Les stigmates de la bienheureuse Hélène Aiello (1895-1961)
Gratifiée de dons extraordinaires, Hélène mène une vie spirituelle d'une rare intensité. Jésus lui apparaît à intervalles réguliers. Le 2 mars 1923, premier vendredi du mois, elle ressent une atroce douleur dans tout son corps. Elle tombe en extase et soudainement, les plaies de la Passion apparaissent sur ses mains, ses pieds et son front (couronne d'épines). Ce phénomène, attesté par des centaines de témoins oculaires, dure plusieurs années. Il épouse en partie le calendrier liturgique de l’Église puisque les blessures surnaturelles ne s'ouvrent que le vendredi. Aucun médecin n'a jamais pu expliquer ces stigmates dont l'évolution clinique est extrêmement différente des plaies naturelles. Quelques mois plus tôt, le Christ lui avait dit : « Toi aussi, tu dois être la victime pour tant de pécheurs et satisfaire à la justice de mon Père pour qu’ils soient sauvés ». Hélène avait immédiatement accepté. Fondatrice des Sœurs minimes de la Passion du Christ de Notre-Seigneur Jésus-Christ en 1928 pour l'éducation des enfants démunis et le catéchisme, Hélène a été béatifiée en 2011 par le pape Benoît XVI, devenant pour l'éternité la première bienheureuse de Calabre (Italie).
Lyon, autrefois Lugdunum Capitale des Gaules, possède le plus ancien Amphithéâtre romain de la Gaule. Situé sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, l'Amphithéâtre achevé en 19 après J-C, permettait d'accueillir spectacles et jeux de cirque.
Cet Amphithéâtre s'inscrivait dans le sanctuaire fédéral des Trois Gaules, dédié au culte de Rome et d'Auguste par les soixante nations gauloises réunies à Lugdunum. Agrandi au 2ème siècle après J-C, l'édifice pouvait accueillir jusqu'à 20 000 personnes.
En 177 après J.-C., la communauté chrétienne de Lyon est persécutée. Les 48 premiers martyrs chrétiens de Gaule sont condamnés et exécutés pour la majeure partie en ces lieux comme Sainte-Blandine et Saint-Pothin.
Les fouilles réalisées à partir de 1956 ont révélé les vestiges de cet édifice majeur de la période antique. Ceux qui subsistent, des murs de soutien pour une moitié de la superficie de l'amphithéâtre, sont intégrés au jardin des plantes.
La bienheureuse Osanna de Mantoue (1449-1515) échappe à la corruption naturelle
Le 8 janvier 1515, le pape Léon X promulgue un décret entérinant le culte rendu à Osanna de Mantoue, dans lequel il est fait mention du miracle d'incorruption : « son corps [...] fut déposé dans l’église des frères prêcheurs de la ville ; trois ans plus tard, exhumé pour le placer dans une arche de marbre voulue par la vénération [...] il fut trouvé encore intact. Depuis lors, il a été et est encore l’objet d’une grande dévotion… ». En 1694, à l'occasion de sa béatification par le pape Innocent XII, une autre exhumation de la dépouille conduit au même résultat. En 2003, une nouvelle ouverture du reliquaire a permis d'identifier des agents pathogènes sur les tissus. En 2010, les experts ont procédé à une conservation artificielle du corps. Les restes ont ensuite été ramenés à la cathédrale de la Piazza Sordello de Mantoue (Italie) et placés dans un nouvel étui en plexiglas étanche. Le Dr Nicola Fiasconaro et Franco Mallegni qui ont dirigé l'opération ont rendu compte de « l’excellent état de la dépouille », déclarant que son état incroyable de conservation est inexplicable puisque aucun « processus d’embaumement » n'a pu être observé.
On a enfin reconstruit le visage de la bienheureuse à l'aide d'une résine naturelle, grâce à un moulage original, conservé dans une résidence de la Via Frattini, à Mantoue.
La face Saône de la Croix-Rousse au début du xxe siècle.
Le quartier bohème de la Croix-Rousse est un labyrinthe de places arborées, bordées de maisons qui abritaient autrefois des ateliers de tisserands. La fresque du Mur des Canuts inclut une scène représentant des ouvriers tissant la soie, et le musée de la Maison des Canuts propose des démonstrations du travail de cette étoffe. Le marché du boulevard de la Croix-Rousse, qui se tient tous les jours, comprend des étals d'olives et de fromage. Les pâtisseries raffinées, les bars à vin tendance et les galeries d'art attirent une foule branchée.
