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17 novembre 2022 4 17 /11 /novembre /2022 15:00
CC0/wikimedia Détail de saint Jean et de la Vierge issus du tableau La Crucifixion du Pérugin, vers 1482, tempera sur bois, National Gallery of Art, Washington.
Saint Grégoire le Thaumaturge (213-270) voit la Vierge et saint Jean

Au IIIe siècle, Grégoire est évêque de Néocésarée dans la région du Pont, près de la mer Noire (Niksar, Turquie actuelle). Il est un grand défenseur de la foi de l’Eglise.

Une nuit, tandis qu’il prie, la Mère de Dieu et l’apôtre saint Jean lui apparaissent dans une lumière surnaturelle. Tous deux le rassurent sur les craintes qu’il éprouve, sur sa peur de ne pas accomplir correctement son ministère épiscopal, d’être défait par les hérétiques du temps…

Après l’avoir consolé, saint Jean, sur ordre de Marie, montre à Grégoire ce qu’il faut précisément croire et dire sur les mystères de la Trinité et de l’Incarnation, après quoi la vision disparaît.

Revenu à lui, Grégoire s’empresse de noter ce que l’apôtre vient de lui révéler. Ce texte est connu sous le nom de « symbole de saint Grégoire ».

Fortifié par cette vision, délivré de ses angoisses, Grégoire arpente désormais son diocèse avec une fécondité spirituelle sans pareille.

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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 15:00
Unsplash/Andrey Shirobokov
Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301/1302) obtient la fonte de glace par son intercession auprès de Dieu

Une année, au mois de mars, la température s’effondre en quelques heures ; le froid est devenu si terrible que l’on craint pour la santé et la vie des hommes et des bêtes. Succédant à un hiver très pluvieux, cet épisode de gel allait compromettre les récoltes à venir.

Beaucoup se tournent alors vers Gertrude, religieuse cistercienne d’Helfta (Allemagne, Saxe) à qui Dieu accorde des grâces exceptionnelles. On la supplie de prier le Seigneur pour qu’il réchauffe la terre et sauve les gens.

La sainte sait que Jésus se laissera toucher. Elle redouble d’ardeur dans sa prière. Un matin, le Seigneur lui répond : « Sois assurée que toutes tes demandes sont exaucées. »

Ce jour-là, Gertrude, sortie du chœur après la messe, trouve le chemin tout inondé par suite de la fonte des neiges et des glaces. Dans les semaines qui suivent, le temps redevient favorable aux cultures, sans aucune interruption jusqu’à la fin du printemps.

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15 novembre 2022 2 15 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/alan swart
La bienheureuse Lucie de Narni (1476-1544) participe à la Passion et reçoit les stigmates

D'abord mariée à un homme violent, Lucie de Narni, née Brocolelli, devient tertiaire dominicaine au couvent de Viterbe (Italie, Latium)..

Dans la nuit du 24 au 25 février 1496, elle tombe en extase dans le chœur de l'église du couvent pendant qu'elle médite l'évangile.

Elle est comme projetée dans l’époque de Jésus et participe à la Passion : « … étourdie, elle resta longtemps hors d'elle-même… et parut mourir d'essoufflement ; Sœur Diambra s'en aperçut et lui prit les mains, et vit qu'au milieu, les os semblaient tirés hors de ses places, et les nerfs tordus ».

La religieuse près d’elle panique : Lucie a eu un spasme et semble morte. Son corps est inerte. Elle ne respire plus. La peau ressemble à du marbre.

Alertées, les autres dominicaines entourent maintenant la bienheureuse. Lorsqu'elle revient à elle au bout de trois heures, celle-ci explique qu'elle a revécu la Passion du Christ, le chemin du Calvaire et chaque scène. Elle a vu Jésus allongé sur la croix tandis que les bourreaux, à coups répétés, enfonçaient les clous...

Les autorités diocésaines, informées du fait, interdisent aux religieuses de toucher aux blessures sans la permission de l'évêque ou de leur confesseur. Puis Mgr Matteo Cybo, évêque de Viterbe, lève cette interdiction.

Après que les pansements soient ôtés, un « parfum suave » sortant des plaies envahit la pièce. Cette fragrance est perçue par toutes les sœurs les mercredis et vendredis.

