 ans qu'on nous

emm...... deux fois par an !

Une heure en plus, une heure en moins ...

 

Et ce, soi-disant, pour réaliser des économies

énergétiques !

Economies tellement ridicules qu'année après

année, on ne les calcule même plus .

 

Mais par contre, on dérange les bébés, les

écoliers, les familles, les personnes âgées,

les actifs d'une manière générale !

Pendant plusieurs semaines, certains sont

déboussolés .

 

J'ai lu certaines choses plus ou moins

intéressantes et sérieuses sur ce sujet,

et plusieurs arrivent à la même conclusion !

Il y aurait une volonté de déstabilisation

des personnes dans leur quotidien .

 

Déstabilisation légère et presque imperceptible

pour beaucoup, mais néanmoins utile pour

changer un centre d'intérêt par un autre .

 

Grosso-modo, le changement horaire contribuerait

à nous changer les idées !

 

Mais pourquoi ?

 

Certains iront jusqu'à écrire que cela peut

influencer le second tour des départementales !

 

Bref, tout ce que je sais, c'est que ça m'énerve !!!

 

Mais grâce à Dieu les animaux suivent le soleil eux .

N'est-ce-pas Zoé ?

 

 

 

 

Les Maîtres du temps ?
Les Maîtres du temps ?

 

Bien à vous tous .

 

Mortimer 

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 10:12

Hier j'ai oublié - décidément, j'avais la tête ailleurs !! - de vous montrer la photo du palais de Peterhof prise d'un peu plus bas, ce qui m'a permis de le prendre à peu près en entier.

 

 

Il y en a encore !

A présent, continuons notre découverte. Il est certain que le beau temps, toute la semaine, assez exceptionnel en cette saison, nous a permis de voir ce coin de Russie sous son meilleur jour.

 

Vu dans le parc (immense, évidemment) de Peterhof :

 

 

Il y en a encore !

Il est mignon, hein ?

Une personne du groupe a réussi à le prendre infiniment mieux que moi...faut dire que photographier un écureuil qui bouge et saute tout le temps, ce n'est pas évident !

Je suis quand même contente parce que je croyais avoir pris seulement les branches !

 

 

Il y en a encore !

Catherine II, bien sûr !

On comprend mieux pourquoi les pièces sont si grandes....

Je ne me vois pas franchir un portillon du métro avec ce genre d'atours !

 

A plus tard.

 

LR

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 06:35

à tous

Photo de Balades en Corse

Photo de Balades en Corse

Ce matin , le vent s'est calmé et nous devrions avoir une belle journée .

 

Comment allez-vous ?

 

 

 

C'est cette nuit :

Heure d'été

Heure d'été

Prenez soin de vous !

 

 

 

 

Mirabelle

 

Bonne journée
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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 05:03

Aujourd’hui nous commençons, avec le saint Évangile, à compter d’une manière précise les jours qui doivent s’écouler encore avant l’immolation de notre divin Agneau. Ce Samedi est le sixième jour avant la Pâque, selon la supputation de saint Jean, au Chapitre XII.

 

Jésus est à Béthanie ; on donne un festin en son honneur. Lazare ressuscite assiste à ce repas qui a lieu chez Simon le Lépreux. Marthe s’occupe des soins du ménage ; sa sœur, Marie-Madeleine, à qui l’Esprit-Saint fait pressentir que la mort et la sépulture de son bien-aimé maître approchent, a préparé un parfum qu’elle vient répandre sur lui. Le saint Évangile, qui observe toujours une discrétion pleine de mystères sur la Mère de Jésus, ne nous dit point qu’elle était, en ce moment, à Béthanie ; mais il est impossible d’en douter. Les Apôtres s’y trouvaient aussi, et prirent part au repas. Pendant que les amis du Sauveur se serraient ainsi autour de lui, dans ce village de Béthanie, situé à deux mille pas de Jérusalem, le ciel devenait plus sombre au-dessus de la ville infidèle. Jésus doit cependant demain y faire une apparition ; mais ses disciples l’ignorent encore. Le cœur de Marie est en proie à toutes les tristesses ; Madeleine est absorbée dans des pensées de deuil ; tout annonce que le fatal dénouement est près d’éclater.

