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23 août 2023 3 23 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/khomesh kumar
Sainte Rose de Lima (1586-1617) et le miracle du coq

Née à Lima (Pérou), Rose prend l’habit religieux chez les Dominicaines de son pays natal. Son milieu d’origine, très modeste, bien que chrétien, n’a pas complètement abandonné ses croyances ancestrales : on est persuadé que l’univers est parcouru de forces positives ou maudites pouvant être invoquées à travers les animaux et les plantes.

Alors qu’elle n’est encore qu’une adolescente, Rose surprend un jour une discussion entre sa mère et une voisine dont voici le propos : un coq du quartier est devenu anormalement agressif et développe des facultés inconnues à son espèce. Il a été « ensorcelé » et la seule manière de conjurer le mauvais sort est de le faire cuire.

Profitant d’un moment où sa mère est absente, Rose se saisit du coq et, assise par terre, lui caresse doucement la tête. Elle lui dit : « Petit coq, chante vite, sinon, elle va te jeter dans le feu. » À ces mots, l’animal se redresse et se met à chanter d’une voix ragaillardie. Depuis ce jour, plus personne n’a jamais plus constaté le moindre signe anormal chez ce coq qui est mort de vieillesse.

Rose a été proclamée bienheureuse en 1668 par Clément IX puis canonisé trois ans plus tard par son successeur, le pape Clément X.

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22 août 2023 2 22 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/kieferpix
Le corps de saint Alexis d’Ugine (1867-1934) est retrouvé intact 22 ans après la mort

Prêtre orthodoxe russe, Alexis est exilé en Estonie lorsque éclate la Révolution d’Octobre. En 1930, il devient curé de la paroisse russe d’Ugine (France, Savoie). Il s’éteint le 22 août 1934.

C’est seulement après sa mort que les médecins révèlent qu’il souffrait d’un cancer généralisé. Ils ordonnent une mise en bière rapide et la fermeture hâtive du cercueil, convaincus de la décomposition quasi-immédiate de l’organisme. On inhume le père Alexis dans un caveau temporaire. Puis, le nouveau curé de la paroisse le fait transférer dans une concession trentenaire qu’il a acheté. Pour cette opération, le cercueil attend hors de terre durant trois jours.

En 1953, la municipalité d’Ugine fait bâtir des immeubles sur l’emplacement du cimetière communal. On crée un nouvel espace où les familles transfèrent leurs proches. À cette époque, le père Philippe Chportak, curé de la paroisse d’Ugine, y fait déplacer les restes du saint.

Le 22 août 1956, sous un soleil de plomb, les fossoyeurs se mettent à l’œuvre sur la tombe d’Alexis. Parvenus à une profondeur d’un mètre vingt, une « force inconnue » stoppe la poursuite de leur travail : ils sont contraints de poser leurs outils et de creuser à la main.

Ils découvrent bientôt un homme parfaitement intact, sans le moindre signe de corruption, comme « enterré de la veille ». Ses habits sacerdotaux en brocart blanc, ainsi que l’évangéliaire posé sur sa poitrine, ne présentent aucune altération. Seule la reliure métallique de l’évangéliaire a noirci.

Pourtant le cercueil en bois est décomposé et la dépouille gît au contact de la terre froide et humide depuis plus de deux décennies ! Les ouvriers, stupéfaits, comprennent que la « force inconnue » a évité qu’ils abîment le cadavre !

Le père Alexis avait été inhumé 22 ans plus tôt jour pour jour...

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21 août 2023 1 21 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/Sakorn Sukkasemsakorn
Saint Pie X (1835-1914) guérit une religieuse condamnée à une mort certaine

L’Église ouvre la cause de béatification du pape Pie X neuf ans seulement après sa mort. Ses vertus héroïques sont proclamées en 1943 et plusieurs miracles vont permettre la poursuite du procès.

Parmi eux, la guérison de sœur Marie-Julie Deperras, religieuse de la Visitation de Dole (France, Jura) depuis 1920, doit être citée tant il est extraordinaire.

Cette religieuse tombe malade à l’été 1928 : fatigue, douleurs aiguës au niveau de la cuisse gauche, paralysie. Son état devient vite préoccupant. Les docteurs Bourgeat, Sullerot et Jenesseaux établissent le même diagnostic : ostéosarcome (tumeur maligne) inopérable, à pronostic fatal « à bref délai ».