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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 15:08
iStock/Getty Images Plus/studio doros Mosaïque de l’archange saint Michel sur la façade d’une église orthodoxe à Trieste.
Le bienheureux Jean Liccio (1400-1511) : il voit la Vierge et l’archange saint Michel

Une nuit de 1487, Jean Liccio, prêtre dominicain originaire de Caccamo (Sicile, Italie), dort paisiblement dans sa cellule du couvent de Palerme (Italie, Sicile), lorsqu’il est réveillé en sursaut par une lueur fantastique qui envahit la pièce. Il se frotte les yeux et voit que cette lumière ne peut venir de l’extérieur, la fenêtre et la porte étant closes.

Soudain, au centre de la clarté, il aperçoit une forme humaine ; une seconde après, la Vierge est là, distante d’à peine deux mètres de lui.

Elle dit : « Retournes dans ton village natal où tu fonderas un nouveau monastère pour tes frères dominicains » puis elle lui désigne un lieu précis où devront commencer les travaux.

Le lendemain matin, Jean raconte sa vision nocturne à son prieur. A sa grande surprise, celui-ci l’autorise à partir sur le champ, sans autre explication.

Parvenu à Caccamo, l’archange saint Michel apparaît à Jean. « Tu trouveras les fondations d’un bâtiment à l’endroit que la Vierge Marie t’a montré ! », lui affirme-t-il.

Jean n’est pas encore au bout de ses surprises. Sur son chemin, il croise des ouvriers qui lui racontent un fait étrange : quelques jours auparavant, un chantier a commencé à l’endroit même que la Vierge avait signalé au bienheureux…

Jean a été béatifié en 1753 par le pape Benoît XIV.

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12 novembre 2022 6 12 /11 /novembre /2022 15:00
CC0/wikimedia Détail du Martyr de Josapha Kuntsevych, de Jozef Simmler, vers 1861, huile sur toile, Musée national de Varsovie.
Saint Josapha Kuntsevych (1580-1623), assassiné, est retrouvé intact cinq ans plus tard

Né dans une famille orthodoxe, le jeune Josaphat devient moine à Vilnius (Lituanie). Âgé d’à peine 30 ans, il devient l’abbé de sa communauté. Peu après, il est sacré évêque gréco-catholique (catholique de rite byzantin) de Polotsk (Biélorussie, Vitebsk).

Là, il met tout en œuvre pour opérer un rapprochement entre catholiques et orthodoxes et faire la paix entre les communautés. Mais ses mesures ne plaisent pas à tout le monde. En 1623, il meurt assassiné à Vitebsk (Biéolorussie) dans des circonstances effroyables. Son corps est jeté dans une rivière. On le retrouve trois jours plus tard.

Très tôt, les fidèles voient en lui un saint. En 1628, cinq ans après son décès, une exhumation officielle de sa dépouille est organisée. Les témoins n’en reviennent pas. Certains s’agenouillent, d’autres fondent en larmes : le corps est intact, malgré le temps passé depuis le trépas et les trois jours au fond de l’eau !

Josaphat est béatifié en 1643 puis élevé sur les autels par Pie IX en 1867, devenant le premier gréco-catholique canonisé par Rome. Ses reliques sont conservées sans la basilique Saint-Pierre de Rome (Italie).

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11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/Martin Jonas
Saint Bertuin (ou Berthuin, + 698) fonde une abbaye après qu’un ange lui ait dit de tout quitter

Au VIIe siècle, Bertuin est un noble anglais devenu moine bénédictin puis abbé de son monastère d’Othbelle. Grand priant, juste et charitable, les fidèles l’élisent évêque diocésain.

Un jour, un ange lui apparaît et lui dit : « Distribues tous tes biens, quitte ton pays natal et rends-toi dans la vallée de Landuwe (Landoir, Belgique) où tu évangéliseras la région ».

Parvenu à Namur (Belgique, Wallonie), le saint demande à un inconnu le nom des cours d’eau de la région. Parmi ceux cités, il reconnaît celui que lui avait signalé l’ange. Il longe la Sambre jusqu’au confluent du Landoir, où il construit, à côté d’une source, un petit oratoire qu’il dédie à la Vierge Marie.

Plus tard, le roi Pépin II apprenant sa popularité, lui fait don de plusieurs métairies sur lesquelles Berthuin bâtit une nouvelle abbaye.

Son culte est reconnu en 1200.

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10 novembre 2022 4 10 /11 /novembre /2022 15:00
CC0/wikimedia Détail de La Rencontre entre Léon le Grand et Attila, par Raphaël, 1514, fresque, musées du Vatican.
Saint Léon le Grand (vers 390/400-461) est miraculeusement accompagné de saint Pierre

En 452, Attila, chef des Huns, surnommé le « fléau de Dieu », pénètre en Italie.

