Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 05:04

 

 

 

 

à tous *:) Heureux

 

 

 

 

 

Bon et Saint Dimanche de la Très Sainte Trinité

 

Joyeux anniversaire cher Cachalot !!!

 

 

 

Il me semble que je ne vous ai encore jamais parlé de Michel Corrette, compositeur français de la période baroque tardive. Il était né à Rouen en 1707 (coucou Pierre *;) Clin d’œil) et est mort à Paris en 1795.

 

Il débuta dans le monde musical comme professeur de musique et fut un grand pédagogue tout au long de sa vie. Devenu organiste, il commença à se faire connaître comme compositeur. Bien qu’une bonne partie de son œuvre soit perdue, on connaît de lui des livres d’orgue, de nombreux concertos et le motet (une de ses rares œuvres religieuses qui nous sont parvenues) d’après le Psaume 148 que je vais vous faire entendre aujourd’hui « Laudate Dominum de cœlis » composé en 1768.

 

Il appréciait tout particulièrement la musique italienne et vous en aurez la preuve en écoutant cette œuvre. Si vous croyez reconnaître un des concertos d’Antonio Vivaldi, plus précisément le « Printemps », vous n’êtes pas atteints d’hallucination auditive. Michel Corrette a emprunté à Vivaldi, pour ce motet, des thèmes de ce concerto des « Quatre Saisons », ce qui prouve que plus de 25 ans après sa mort, Vivaldi était encore connu en France. D’ailleurs on sait que les « Quatre Saisons » furent jouées à Paris jusqu’à la révolution.

 

Ce motet est écrit pour chœur à cinq voix, solistes et orchestre. Corrette a ajouté aux violons du concerto de Vivaldi deux flûtes, deux hautbois, deux bassons, deux cors et un orgue.

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

Partager cet article
Repost0
24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 05:00

 

 

à tous *:) Heureux

 

Joyeux anniversaire à Jérémy *:) Heureux *:) Heureux *:) Heureux

 

 

 

VENI SANCTE SPIRITUS

 

 

 

 

Bon et Saint Dimanche de la Pentecôte

 

 

 

Célébrons la Pentecôte avec une courte pièce « Veni Sancte Spiritus (KV 47)» écrite par Wolfgang Amadeus Mozart à Vienne en 1768 . Il avait alors 12 ans.

 

Cette antienne a été composée pour chœur à quatre voix (soprano, alto, ténor et basse) et quelques lignes solistes, et pour orchestre avec deux hautbois, deux cors, deux trompettes, timbales, cordes et orgue. Elle comporte deux parties : l’antienne elle-même et un Alleluia. On y reconnaît l’influence de ses maîtres : Leopold Mozart (son père) et Michael Haydn (frère de Joseph).

 

 

 

 

 

 

 

 

Cher Pierre, voilà un peu de travail pour vous : vous me traduirez pour demain matin le texte suivant  *:) Heureux  *:) Heureux  *:) Heureux  *:) Heureux  *:) Heureux

 

 

Veni, veni, veni Sancte Spiritus

Veni, veni, veni Sancte Spiritus

Veni Sancte Spiritus

Reple tuorum corda fidelium

Reple, reple tuorum corda fidelium

 

Veni, veni Sancte Spiritus

Veni, veni Sancte Spiritus

Et tui amoris in eis ignem accende,

Et tui amoris in eis ignem accende :

Qui per diversitatem linguarum cunctarum

Gentes in unitate fidei congregasti.

 

Veni Sancte Spiritus

Veni, veni Sancte Spiritus

Veni, veni, et tui amoris in eis ignem accende,

In eis ignem accende,

 

Reple, ascende.

Veni Sancte Spiritus

Veni Sancte Spiritus

Veni, veni, veni.

 

 

Alleluia, alleluia, alleluia,

Alleluia …………….

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2015 7 10 /05 /mai /2015 05:54

 

 

à tous.

