Le 11 février 1989, Carla Arcangeli, âgée de 47 ans, est frappée par un anévrisme d’une artère cérébrale qui a provoqué une « hémorragie dévastatrice », avec perte de conscience. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital de Foligno (Italie ) puis, après les premiers soins, à celui de Pérouse (Italie). Placée en soins intensifs, cette femme tombe dans un coma profond.

Les médecins veulent tenter le tout pour le tout et décident d'une opération chirurgicale dont les chances de réussite sont jugées très minimes.

Entre-temps, le gendre de Carla, en lien avec le monastère des Bénédictines de Trevi (Italie), invite famille et amis de Carla à se tourner vers Maria-Luisa Prosperi qui avait été abbesse de cette communauté.

Tous acceptent. Ils sont rejoints dans la prière par les sœurs bénédictines de Trévi. Une image avec une petite relique de Mère Prosperi est emmenée à l’hôpital et placée près de Carla. Les médecins s'avouent bientôt vaincus : la récupération neurologique, motrice et cognitive de Carla est « complète ». Les lésions cérébrales n'ont entraîné aucun déficit des fonctions neuropsychiques liées aux zones touchées par l’hémorragie.

Maria Luisa a été béatifiée en 2012 par le pape Benoît XVI.

En 1345, un sacristain du couvent des Augustins de Tolentino (Italie), voulant s'emparer d'une relique de saint Nicolas mort quarante ans auparavant, ouvre la châsse où repose alors le bienheureux et, dans un moment d'exaltation, coupe ses deux bras. Une grande quantité de sang frais jaillit. Le malfaiteur place les deux membres dans une nappe préparée à cet effet et prend la fuite.

Après avoir marché toute la nuit, bien que certain du chemin qu'il a emprunté, il se retrouve de façon inexplicable au point de départ, dans le monastère de Tolentino ! Il y est découvert. Il avoue son vol et se convertit.

Les deux bras sont peu après placés dans une châsse d’argent sertie de diamants et de pierres précieuses.

Depuis la fin du Moyen Âge, lorsque les chrétiens sont menacés, du sang s'écoule de ces bras, comme, par exemple, lors de la prise de Chypre par les Turcs en 1974 (20 juillet-18 août 1974) : peu avant, le bras droit a exsudé du sang frais, de la paume de la main jusqu’au coude.

Nicolas, le premier saint de l'ordre des Ermites de Saint-Augustin et patron des âmes du purgatoire, a été canonisé en 1446 par le pape Eugène IV.

Le 21 octobre 2006, un événement surprenant et extraordinaire se passe dans l'église paroissiale de la petite ville de Tixtla (Mexique). Lors de la célébration eucharistique, le curé constate « l'effusion d'une substance rougeâtre » provenant de l'hostie qu'il vient de consacrer. Les paroissiens sont tous témoins du phénomène. On crie bientôt au miracle dans les rues de Tixtla.

Mgr Alejo Zavala Castro, évêque du diocèse de Chilpancingo-Chilapa, dont dépend Tixtla, est tenu au courant dans les heures qui suivent. Il convoque une commission d'enquête et invite le docteur Ricardo Castanon Gomez (qui a déjà étudié le prodige eucharistique de Bueno Aires dans les années 1999-2006) à prendre la direction des opérations.

Les analyses scientifiques réalisées entre octobre 2009 et octobre 2012 établissent des conclusions livrées à la presse le 25 mai 2013, lors d’un symposium international convoqué par le diocèse de Chilpancingo :

- la « substance rougeâtre analysée » est bel et bien du sang dans lequel on a relevé de l’hémoglobine et de l’ADN humaine ;

- la substance rougeâtre provient de « l'intérieur » de l'hostie, comme l'ont démontré deux tests successifs menés par des experts médico-légaux ;

- le sang appartient au groupe AB, comme celui de Lanciano et comme celui du Linceul de Turin ;

- une analyse microscopique avec fort agrandissement précise que la « partie supérieure du sang » est coagulée depuis octobre 2006, tandis que les couches « sous-jacentes » ont révélé la présence de sang frais en février 2010 ;

- les membres de la commission ont observé par ailleurs des « globules blancs intacts », des globules rouges, des macrophages actifs… ;

- enfin, selon les études d’immunohistochimie, le tissu analysé correspond point par point à un muscle cardiaque : un myocarde.

Compte tenu de ces résultats, puis des conclusions très favorables du comité théologique de la commission d'enquête, l’évêque de Chilpancingo-Chilapa a déclaré que l’événement n’a ni explication naturelle ni cause « paranormale », et qu'il ne peut être attribué à une tromperie diabolique.

Le 12 octobre 2013, une lettre pastorale de Mgr Castro a annoncé la reconnaissance du miracle eucharistique survenu à Tixtla le 21 octobre 2006.