Le mur des Canuts est un élément incontournable du quartier de la Croix-Rousse à Lyon grâce à sa fresque spectaculaire, qui est la plus grande d’Europe. Réalisé en 1987, le trompe-l’œil est régulièrement transformé pour représenter au mieux la vie du quartier. Cette volonté de le faire évoluer le rend particulièrement authentique.
Bonne journée à toute la Banquise en espérant que cette découverte d'un des quartiers Lyonnais vous a plu.
Au XIIIe siècle, l'empereur germanique Frédéric II, roi de Jérusalem, entretient des relations respectueuses avec les Sarrasins, ce qui lui permet de mener à terme la 6e croisade sans verser le sang. Mais depuis vingt ans, il est en froid avec la papauté. Peu avant son départ en croisade, Grégoire IX l'excommunie ; parvenu à Jérusalem, Frédéric reçoit la visite de deux légats pontificaux qui ordonnent à ses soldats de désobéir à un empereur excommunié. Après 1239, Frédéric, aidé de soldats musulmans, combat Rome les armes à la main. En 1240, les Sarrasins, acquis à la cause impériale, assiègent Assise (Italie), menaçant de piller la chapelle de Saint-Damien, jadis reconstruite par saint François d'Assise, et occupée depuis lors par les Clarisses. A cette époque, leur fondatrice, sainte Claire, malade, se repose à l'infirmerie de la communauté. Voyant les Sarrasins s'approcher, les sœurs, prises de panique, se précipitent à son chevet. La sainte leur dit de ne rien craindre car Dieu leur viendra en aide. Puis elle demande qu'on la porte jusqu'à la porte du couvent, et d'y amener aussi le Saint-Sacrement en le mettant dans un ciboire d'argent. Derrière les portes de bois, les cris des assaillants redoublent. Claire demande à toutes de s'agenouiller et de prier, devant l'hostie consacrée. « Je vous donne ma parole, mes sœurs, que vous n'aurez point de mal ; confiez-vous seulement à Dieu. » Déjà des Sarrasins ont réussi à pénétrer dans le cloître. Mais à l'instant où sainte Claire achève sa prière, ils sont pris de panique, saisis par une terreur inexplicable. Ils escaladent la palissade à toute vitesse et s'enfuient en courant. Peu après, ils quittent Assise, et sans autre motif, l'Ombrie. C'est grâce à ce prodige que les peintres représentent sainte Claire au pied du Saint-Sacrement.
J'admire : je me dépatouille en tricot et je suis capable de crocheter des napperons ou des châles, mais nullissime quand il s'agit de faire un petit bonhomme.
J'ai essayé une fois, glissons mortels...
Même mon pingouin au tricot n'était pas vraiment une réussite.
Guérison et conversion miraculeuses de la bienheureuse Hildegarde Burjan (1883-1933)
« Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous trouve ! », répète Hildegarde Burjan, jeune allemande née dans une famille juive. Étudiante en littérature et en philosophie, elle épouse Alexander, ingénieur juif hongrois, avec lequel elle déménage à Vienne (Autriche). En octobre 1908, on lui diagnostique de graves coliques néphrétiques. Hospitalisée, elle est opérée, en vain. Son état se détériore. Alitée jour et nuit, elle est à l'article de la mort pendant la Semaine sainte de 1909. Le lundi de Pâques, son réveil a la forme d'une résurrection : elle a retrouvé toutes ses forces. Elle est guérie miraculeusement. A travers ce prodige, Dieu l'a appelée à le servir. Dès lors, l'énergie que déploie la jeune femme pour vivre l'évangile n'a aucune explication rationnelle. Baptisée le 11 août 1909, elle prend la défense des ouvriers, des femmes exploitées, des orphelins, des chômeurs en s'inspirant de la doctrine sociale de l’Église mise en avant par Léon XIII. Elle fonde « l’Association des ouvrières chrétiennes à domicile », dénonce dans une brochure l’exploitation des enfants, plaide en faveur des femmes ouvrières, fonde une communauté féminine dont les membres sont consacrés à Dieu pour promouvoir la justice sociale ; ce projet, béni par Benoît XV, sera érigé comme institut religieux de droit pontifical en 1960. Après la Première Guerre mondiale, elle devient la seule femme député du parti social-chrétien autrichien. Hildegarde, qui jusqu'à sa guérison miraculeuse, n'avait encore rien fait pour Jésus comme elle aimait à le dire, a été béatifiée le 29 janvier 2012.