La sœur Marie-Julie espère en Dieu seul. Une religieuse du couvent de Dole lui confie une petite relique de Pie X qu’elle applique sur son corps. Une neuvaine est organisée en l’honneur du défunt pape.

Mais la santé de la pauvre religieuse ne s’améliore pas ; il se dégrade plutôt ! Son entourage propose une seconde neuvaine.

Au troisième jour de celle-ci (7 décembre 1928), la malade donne des signes évidents d’une amélioration générale. « J’éprouvai le désir de m’asseoir sur mon lit, ce que je pu faire sans difficulté », explique-t-elle. Dans les heures suivantes, elle plie les jambes, geste impossible depuis des semaines. L’enflure de la cuisse a diminué et disparaît bientôt comme toutes les douleurs. Le lendemain, elle peut s’habiller seule. Le 28 janvier 1929, les médecins constatent la disparition inexplicable de la pathologie.

Giuseppe Sarto, pape sous le nom de Pie X, a été proclamé bienheureux en 1951 puis saint trois ans plus tard par Pie XII.

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20 août 2023 7 20 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Grant Whitty
Une guérison miraculeuse au moment d’une communion eucharistique

Le jour de Pâques de 1461, une habitante de La Rochelle (France, Charente-Maritime) amène son jeune fils Bertrand, 12 ans, à la messe de la Résurrection à la paroisse Saint-Bartholomée de la Rochelle.

Son père est mort et la veuve doit travailler durement pour nourrir son enfant. À l’âge de sept ans, celui-ci a fait une chute d’une hauteur de plusieurs mètres. Il a échappé à la mort mais il est resté depuis lors totalement muet. Aucun médecin n’a jamais réussi à lui redonner la parole.

Au moment de la communion, Bertrand attire l’attention du célébrant en faisant des gestes avec ses mains. Il attend depuis longtemps d’être admis à la communion eucharistique et d’aucuns l’ont vu prié de longues minutes devant l’ostensoir exposé à l’adoration des fidèles. Mais le prêtre refuse au motif, dit-il à la mère, qu’il n’a pu entendre la confession du jeune muet avant de communier.

Bertrand est triste : ce n’est pas encore aujourd’hui, jour de Pâques, qu’il recevra le Corps du Seigneur. Devant le refus du prêtre, il se met à insister en le suppliant à grands renforts de gestes. Ému, le prêtre finit par céder ; il s’approche de lui et lui donne le Saint-Sacrement. À l’instant où la communion touche les lèvres de l’enfant, celui-ci se met à parler normalement. Mais comme si cela ne suffisait pas, il ne s’exprime pas dans sa langue natale mais en latin : « Adjutorium nostrum in nomine Domini ! (notre secours est dans le nom du Seigneur) » sont ses premiers mots !

Le manuscrit qui décrit ce miracle est toujours conservé dans la cathédrale de La Rochelle.

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19 août 2023 6 19 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/Boonyachoat
Saint Jean Eudes (1601-1680) guérit une religieuse condamnée par les médecins

Illustre représentant de l’École française de spiritualité, fondateur de la Congrégation de Jésus et Marie et de l’Ordre de Notre-Dame de la Charité, saint Jean Eudes, prêtre oratorien, est un apôtre majeur du Sacré-Cœur.

La sœur Jeanne-Béatrice Londono, de la Congrégation des Sœurs de la Charité de la Présentation de Tours, est devenue missionnaire à Manizales, en Colombie (région de Caldas), à la fin du XIXe siècle.

Les premiers mois de son séjour latino-américain se passent bien mais Jeanne-Béatrice, dont la santé est déjà fragile, tombe gravement malade. Les soins prodigués sont un fiasco et elle est trop souffrante pour être rapatriée. Au fil des mois, les pathologies s’accumulent : diabète sucré entraînant des complications rénales sérieuses, néphrite, furonculose et abcès à répétition. On la croit perdue. Les autorités de sa congrégation sont alertées en France.

La foi de la sœur est profonde. À ses yeux, Jean Eudes, le fondateur de sa congrégation, peut tout avec la grâce de Dieu. Elle le prie nuit et jour.