L’empereur Valentinien III envoie auprès de lui une délégation composée du pape saint Léon Ier, d’un préfet et d’un consul romain pour stopper cette invasion et négocier la paix. La rencontre a lieu à Mantoue (Italie, Lombardie).

Ce jour-là, Attila fait preuve de bienveillance et promet de ne pas marcher sur Rome (Italie), moyennant le versement d’un impôt.

« Pourquoi a-t-il montré tant d’empathie à l’égard de nos ennemis ? », s’interrogent les compagnons d’Attila. C’est contraire à ces habitudes !

Ils lui demandent la raison de sa conduite : « Pendant que Léon me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre homme entouré d’une lumière délicieuse et d'une majesté extraordinaire. Il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il tenait. J’ai compris que je ne pourrai rien contre Rome. »

Nous l'avons appris plus tard : ce personnage mystérieux était l’apôtre saint Pierre.

Un an auparavant, le concile de Chalcédoine avait déclaré que « Pierre a parlé par la bouche de Léon », défenseur de la foi, premier pape nommé docteur de l’Eglise au XVIIIe siècle.

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/Diy13
Le bienheureux Louis Morbioli (1433-1485) : il va de ville en ville sur un âne qui s’agenouille lorsque son maître prie

Né dans une famille pieuse de Bologne (Italie, Emilie-Romagne), Louis est un adolescent dissipé et bagarreur. Jusqu’à ses 32 ans, il joue, boit, fréquente prostituées et délinquants.

Il tombe malade à Venise (Italie, Vénétie) et se convertit radicalement.

Monté sur un âne, il passe alors de ville en ville, où il proclame la parole de Dieu, vêtu d’un manteau en toile grossière, avec une croix cousue sur la poitrine, pieds nus, tenant entre les mains un bâton au bout duquel il a fixé une image du Christ en croix.

C’est sous cet aspect que les habitants de Bologne retrouvent le mauvais garçon qu’ils avaient perdu de vue depuis longtemps !

Peu après son arrivée à Bologne, Louis met pied à terre devant une église où il entre pour se recueillir. Intrigués, les passants n’osent pas le suivre.

Soudain, l’âne, resté à distance, se tourne de lui-même en direction du porche de l’église et s’agenouille ! Il reste dans cette position tout le temps que le bienheureux passe à l’intérieur de l’édifice ! Puis lorsque Louis réapparaît, la bête se relève d’elle-même ! Des gens de Ferrare (Italie, Emilie-Romagne) et de Modène (Italie, Emilie-Romagne) témoignent du même phénomène.

Le pape Benoît XIV nous a laissé un témoignage au sujet de la ferveur populaire de son temps en faveur de Louis. Le 9 novembre 1845, le pape Grégoire XVI a déclaré bienheureux le pénitent bolognais.

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8 novembre 2022 2 08 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/thanasus
Gersende d’Alphant (vers 1250-1310) : elle apparaît à saint Elzéar et à son épouse sainte Delphine de Digne

Gersende d'Alphant vient au monde à Apt (France, Vaucluse) dans une famille de la haute noblesse provençale. Épouse et mère de famille exemplaire, elle se retire du monde lorsqu’elle perd son mari puis rencontre saint Elzéar et sainte Delphine dont elle devient la fidèle servante. Ces trois fidèles mènent une existence de prière, d’ascèse et de méditation.

Mais Dieu rappelle Gersende à lui peu après. Sainte Delphine la fait inhumer dans l'église des Frères Mineurs d'Apt.

La nuit suivante, tandis que saint Elzéar dort et que son épouse prie au pied du crucifix de leur chambre, Gersende leur apparaît vêtue d'habits magnifiques, entourée d'une lumière resplendissante. Elle les assure tous deux que Dieu veille sur eux, qu'ils ont d'ores et déjà trouvé le bonheur céleste et qu'ils seront à nouveau réunis au Ciel, pour l'éternité.

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7 novembre 2022 1 07 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/ipopba
Saint Lazare le Thaumaturge (+ 1054) prédit le jour et l’année de sa mort quinze ans avant la date de sa disparition

Lazare de Galèsion, dit le Thaumaturge en raison de son don de guérison, naît vers l’an mil, dans une bourgade de la Turquie actuelle. Très tôt, il mène une vie de prière et d’ascèse.

Simple religieux, il effectue un pèlerinage en Terre sainte puis devient stylite près d’Ephèse (Turquie). Beaucoup de fidèles viennent parler avec cet homme de Dieu installé au sommet d’une colonne. Il acquiert une réputation de saint.

