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19 avril 2022 2 19 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/Philip Steury
Le bienheureux Conrad d’Ascoli est associé à la Passion du Christ

 

Le franciscain Conrad est issu d’une famille noble italienne. Un religieux avait prédit à sa mère que son fils deviendrait un saint.

Enfant, il a un camarade nommé Girolamo devant lequel il lui arrive de s’agenouiller respectueusement. Quand on lui demande la raison de ce geste, il répond qu’il a vu les « clés du Ciel » dans les mains de son ami. Girolamo deviendra Pape sous le nom de Nicolas IV.

Conrad enseigne la théologie à Rome et à Paris, en menant une vie de prière exceptionnelle. Chaque Vendredi saint, il semble accompagner Jésus jusqu’à la Croix, étape après étape.

Ce jour-là, le Christ lui apparaît, souffrant, couronné d’épines. Peu après minuit, le bienheureux ressent d’atroces douleurs dans les paumes des mains, dans les pieds, au côté et à la tête. Du sang coule de ses blessures. Ravi en extase, Conrad gémit et prie. Les Franciscains de son monastère observent qu’il se comporte comme s’il gravissait un chemin pentu en portant un objet d’un poids énorme.

Son martyre dure toute la nuit. Vers 9 heures du matin, il se tait, son corps devient raide et tout indique qu’il entre en agonie.

Dans l’heure qui suit, Conrad revient à lui ; ses plaies se sont refermées d’elles-mêmes, sans aucune intervention humaine. Ce phénomène épouse parfaitement le temps liturgique de l’Église.

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18 avril 2022 1 18 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/umbertoleporini
Le bienheureux Andrea Hibernon se laisse guider par son ange gardien

 

Andrea Hibernon est né en 1534 à Murcie (Espagne), dans une famille noble. Devenu frère convers au couvent franciscain d’Albacete (Espagne, Castille-La Manche), il mène de front une vie de travail et de grande proximité avec Dieu qui le gratifie de dons exceptionnels. Tour à tour garde-malade, portier, cuisinier, ses frères ont l’habitude de le voir ravi en extase.

Mais Andrea a besoin de sommeil. Certains jours, il s’éveille avec difficulté, et il arrive parfois en retard à l’office des Matines. Soucieux de rattraper cet inconvénient, il travaille davantage que les autres religieux pendant la journée.

Un matin, tandis qu’il ouvre à peine les yeux, une voix inhabituelle retentit à ses oreilles. Elle lui dit : « Fra’Andrea, il est temps d’aller prier ». Tournant la tête vers la porte de sa cellule, il voit celle-ci inondée de lumière, avec, en son centre, un ange d’une merveilleuse beauté.

Quelques instants plus tard, il sert la première messe de la journée dans l’église, puis une seconde, et une troisième… À la cuisine, les frères chargés des provisions s’interrogent : « Où est-il donc ? C’est son tour aujourd’hui de préparer les plats. »

Absorbé en Dieu, Andrea a oublié ses tâches quotidiennes. L’ange apparu quelques instants auparavant, se manifeste à nouveau et lui demande de se rendre expressément en cuisine où l’attendent ses frères. La vision met fin au ravissement et le bienheureux se précipite à l’endroit où on l’attend de pied ferme. Doué d’une énergie inconnue, il rattrape le temps perdu en une demi-heure.

Pie VI l’a béatifié le 13 mai 1791.

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17 avril 2022 7 17 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/wideonet
Une jeune religieuse est guérie à l’instant où elle communie

 

Âgée de 23 ans, Françoise-Geneviève Philippe, jeune professe au Carmel de Pontoise (France, Oise), est à l’article de la mort. Les religieuses ont préféré la renvoyer dans sa famille pour qu’elle y meure en paix. Venue au monde « sous de fâcheux auspices » - sa mère fait une chute lorsqu’elle est enceinte d’elle - elle est en proie à des maladies graves et variées.

Le 4 juillet 1784, son état empire. Des médecins sont appelés à son chevet : « Je perdis connaissance pendant cinq à six minutes. Revenue à moi, je fis des efforts pour vomir, efforts tels que malgré le soutien de quatre personnes des plus robustes, on entendait le craquement des os et je vomis une grande quantité de bile et ensuite le sang tout pur en plus grande abondance encore. Hors d’état de proférer une parole ni même de répondre par signes, je m’entendis dire : “Madame, Madame, recommandez votre âme à Dieu…” » Les heures suivantes de « violentes convulsions », une « vue altérée » et une « extinction de voix » font craindre le pire. « Il n’y avait pas la plus petite partie de mon corps qui ne fût en souffrance », témoigne-t-elle.

Elle demande soudain qu’on la ramène au carmel de Pontoise. Le voyage en litière est épouvantable.