Un matin, tandis que ses sœurs de Manizales se demandent si elle passera la journée, elle se lève, va à la cuisine où elle trouve de la nourriture et déguste un petit déjeuner à la stupéfaction d’une religieuse qui passait par là.

Cette guérison fut totale, définitive, sans séquelle ni rechute, scientifiquement inexplicable, selon le rapport établi par la commission médicale du Saint-Siège, entériné par le pape Pie XI le 28 juillet 1922.

C’est ce Souverain pontife qui a proclamé la sainteté de Jean Eudes trois ans plus tard.

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18 août 2023 5 18 /08 /août /2023 14:00

 

iStock/Getty Images Plus/photobank kiev
Sainte Hélène (+ 329) découvre la croix du Christ grâce à un miracle

La tradition rapporte que l’impératrice Hélène, mère de l’empereur Constantin, fit la découverte à Jérusalem  de la croix sur laquelle Jésus mourut, des clous et de l’écriteau fixé sur cette croix sur lequel était inscrit l’acronyme INRI (Jésus le Nazaréen, roi des Juifs).

Mais une difficulté subsistait : les croix des deux larrons, crucifiés avec Jésus, avaient été découvertes avec la sienne, et l’impératrice ignorait comment les distinguer.

Saint Macaire, évêque de Jérusalem, qui l’aidait dans son entreprise, ordonna que les personnes présentes se mettent à prier pour demander à Dieu de faire savoir quelle était la vraie croix.

Peu après, on fit amener sur les lieux une femme prête à mourir, pour laquelle les médecins ne pouvaient rien. On lui fit toucher de la main les deux croix des larrons. Rien ne se passa. La pauvre gémissait de plus bel et se tordait de douleur.

Lorsqu’on l’approcha près de la troisième croix, la malheureuse ouvrit les yeux, se mit à pleurer de joie et dit qu’elle ne sentait plus aucune douleur et qu’elle rentrerait chez elle par ses propres moyens. Le même jour, Macaire rencontra un convoi funéraire qu’une foule accompagnait au cimetière. Il fit arrêter les porteurs du défunt et toucha le cadavre avec deux des croix, en vain. Aussitôt qu’on eut approché celle du Christ, le mort ressuscita.

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17 août 2023 4 17 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Jussara Romão
Jésus plante sa croix dans le cœur de sainte Claire de Montefalco (1268-1308)

En 1294, Claire, supérieure du monastère des Augustines de Montefalco (Italie, Ombrie), traverse une épreuve intérieure : la ferveur spirituelle de sa jeunesse a laissé place à une aridité incessante. Prier et assister aux offices l’ennuie.

Une nuit, tandis que les sœurs dorment, la sainte rejoint doucement le jardin du couvent en espérant y trouver le sommeil. Parvenue près d’un gros chêne, une « silhouette » attire son regard dans la nuit noire. Intriguée, elle s’approche et distingue la forme d’un homme grand et maigre, pieds nus, portant une bure ; sa longue chevelure cache son visage.

« Bonsoir, monsieur. Comment puis-je vous servir ? », lui dit Claire.

L’inconnu ne dit rien mais s’avance vers elle. Il porte quelque chose de lourd sur ses épaules… un grand morceau de bois visible maintenant… une croix…

Puis Claire distingue maintenant ses mains et ses pieds… transpercés et saignant abondamment. La sainte tombe à genoux tandis que Jésus lui dit : « Je cherche un endroit propice où planter ma croix ». À ces mots, elle étend les mains pour présenter sa poitrine : « Seigneur, je t’offre mon cœur. »

Le Christ lui sourit mais à cet instant, une douleur atroce frappe Claire, aux mains, aux pieds et à la poitrine. Elle croit qu’on lui enfonce des épines dans le crâne. Elle s’écroule sur le sol, avec, dira-t-elle plus tard, un « goût de vinaigre » sur la langue. « Que vous arrive-t-il, ma mère ? demande une sœur arrivée en hâte, êtes-vous souffrante ? - Non, ma fille. J’ai simplement Jésus à l’intérieur de mon cœur. »

À sa mort, en 1308, on retrouve imprimé les instruments de la Passion du Christ sur les parois de son cœur.