Au début de 1039, il annonce à tous qu’il mourra le 8 novembre suivant. C’est la stupéfaction ! On implore le Seigneur de lui donner un supplément de vie.

Lazare demande à la Vierge Marie d’exaucer leurs vœux. Il reçoit en réponse l’assurance qu’il vivra encore quinze ans et mourra un 8 novembre.

Le 31 octobre 1054, soit à huit jours de la date prédite, Lazare fait venir Nicolas, son disciple bien-aimé, à qui il dicte son testament spirituel.

Étrangement, comme le constate Nicolas, le saint ne signe pas le document ce jour-là. Au matin du 8 novembre 1054, il demande à Nicolas de lui apporter son testament sur lequel il appose alors sa signature.

Il rend son âme à Dieu quelques instants plus tard.

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6 novembre 2022 7 06 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/Zolnierek
En 1370, des hosties volées saignent abondamment en Belgique

A l’automne 1369, Jonathas, habitant de Bruxelles (Belgique) propose à un proche, Jean de Louvain, de voler des hosties pour lui. l’homme s’exécute. Peu après le forfait, Jonathas est assassiné.

Sa veuve et son fils, terrifiés, se réfugient chez des parents auxquels ils remettent les hosties volées. Le 22 mai 1370, veille de l’Ascension, ces personnes, étrangères à la foi, déposent les hosties sur une table et les transpercent avec un couteau. Aussitôt du sang gicle. Les témoins sont frappés d’épouvante.

L’un d’entre eux demande alors à une amie prénommée Catherine, de cacher ces hosties dans un lieu sûr, contre une récompense. La femme, avertie en songe de refuser, se rend chez le curé de Notre-Dame de la Chapelle à qui elle dévoile les faits. Elle lui remet les onze hosties miraculeuses que le prêtre dépose dans le tabernacle de son église.

Des soupçons pèsent sur Catherine : connaîtrait-t-elle les voleurs ? On la fait comparaître devant la justice civile. Grâce à sa déposition devant la justice, les malfrats sont arrêtés, jugés et exécutés. Les hosties, quant à elles, sont transférées à la collégiale Sainte-Gudule.

Un conflit éclate alors entre cette paroisse et le chapitre de Sainte-Gudule, chacune des « juridictions » revendiquant le droit de conserver le précieux dépôt. Robert de Genève, l’archevêque de Cambrai dont dépend Bruxelles à cette époque, tranche en faveur du chapitre de Sainte-Gudule. Par esprit d’apaisement, il accorde à Notre-Dame de la Chapelle, de garder deux des onze hosties. On ignore aujourd'hui ce qu’elles sont devenues.

Fin mai 1370, la collégiale Sainte-Gudule accueille solennellement les neuf hosties miraculeuses. Le chapitre ordonne une procession annuelle. A cette occasion, Charles Le Téméraire, duc de Bourgogne, autorise une coupe d’arbres pour servir aux décorations sur le parcours de la procession. Celle-ci a lieu chaque année jusqu’en 1402.

Lors de la procession de 1400, la pluie endommage les hosties. On les met à l’abri dans un tabernacle et on décide de ne plus les exposer. En 1402, l’évêque diocésain, Mgr Pierre d’Ailly, archevêque de Cambrai, authentifie le miracle de conservation qui perdure depuis plus de trente ans.

Plusieurs sources évoquent les faits : la comptabilité du duché de Brabant qui fait état d’une exécution de six condamnés le 22 mai 1370 sur la place de la Grosse Tour à Bruxelles ; l’enquête épiscopale de 1402 de Pierre d’Ailly ; un document manuscrit rédigé au milieu du XVe siècle puis imprimée à Cologne (Allemagne), en 1532…

Des miracles ont lieu autour de la relique. En 1405, un incendie ravage le quartier de Notre-Dame-de-la-Chapelle : 1400 maisons sont anéanties. La fin du sinistre est attribuée aux reliques eucharistiques : le reste de la ville est épargné.

En 1489, une épidémie de « suette anglaise » frappe Bruxelles : 33000 morts. On porte les hosties en procession : l’épidémie disparaît subitement.

En 1436, suite à une révélation privée, le pape Eugène IV bénit le projet de construction d’une nouvelle chapelle du Très-Saint-Sacrement-du-Miracle, dans la collégiale Sainte-Gudule. En 1450, les hosties désormais au nombre de trois, sont placées dans une croix-reliquaire qui a traversé les siècles jusqu’à nos jours.