 

 

 

 

 

Venise - Eglise San Giovanni Battista in Bragora - Fonts baptismaux où Vivaldi et le futur pape Paul II ont été baptisés

Venise - Eglise San Giovanni Battista in Bragora - Fonts baptismaux où Vivaldi et le futur pape Paul II ont été baptisés

 

 

Cette semaine, le 6 mai très exactement, c’était le 337e anniversaire du baptême d’Antonio Vivaldi. Comme le temps passe ! Né deux mois auparavant, le 4 mars 1678, Antonio, Lucio Vivaldi avait été ondoyé le jour de sa naissance, sans doute parce qu’on le croyait en danger de mort imminente. Mais le Seigneur avait d’autres plans pour lui. Il survécut, même si sa santé ne fut pas des plus florissantes (on suppose qu’il souffrait d’asthme chronique) et il devint le très grand compositeur que nous connaissons.

 

Pour célébrer cet évènement, j’ai pensé vous faire entendre aujourd’hui une de ses cantates profanes : Amor hai vinto (Amour, tu as vaincu) dont on ne sait rien : ni la date de sa composition, ni le lieu de son exécution (probablement l’Ospedale de la Pietà, mais sans certitude aucune).

 

D’une manière générale, les cantates d’Antonio Vivaldi demandent aux chanteur/se/s une grande virtuosité technique et vocale. A noter aussi, que dans cette cantate le basson est très présent. C’était en effet, après le violon bien sûr, un instrument très prisé par le Prete Rosso.

 

 Cantate en Do majeur pour Alto solo, deux violons, alto et basse continue (RV 683) interprétée ici par le contre-ténor français Gérard Lesne

 

  1. Récitatif
  2. Aria
  3. Récitatif accompagné
  4. Aria

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

PS : dimanche prochain, je n'ouvrirai pas la banquise, car ce jour-là je serai à Turin où j'aurai la grande joie de vénérer le Saint Suaire. J'emporte toutes les intentions de la Banquise avec moi et vous serez dans mes prières tout au long de mon pèlerinage.

 

 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 05:53

 

à tous.

 

Bon et Saint Dimanche

 

 

En ce premier dimanche de mai, réveillons-nous avec une cantate de JS Bach :

“Christ lag in Todesbanden” (BWV 4).

 

Cette cantate fut écrite pour le dimanche de Pâques 1707 (ou 1708), alors que Bach n'avait que 22 ans.

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 05:50

 

 

à tous.

 

 

 

 

Bon et Saint Dimanche du Bon Pasteur
Bon et Saint Dimanche du Bon Pasteur

 

 

 

Le revoilà ! ...... Qui ça ? ..... Jean-Sébastien, bien sûr !

 

Avec la cantate  "Der Herr ist mein getreuer Hirt" (le Seigneur est mon bon berger). Elle fut chantée pour la première fois à Leipzig le 8 avril 1731, 2e dimanche après Pâques.

 

Elle est écrite pour 4 voix solistes : soprano, alto, ténor et basse et pour chœur, 2 hautbois d’amour, 2 cors, cordes, basse continue et orgue.

 

  • chœur : Der Herr ist mein getreuer Hirt
  • aria (alto) : Zum reinen Wasser er mich weist
  • récitatif, arioso (basse) : Und ob ich wandert im finstern Tal
  • aria (duo), soprano et ténor) : Du bereitest für mir einen Tisch
  • choral Gutes und die Barmherzigkeit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 05:46

 

 

à tous.

 

 

 

 

Bon et Saint Dimanche de la Divine Miséricorde

 

Le 30 avril 2000, jour où il canonisa Sœur Faustine Kowalska, Saint Jean Paul II institua la fête de la Divine Miséricorde, accomplissant la volonté de Jésus exprimée ainsi à Sœur Faustine : « Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde. » (49)

 

Pour en savoir plus, je vous invite à aller sur le site jesuschristenfrance.fr de notre ami Jean-François :

 

http://jesuschristenfrance.fr/saints-bienheureux-et-grandes/article/dimanche-de-la-divine-misericorde

 

 

 

 

 

Comment illustrer musicalement cette fête qui est récente dans l’Eglise Catholique ? Dans le passé, nombre de compositeurs ont utilisé le Psaume 50 pour célébrer la Miséricorde de Dieu. Ce psaume était généralement chanté pendant la Semaine Sainte. Le Miserere Mei Deus le plus célèbre est sans doute celui de Gregorio Allegri (composé en 1638), qui était chanté a capella dans la Chapelle Sixtine, exclusivement aux matines du Mercredi et du Vendredi Saints. J’ai préféré en choisir un autre, le Miserere en do mineur de Johann Adolf Hasse, composé en 1728.