L’Église l’a proclamé sainte en 1881.

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16 août 2023 3 16 /08 /août /2023 14:00
 
iStock/Getty Images Plus/Sentir y Viajar
Saint Roch (+ 1380) est prévenu d’un grave danger par son ange gardien

Médecin originaire de Montpellier, membre d’un tiers ordre franciscain, il vend ses biens, distribue l’argent aux pauvres et part en pèlerinage pour Rome (Italie).

Parvenu en Italie au cours de l’été 1367, il fait une halte à Acquapendente (Italie, Latium), village frappé par la peste. Il y propose ses services à l’hôpital municipal. Ses confrères s’interrogent : comment réussit-il à guérir les malades en traçant sur eux un simple signe de croix ?

Il se rend ensuite à Cesena (Italie, Emilie-Romagne) où il guérit un cardinal qui s’empresse de rapporter les faits à Urbain V. Peu après, ce pape accueille Roch en lui disant : « Il me semble que tu viens du paradis ! »

Roch reste trois ans à Rome puis repart. Il soigne nombre de malades mais à Plaisance (Italie, Emilie-Romagne), il est contaminé à son tour par la peste.

Une nuit, un ange apparaît au chevet de son lit et lui dit : « Roch, très dévot à Notre Seigneur Jésus-Christ, éveille-toi et lève-toi, connais maintenant que tu es saisi de pestilence. » Le lendemain, des gens malveillants le chassent de la ville. Il est contraint de se réfugier dans la forêt. Pour apaiser sa fièvre et soigner sa pestilence, l’ange apparu la veille vient à sa rencontre et fait jaillir une source.

Roch a été canonisé en 1629 par le pape Urbain VIII.

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15 août 2023 2 15 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/PeopleImages
Sainte Barbe (IVe siècle) guérit saint Stanislas Kostka (1550-1568)

À la mi-décembre 1565, le jeune polonais Stanislas Kostka, séjourne avec son frère Paul chez un sénateur autrichien, luthérien intransigeant. Celui-ci refuse de recevoir un prêtre catholique à son domicile. Stanislas tombe alors gravement malade. Les médecins appelés à son chevet ne lui laissent que très peu d’espoir. Son mal est incurable. Le jeune homme, dont la foi est inébranlable, désire recevoir le viatique avant de mourir. Il en fait part au sénateur mais celui-ci refuse.

Il se met alors à prier sainte Barbe, martyre du IVe siècle, pour laquelle il a un vif amour. Une nuit, il reçoit sa visite. La sainte martyre est accompagnée de deux anges dont l’un porte le Saint-Sacrement. Le futur jésuite reçoit le Corps du Christ et sait que désormais il peut partir dans la paix du Seigneur. Mais à la grande surprise de tous, il se rétablit. De ce jour sa décision est prise : malgré l’opposition de son père, il entrera dans la Compagnie de Jésus.

Stanislas a été béatifié en 1605 par le pape Paul V puis élevé sur les autels en 1726 par Benoît XIII.

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14 août 2023 1 14 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/RossellaApostoli
La Vierge apparaît à saint Maximilien Kolbe (1894-1941)

C’est vers l’âge de 10 ans que le petit Maximilien commence à prier la Mère de Dieu avec une ferveur rare.

Un jour, Marie lui apparaît avec deux couronnes dans les mains, une rouge et une blanche. La blanche, lui dit-elle, représente la pureté, et la rouge, le martyre. Puis elle lui demande laquelle il aimerait choisir quand il sera un adulte. « Les deux, répond-t-il ! »

Le saint est resté extrêmement discret au sujet de ce prodige bien que celui-ci a orienté toute sa vie, de son engagement chez les Franciscains à la fondation de la Cité de l’Immaculée dans son pays natal et du Jardin de l’Immaculée au Japon, jusqu’à son sacrifice au camp d’Auschwitz (Pologne) : en juillet 1941, il prend la place d’un père de famille condamné avec dix autres déportés à mourir de faim et de soif.

Béatifié en 1971 par saint Paul VI, il est inscrit au catalogue des saints par saint Jean-Paul II en 1982.