Les décennies suivantes sont dignes d’un roman. En 1579, en pleine guerre de religion, les hosties sont dissimulées dans une poutre creuse dans une modeste maison. L’ostensoir précieux est mis à l’abri par un autre habitant : il va rester ainsi caché pendant six ans.

A l’été, après le rétablissement du culte catholique, l’archevêque de Malines, Jean Hauchin, authentifie les hosties sorties de leur cachette, qu’il ramène le 6 juillet à la collégiale Sainte-Gudule. La solennité annuelle en juillet est à nouveau organisée jusque dans les années 1770, sous le patronage des jésuites. Sous le règne de l’impératrice Marie-Thérèse, l’atelier bruxellois Van den Borght fabrique deux tapisseries commémorant l’histoire du miracle afin d’orner le chœur de la Collégiale.

Le Saint Sacrement est malmené sous la Révolution française. Le 25 novembre 1789, il faut précipitamment le mettre à l’abri. Il échappe plusieurs fois à la destruction avant d’être acheminée à Malines (Belgique).

A l’été 1804, la relique est amenée temporairement dans l’église Sainte-Catherine puis solennellement transférée à la collégiale Sainte-Gudule. Dans le contexte de la Restauration, la célébration annuelle du miracle connaît un faste grandissant.

Mais en 1870, les solennités du jubilé n’ont pas lieu par décision du cardinal Deschamps, archevêque de Malines : en proie à une lutte avec les libéraux, le prélat décide de renoncer à ces solennités. La fin du XIXe siècle voit un sérieux déclin du pèlerinage. En 1935, le cardinal-archevêque, Mgr Joseph-Ernest Van Roey, fait porter le Saint-Sacrement à Malines pour le Congrès eucharistique régional. La Seconde Guerre mondiale porte un rude coup aux manifestations diocésaines.

Pourtant, en 1962, l’archevêque de Malines-Bruxelles, le cardinal Suenens, donne la bénédiction avec le Très-Saint-Sacrement-du Miracle et deux ans plus tard, la procession se déroule avec un reposoir sur la Grand-Place.

Une plaque de bronze a été placée dans la cathédrale en 1977. L’ostensoir-reliquaire est conservé au musée dans l’ancienne chapelle du Miracle transformée.

En 2018, une enquête ecclésiastique confirme que le reliquaire ne contient plus d’hosties.

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5 novembre 2022 6 05 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/Shodography
Sainte Bertille (+ vers 710) : elle fait jaillir une source miraculeuse qui n’a jamais tari depuis le VIIIe siècle

Originaire de la région de Soissons (France, Aisne), Bertille, moniale puis abbesse au monastère de Chelles (France, Seine-et-Marne) est une grande sainte de l’époque mérovingienne.

Un jour, pendant les travaux de moisson, des ouvriers travaillant en plein soleil aux alentours du monastère, sont torturés par la soif. La chaleur est accablante. Ces hommes arrêtent brusquement le travail devenu insupportable et s’approchent de la rivière voisine, espérant trouver de quoi se désaltérer. Malheureusement son lit est à sec. Ils ne peuvent reprendre leur souffle. La soif et la fatigue les épuisent.

Ils vont trouver Bertille pour qu’elle les aide et prie pour eux, sans quoi les travaux des champs seront arrêtés. La sainte abbesse demande alors à Dieu de donner à ces malheureux l’eau dont ils ont besoin. Elle frappe le sol avec un bâton et aussitôt une source en jaillit.

Depuis lors, cette source n’a jamais tari. C’est à cet endroit que se rendaient les pèlerins pendant des siècles pour prier et se laver les yeux malades dans l’espoir d’une guérison.

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4 novembre 2022 5 04 /11 /novembre /2022 15:00
iStock/Getty Images Plus/Big Joe
Saint Charles Borromée (1538-1584) : il est gratifié d’un miracle le jour de sa naissance

Dans la nuit du 1er au 2 octobre 1538, les habitants du château d’Arone, près du lac Majeur (Italie et Suisse), se préparent à la naissance d’un nouvel enfant dans la famille Borromée. Famille, domestiques, soldats en faction, tous attendent ce moment.

Vers 2 heures du matin, Margaret Borromée, la mère du futur saint, couchée dans la chambre dite des « trois lacs », réussit à s’endormir. Les lieux sont plongés dans l’obscurité. Dehors, le temps est maussade et les étoiles ne brillent pas.

Soudain, la chambre de Margaret est illuminée par une lumière extrêmement vive mais non aveuglante. La future maman est réveillée en sursaut ; elle appelle au secours tant la luminosité éblouit les murs et le mobilier, du sol au plafond.