 

1. Miserere mei Deus (chœur)

2. Tibi soli peccavi (soprano solo)

3. Ecce enim in iniquitatibus conceptus sum (chœur)

4. Libera me (duo d’altos)

5. Quoniam si voluisses (soprano solo)

6. Benigne fac Domine (chœur)

7. Gloria Patri

8. Sicut erat - Amen

 

Ecrit originellement pour 2 sopranos, 2 altos solistes, chœur, cordes et basse continue, il a été arrangé ici pour soprano, alto, ténor et basse, 2 hautbois, cordes et basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 04:58

 

 

à tous.

 

 

 

 

Jésus est ressuscité ! Alleluia !

 

 

Chantons « Alleluia » avec Don Antonio

 

 

 

Quatrième Mouvement du motet "O qui coeli terræque serenitas" (RV 631)

 

 

Pour célébrer la joie de Pâques, ne nous refusons rien et écoutons un autre motet d’Antonio Vivaldi « Sum in medio tempestatum ». Ce motet fut probablement composé vers 1730 et appartient donc à la période tardive de l’œuvre de Vivaldi.

 

Malheureusement seuls douze motets de Vivaldi sont parvenus jusqu’à nous. La partition de celui-ci (ainsi que celle d’un autre) a été retrouvée à Dresde dans la collection du compositeur tchèque Jan Dismas Zelenka qui était venu à Venise et avait probablement rencontré Vivaldi.

 

Ce motet écrit pour voix de soprano est vocalement d’une grande exigence. Vous allez pouvoir vous en rendre compte en écoutant le premier mouvement. Je n’ai malheureusement pu trouver une vidéo présentant le motet en entier.

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 12:00
Pietà, par Giovanni Bellini (vers 1430 - 1516)

Pietà, par Giovanni Bellini (vers 1430 - 1516)

 

 

 

Prions, recueillons-nous, méditons avec le Stabat Mater :

 

 

 

 

Stabat Mater dolorosa Juxta crucem lacrimosa dum pendebat Filius.

Cuius animam gementem contristatam et dolentem,pertransivit gladius.

O quam tristis et afflicta fuit illa benedicta Mater Unigeniti.

Quæ mœrebat et dolebat,Pia Mater cum videbat Nati pœnas incliti.

Quis est homo qui non fleret, Matrem Christi si videret in tanto supplicio?

Quis non posset contristari, Christi Matrem contemplari dolentem cum Filio?

Pro peccatis suæ gentis vidit Iesum in tormentis et flagellis subditum.

Vidit suum dulcem natum morientem desolatum dum emisit spiritum.

Eia Mater, fons amoris,me sentire vim doloris fac, ut tecum lugeam.

Fac ut ardeat cor meum in amando Christum Deum, ut sibi complaceam.

Sancta Mater, istud agas, Crucifixi fige plagas cordi meo valide.

Tui nati vulnerati tam dignati pro me pati, pœnas mecum divide.

Fac me tecum pie flere, Crucifixo condolere, donec ego vixero.

Iuxta crucem tecum stare, et me tibi sociare in planctu desidero.

Virgo virginum præclara, mihi iam non sis amara fac me tecum plangere.

Fac ut portem Christi mortem, passionis fac consortem, et plagas recolere.

Fac me plagis vulnerari, fac me cruce inebriari, et cruore Filii.

Flammis ne urar succensus per te Virgo, sim defensus in die judicii

Christe, cum sit hinc exire, da per Matrem me venire ad palmam victoriae.

Quando corpus morietur, fac ut animæ donetur Paradisi gloria.

 

 

 

 

 

Avec Marc-Antoine Charpentier : Stabat mater pour les religieuses (+1680)

 

 

Debout, la mère des douleurs Près de la croix était en pleurs Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante Toute triste et toute dolente Un glaive la transperça.

Qu'elle était triste, anéantie, La femme entre toutes bénie, La Mère du Fils de Dieu!