Les sœurs lui rendent visite. Après elles, deux prêtres viennent la saluer. Étonnée de leur présence, la malade leur demande leur identité. Ils lui répondent qu’ils doivent assister à l’exhumation officielle du corps de la vénérable Marie de l’Incarnation, prévue le 16 juillet prochain, en la fête de Notre-Dame du Carmel, l’Église voulant sa béatification. Ceci dit, elle leur demande d’entreprendre avec elle une neuvaine en l’honneur de la future bienheureuse à partir du 7 juillet.

Le 15 juillet au soir, son médecin l’ausculte comme à l’ordinaire. Il la trouve légèrement mieux mais il la contredit après qu’elle lui ait avoué son envie de se rendre le lendemain dans l’église de la communauté. « Autant, j’approuve les prières, autant je condamne et m’oppose à votre dessein. Faites, mademoiselle, ce qu’il vous plaira, je ne le prends pas sous ma responsabilité », rétorque-t-il.

Tôt le lendemain, elle demande qu’on la transporte. Les porteurs sont effrayés par « l’affreux tremblement » de ses membres, « la tête tombée de côté », la « pâleur de la mort sur le visage ». Parvenus dans l’église, ils placent sa chaise au bas des marches du grand autel, à droite, près de la grille du chœur. A cinq heures tapantes, le célébrant commence l’exposition du Saint Sacrement puis célèbre la messe. Au moment de l’élévation du calice, la jeune malade éprouve des « douleurs internes vives et aiguës », une « sueur froide » se répandant sur tout le corps. Elle pense qu’elle va mourir. Elle demande à Dieu de la garder en vie jusqu’à qu’elle ait communié.

En lui apportant le Corps du Christ, le prêtre est frappé par « l’altération » de ses traits et la « pâleur du visage ». Il lui adresse alors les paroles que l’Église dit aux agonisants, et il lui demande de répondre par un hochement de tête si elle les entend. Incapable d’ouvrir correctement la bouche, elle fait un signe de tête à peine visible. Le prêtre doit avancer le ciboire près de ses lèvres.

L’instant d’après, c’est l’Évangile. Subitement, ses forces reviennent, ses bras et ses jambes retrouvent souplesse et force. Elle cligne des yeux : elle ne rêve pas et n’est pas le jouet d’une illusion. Pour la première fois depuis tant d’années, elle peut remuer normalement sa tête, sa poitrine… Son estomac est devenu indolore. Elle vient d’être guérie à l’instant où elle a communié.

Aussitôt, Françoise-Geneviève demande qu’on la mène à la chapelle où repose la dépouille de Marie de l’Incarnation. Effrayés, les porteurs refusent, prétextant que la clé de la chapelle venait d’être subtilisée par la sœur tourière partie faire une course. Face à leur perplexité, elle se lève d’un bond et dit : « Je vous remercie, je n’ai pas besoin de votre secours. »

Ce jour-là, la jeune miraculée est examinée par plusieurs médecins, par les magistrats de Pontoise, le lieutenant, M. de Monthiers, le procureur du roi, M. de la Forêt, et le notaire apostolique qui dressent un procès-verbal après un long interrogatoire. Les garde-malades, les religieuses et les domestiques sont questionnés. Tous prêtent serment. Le notaire apostolique lui demande d’écrire un mot au pape Pie VI pour lui raconter son histoire. Enfin, on lui ordonne de ne pas quitter la ville pendant un mois.

La miraculée a rédigé sous serment ce que Dieu a fait pour elle ce jour-là et son manuscrit a été envoyé à M. de Châtenois, postulateur de la cause de béatification de Marie de l’Incarnation. En 1788, elle prononce ses vœux au Carmel de Compiègne, sous le nom de sœur Joséphine-Marie de l’Incarnation.

En 1794, en pleine Terreur, elle échappe à l’échafaud que gravissent 16 de ses sœurs. Depuis le jour de cette guérison, elle a vécu 52 ans de joie et de paix.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 14:00
 
Pixabay/Norbert Staudt
Sainte Lydwine de Schiedman : distingue une hostie non consacrée

 

En 1413, un bruit circule dans Schiedman (Pays-Bas méridionaux) : Lydwine, 33 ans, dont la réputation de sainteté ne cesse de grandir, ne s’alimente plus, absorbant uniquement comme nourriture une hostie consacrée une fois par semaine. Le curé du bourg, l’abbé André, homme terre-à-terre et froid, refuse d’ajouter foi aux charismes extraordinaires de sa paroissienne.

Le jeudi 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de Marie, Lydwine lui demande de communier. Le prêtre imagine un stratagème : il lui donnera une hostie non consacrée pour voir sa réaction et la mettre à l’épreuve.