Un témoin raconte : « C’était comme une grande splendeur très lumineuse, comme un soleil, large d’environ six brasses (près de 11 mètres), qui s’étendait de part et d’autre de la pièce ». Le phénomène dure plusieurs heures : de deux heures du matin jusqu’au lever du soleil, « faisant de la nuit obscure un jour très clair ».

La source de cette lumière n’a jamais été identifiée. Lors du procès de canonisation de Charles, cinq témoins directs ont témoigné sous serment.

Charles, archevêque de Milan (Italie, Lombardie), cardinal à 22 ans, est béatifié en 1609 par Paul V puis canonisé l’année suivante par ce même pape.

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3 novembre 2022 4 03 /11 /novembre /2022 15:00
CC0/wikimedia La Vision de saint Hubert par Jan Brughel l’Ancien et Pierre Paul Rubens, 1617, Madrid, musée du Prado.
Saint Hubert de Liège (vers 656/658-727) : il rencontre un cerf portant une croix lumineuse entre ses bois un Vendredi saint

Époux de la fille du roi Dagobert, Hubert est un grand aristocrate qui mène grand train. La chasse est sa passion. Un Vendredi- Saint, n’ayant trouvé personne de son entourage pour l’accompagner, il part seul en forêt.

Soudain, il se trouve face à un magnifique cerf blanc qui porte une croix lumineuse au milieu de ses bois. Le cavalier se met en tête de le poursuivre. En vain ! L’animal parvient à le semer.

Près d’un sous-bois, le chasseur invétéré  s’arrête brusquement : sa proie est là, à quelques mètres de lui. A cet instant, une voix parvient à ses oreilles : « Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ? ».

Transi de peur, Hubert se jette à terre et dit : « Seigneur, que faut-il que je fasse ? »

 Va donc auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu’il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n’être point damné dans l’éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée. »

Peu après, Hubert rencontre saint Lambert auprès duquel il jure de se convertir. Il n’a plus jamais chassé et devient un missionnaire exemplaire. Il est élu évêque de Maastricht (Pays-Bas) puis, à la mort de Lambert, monte sur le siège épiscopal de Tongres (Belgique).

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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 15:00
Pixabay/congerdesign
Sainte Winefride de Treffynnon (+ 660) : une fontaine jaillit sur l’emplacement de son assassinat

Au VIIe siècle, Winefride, née à Treffynnon (Holywelle en anglais, Royaume-Uni, Pays de Galles, Flintshire), est une jeune noble qui mène une vie chrétienne exemplaire. Nièce du missionnaire saint Beuno, elle prie à chaque instant et se dévoue admirablement pour les pauvres. Elle a décidé de consacrer sa vie au Seigneur et veut devenir religieuse.

Mais sa beauté naturelle lui attire de nombreux prétendants. Parmi eux, Caradog est assurément le plus grossier et le plus maladroit. Il ne se passe pas un jour sans que Winefride ne reçoive ses déclarations.

L’harcèlement de cet homme lui fait peur car il se montre très pressant, de jour comme de nuit.

Un jour, tandis qu’elle marche dans une rue déserte, elle se rend compte que Caradog la suit. Le soir est tombé et elle ne se sent pas en sécurité. Elle se retourne brusquement, surprenant ainsi l’homme qui a l’air étrange. Les traits de son visage sont crispés.

Winefride s’approche pour lui demander la raison de sa présence, à cette heure. Mais à peine est-elle parvenue à sa hauteur qu’il se précipite sur elle et menace de la tuer si elle ne cède pas à ses désirs.

Refusant avec fermeté, l’homme lui assène des coups de couteau puis, dans un excès de rage indescriptible, lui tranche la gorge.

Winefride, ensanglantée, gît sur le sol. Son tueur hésite : s’enfuir ou cacher le corps ? Soudain, à l’emplacement précis où il vient de commettre son forfait, une source d’eau jaillit du sol, inondant les vêtements de la sainte. Caradog prend ses jambes à son cou et demande à un prêtre de l’entendre immédiatement en confession.

Un sanctuaire a été bâti à l’emplacement de la source miraculeuse. Le pèlerinage est resté fréquenté au Moyen Âge.

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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 15:00
Unsplash/Grant Whitty
Saint Marcel (+ 436) : il guérit l’évêque de Paris devenu aphone

Prudence, évêque de Paris (France), a pour habitude de désigner lui-même les enfants chargés de chanter pendant les offices. Un jour, son archidiacre, dont l’ambition était forte, choisit pour chanter pendant la messe un autre garçon que celui qu’avait désigné l’évêque.