Dans le chagrin qui la poignait, Cette tendre Mère pleurait Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs Verrait la Mère du Seigneur Endurer si grand supplice?

Qui pourrait dans l'indifférence Contempler en cette souffrance La Mère auprès de son Fils?

Pour toutes les fautes humaines, Elle vit Jésus dans la peine Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l'Enfant bien-aimé Mourir tout seul, abandonné, Et soudain rendre l'esprit.

O Mère, source de tendresse, Fais-moi sentir grande tristesse Pour que je pleure avec toi.

Fais que mon âme soit de feu Dans l'amour du Seigneur mon Dieu: Que je lui plaise avec toi.

Mère sainte, daigne imprimer Les plaies de Jésus crucifié En mon cœur très fortement.

Pour moi, ton Fils voulut mourir, Aussi donne-moi de souffrir Une part de ses tourments.

Pleurer en toute vérité Comme toi près du crucifié Au long de mon existence.

Je désire auprès de la croix Me tenir, debout avec toi Dans ta plainte et ta souffrance.

Vierge des vierges, toute pure, Ne sois pas envers moi trop dure, Fais que je pleure avec toi.

Du Christ fais-moi porter la mort, Revivre le douloureux sort Et les plaies, au fond de moi.

Fais que ses propres plaies me blessent, Que la croix me donne l'ivresse Du sang versé par ton Fils.

Je crains les flammes éternelles; O Vierge, assure ma tutelle A l'heure de la justice.

O Christ, à l'heure de partir, Puisse ta Mère me conduire A la palme de la victoire.

A l'heure où mon corps va mourir, A mon âme fais obtenir La gloire du paradis.

 

 

 

 

Madame Zouave

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 04:51

 

à tous.

 

 

 

 

Mosaïque byzantine dans l'église de Germigny des Prés

Mosaïque byzantine dans l'église de Germigny des Prés

 

 

Une fois n’est pas coutume. Aujourd’hui je ne vais pas vous entretenir de musique baroque. Je vais vous parler d’une hymne que Théodulfe, évêque d’Orléans, composa pour la procession des Rameaux vers les années 810-815 « Gloria, laus et honor tibi ». Cette hymne est toujours chantée de nos jours dans l’Eglise catholique le jour des Rameaux. Regardez dans vos missels ……

 

Saint Théodulfe (né vers 755 et mort en 820 ou 821) avait été nommé évêque d’Orléans en 797 par Charlemagne. Il était en même temps abbé de Fleury, abbaye appelée maintenant Saint-Benoît sur Loire. Entre 803 et 806 Théodulfe fit construire près de là, à Germigny des Prés, un oratoire qui avait la forme d’une croix grecque. Afin d’en faire une église paroissiale, l’abside occidentale en  fut détruite au XVe siècle et remplacée par une nef elle-même rallongée au XIXe siècle. C’est à ce moment-là qu’une magnifique mosaïque de style byzantin fut redécouverte sous un badigeon qui datait de la révolution. Cette mosaïque, qui échappa donc à la destruction pendant la tourmente révolutionnaire, est la seule en France de ce style et de cette époque. Autre curiosité : les carreaux sont en albâtre pour tamiser la lumière. L’église de Germigny est l’une des rares églises carolingiennes qui subsistent encore dans notre pays.

 

 

La vidéo que j’ai choisie aujourd’hui va vous permettre non seulement d’écouter cette hymne, mais aussi de découvrir l’église de Germigny des Prés que j’ai visitée de très nombreuses fois, lorsque j’habitais Orléans.

 

 

 

 

Gloria, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redemptor:
Cui puerile decus promsit Hosanna pium.
 R: Gloria...

Israel es tu Rex, Davidis et inclyta proles:
Nomine qui in Domini, Rex benedicte, venis.
 R: Gloria...

Cœtus in excelsis te laudat cælicus omnis,
Et mortalis homo, cuncta creata simul.
 R: Gloria...

Plebs Hebræa tibi cum palmis obvia venit :
Cum prece, voto, hymnis, adsumus ecce tibi.
 R: Gloria...

