En ce Vendredi Saint, méditons la mort de Jésus sur
la Croix avec le "Stabat Mater"
Stabat Mater dolorosa
Juxta crucem lacrimosa dum pendebat Filius.
Cuius animam gementem,
contristatam et dolentem,pertransivit gladius.
O quam tristis et afflicta
fuit illa benedicta Mater Unigeniti.
Quæ mœrebat et dolebat,
Pia Mater cum videbat Nati pœnas incliti.
Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si videret in tanto supplicio?
Quis non posset contristari,
Christi Matrem contemplari dolentem cum Filio?
Pro peccatis suæ gentis
vidit Iesum in tormentis et flagellis subditum.
Vidit suum dulcem natum
morientem desolatum,dum emisit spiritum.
Eia Mater, fons amoris,
me sentire vim doloris fac, ut tecum lugeam.
Fac ut ardeat cor meum
in amando Christum Deum, ut sibi complaceam.
Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas cordi meo valide.
Tui nati vulnerati,
tam dignati pro me pati, pœnas mecum divide.
Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolere, donec ego vixero.
Iuxta crucem tecum stare,
et me tibi sociare in planctu desidero.
Virgo virginum præclara,
mihi iam non sis amara: fac me tecum plangere.
Fac ut portem Christi mortem,
passionis fac consortem, et plagas recolere.
Fac me plagis vulnerari,
fac me cruce inebriari, et cruore Filii.
Flammis ne urar succensus
per te Virgo, sim defensus in die judicii
Christe, cum sit hinc exire,
da per Matrem me venire ad palmam victoriae.
Quando corpus morietur,
fac ut animæ donetur Paradisi gloria.
Amen !
In sempiterna sæcula.
Amen
Il n'y aura pas de bonne nuit polaire jusqu'à
dimanche soir .
Les heures qui suivent bien que terribles
ne doivent pas nous faire douter .
Nous nous recueillons en mémoire des
souffrances indicibles de Notre- Seigneur .
Mais la lumière divine est toujours là !
Et elle illumine la Banquise .
Pour Cécilou .
Pour Florence .
Pour Caro et Seb.
Pour Sandrine .
Pour Jean .
Pour l'abbé Guillaume de Tanoüarn .
Pour Catherine et Fleur de lys .
Pour Madeleine et Claude
Saint Robert de la Chaise-Dieu (vers 1001-1067) délivre une possédée
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Homme maigre et frêle de forme, Robert de Turlande, ermite issu d'une famille de la noblesse auvergnate, cofondateur de l'abbaye de la Chaise-Dieu (Haute-Loire) en 1043, jouit d'une extraordinaire réputation d'exorcisme. Un jour, on lui amène une pauvre femme possédée du démon afin qu’il la délivre avec l'aide de Dieu et de Marie. Le saint commence juste à prier à haute voix et à poser ses mains sur la tête de l'énergumène que le diable se met à hurler par sa bouche : « Penses-tu, Robert de la Chaise Dieu, que nous souffrions que tu nous chasses d’ici ? » Frappé par la puissance du malin, le saint redouble ses prières puis frappe doucement la femme avec un bâton qu'il tient entre ses mains. Il s'adresse ainsi au démon : « Je te commande au nom de Dieu de sortir du corps de cette femme et de la laisser en paix, sans jamais plus la tourmenter ». La pauvre femme tombe alors à la renverse, comme terrassée par ses paroles de Robert. Son corps, devenu inerte, semble celui d'une personne morte. Soudain, elle pousse un râle et revient à elle. Elle se sent bien. Elle vient d'être délivrée à tout jamais. Robert a été proclamé saint seulement trois ans après sa mort. |
Pour Cécilou .
Pour Florence .
Pour Caro et Seb.
Pour Sandrine .
Pour Jean .
Pour l'abbé Guillaume de Tanoüarn .
Pour Catherine et Fleur de lys .
Pour Madeleine et Claude
Saint Benoît Labre (1748-1783) guérit une jeune femme
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Vers 1771, par un jour d'averse, saint Benoît Labre pénètre dans un petit village non loin de Fabriano (Italie), où il est allé vénérer le tombeau de saint Romuald. Sur le seuil d'une minuscule maison, il aperçoit une femme vêtue d'habits de deuil. Elle pleure. Le saint s'aperçoit qu'elle est enceinte. Il s'approche d'elle. La femme lève les yeux dans sa direction et, surprise de découvrir un jeune homme portant des haillons, elle l’invite à entrer chez elle pour se mettre au sec. Touché par son invitation, Benoît lui demande dans un italien très approximatif pourquoi elle verse tant de larmes. Il obtient cette réponse : son mari, couvreur, est mort récemment de façon accidentelle en tombant d’un toit ; elle n'a plus d'argent, et elle reste veuve avec deux enfants à nourrir, et un troisième sur le point de venir au monde. La femme lui explique également qu'elle a pour voisine une famille composée de trois sœurs, encore plus pauvre que la sienne. Une de ces sœurs, Vincenza, souffre depuis neuf ans d’une maladie incurable. Celle-ci est bientôt prévenue qu'un étrange vagabond parlant sans cesse de Dieu se trouve dans le village. Elle veut lui parler. Benoît se rend à son chevet. Là, se mettant à parler subitement un italien impeccable, Benoît l'édifie en lui disant qu'il faut aimer Dieu, son prochain, et fuir les plaisirs trompeurs de ce monde. Subitement, Vincenza est guérie, totalement et définitivement. C'est en 1860 que le pape Pie IX béatifie Benoît Labre. Léon XIII le canonise en 1881. |
Pour Cécilou .
Pour Florence .
Pour Caro et Seb.
Pour Sandrine .
