Quirin était évêque de Siscia en Pannonie (aujourd'hui Sisak en Croatie) à la confluence des rivières Kupa, Save et Odra. Depuis, le siège épiscopal a été transféré à Zagreb capitale de la Croatie.
Saint Jérôme parle de l'évêque Quirin dans sa chronique en l'an 309. Saint Prudence l'appelle illustre martyr ainsi que Saint Fortunat. Il fut martyrisé le 4 juin 303.
Quirin savait que Maxime, premier magistrat de la ville avait donné des ordres pour l'arrêter. Il s'enfuit, mais fut rattrapé et amené devant le juge. A Maxime lui demandant la raison de sa fuite, il répondit qu'il n'avait pas pris la fuite mais obéi aux ordres de son Maître car il est écrit: Si l'on vous persécute dans une ville, retirez-vous dans une autre. Quirin entama alors une longue discussion avec Maxime en lui disant que Jésus-Christ était toujours avec lui quel que soit le lieu où il se trouvait. Comme Maxime lui reprochait de ne pas respecter les ordres, Quirin répondit qu'il n'obéirait pas aux édits contraires aux commandements de Dieu et qu'il ne sacrifierait pas aux divinités imaginaires. Le Dieu que nous servons est partout: au ciel, sur la terre, dans la mer, il est au-dessus de toutes choses et c'est par Lui seul que toute chose subsiste.
Maxime lui répondit que l'âge lui faisait perdre la raison et qu'il croyait à des contes. Quirin refusa d'encenser les démons. Il fut alors bastonné et martyrisé avec la dernière barbarie tout en glorifiant Dieu tout au long de son supplice.
Quirin remis dans sa cellule et exaucé par ses prières fut entouré, vers minuit, d'une lumière éclatante à tel point que son geôlier, un nommé Marcellus, se jeta à ses pieds en lui disant: Priez le Seigneur pour moi, car je crois qu'il n'y a pas d'autre Dieu que celui que vous adorez. Après quelques exhortations, Quirin le marqua du sceau sacré au nom de Jésus-Christ.
Le magistrat, qui n'avait pas le pouvoir de le condamner à mort, l'envoya à Amantius, gouverneur de la province de l'Illyrie qui regroupait les Pannonies. Quirin fut traîné chargé de fers tout le long du Danube jusqu'à Sabarie ( Sarwar en Hongrie au confluent des rivières Gunta (?) et Raab)
Devant Amantius, Quirin réitéra sa foi en Dieu et fut condamné à être jeté à l'eau avec une meule de moulin attachée au cou. Lorsqu'il fut jeté dans la rivière, au lieu de couler, il surnagea longtemps en exhortant les chrétiens à demeurer fermes dans la foi et à craindre ni les tourments, ni la mort. Malgré le poids de la meule Quirin surnageait toujours, mais il craignait de ne pas subir le dernier acte de son martyre. Alors il adressa une prière à Jésus-Christ, lui demandant, Lui qui arrêtait le cours des fleuves, comme il le fit au Jourdain, ou qui donnait le pouvoir aux hommes de marcher sur les eaux comme il le donna à Saint Pierre, de lui accorder de mourir. Sa prière terminée notre Saint s'enfonça doucement dans l'eau (Eusèbe et Saint Prudence).
Son corps retrouvé à l'endroit où il s'était enfoncé fut enterré dans une chapelle au bord de la Gunta. Quelque temps après, il fut transféré dans une église près de la porte de Sabarie. Quand les barbares chassèrent les Pannoniens de leur pays, les reliques furent transférées à Rome et placées dans des catacombes près de celles de Saint Sébastien. En 1440 elles furent placées dans l'église Sainte-Marie-au-delà-du-Tibre. Molan dit qu'actuellement elles seraient dans un monastère de Bavière.
SAINT OPTAT
Evêque de Milève en Numidie (aujourd'hui l'Algérie) + 384
SAINT GAUTHIER
Abbé en Italie du monastère de San-Seviliano (diocèse de Firmo dans la Marche-d'Ancône. XIIIè siècle
SAINT PETROCK
Abbé en Cornouailles en Angleterre. VIè siècle
SAINT FRANCOIS CARACCIOLO
Confesseur, cofondateur des Clercs mineurs Réguliers. + 1608 à Rome