Hi tibi passuro solvebant munia laudis:
Nos tibi regnanti pangimus ecce melos.
 R: Gloria...

Hi placuere tibi, placeat devotio nostra:
Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent.

 R: Gloria...

 

 

 

Madame Zouave

 

Partager cet article
Repost0
22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 05:50

 

 

à tous.

 

 

 

 

Bon et Saint Dimanche de la Passion

 

 

Je crois bien que je ne vous ai pas encore parlé de celui-là ;-). Et pourtant c’est encore un bon, et un Français qui plus est ! : Louis-Nicolas Clérambault, né et mort à Paris (1676-1749). C’est donc un contemporain des « meilleurs » : Vivaldi, Bach et Haendel.

 

Clérambault est issu d’une famille de musiciens au service des rois de France depuis Louis XI (j’ai bien écrit "onze") ! Il apprit très jeune le violon et le clavecin. Puis il étudia l’orgue. Il fut d’ailleurs considéré comme l’un des meilleurs organistes de son temps.

 

Il entra au service de Madame de Maintenon (coucou, Pierre) et composa notamment des chants et des motets pour les demoiselles de Saint-Cyr. Il fut également titulaire des orgues de Saint-Sulpice à Paris et à la Maison royale de Saint-Cyr, fondée par Louis XIV à la demande de Madame de Maintenon pour l’éducation des jeunes filles de la noblesse pauvre. C’est là qu’il développa le genre de la « cantate française » dont il est le maître incontesté.

 

Voici un de ses motets : Motet de Saint Sulpice « Exultet omnium turba fidelium » écrit pour 3 voix (soprano, haute-contre et ténor).

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

Partager cet article
Repost0
15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 06:50

 

à tous.

 

 

 

Aujourd’hui la Banquise s'associe à la journée mondiale de prière pour nos frères chrétiens de Syrie.

 

 

 

Bon et Saint Dimanche  de Laetare

 

 

 

Il y a longtemps que je ne vous avais pas emmenés à Venise….. Je voudrais vous faire découvrir Giovanni Legrenzi, compositeur né en 1626 dans la région de Bergame et mort à Venise le 27 mai 1690.

 

Comme bon nombre de compositeurs de l’époque il était prêtre. Il occupa différents postes de maître de chapelle, d’abord à Bergame, puis à Ferrare. En 1671 il se fixa définitivement à Venise où il exerça différentes fonctions, dont celle de vice-maestro à la chapelle ducale San Marco jusqu’à ce qu’il soit enfin nommé primo maestro en 1685. Il fut un compositeur fécond et nous a laissé de nombreuses œuvres de musique tant sacrée que profane (motets, messe, opéras, cantates, concertos, sonates, etc... A son époque il était très connu en Europe et influença un grand nombre de compositeurs, dont Jean-Sébastien Bach (eh oui !) et Antonio Vivaldi. Le père de ce dernier, Giovanni Battista Vivaldi, avait été engagé en 1685 comme violoniste professionnel à la basilique Saint Marc. Rapidement, Antonio Vivaldi, violoniste prodige dès son plus jeune âge, commença à remplacer son père de temps à autre. On suppose (mais on n’a pas de preuve) que Legrenzi donna quelques leçons au jeune Antonio qui avait tout juste 12 ans à la mort de celui-ci . Quoi qu’il en soit, Vivaldi qui fréquentait San Marco avec son père, connaissait parfaitement la musique qui y était donnée quotidiennement et en tira le plus grand profit.

 

Voici donc, de Giovanni Legrenzi, un très beau Magnificat, le seul qui nous reste, une grande partie de sa musique sacrée étant perdue.

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

Partager cet article
Repost0
8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 06:50

 

à tous.

 

 

 

Bon et Saint 3ème dimanche de Carême

 

 

Revoilà Jean-Sébastien Bach !  Suivez mon regard ..............

 

Avec cette cantate (BWV 35) exécutée pour la première fois le 8 septembre 1726 à Leipzig : "Geist und Seele wird verwirret" (l’esprit et l’âme sont confondus)

 

Cher Pierre, j’ai choisi cette version de la cantate BWV 35, d’abord parce qu’elle est superbe, et ensuite parce que la voix d’alto est ici tenue par le contre-ténor Carlos Mena que nous eûmes le grand plaisir d’entendre chanter des oeuvres de Vivaldi voici quelque temps.