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13 août 2023 7 13 /08 /août /2023 14:00

 

Unsplash/Francesco Alberti
Une hostie s’envole dans l’Allemagne médiévale

Un paysan pauvre de Erding (Allemagne, Bavière) ne parvient pas à nourrir les siens en ce début du XVe siècle. Il travaille sept jours sur sept, des heures durant par tous les temps, mais rien n’y fait. Son voisin, par contre, propriétaire d’une terre agricole équivalente à la sienne, mène une vie aisée.

Un jour, il lui demande comment il s’y prend pour gagner tant d’argent. L’homme lui avoue que sa réussite tient au fait qu’il conserve chez lui le Saint-Sacrement.  Le pauvre homme, ignorant des choses de la foi, pense que le Saint-Sacrement possède des vertus magiques, à la manière d’une amulette. Il décide d’imiter son chanceux voisin sans attendre.

Le Jeudi Saint 1417, il se rend à la messe, fait semblant de communier, cache l’hostie dans un linge et sort de l’église. Sur le chemin du retour, intrigué par son butin, il sort l’hostie qui lui échappe soudainement des mains sans qu’il puisse la récupérer : le Saint-Sacrement s’est littéralement envolé. Il le cherche vainement de longues minutes. 

Pris de panique, il se précipite au domicile du prêtre qui lui a donné la communion. Celui-ci se rend aussitôt sur le lieu où vient de disparaître l’hostie. À peine arrivé, le clerc s’aperçoit que l’hostie est posée sur une motte de terre et qu’il en émane une « grande lumière ». Il s’approche pour la saisir, mais celle-ci s’envole de nouveau dans les airs et disparaît. Le prêtre et le paysan se rendent ensemble chez l’évêque du lieu qui veut aller en personne à l’endroit d’un tel miracle. Parvenu sur les lieux, le prélat aperçoit l’hostie miraculeuse mais celle-ci s’envole à nouveau. Ce n’est qu’à la troisième tentative que l’évêque parvient à la saisir.

L’évêque, le curé et les habitants décident de construire une chapelle en l’honneur de ce prodige. Rapidement, l’endroit devient un pèlerinage régional important. En 1615 les autorités municipales bâtissent une église de dimensions plus importantes de style baroque. Le 19 septembre 1677, l’évêque Kaspar Künner bénit la nouvelle église dédiée au Saint Sang.

Depuis 1992, ce sanctuaire est dirigé par les moines de Saint-Paul du Désert.

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12 août 2023 6 12 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/Wirestock
La vision prémonitoire de sainte Jeanne de Chantal (1572-1641)

À Bourbilly (France, Côte d’Or), en 1601, le mari de Jeanne de Chantal décède accidentellement, laissant son épouse seule à 28 ans avec quatre enfants. Elle vit dans le domaine de son mari jusqu’en 1602, puis s’installe à Monthelon (France, Saône-et-Loire). C’est là, qu’au tout début de mars 1604, elle vit une expérience déterminante.

Comme chaque jour, elle se rend à l’église du village pour la messe. De retour à son domicile, elle aperçoit la silhouette d’un homme en habit ecclésiastique en bas d’une colline. Récitant le chapelet, elle n’y prend pas garde.

Le 5 mars suivant, elle assiste à une prédication de carême donnée par saint François de Sales. Aucun doute : c’est le personnage aperçu peu de temps dans la campagne.

Elle ignore alors le fait suivant : de son côté, saint François de Sales l’a vue en songe la nuit précédente. Ils se reconnaissent aussitôt. Ils fonderont ensemble l’ordre de la Visitation.

Le procès apostolique en vue de la béatification de Jeanne débute en 1715. Plusieurs souverains, le clergé de France et nombre de fidèles adressent au pape des lettres en sa faveur. Benoît XIV valide quatre miracles et reconnaît l’héroïcité de ses vertus. Puis il la proclame bienheureuse en 1751. Jeanne est canonisée par Clément XIII en 1767. Deux nouveaux miracles ont été authentifiés à cette occasion.

