Le bienheureux Constant Servoli de Fabriano (1410-1481) sauve sa soeur
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Surnommé « l'ami de Dieu » dans l'Italie du XVe siècle, Constant, bientôt prêtre et religieux dominicain, aime tendrement ses parents et sa petite sœur. Celle-ci, depuis son deuxième anniversaire (elle a alors neuf ans), souffre d’une maladie invalidante et incurable à l'époque, qui la contraint à être alitée depuis des semaines. Famille, amis, voisins, tous prient pour elle, mais en vain, semble-t-il. Un jour, pris de pitié pour sa sœur percluse de douleurs, Constant invite ses parents à s’agenouiller près de lui, près du lit de la malade. Puis il ferme les yeux et à voix basse, il supplie Jésus de venir en aide à sa sœur dès que possible, tant ses souffrances sont devenues insoutenables. Le père et la mère des enfants demandent maintenant l'aide du Sauveur depuis de longues minutes. La fillette continue de gémir de plus belle. Rien n'y fait... Le corps de la petite est raide et elle ne peut plus parler. Constant se relève. Sa sœur tourne son regard vers lui et, métamorphosée, lui sourit et dit : « Je n’ai plus mal ! » Le pape Pie VII a confirmé le culte de Constant, « l'illustre et brillante étoile du ciel dominicain » en 1821, comme ses contemporains l'ont baptisé. |
En 1125, à l'emplacement actuel du village de Bettbrunn (Allemagne), se trouvait une petite exploitation agricole nommée Viehbrunn. Outre le bâtiment abritant le paysan et sa famille, il y avait un puits servant à donner à boire au bétail.
Le chef de famille, homme pieux et pratiquant, avait une grande dévotion au Saint-Sacrement. Mais sa ferme se trouvait à une longue distance de l'église paroissiale de Tholling, le bourg le plus proche, soit une heure et demie de marche à pied. Aussi lui et les siens rataient beaucoup de célébrations.
Pour remédier à cette difficulté, il lui vînt une idée : dérober une hostie consacrée et l’emmener à la maison. L'homme fit un trou au sommet de son bâton afin d'y placer l'hostie. Puis il part à Tholling où il parvient discrètement à subtiliser une hostie lors de la communion, et à placer celle-ci dans l'anfractuosité de son bâton. Les jours suivants, en surveillant son bétail dans les prés, il plantait son bâton dans le sol et s’agenouillait devant le Saint Sacrement pendant de longs moments.
Plusieurs mois passèrent. Un jour, il lança négligemment le bâton qui contenait le Corps du Christ contre une bête du troupeau qui s’était éloignée. L’hostie tomba par terre et le paysan, profondément navré, s’inclina pour la ramasser.
Mais il est impossible de la soulever de terre, tant elle semble peser un poids démentiel. Au bout de dizaines d'essais infructueux, le paysan court prévenir le curé de Tholling. A son tour, celui-ci échoue dans ses tentatives de ramasser le Saint-Sacrement.
On alla chercher l’évêque de Regensburg, Mgr Harwich, qui se rendit aussitôt à l’endroit du prodige avec plusieurs de ses prêtres. A son tour, le prélat fut incapable de soulever l’hostie de terre. Affolé, il s'agenouilla et promit à voix haute au Seigneur de construire une chapelle à cet endroit. Aussitôt, il put ramasser le Corps du Christ.
Le chantier de la chapelle fut ouvert rapidement. On y conserva la relique eucharistique jusqu'en 1330, date à laquelle l'édifice fut ravagé par un incendie. Seul un des piliers resta intact des flammes. Ce dernier fut placé à l'intérieur d'une nouvelle chapelle bâtie à la fin du Moyen Âge.
Après une jeunesse dissolue, Marguerite, originaire de Cortone (Italie) reçoit la visite de la Vierge Marie, à la suite de laquelle elle se convertit radicalement.
Au soir de sa vie, elle est devenue une grande sainte et une mystique exceptionnelle : on a recours à ses prières, on lui demande d'intervenir dans des conflits civils, on l'invite à s’opposer à un potentat local...
Marguerite a la révélation de sa mort prochaine. Elle s’endort dans la paix du Christ le 22 février 1297. Enterrée dans l’église des Franciscains, son corps y est conservé dans un état d'incorruption totale depuis la fin du XIIIe siècle. Tous les témoins des exhumations successives sont tombés d'accord pour affirmer que le processus naturel de décomposition des chairs ne jouait aucunement pour la sainte.
Le pape Léon X a d'abord autorisé son culte pour la ville de Cortone, puis, en 1623, permission étendue à tout l’Ordre franciscain par Urbain VIII.
Le pape Benoît XIII l'a canonisée le 16 mai 1728.
Un petit mot avant nos prières .
Je regardais la 8 pour
les adoptions d'animaux . 😀
Ils ont fait des miracles avec cette émission .
Je regardais aussi de temps en temps Cyril
Hanouna .
Et Jordan de Luxe pour la qualité de ses
interviews .
Et puis, un gros pourri a décidé de fermer la
première chaine TNT de France ...
Alors , bien sûr je suis triste .
Mais je sais que ça va rebondir ! 😀
Comme le disait Philippe De Villiers ce soir,
on est là !!! 😎
Et aussi longtemps que le Bon Dieu le voudra .
Pour Caro et Seb
Pour Sandrine .
Pour Jean .
Pour l'abbé Guillaume de Tanoüarn .