L’Église a cependant réservé le passage de l’Évangile de saint Jean qui raconte les faits de cette journée pour la Messe de Lundi prochain. La raison de cette particularité est que, jusqu’au XIIe siècle, il n’y avait pas aujourd’hui de Station à Rome. Le Pape préludait par une journée de vacation aux fatigues de la grande Semaine, dont les solennelles fonctions doivent commencer dès demain. Mais s’il ne présidait pas l’assemblée des fidèles, il ne laissait pas d’accomplir en ce jour deux prescriptions traditionnelles qui avaient leur importance dans les usages liturgiques de l’Église romaine.

Dans le cours de l’année, le Pape avait coutume d’envoyer, chaque dimanche, une portion de la sainte Eucharistie consacrée par lui à chacun des prêtres qui desservaient les Titres presbytéraux, ou églises paroissiales de la ville. Cet envoi, ou plutôt cette distribution, avait lieu dès aujourd’hui pour toute la Semaine sainte, peut-être parce que la fonction de demain n’aurait pas permis de l’effectuer aisément. Les anciens monuments liturgiques de Rome nous apprennent que la remise du pain sacré se faisait, en ce jour, dans le Consistoire de Latran ; le bienheureux Cardinal Tommasi et Benoît XIV inclinent à croire que les évêques des Églises suburbicaires y avaient part. On a d’autres preuves par l’antiquité que les Évêques s’envoyaient quelquefois mutuellement la sainte Eucharistie, en signe de la communion qui les unissait. Quant aux prêtres préposés aux Titres presbytéraux de la ville, auxquels était remise chaque semaine une portion de l’Eucharistie consacrée par le Pape, ils s’en servaient à l’autel, en mettant une parcelle de ce pain sacré dans le calice, avant de communier.

L’autre usage de ce jour consistait en une aumône générale à laquelle le Pape présidait, et qui sans doute était destinée par son abondance à suppléer à celle qui ne pouvait avoir lieu dans la Semaine sainte, trop remplie par les offices divins et les autres cérémonies. Les liturgistes du moyen âge montrent avec une pieuse complaisance la touchante relation qui existe entre le Pontife Romain exerçant en personne les œuvres de miséricorde envers les pauvres, et Marie-Madeleine embaumant de ses parfums, aujourd’hui même, les pieds du Sauveur.

Postérieurement au XIIe siècle, on a établi une Station en ce jour ; elle a lieu dans l’Église Saint-Jean devant la Porte Latine. Cette antique basilique s’élève près du lieu où le Disciple bien-aimé fut, par ordre de Domitien, plongé dans une chaudière d’huile bouillante.

 

ÉPÎTRE.

 

On ne lit pas sans frémir ces effrayants anathèmes que Jérémie, ligure de Jésus-Christ, adresse aux Juifs, ses persécuteurs. Cette prédiction, qui s’accomplit à la lettre lors de la première ruine de Jérusalem par les Assyriens, reçut une confirmation plus terrible encore, à la seconde visite de la colère de Dieu sur cette ville maudite. Ce n’était plus seulement Jérémie, un prophète, que les Juifs avaient poursuivi de leur haine et de leurs indignes traitements ; c’était le Fils même de Dieu qu’ils avaient rejeté et crucifié. C’est à leur Messie tant attendu qu’ils avaient « rendu le mal pour le bien ». Ce n’était pas seulement Jérémie « qui avait prié le Seigneur de leur faire grâce et de détourner de dessus eux son indignation » ; l’Homme-Dieu lui-même avait intercédé constamment en leur faveur ; et si enfin il les abandonnait à la justice divine, c’était après avoir épuisé toutes les voies de la miséricorde et du pardon. Mais tant d’amour avait été stérile ; et ce peuple ingrat, toujours plus irrité contre son bienfaiteur, s’écriait dans les transports de sa haine : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » Quel affreux arrêt Juda portait contre lui-même, en formant son épouvantable souhait ! Dieu l’entendit et s’en souvint. Le pécheur, hélas ! qui connaît Jésus-Christ et le prix de son sang, et qui répand de nouveau à plaisir ce sang précieux, ne s’expose-t-il pas aux rigueurs de cette même justice qui se montra si terrible envers Juda ? Tremblons et prions ; implorons la miséricorde divine en faveur de tant d’aveugles volontaires, de cœurs endurcis, qui courent à leur perte ; et par nos instances adressées au Cœur miséricordieux de notre commun Rédempteur, obtenons que l’arrêt qu’ils ont mérité soit révoqué et se change en une sentence de pardon.

 

ÉVANGILE.