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11 août 2023 5 11 /08 /août /2023 14:00
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Sainte Claire d’Assise (1193/94-1253) et la sauvegarde miraculeuse de son couvent

En 1240, une armée de sarrasins pillent et incendient les villes restées fidèles à l’Église. Les assaillants avancent inexorablement vers Assise (Italie, Ombrie) où Claire a fondé une communauté près de l’église Saint-Damien, à l’image des Franciscains de saint François qu’elle connaît depuis 1210 et dont elle est le disciple.

Les envahisseurs pénètrent dans le cloître lorsque Claire, alors à l’infirmerie, saisit un coffret contenant le Saint-Sacrement et dit : « Seigneur garde toi-même tes servantes puisque j’en suis incapable ! ». Une douce voix enfantine lui répond : « Moi je te garderai toujours ». - « Seigneur je t’en prie défends aussi cette cité ». - « Elle aura beaucoup à souffrir mais elle sera protégée ».

L’une des sœurs du couvent, témoin des faits, écrit : « Les sarrasins de s’enfuir avec tant de hâte qu’ils ne commirent ni dommage ni dégât ».

Claire a été canonisée seulement deux ans après sa mort par le pape Alexandre IV.

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10 août 2023 4 10 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Dave
Saint Hugues de Montaigu (+ 1135) et saint Bernard éloignent un orage

Lorsqu’il entre dans Auxerre, après un voyage en Italie, Hugues, moine cistercien devenu évêque de la cité, est accueilli avec joie par le clergé et par le peuple.

Fatigué de son périple, il prend quelques heures de repos en compagnie de ses frères de l’abbaye de Cîteaux (France, Côte-d’Or) où il aime revenir, et où il retrouve saint Bernard.

Parvenu dans la prestigieuse abbaye, Bernard et lui se rendent dans un champ pour aider les frères à moissonner. L’évêque, prenant la faucille en main, se mêle à eux et tous discutent sans distinction de rang.

On scie le blé et, une fois les gerbes faites, les religieux s’accordent un moment de repos mérité sous un soleil de plomb.

Soudain, une « nuée noire » - un tapis nuageux - apparaît au-dessus d’eux et couvre bientôt l’intégralité du champ où ils sont assis. Saint Bernard pense au fond de lui qu’il n’y a aucune raison de paniquer : le Christ aidera ses disciples.

Il se tourne vers Hugues et lui dit : « Père, commandez à cet orage de passer outre. - Je ne suis pas digne de le faire, lui répond l’évêque d’Auxerre. C’est à vous de prier, et je suis sûr que le Seigneur vous exaucera. - Vous aussi, mon Père, priez, et je prierai avec vous. »

Tous deux se mettent à implorer le Seigneur de protéger les récoltes. Dieu les écoute : la masse nuageuse menaçante se dissipe mystérieusement, le ciel devient serein, et les moines moissonneurs ramassent tranquillement leur grain.

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9 août 2023 3 09 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Hannah Olinger
Sainte Édith Stein (1891-1942) prophétise les horreurs du nazisme à Pie XI

Édith Stein, jeune juive allemande, philosophe, est d’abord assistante du penseur Edmund Husserl. Elle se convertit au christianisme en 1921 et devient religieuse au Carmel de Cologne (Allemagne), quelques mois après l’accession au pouvoir d’Hitler.

C’est de cette communauté qu’elle écrit une lettre au pape Pie XI pour lui demander de publier une encyclique dénonçant les persécutions des nazis.

« Je sais que ma lettre a été remise cachetée au Saint-Père. […] Je me suis souvent demandé par la suite si cette lettre ne lui revenait pas quelquefois en mémoire. En effet, pas à pas, s’est réalisé dans les années qui suivirent ce qu’autrefois j’avais prédit pour l’avenir des catholiques en Allemagne. », précise-t-elle après l’éclatement du conflit mondial.

Loin d’être une évocation de l’actualité de l’entre-deux-guerres, ce courrier détaille avec une précision surhumaine ce qu’allaient être la haine et les exactions des nazis à l’égard des Juifs puis des catholiques.

Mgr Steffes, directeur de l’Institut de Münster, a témoigné de cette extraordinaire prophétie au sujet du nazisme qu’Édith considère comme une force de destruction « d’inspiration démoniaque ».

Édith Stein, Thérèse-Bénédicte de la Croix en religion, assassinée à Auschwitz le 9 août 1942, a été béatifiée en 1987, proclamée sainte en 1998 par saint Jean-Paul II, pape qui a fait d’elle la co-patronne de l’Europe.