 

Elle a été écrite pour 3 hautbois, hautbois d’amour, orgue obligé*, 2 violons, alto, basse continue, avec une voix alto solo. Elle appartient à un corpus de 19 cantates comprenant deux parties, mais celle-ci est la seule dont chaque partie est introduite par une Sinfonia.

 

La cantate est divisée en sept mouvements réunis en deux parties :

Prima parte :

Sinfonia

Aria: Geist und Seele wird verwirret (tutti)

Recitativo: Ich wundre mich avec basse continue

Aria: Gott hat alles wohl gemacht avec orgue obligé et basse continue

Seconda parte :

Sinfonia

Recitativo: Ach, starker Gott, lass mich doch avec basse continue

Aria: Ich wunsche nur bei Gott zu leben (tutti)

 

Dans cette interprétation, la basse continue est assurée par un basson, un violoncelle, une contrebasse et un clavecin. Quelle richesse !

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

* orgue obligé : lorsque cette mention apparaît sur une partition, elle indique que l’instrument dit « obbligato » (ici, l’orgue) doit obligatoirement être utilisé. Cela suppose généralement que l’interprète soit de très haut niveau car sa partie comportera probablement de nombreuses difficultés techniques.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 06:50

 

à tous.

 

Transfiguration de Jésus (Duccio di Buoninsegna)

Transfiguration de Jésus (Duccio di Buoninsegna)

 

Repartons à la découverte de la musique française du XVIIIe siècle avec Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772). Ce compositeur et violoniste occitan est né un jour de Noël à Narbonne (coucou, Dame LR).

 

Après avoir débuté comme violoniste, il s’imposa peu à peu comme compositeur. Dans le domaine de la musique sacrée, il composa 17 Grands Motets, dont seuls 9 nous sont parvenus, quelques Petits Motets, ainsi que trois Oratorios qui sont malheureusement tous perdus.

 

Ecoutons le Grand Motet « Dominus regnavit decorem », d’après le psaume 92. Il fut composé en 1734 et joué successivement à Paris, Carpentras et Avignon avec grand succès. Il est écrit pour 5 solistes, pour chœur à 5 voix et pour orchestre à 5 parties (flûtes, hautbois 1 et 2, violons 1 et 2, basse continue).

 

Il comporte 6 mouvements :

Chœur : Dominus regnavit decorem

Trio : Etenim firmavit

Duo : Parata sedes

Chœur : Elevaverunt flumina Domine

Récitatif : Testimonia tua

Chœur. : Gloria Patri et Filio

 

 

 

 

" Grâce à une parfaite maîtrise orchestrale et vocale, Mondonville apporta au genre du Grand Motet — genre dominant du répertoire de la Chapelle Royale jusqu'à la révolution — une couleur, un dramatisme inconnus jusque là, qui font de ses œuvres des morceaux d'anthologie de la musique baroque "

Source : Wikipedia

 

 

Madame Zouave

 

Partager cet article
Repost0
22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 06:50

à tous.

Depuis quelques années, j'ai dans ma bibliothèque musicale un coffret de CD édité pour célébrer le cinquantenaire d'Harmonia Mundi et consacré à la musique baroque. Comme j'avais envie de changer d'horizon et de me promener du côté de l'Espagne ou du Portugal, je suis allée voir ce que je pouvais bien trouver. Je suis tombée sur un CD consacré au Baroque espagnol avec deux noms de compositeurs : Antonio de Literes (1673-1747) et Sebastián Durón (1660-1716).

Ne les connaissant ni l'un ni l'autre, j'ai cherché à en savoir un peu plus sur eux. Il s'avère que seuls ces deux noms émergent vraiment dans l'histoire de la musique baroque espagnole. Pourtant ce style musical, italien surtout, était connu et apprécié des élites en Espagne, puisque la reine Isabelle fit venir à la Cour le castrat le plus célèbre d'Europe, Farinelli, pour distraire son époux, le roi Philippe V (petit-fils de Louis XIV).