 

Les ennemis du Sauveur sont arrivés à ce degré de fureur qui fait perdre le sens. Lazare ressuscité est devant leurs yeux ; et au lieu de reconnaître en lui la preuve incontestable de la mission divine de Jésus, et de se rendre enfin à l’évidence, ils songent à faire périr ce témoin irrécusable, comme si Jésus, qui l’a ressuscité une fois, ne pouvait pas de nouveau lui rendre la vie. La réception triomphale que le peuple fait au Sauveur dans Jérusalem, et dont la commémoration fera l’objet de la solennité de demain, vient encore accroître leur dépit et leur haine. « Nous n’y gagnons rien, disent-ils ; tout le monde va après lui. » Hélas ! Cette ovation d’un moment sera promptement suivie d’un de ces retours auxquels le peuple n’est que trop sujet. En attendant, voici jusqu’à des Gentils qui se présentent pour voir Jésus. C’est l’annonce du prochain accomplissement de la prophétie du Sauveur : « Le royaume des cieux vous sera enlevé, pour être donné à un peuple qui en produira les fruits [9] ». C’est alors que « le Fils de l’homme sera glorifié », que toutes les nations protesteront par leur humble hommage au Crucifié, contre l’affreux aveuglement des Juifs. Mais auparavant il faut que le divin « Froment soit jeté en terre, qu’il y meure » ; puis viendra le temps de la récolte, et l’humble grain rendra cent pour un.

Jésus cependant éprouve dans son humanité un moment de trouble à la pensée de cette mort. Ce n’est pas encore l’agonie du jardin ; mais un frisson l’a saisi. Écoutons ce cri : « Père ! sauvez-moi de cette heure. » Chrétiens, c’est notre Dieu qui s’émeut de crainte, en prévoyant ce qu’il aura bientôt à souffrir pour nous. Il demande d’échapper à cette destinée qu’il a prévue, qu’il a voulue. « Mais, ajoute-t-il, c’est pour cela que je suis venu ; ô Père, glorifiez votre nom. » Son cœur est calme maintenant ; il accepte de nouveau les dures conditions de notre salut. Entendez aussi cette parole de triomphe. Par la vertu du sacrifice qui va s’offrir, Satan sera détrôné ; « ce prince du monde va être jeté dehors. » Mais la défaite de Satan n’est pas l’unique fruit de l’immolation de notre Sauveur ; l’homme, cet être terrestre et dépravé, va quitter la terre et s’élever jusqu’au ciel. Le Fils de Dieu, comme un aimant céleste, l’attirera désormais à soi. « Quand je serai élevé de terre, dit-il, quand je serai attaché à ma croix, j’attirerai tout à moi. » Il ne pense plus à ses souffrances, à cette mort terrible qui tout à l’heure l’effrayait ; il ne voit plus que la ruine de notre implacable ennemi, que notre salut et notre glorification par sa croix. Nous avons dans ces paroles le cœur tout entier de notre Rédempteur ; si nous les méditons, elles suffisent à elles seules pour disposer nos âmes à goûter les mystères ineffables dont est remplie la grande Semaine qui s’ouvre demain.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 21:19
Bonne nuit polaire à tous.
Bonne nuit polaire à tous !

Pour nos frères chrétiens d'Irak, d'Orient et d'Afrique .

Que Dieu protège toutes les milices et brigades chrétiennes

qui combattent Daesh .

 

 

 

                                        Chrétiens d'Irak

 

 

 

 

BNP DU 24 SEPTEMBRE

 

 

Pour Nathalie .

Pour Anne, Miguel et Seb

Pour Dominique et son papa .

Pour Jean-Louis .

Pour Pierre, le frère de Louis .

 

 

Pour les intentions de Dame Glycéra

 

Pour un prêtre .

 

Pour Claudine, Gérard, Claude.

de Lourdes-cancer-espérance .

 

 

Pour tous les pitchouns de la Banquise .

 

   

 

 

Pour toutes les autres intentions de la Banquise .

 

 

 

 

Pour Vincent Lambert et sa famille .

 

 

 

Pour monsieur l'abbé Berche Ab Berche Mortimer , et tous les prêtres

souffrants.

 

 

Pour l'IBP, ses séminaristes, et prêtres .

 

 

 

 

 

Pour notre très Saint Père François .

 

bnp du 1 er janvier (ter)

 

 

 

 

 

 

 Pour Benoît XVI, pape émérite.

 

Et pour les veilleurs !

 

 

BNP DU 7 janvier bis

 

 

  Avec nos prières confiées à Claire, Quentin, Raphaël, Faustine,

Sarah, et Hélène...

 

P1020726

... nos petits anges au Ciel auprès de Marie-Céline et grand'mère Jeannette.