Pour Jean .
Pour l'abbé Guillaume de Tanoüarn .
Pour Catherine et Fleur de lys .
Pour Madeleine et Claude
Au Ve siècle, Maëlgun, roi des Bretons, s'avança avec une grosse armée jusqu'à l'embouchure du fleuve Clarach pour en découdre avec ses ennemis. Ce roi se moque du clergé et même des saints, et n'a que mépris pour les chrétiens.
Il envoie à saint Patern, originaire du Pays de Galles, l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne et premier évêque de Vannes (Morbihan), deux de ses agents, Graban et Terillan, pour lui jouer un mauvais tour.
Ces deux hommes remplissent plusieurs paniers de mousse et de gravier, les couvrent d'un linge, et les portent à Patern, en lui disant que c'est là le trésor que le souverain lui confie, et qu'il devra remettre au prince quand celui-ci le réclamera.
Quelques semaines plus tard, Maëlgun envoie ses deux agents demander au saint le prétendu trésor. Patern rend les paniers comme il les avait reçus. Ils les ouvrent, n'y trouvent que mousse et gravier, s'écrient qu'on a volé le trésor du roi, et menacent de renverser le monastère si on ne le restitue pas immédiatement.
Patern proteste de son innocence. En conformité avec une loi du roi lui-même contre les menteurs, il demande, pour lui et pour ses accusateurs, l'épreuve de l'eau bouillante.
Le saint plonge une main dans une marmite d'eau bouillante : celle-ci en ressort blanche et froide comme neige ; en revanche, celles de Graban et de Terillan en sortent complètement brûlées. Cette brûlure gagne tout leur corps, et ces deux pécheurs meurent dans d'affreuses souffrances.
Quant à Maëlgun, instigateur de la fraude, il est frappé de cécité. Il vient demander grâce aux genoux de Patern : le saint lui pardonne.
Pour Cécilou .
Pour Florence .
Pour Caro et Seb.
Pour Sandrine .
Pour Jean .
Pour l'abbé Guillaume de Tanoüarn .
Pour Catherine et Fleur de lys .
Pour Madeleine et Claude
Jésus oint le corps de sainte Lidwine de Schiedman (1380-1433)
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La veille de Pâques de 1433, Lidwine, très malade depuis des mois, tombe en extase. Le Christ, la Vierge Marie et les douze apôtres lui apparaissent dans une lumière indescriptible. Jésus oint son corps souffrant d'un baume précieux. Un parfum céleste est perçu par chacune des personnes présentes dans sa cellule et même dans les couloirs proches, encore plusieurs heures après qu'elle soit revenue à elle. Le mercredi de Pâques, 14 avril 1433, Lidwine rend son âme à Dieu. Après son trépas, son corps, difforme toute sa vie à la suite de ses maladies, devint d'une grande beauté ; toutes traces des cruelles maladies que la bienheureuse avait endurées avaient disparu. Une fragrance extraordinaire est à nouveau sentit près d'elle. Le pape Léon XII a confirmé le culte de sainte Lidwine en 1890. Ses reliques ont été transportées de Schiedman à Bruxelles (Belgique) où elles furent enchâssées dans la collégiale Sainte-Gudule. |
Pour Cécilou .
Pour Florence .
Pour Caro et Seb.
Pour Sandrine .
Pour Jean .
Pour l'abbé Guillaume de Tanoüarn .
Pour Catherine et Fleur de lys .
Pour Madeleine et Claude
Pour Cécilou .
Pour Florence .
Pour Caro et Seb.
Pour Sandrine .
Pour Jean .
Pour l'abbé Guillaume de Tanoüarn .
Pour Catherine et Fleur de lys .
Pour Madeleine et Claude
Le 7 décembre 1988, Marcela Antunez Riveros, 11 ans, scolarisée au collège Las Condes de l'Institution Teresiana à Santiago du Chili, se rend dans un stade de la ville avec sa classe et leurs maîtresses. Après le déjeuner, Marcela profite d'un moment d'inattention du personnel pour se rendre, seule, à la piscine. Elle ne sait pas nager. Son pied glisse. Elle tombe à l'eau. Elle se débat, crie mais personne ne l'entend. Son corps sombre.
Juan Carlos, le moniteur de la piscine, plonge et la remonte à la surface, mais elle est toute violette, la langue sortie, les yeux révulsés, flasque et le ventre très gonflé .Accourues sur place, les accompagnatrices désespèrent. L'une d'elles se met à prier Thérèse des Andes. « C'est la seule qui peut la sauver » indique-t-elle. Malgré les massages cardiaques, Marcela ne donne aucun signe de vie. Les pompiers la transportent dans une clinique voisine. Pour la première fois, elle reçoit de l'oxygène dans l'ambulance.
Le Docteur Gabriel Muñoz, qui la reçoit aux urgences, déclare : « Mon pronostic était très pessimiste à l'arrivée de Marcela. » Une heure plus tard, la moribonde est transférée en soins intensifs. Là, elle se met à respirer spontanément. Le Docteur Erazo, neurologue, n'y comprend rien. Selon les calculs des praticiens, Marcela est restée plus de cinq minutes sous l'eau, durée à laquelle il faut ajouter le temps qui fut nécessaire pour la repêcher, et le temps qu'elle reste au bord de la piscine sans respirer.
La médecine n'a aucune explication. Telle fut la conclusion unanime des cinq médecins de la commission scientifique de la Congrégation pour les causes des saints qui examinèrent la fillette. Marcela n'a pas eu la moindre séquelle.
Saint Jean-Paul II a béatifié Thérèse des Andes en 1987 ; six ans plus tard, il l'éleva aux honneurs des autels.
A copier-coller pour les PPP !