Ces deux compositeurs sont peu joués de nos jours et les enregistrements ne sont pas très nombreux. J'ai écouté quelques unes de leurs oeuvres et j'ai choisi une "Tonada (chanson)" de Sebastián Durón "Corazón, causa tenéis".

Madame Zouave

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 06:50

 

 

à tous 

 

 

 

Joyeux anniversaire à la Maman de Mirabelle


et gros bisous

 

 

 

 

http://planetkdo.com/wp-content/uploads/2007/12/champagne.jpg

 

 

 

 

 

 

Bonne fête à toutes et tous les Claude

 

 

http://4.bp.blogspot.com/-98M-B1jAS08/TVm118pnchI/AAAAAAAABIc/5MyVH4qTnAk/s1600/claude_la_colomboere_45_02.jpg

 

 

 

 

 

Parce qu’hier c’était la Saint Valentin et qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de la maman de Mimi , j’ai choisi comme oeuvre musicale de ce dimanche « Tout l’univers obéït à l’amour », un air de Cour écrit en 1689 par le compositeur Michel Lambert (1610-1696) sur un poème de Jean de la Fontaine.

 

Michel Lambert, très connu en son temps comme compositeur d’airs de Cour, fut nommé en 1661 maître de musique de la Chambre du Roi, alors que Jean-Baptiste Lully était surintendant de la musique royale. L’année suivante, il devint le beau-père de Lully quand ce dernier épousa sa fille Madeleine.

 

 

Tout l'Univers obéït à l'Amour ;

Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.

Les autres dieux à ce dieu font la cour,

Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme

Des jeunes coeurs c'est le suprême bien

Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien

 

Sans cet Amour, tant d'objets ravissants,

Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines,

N'ont point d'appas qui ne soient languissants,

Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines.

Des jeunes coeurs c'est le suprême bien

Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien.

 

 

 

 

 

 

 

Air écrit pour 5 voix : dessus (soprano), bas-dessus (mezzo-soprano), haute-contre, basse-taille (baryton-basse) et basse ; et violon, viole de gambe, théorbe et  clavecin

 

 

 

 

Madame Zouave


Partager cet article
Repost0
8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 06:50

 

 

 

à tous

 

 

 

 

http://www.chretiensaujourdhui.com/wp-content/uploads/2011/03/a2b1-enluminure-semeur.jpg

 

Enluminure du XIVe siècle


 

 

 

Puisque ces deux dernières semaines Antonio Vivaldi et Jean-Sébastien Bach ont été à l’honneur, je vais terminer la trilogie des « trois plus grands » de la musique baroque (cela n'engage que moi ) avec Georg Friedrich Haendel. J’ai retenu une de ses œuvres écrites lors de son séjour en Italie, le « Nisi Dominus ». Cette pièce avait été commandée à Haendel par le Cardinal Colonna et l’ordre des Carmélites pour la fête du Mont Carmel. Elle fut exécutée pour la première fois le 16 juillet 1707 dans la Basilique Santa Maria di Montesanto, à Rome.

 

 

Ce motet est écrit pour alto, ténor, basse et double chœur, double orchestre de cordes et basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les puristes : le numéro de catalogue indiqué sur la vidéo (241) est erroné. Il s’agit de l’œuvre de Haendel cataloguée HWV 238.


 

 

 

Madame Zouave


Partager cet article
Repost0
1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 06:50

 

 

 

à tous 

 

 

 http://sites.univ-provence.fr/pictura/Images/A/5/A5556.jpg

 

 

 

 

Quoi de mieux, en ce dimanche de la Septuagésime, que de commencer cette période préparatoire au Carême par une petite merveille de Johann Sebastian Bach , la cantate : Nimm was dein ist, und gehe hin !(Prends ce qui est à toi, et va-t-en !) qui illustre la parabole de l'Evangile du jour « L'ouvrier de la onzième heure ».

 

Bach composa cette cantate (BWV 144)  précisément pour le dimanche de la Septuagésime. Elle fut jouée pour la première fois le 6 février 1724 à Leipzig. Elle est écrite pour deux hautbois, hautbois d’amour, violon, alto et basse continue, avec trois voix solistes : soprano, alto et ténor et un chœur à quatre voix.