 

 

 

578936 389589661107249 323039478 n

 Pour Dame Fleur de Lys,   , 

 

Denis-Schramm

 Notre cher Elsasser,        

 

JCMars 2014 (bis) 

Le Camarguais  .   

 

 

Et Robert .

Notre-Dame-de-Lourdes

 

 

 

 

 

A nos anges gardiens :

 

 

 

378695 460799647285870 2012165379 n

 

 

 

 

Prenez soin de vous.

 

 

In Christo per Mariam.

 

  Mortimer amandarine 

 

CIMG1923

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 10:29

Encore un petit tour dans la cité des tsars ?

En fait, on va s'en éloigner un peu aujourd'hui : nous nous rendons à Peterhof, le palais d'été de Pierre Ier. C'est au bord de la Baltique, que je vous ai montrée l'autre jour, toute gelée !

On a appelé ce palais le Versailles français. * Evidemment, à cette saison, ne cherchez pas dans les jardins les parterres de fleurs ou les fontaines en action...Mais au moins, nous évitons l'invasion de touristes.

 

*Notre amie Madame Zouave m'a fait très justement remarquer que j'avais écrit une bêtise !

Il s'agit du "Versailles russe", naturellement !

 

Je m'aplatis ...

 

LR

 

 

 

 

Nous repartons...
Nous repartons...
Nous repartons...
Nous repartons...

Il fait toujours aussi beau !

 

A plus tard....

 

LR

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 06:12

à tous .

Marseille .

Marseille .

Le jour se lève avec un fort mistral .

 

Ce soir c'est le week-end et je serai en congés du

Jeudi Saint au Jeudi après Pâques .

 

 

 

 

Bon Vendredi

Prenez soin de vous !

 

 

 

 

Mirabelle

Bon Vendredi
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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 05:05

A Rome, la Station est dans l’Église de Saint-Etienne, au mont Cœlius. En ce jour qui devait être consacré à vous Marie, la Reine des Martyrs, il est touchant de reconnaître que, par une sorte de pressentiment prophétique, cette église dédiée au premier des Martyrs se trouvait déjà désignée, dès la plus haute antiquité, pour la réunion des fidèles.

 

ÉPÎTRE.

 

Jérémie est une des principales figures de Jésus-Christ dans l’Ancien Testament, où il représente spécialement le Messie persécuté par les Juifs. C’est ce qui a porté l’Église à choisir ses Prophéties pour sujet des lectures de l’Office de la nuit, dans les deux semaines consacrées à la Passion du Sauveur. Nous venons d’entendre une des plaintes que ce juste adresse à Dieu contre ses ennemis ; et c’est au nom du Christ qu’il parle. Écoutons ces accents désoles qui dépeignent à la fois la malice des Juifs, et celle des pécheurs qui persécutent Jésus-Christ au sein même du christianisme.

« Ils ont, dit le Prophète, abandonné la source des eaux vives. » Juda a perdu le souvenir de la roche du désert, d’où jaillirent les eaux dont il étancha sa soif ; ou, s’il se la rappelle encore, il ne sait plus que cette roche mystérieuse représentait le Messie.

 

Cependant Jésus est là dans Jérusalem, et il crie : « Que celui qui a soif vienne à moi, et qu’il se désaltère. » Sa bonté, sa doctrine, ses œuvres merveilleuses, les oracles accomplis en lui, disent assez que l’on doit croire à sa parole. Juda est sourd à l’invitation ; et plus d’un chrétien imite son endurcissement. Il en est qui ont goûté à la « source des eaux vives », et qui s’en sont détournés pour aller se désaltérer aux ruisseaux bourbeux du monde ; et leur soif s’en est irritée davantage. Qu’ils tremblent en voyant le châtiment des Juifs ; car s’ils ne reviennent pas au Seigneur leur Dieu, ils tomberont dans ces ardeurs dévorantes et éternelles, où l’on refuse une goutte d’eau à celui qui l’implore. Le Sauveur, par la bouche de Jérémie, annonce « un jour de malheur » qui doit fondre sur les Juifs ; plus tard, lorsqu’il vient en personne, il prévient les Juifs que la tribulation qui tombera sur Jérusalem, en punition de son déicide, sera si affreuse, que « depuis le commencement du monde elle n’a pas eu sa pareille, et ne l’aura jamais dans la suite des siècles [12] ». Mais si le Seigneur a vengé avec tant de rigueur le sang de son Fils contre une ville qui fut longtemps l’escabeau de ses pieds, et contre un peuple qu’il avait préfère à tous les autres, épargnera-t-il le pécheur qui, malgré les invitations de l’Église, s’obstine à rester dans son endurcissement ? Juda eut le malheur de combler la mesure de ses iniquités ; nous aussi, nous avons tous une mesure de mal que la justice de Dieu ne nous permettrait pas de dépasser. Hâtons-nous d’ôter le péché ; songeons à remplir l’autre mesure, celle des bonnes œuvres ; et prions pour les pécheurs qui ne se convertiront pas en ces jours. Demandons que ce sang divin, qu’ils mépriseront encore une fois, et dont ils sont couverts, ne s’appesantisse pas sur eux.