Furieux, celui-ci décide de rappeler à l’archidiacre qui détient l’autorité dans le diocèse. Après l’avoir convoqué, et lui avoir signifié la gravité de sa désobéissance, le prélat lui dit qu’il n’en restera pas là.

Il convoque sur-le-champ l’enfant protégé par l’archidiacre et le fait fouetter.

Mais au moment où le pauvre garçon commence à crier de douleur, l’évêque perd complètement la voix. Incapable de proférer le moindre mot, il se retire en fulminant encore intérieurement contre son archidiacre.

La perte de sa voix est plus importante qu’elle n’en a l’air. Devenu aphone, Prudence est devenu incapable de remplir certaines de ses fonctions, en particulier de prêcher !

Au bout de trois jours, il fait appeler Marcel, qui n’est encore que sous-diacre, mais dont la réputation de thaumaturge grandit. Celui-ci interpelle l’évêque : « Quoique je comprenne, bon pasteur, que cet accident est la conséquence d’un péché, cependant ce que tu veux, au nom du Seigneur, exprime le par la parole ».

L’évêque retrouve instantanément sa voix : « la parole de saint Marcel était vraiment digne de guider le troupeau du Seigneur, elle qui avait rendu la santé au pasteur ».

De fait, Marcel devient quelques mois après le neuvième évêque de Paris.

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31 octobre 2022 1 31 /10 /octobre /2022 15:00
Unsplash/Hasan Almasi
Saint Quentin (+ entre 287 et 303) : martyrisé pour sa foi, Dieu s’adresse à lui pour le soutenir

Quentin, fils du sénateur Zénon, est baptisé à la fin du IIIe siècle et devient missionnaire en Gaule. Il connaît un grand succès auprès des populations et baptise des centaines de personnes.

Parvenu à Amiens (France, Somme), il est dénoncé à Rictiovarus, préfet romain qui le fait comparaître devant lui. : « Comment t’appelles-tu ? lui demande-t-il.

- Je m’appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j’ai reçu le nom de Quentin.- Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions !

- La vraie noblesse, c’est de servir Dieu ; la religion chrétienne n’est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu tout-puissant et de son Fils, engendré avant tous les siècles.

- Quitte ces folies et sacrifie aux dieux.

- Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c’est de les adorer. Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme. »

A ces mots, Rictiovarus fait flageller Quentin. Soudain, le saint entend une voix : « Quentin, persévère jusqu’à la fin, Je serai toujours auprès de toi. » En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse.

Jeté dans un cachot sombre, sur le point d’être transféré à Reims par les romains, il est libéré miraculeusement.

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30 octobre 2022 7 30 /10 /octobre /2022 15:00
Unsplash/Goodfreephotos
En Pologne, des lueurs mystérieuses au-dessus d’un étang signalent la présence d’une hostie volée.

A la fin de 1345, les habitants de Bawol ou Bubal (Pologne, région de Cracovie), tous chrétiens pieux et charitables, sont bouleversés par un fait d’hiver jusqu’ici inconnu dans cette bourgade sans histoire.

Un jour, à la messe du matin, le curé informe ses paroissiens qu’un vol sacrilège a été commis à Cracovie dans l’église de Tous-les-Saints : des voleurs ont dérobé la custode dans laquelle était conservée l’hostie consacrée à la messe dominicale. A Bawol, c’est la consternation.

Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, un habitant se promène près d’un marais fangeux situé près du village, que d’aucuns considèrent comme peu sûr en raison du risque de noyade.

Soudain, le regard du promeneur est attiré par une lueur au-dessus du marécage à qui s’ajoutent bientôt d’autres clartés ressemblant, selon son témoignage, à des torches portées par des mains invisibles.

La nuit suivante, le même villageois se rend au marais, accompagné d’un groupe d’amis. Le même phénomène se produit, mais avec une plus grande netteté que la veille. Le curé de Bawol et les responsables municipaux sont alertés. L’affaire parvient aussi à l’évêque de Cracovie, Mgr Jan Grot, qui venait d’apprendre le vol de l’hostie dans l’église de sa ville. Maintenant, des lueurs sur un marais…

Le prélat réfléchit un moment. Une idée lui traverse l’esprit : existerait-t-il un lien entre les deux événements ? Pourquoi non ? En effet, les lueurs sont apparues à la fin de la journée où le vol a été constaté. Jamais quiconque n’avait vu auparavant quelque chose de semblable. Le prélat ordonne alors trois jours de prière et de jeûne. Puis il se rend lui-même au marais, accompagné de quelques prêtres et d’habitants de Bawol. Des volontaires se mettent à chercher la custode dérobée parmi les herbes. Pendant ce temps, l’évêque, son clergé et les fidèles prient d’un cœur uni.