 

 

1. Chœur : Nimm was dein ist, und gehe hin 

2. Aria (Alto) Murre nicht, lieber Christ 

3. Choral : Was Gott tut, das ist wohlgetan 

4. Récitatif (Ténor) Wo die Genügsamkeit regiert 

5. Aria (Soprano) Genügsamkeit ist ein Schatz in diesem Leben 

6. Choral :Was mein Gott will, das g'scheh allzeit 

  

  

 



 

 

Dans le 5e mouvement, vous noterez un remarquable dialogue entre la voix de soprano et le hautbois d’amour

 

 

http://www.woodwinds.ch/oboi/foto/scherer1.jpg

 

hautbois d'amour baroque

 

 


 

Madame Zouave


Partager cet article
Repost0
25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 06:50

 

 

 

à tous 

 

 

 

 

 

http://i38.servimg.com/u/f38/16/54/57/73/cathed10.jpg 

    Saint Timothée lisant les Ecritures Saintes (Cathédrale d'Oxford)

 

 

 

 

Quand on entend le nom « Vivaldi » on pense le plus souvent à de la musique pleine d’allégresse, très rythmée, nous faisant entendre le chant des oiseaux ou la fureur du vent et de la mer. Mais la musique du Prêtre Roux peut aussi être tout autre chose. Elle peut être mélancolique, dramatique. On retrouve ce trait dans beaucoup de ses compositions écrites pour les basses : basson, violoncelle ou basse vocale. Antonio Vivaldi a d’ailleurs, contrairement à la plupart de ses contemporains, beaucoup écrit pour la voix de basse qu’il appréciait tout particulièrement.

 

Paradoxalement, mes voix d’homme préférées se situent aux deux extrêmes de leur tessiture : la voix de contre-ténor et celle de basse. Aujourd’hui je voudrais vous faire entendre une aria pour basse, extraite de l’opéra « Il Farnace (1727) », interprétée ici par Lorenzo Regazzo, lui-même originaire de Venise. C’est un air mélancolique qui convient tout à fait à mon état d’esprit actuel .


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


Partager cet article
Repost0
18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 06:50

 

 

à tous 

 

 

 

En ces jours de commémoration des apparitions de Notre Dame à Pontmain, continuons à prier pour la France. Plaçons-nous sous la protection de la Sainte Vierge pour qu’elle continue à intercéder pour notre patrie comme elle le fit en 1871 pour stopper l’invasion des armées allemandes.

 

 

 

 

http://leblogdumesnil.e.l.f.unblog.fr/files/2013/01/pontmain-image-devotion.jpg

 

 

 

 

   

 

Pour célébrer Notre Dame, j'ai choisi aujourd'hui de vous faire écouter le « Canticum in Honorem Beatae Virginis Mariae » de Marc-Antoine Charpentier (1643 - 1704),  interprété par Jordi Savall et le Concert des Nations.

 

Il s’agit d’un cantique chanté entre les hommes et les anges en l’honneur de la Bienheureuse Vierge Marie. Il fut composé entre 1680 et 1683 pour 5 solistes répartis en deux chœurs (les anges et les hommes), soutenus par la basse continue (ici orgue positif,  violes de gambe, contrebasse, violoncelle et luth). Il comporte 7 parties alternant les voix d’hommes et de femmes qui se retrouvent dans la longue élégie finale.

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 


Partager cet article
Repost0
11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 06:50

 

 

à tous.

 

 

 

 

Fête de la Sainte Famille

 


 

http://www.toile-gothique.com/forum/img/attached/4-a-1222705779.jpg

 

Michel-Ange, la Sainte Famille

 

 

 

 

 

En hommage aux victimes de la barbarie qui a touché notre pays ces derniers jours, je voudrais partager avec vous ce « Requiem » que Luigi Cherubini composa en 1816, à la demande de Louis XVIII, pour honorer la mémoire de son frère Louis XVI.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Mortimer
  • : Chrétienne et catholique . La Banquise est une force de prières .
  • Contact

Visites depuis le 14/01/2009

 

religion et spiritualite

Pingouin de la Banquise

 

A copier-coller pour les PPP !