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8 août 2023 2 08 /08 /août /2023 14:00
 
Unsplash/engin akyurt
Saint Dominique (vers 1170-1221) multiplie les pains

Peu après 1216 - date de la fondation de l’Ordre des Prêcheurs par saint Dominique -, le couvent romain de Saint-Sixte rencontre des difficultés matérielles. Un soir, à l’heure du dîner, le frère Jacques de Melle, procureur de la communauté, s’aperçoit qu’il n’a même plus assez de pain à donner à tous les religieux. Jacques se rend au logement du saint fondateur qui séjourne alors à Rome (Italie) à ce moment-là.

Contre toute attente, Dominique se met à bénir Dieu, puis, comme réconforté intérieurement « par l’infusion d’une confiance surnaturelle », il donne l’ordre de partager et de distribuer sur la table le peu de pain qu’on possède à Saint-Sixte. Puis il accepte d’accompagner le frère Jacques au couvent démuni.

De retour à Saint-Sixte, Dominique demande aux religieux d’aller au réfectoire au signal habituel, comme si de rien n’était.  

Une minute plus tard, tous sont attablés. Mais rien ne leur a encore été servi. Soudain, « deux jeunes gens, de même costume et de figure semblable », entrent dans le réfectoire. Ils portent une cape qui pend à leur cou dans le pli de laquelle les frères aperçoivent quantité de pains. Ils les déposent sur la table où se trouve Dominique. Puis ils disparaissent subitement et personne ne peut savoir d’où ils étaient venus, ni où ils s’en étaient allés.

Saint Dominique tend alors ses mains de tous côtés et dit : « Et maintenant, mes frères, mangez. »

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7 août 2023 1 07 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Robert Thiemann
Saint Gaétan de Thiene (1480-1547) voit la Vierge et l’Enfant jésus une nuit de Noël

Fondateur avec Jean-Pierre Carafa, futur pape Paul IV, des Théatins, communauté apostolique au service des pauvres organisée selon un idéal monastique, Gaétan de Thiene, juriste de formation, est un chrétien sans pareil.

Beaucoup connaissent de lui l’organisateur-né et le directeur spirituel recherché. Mais peu connaissent la dimension mystique de sa vie.

Dans une lettre datée du 28 janvier 1528, le saint révèle qu’au cours de la nuit de Noël 1517, année de son ordination sacerdotale, en la basilique de Sainte-Marie-Majeure de Rome (Italie), la Vierge Marie lui ait apparue, vêtue comme une reine, et environnée d’une belle et douce lumière qui éclairait tout sans jamais éblouir. Elle est accompagnée de l’Enfant-Jésus qu’elle tient dans ses bras. Le Sauveur regarde Gaétan avec intensité et Marie s’approche doucement de lui sans rien dire.

Soudain, elle étend ses bras en direction du fondateur, comme si elle voulait lui donner son Fils. Puis la vision disparaît, laissant au saint une paix profonde et durable.

Le pape Urbain VIII l’a proclamé bienheureux en 1629 puis Clément X l’inscrit au catalogue des saints en 1671.

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6 août 2023 7 06 /08 /août /2023 14:00
Unsplash/Eric Mok
En 1255, un miracle eucharistique en Allemagne

Le 25 mars 1255, un Jeudi Saint, un prêtre de Ratisbonne (Allemagne, Bavière) porte le Viatique à un mourant. Il se trouve soudain face à un ruisseau dont le lit vient de déborder à cause d’une tempête.

Des habitants passant à cet endroit posent une planche de bois entre les deux rives pour permettre aux gens de passer. Le prêtre monte sur la planche pour traverser le ruisseau, mais il glisse et tombe. Le ciboire chute aussi, s’ouvre, et les hosties consacrées se dispersent et glissent dans les eaux qui les entraînent au loin.

Le prêtre, confus, fait part de sa mésaventure aux fidèles. Avec le concours des autorités municipales, on décide immédiatement, comme geste de réparation, de faire construire une chapelle sur le lieu de l’incident.