Le Christ apparaît à saint Jean de Saint-Facond (1430-1479)
Originaire de Sahagun (Espagne), Jean de Saint-Facond est religieux dans l'Ordre de Saint-Augustin. Prédicateur populaire, il est aimé pour sa charité inépuisable et son zèle pastoral. Élu prieur de sa communauté à deux reprises, ses frères voient en lui un modèle spirituel. Pourtant quelque chose agace : il célèbre la messe chaque jour avec lenteur, parfois jusqu'à deux heures ! Ses supérieurs veulent éclaircir ce mystère et demandent à son confesseur, l'abbé Martin de Spinosa, de lui faire avouer la cause de cette lenteur. Jean refuse. Le confesseur insiste. Le saint répond que, oui, il dira tout, mais uniquement en confession. Dans le secret de la confession, le saint explique : chaque jour, Jésus lui apparaît, généralement ensanglanté, parfois crucifié, en chair et en os, avec sa tête, ses bras, ses plaies, « tout son corps éclatant de gloire ». Il ajoute un détail d'importance : il ne s'agit pas seulement de visions, mais également d'un enseignement suivi car le Christ l'éclaire sur son Incarnation, sa Résurrection, la Sainte Trinité, etc. Mis par écrit par le père Martin de Spinosa, cet aveu, dévoilé longtemps après la mort du saint, fait partie des pièces du procès de béatification. Jean a été béatifié en 1601 par Clément VIII puis canonisé en 169O par Alexandre VIII.
Une intervention miraculeuse de saint Landry (+ 661)
En 1171, un prêtre parisien appelé Hervé, demeurant à l’hôpital des lépreux, près de Montmartre, souffre de « l’esquinancie », une grave inflammation des amygdales. La médecine du temps ne pouvant rien pour lui, on le transporte en l'église de Saint-Germain l’Auxerrois où sont conservées les reliques de saint Landry, 5e évêque de Paris. Après une courte prière, on lui applique un os et une dent sur sa gorge malade, respectueusement extraites du modeste reliquaire. Il les touche avec respect, puis repart, confiant en Dieu. Il n'est pas arrivé à l'hôpital que son mal disparaît en un instant. Parmi les témoins des faits, l’évêque de Paris, Maurice de Sully, son oncle, chef du chantier de la cathédrale Notre-Dame, annonce qu'il veut faire connaître ce cadeau de Dieu. Chose dite, chose faite : depuis lors, ce prélat évoque sans cesse en chaire la guérison de son neveu. Peu après, Maurice fait transférer les restes de saint Landry, fondateur de l'hôpital Saint-Christophe devenu l'Hôtel-Dieu parisien, dans un beau reliquaire de bois doré. En 1408, les reliques sont déposées dans une châsse d'argent, encore visible à Saint-Germain l'Auxerrois en 1793.
En 1370, au petit village espagnol de Cimballa (Espagne), un prodige eucharistique a marqué à jamais la mémoire des habitants. Un jour, le curé célèbre une messe dans la petite église paroissiale. Après la consécration de l'hostie, il se met à douter de la présence réelle du Seigneur dans le sacrement eucharistique. Hésitant, il s'arrête tout bonnement de célébrer, s'interrogeant en lui-même sur le sens des paroles sacramentelles. Au même instant, l'hostie devient « sanglante », prenant l'aspect d'un morceau de chair. Curieusement, ce sang, au lieu de couler sur le corporal, conserva la forme exacte de l'hostie et se coagula sans adhérer au linge d'autel. Mgr Lope Fernandez de Luna, archevêque de Saragosse (Espagne), se montre favorable aux faits qui lui sont rapportés. En 1398, l'hostie miraculeuse est amenée au monastère royal de Notre-Dame de Piedra. Au XVIe siècle, Mgr Yepez, évêque de Tarazona, confesseur de sainte Thérèse d'Avila, mène une enquête en bonne et due forme sur le prodige proprement dit et sur l'état de conservation de l'hostie surnommée le « Sacro Dubio ». Le prélat reconnaît l'authenticité du prodige et l'extraordinaire conservation de l'hostie à travers le temps. En 1834, après l'expulsion des moines de Notre-Dame de Piedra et la fermeture du monastère, la sainte hostie est ramenée dans l'église de Cimballa, 436 ans après l'avoir quittée.