 

ÉVANGILE.

 

La vie du Sauveur est menacée plus que jamais. Le conseil de la nation s’est réuni pour aviser à se défaire de lui. Écoutez ces hommes que la plus vile des passions, la jalousie, a rassemblés. Ils ne nient pas les miracles de Jésus ; ils sont donc en mesure de porter un jugement sur sa mission, et ce jugement devrait être favorable. Mais ce n’est pas dans ce but qu’ils sont venus ; c’est pour s’entendre sur les moyens de le faire périr. Que se diront-ils à eux-mêmes ? Quels sentiments exprimeront-ils en commun pour légitimer cette résolution sanguinaire ? Ils oseront mettre en avant la politique, l’intérêt de la nation. Si Jésus continue de se montrer et d’opérer des prodiges, bientôt la Judée va se lever pour le proclamer son Roi, et les Romains ne tarderont pas à venir venger l’honneur du Capitole outragé par la plus faible des nations qui soit dans l’Empire. Insensés, qui ne comprennent pas que si le Messie eût dû être roi à la manière de ce monde, toutes les puissances de la terre seraient demeurées sans force contre lui ! Que ne se souviennent-ils plutôt de la prédiction de Daniel, qui a annoncé que dans le cours de la soixante-dixième semaine d’années, à partir du décret pour la réédification du temple, le Christ sera mis à mort, et le peuple qui l’aura renié ne sera plus son peuple [13] ; qu’après ce forfait un peuple commandé par un chef militaire viendra, et renversera la ville et le temple ; que l’abomination de la désolation entrera dans le sanctuaire, et que la désolation s’établira à Jérusalem, pour y demeurer jusqu’ à la fin [14] ! En mettant à mort le Messie, ils vont du même coup anéantir leur patrie.

 

En attendant, l’indigne pontife qui préside aux derniers jours de la religion mosaïque s’est revêtu de l’éphod, et il a prophétisé, et sa prophétie est selon la vérité. Ne nous en étonnons pas. Le voile du temple n’est pas déchiré encore ; l’alliance entre Dieu et Juda n’est pas rompue. Caïphe est un homme de sang, un lâche, un sacrilège ; mais il est pontife. Dieu parle encore par sa bouche. Écoutons ce nouveau Balaam : « Jésus mourra pour la nation, et non pour la nation seulement, mais aussi pour rassembler et réunir les enfants de Dieu qui étaient dispersés. » Ainsi la Synagogue expirante est contrainte de prophétiser la naissance de l’Église par l’effusion du sang de Jésus ! Ça et là sur la terre il y a des enfants de Dieu qui le servent, au milieu de la gentilité, comme le centenier Corneille ; mais aucun lien visible ne les réunit. L’heure approche où la grande et unique Cité de Dieu va apparaître sur la montagne, « et toutes les nations se dirigeront vers elle [15]. » Après que le sang de l’alliance universelle aura été répandu, après que le sépulcre aura rendu le vainqueur de la mort, cinquante jours seront à peine écoulés, que la trompette sacrée de la Pentecôte convoquera, non plus les Juifs au temple de Jérusalem, mais tous les peuples à l’Église de Jésus-Christ. Caïphe ne se souvient plus déjà de l’oracle qu’il a lui-même proféré ; il a fait rétablir le voile du Saint des Saints qui s’était déchiré en deux, au moment ou Jésus expirait sur la Croix ; mais ce voile ne cache plus qu’un réduit désert. Le Saint des Saints n’est plus là ; « on offre maintenant en tout lieu une hostie pure [16] », et les vengeurs du déicide n’ont pas encore apparu, avec leurs aigles, sur la montagne des Oliviers, que déjà les sacrificateurs ont entendu retentir au fond du sanctuaire répudié une voix qui disait : « Sortons d’ici. »

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