Six mois plus tard, le 8 septembre 1255, l’évêque Albert consacre le nouvel édifice dans lequel le Saint-Sacrement est apporté au cours d’une procession solennelle. Ce petit sanctuaire commence à attirer du monde des alentours.

Deux ans plus tard, survient un événement extraordinaire d’une toute autre portée. Un prêtre dit sa messe dans la petite chapelle vénérée. Soudain il est saisi par un doute atroce : il ne croit plus à la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie. Il hésite donc à élever le calice quand il entend soudainement un léger bruissement provenant du crucifix en bois situé au-dessus du tabernacle. Celui-ci semble devenir « vivant » ! Le célébrant sceptique a expliqué qu’il a vu sans l’ombre d’un doute le Christ tendre lentement les bras vers lui et lui prendre le calice des mains qu’il a exposé lui-même à l’adoration des fidèles.

Le prêtre, bouleversé, s’agenouille et demande pardon. Le Seigneur lui rend alors le calice.

Le crucifix miraculeux est encore conservé et nombreux sont les fidèles qui se rendent chaque année à Ratisbonne pour prier à côté de lui.

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5 août 2023 6 05 /08 /août /2023 14:00

 

Unsplash/radwan skeiky
La Vierge Marie regarde le bienheureux Frédéric Jansoone (1838-1916)

Le 22 juin 1888, vers 19 heures, 3 hommes entrèrent prier dans la petite église nouvellement dédiée à la Vierge du Rosaire au sanctuaire de Notre-Dame du Cap à Trois-Rivières (Canada, Québec) : le père Désilets, un laïc, Pierre Lacroix, et le bienheureux Frédéric Jansoone, religieux franciscain envoyé en mission dans le Nouveau monde.

Pendant qu’ils prient, un phénomène se produit que les visiteurs n’ont jamais oublié. La statue en plâtre de la Vierge qui est devant eux a les yeux entièrement baissés. Mais subitement les trois hommes constatent l’inexplicable : Marie vient d’ouvrir les yeux. Son regard est fixe ; elle regarde droit devant elle.

Ils s’en rendent compte immédiatement : l’illusion est impossible. En effet, le visage de Marie se trouve « en pleine lumière »par suite du soleil luisant à travers une fenêtre qui, de ce fait, éclaire parfaitement toute l’église.

Les yeux de la Mère de Dieu sont noirs, beaux, « en pleine harmonie avec l’ensemble du visage », témoigne le bienheureux Frédéric. Son regard est indéniablement celui d’une personne vivante ; son « expression de sévérité, mêlée de tristesse », bouleverse les trois témoins. Ce miracle a duré « approximativement de cinq à dix minutes».

Saint Jean-Paul II a béatifié le « bon père Frédéric » en 1988.

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4 août 2023 5 04 /08 /août /2023 14:00
iStock/Getty Images Plus/Liudmila Chernetska
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) permet à un homme de retrouver une vue parfaite

Dans les premiers jours de mai 1851, un homme dans la force de l’âge arrive à Ars (France, Ain) où il veut rencontrer le saint curé. Il a presque perdu l’usage de la vue tant ses yeux sont congestionnés et sa nièce l’aide à se déplacer. Les médecins ont tenté vainement sur lui toutes sortes de traitements. Après deux jours passés à Ars, le visiteur se rend compte qu’il ne va pas mieux. Il décide de repartir, la mort dans l’âme.

Sa jeune nièce garde au contraire toute sa confiance au saint curé. Parvenue à la sortie du village avec son oncle, elle fait demi-tour et va au presbytère où le saint la reçoit et, après avoir prié, lui conseille de dire à son oncle de faire une neuvaine en l’honneur de la Vierge Marie. Huit jours plus tard, la santé de l’homme est identique. Sa nièce retourne alors voir le curé d’Ars. Cette fois, il lui dit qu’elle peut rentrer tranquillement chez elle car son oncle ne souffre plus.

Arrivée chez son oncle, la jeune fille a la joie de le trouver parfaitement guéri. En 1855, les yeux du miraculé sont parfaitement sains.  "Je suis convaincu que c’est aux prières du vénérable curé d’Ars et de mon angélique nièce que je dois ma guérison. Je l’attribue aussi à la sainte Vierge que j’ai toujours invoquée ", précise le miraculé.

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