Une voix retentit soudain : « J’ai trouvé quelque chose ! Oui, c’est la custode ! » Chacun s’attend à trouver à l’intérieur une hostie en état de décomposition après plusieurs jours passés dans l’eau. Au contraire : elle est intacte et n’a pas été souillée par la boue ! Le Saint-Sacrement est ramené à l’église de Bawol dans une procession joyeuse. Le lendemain, elle est acheminée jusqu’à Cracovie.

Depuis ce jour, plus personne n’a vu la moindre lueur sur le marécage. Le roi de Pologne Casimir III, l’a fait assécher et a fait bâtir une chapelle à l’endroit précis où fut retrouvé le Corps du Christ. En 1392, les chanoines réguliers de Cracovie ont reçu la charge de ce petit sanctuaire.

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29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 15:00
Unsplash/Gadiel Lazcano
Saint Narcisse de Jérusalem (+ 212)  : il change l’eau en huile pour les lampes des églises

Né en Grèce, Narcisse devient évêque de Jérusalem (Israël) à un âge avancé. C’est un homme pieux, charitable et Dieu lui fait don de charismes divers.

Une année, à l’approche de Pâques, on l’informe que l’huile servant à l’éclairage des églises vient à manquer. Or, à la fin du IIe siècle, les offices du temps pascal sont célébrés au cours de la nuit.

Narcisse demande alors à plusieurs de ses diacres d’aller puiser suffisamment d’eau et de la rapporter. Son initiative paraît étrange aux diacres mais ceux-ci s’exécutent. Revenu près du saint, avec leur chargement rempli, ils s’entendent dire : « Déposez l’eau à côté de moi et ne dites rien ».

Narcisse se met à prier et « avec une foi sincère dans le Seigneur », il étend ses deux mains sur l’eau puis en saisit une petite quantité avec un gobelet qu’il verse dans une lampe. Aussitôt, le liquide se transforme en huile.

Les trois hommes rendent grâce à Dieu. Cette année-là, il y eut assez d’huile pour toutes les lampes sacrées de Jérusalem.

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28 octobre 2022 5 28 /10 /octobre /2022 14:00
Unsplash/Magdalena
Saint Vincent (+ 304) convertit ses bourreaux en imprimant l’empreinte de son pied sur une pierre dure.

« Partout où s’étend l’empire romain et retentit le nom de chrétien, quel est le pays où l’on ne célèbre avec joie l’anniversaire de Vincent ? », écrit saint Augustin un siècle après le martyr de Vincent, diacre à Valence (Espagne, province de Valence).

Au début du IVe siècle, l’empereur Dioclétien persécute les chrétiens comme jamais. Or, Vincent, aimé de tous, chrétien fervent et charitable, est une cible idéale.

Il est arrêté. Considéré comme « un des plus zélés défenseurs de Jésus-Christ », ses bourreaux tentent de faire vaciller sa foi en le persuadant que c’est pure folie de mourir à son âge pour défendre un homme crucifié...

En réponse, Vincent confesse la divinité du Christ et se moque de Jupiter, « idole incestueuse et adultère ». Le gouverneur romain ordonne qu’on le mène devant une statue de Jupiter afin qu’il lui offre de l’encens, sans quoi il sera mis à mort.

Des soldats se saisissent de lui et l’entraînent au lieu désigné. Parvenus à trois mètres de la statue, Vincent refuse d’avancer.

Une grosse pierre se trouve à cet endroit. Vincent prie Dieu de l’aider puis pose le pied sur le caillou. Celui-ci s’enfonce dans le minéral, comme un sceau dans une cire molle. Il recule légèrement et voit qu’il vient de laisser une empreinte profonde dans la pierre.

Voyant ce prodige, les bourreaux prennent peur et demandent à Vincent de leur parler de Jésus. Pour avoir le temps d’apprendre les mystères de la foi, ils retournent auprès du gouverneur romain et feignent que Vincent demande trois jours pour choisir entre la mort et l’apostasie. Ce délai est accordé : il leur est suffisant pour découvrir l’évangile.

Vincent sera cependant martyrisé peu après. Sa renommée est universelle, comme le montre la dispersion de ses reliques à travers l’Europe entière dès le VIe siècle.

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