En 805, les funérailles de Georges, évêque d’Amasra (Turquie actuelle), donnent lieu à des cérémonies émouvantes et superbes. Le clergé et les fidèles y participent de concert. Par sa solennité, la procession funéraire est unique.
Le troisième jour suivant le trépas, le corps du défunt est déposé dans un cercueil. Peu après, les habitants de la contrée sont alertés par les soldats surveillant les alentours : des troupes russes sont apparues à l'horizon. Ces hommes, païens, veulent à coup sûr, envahir le territoire.
On implore le Christ et sa Mère, et on supplie Georges d'intervenir. Mais il est déjà trop tard. Les soldats pénètrent dans Amasra et se précipitent au tombeau de Georges pour le saccager.
Là, une clarté magnifique apparaît, avec, en son centre, le saint, majestueusement revêtu de ses habits épiscopaux. Levant les yeux et étendant ses bras, l'apparition prie Jésus à haute voix de délivrer la ville de ses envahisseurs. Aussitôt, les Russes prennent peur. Certains tombent de leur monture. Tous sentent leurs mains et leurs jambes ligotées par des liens invisibles. Paniqués, ils quittent Amasra sans crier gare.
Né à Orléans (Loiret) vers 687, Eucher devient moine bénédictin à l'abbaye de Jumièges ( Seine-Maritime) vers 714. Sept ans plus tard, Charles Martel le choisit comme nouvel évêque d’Orléans. Là, le saint forme son clergé et sanctifie les fidèles de façon magistrale.
Mais Charles Martel finit par lui chercher querelle. Il le fait exiler à Cologne (Allemagne) puis à l’abbaye de Saint-Trond, près de Liège (Belgique), où il reste prisonnier jusqu'à sa mort, le 20 février 743. Après son trépas, son corps est déposé dans l’église de l’abbaye de Saint-Trond.
Là, on dispose des cierges autour de son tombeau. A la surprise générale, on s'aperçoit, plusieurs heures après, que ces candélabres brûlent sans se consumer.
On dispose alors des hommes en armes pour surveiller entrées et sorties de l'église. Le lendemain, le surlendemain, puis les jours suivants, chacun constate que les cierges ne sont toujours pas entamés !
Un moine a l'idée de recueillir un peu d’huile servant à la combustion des lampes pour en mettre sur la tête d'un frère malade, en invoquant le nom d'Eucher. Aussitôt, le religieux, guéri instantanément, ouvre les yeux et demande à manger.
A Marseille, il fait 6° et nous aurons 14° dans la
journée .Le ciel est tout gris ce matin . Ce sont des entrées
maritimes .
Pour le moment les tortues hibernent encore, je pense
qu'elles ne vont pas tarder à sortir .
Bonne fête à toutes les Aimée !
Prenez soin de vous et des vôtres !
Mirabelle
La bienheureuse Elisabeth Picenardi (vers 1428-1468) voit Jésus et Marie
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Élisabeth, née à Crémone (Italie), devient religieuse Servite dès sa jeunesse. Sa réputation de sainteté se répand à travers la Lombardie. Sa proximité avec la Vierge Marie la conduit à être considérée comme sa porte-parole. Favorisée du don de prophétie, elle prédit exactement le jour et l’heure de sa mort. En 1468, elle vit ses derniers instants. Allongée sur son lit de souffrance, elle est entourée de ses sœurs en religion. Soudain, son visage change de physionomie, passant d'une expression de douleur à une joie surnaturelle. Une lumière semble entourer sa tête. Un silence complet règne dans la pièce. Élisabeth décrit à présent à haute voix ce qu'elle contemple : auréolés d'une clarté indescriptible, Jésus et Marie lui sourient tendrement tandis que des myriades d'anges jouent une musique céleste. L'instant d'après, elle penche la tête et rend son dernier souffle. Elle vient de naître à la vie éternelle. Le 20 novembre 1804, le pape Pie VII accorde à tout l’Ordre des Servites le droit de célébrer la messe et l’office de la bienheureuse Élisabeth Picenardi. |
Vasco Ricchini, quatre ans, résidant avec ses parents à Agnosine (Italie), jouit d'une santé parfaite jusqu'au soir du 29 septembre 2001. Ce jour-là il est touché par de violents maux de tête. Puis il tombe dans le coma.
Inconscient, il est admis en urgence, pendant la nuit, dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital de Bergame (Italie), où il est intubé et placé sous respiration artificielle.
Le 2 octobre, un syndrome de défaillance multiviscérale avec polysérosite est diagnostiqué de surcroît. Il y a danger de mort imminent.
A l'initiative des Sœurs Sacramentines de Bergame qui dirigent l'école maternelle fréquentée par Vasco, tout Agnosine se mobilise. Le 3 octobre, débute une neuvaine à la bienheureuse Geltrude Comensoli, dont une image et une relique sont placées sous la tête de l'enfant, ainsi qu'une image de saint Padre Pio.
Dans la nuit du 3 au 4 octobre, l'état général de l'enfant s'améliore ; celui-ci a ouvert les yeux. Le 5 octobre, les médecins lui retirent l'appareillage qui permettait de le maintenir en vie. Le 11, le miraculé quitte les soins intensifs et le 17 octobre 2001, il quitte l'hôpital, sans séquelles.
Geltrude Comensoli a été béatifiée par saint Jean-Paul II en 1989 et le pape Benoît XVI l'a inscrite au registre des saints en 2009.
A copier-coller pour les PPP !