Parvenu chez elle, il reçoit sa confession puis, comme de rien n’était, place une simple hostie sur la langue de la jeune femme. Mais contrairement à ce qu’il avait prévu, celle-ci recrache cet aliment.

Il la réprimande. Comment peut-elle traiter Jésus ainsi ? « Mon père, répond-t-elle, me croyez-vous dénuée de jugement et incapable de discerner le corps de mon Sauveur d’avec du pain ordinaire ? Je peux prendre et avaler facilement le corps de Jésus, mais je ne peux garder, sans le rendre aussitôt, du pain ordinaire. »

Cette faculté de distinguer un objet béni d’un objet quelconque, ou une hostie non consacrée du Saint-Sacrement, est l’un des nombreux charismes que Dieu a accordé à Lydwine, « la Vierge remarquable » (selon le pape Benoît XIV), canonisée le 14 mars 1890.

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13 avril 2022 3 13 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/artphotoclub
Sainte Ide de Louvain participe à la Passion du Christ

 

Issue d’une famille prospère, Ide, née en 1212, se retire à l’abbaye cistercienne de Roosendaal (Belgique, diocèse d’Anvers), où elle mène une vie de pénitence ponctuée de grâces extraordinaires.

Vers 1235/1240, elle médite sans cesse sur le mystère de l’Incarnation. Un jour, elle prie devant l’autel de l’église abbatiale. Elle se sent attirée par Dieu. Elle perd conscience et se retrouve dans un lieu merveilleux, baigné d’une lumière séraphique où elle distingue un homme blessé aux mains, aux pieds, au flanc et à la tête, d’où sortent des rayons lumineux. Il s’approche. Subitement, elle défaillit : les traits de lumière la frappent aux mains, aux pieds, à la tête et au côté, provoquant une douleur intenable. Son corps saigne. Elle vient de recevoir les plaies de la Passion.

Le confesseur d’Ide et les religieuses notent une foule de détails. Ses stigmates sont de forme circulaire et occasionnent des trous profonds dans l’épiderme. La plaie du flanc, aussi large que longue, laisse passer l’air « jusque dans la région du foie ». La tête d’Ide est ceinte par le stigmate de la couronne d’épines d’où coule beaucoup de sang non en permanence mais seulement lors de la Semaine sainte.

Le martyrologe cistercien évoque Ide comme une chrétienne « comblée de dons célestes, à qui Notre Seigneur imprima, comme témoignage de son amour particulier, les signes sacrés des Cinq Plaies ».

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12 avril 2022 2 12 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/Anna_Om
Sainte Thérèse des Andes ramène à la vie Marcela Antunez Riveros

 

Le 7 décembre 1988, la classe de 5e du collège Las Condes de l’Institution Teresiana va au stade de la Banque du Chili à Santiago (Chili) pour un moment de détente avant Noël. Marcela Antunez Riveros, 11 ans, est l’une des élèves.

A midi, Marcela mange bien. Peu après, une idée lui vient : elle ne sait pas nager mais elle va plonger dans le grand bassin.

A peine pénètre-t-elle dans l’eau qu’elle est prise d’un malaise. Elle se débat, hurle, mais personne ne l’entend. Elle avale de l’eau, coule et commence à étouffer.

Le moniteur de la piscine l’extrait de l’eau au bout de plusieurs minutes. Son état est grave. Les massages cardiaques ne servent à rien. Elle reste allongée, sans vie, jusqu’à ce que les secours arrivent. Ses camarades en pleurs implorent la bienheureuse Thérèse des Andes : « C’est la seule qui peut la sauver. »

Marcela est admise dans la clinique Allemande à 15h34, soit plus de 25 minutes après sa sortie hors de l’eau. Après l’avoir auscultée, le docteur Gabriel Munoz est « très pessimiste ».

Une heure plus tard, tandis qu’elle est transférée des urgences aux soins palliatifs, Marcela rouvre les yeux. Sa respiration redevient normale, invalidant le pronostic du médecin. Elle récupère en quelques minutes.

Selon les praticiens, Marcela est restée sous l’eau : au moins cinq minutes, auxquelles il convient d’ajouter le temps pour la repêcher, celui pour l’arrivée des secours et, enfin, la durée du trajet en ambulance.

Or, au-delà de quatre minutes, un arrêt cardio-respiratoire entraîne des dommages neurologiques très souvent définitifs…

Cinq médecins ont examiné Marcela à Rome. Leur conclusion remise au Saint-Siège est unanime : guérison scientifiquement inexplicable.

Thérèse des Andes, carmélite chilienne, a été canonisée par saint Jean-Paul II en 1993.

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11 avril 2022 1 11 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/mbolina
Sainte Gemma Galgani reçoit les stigmates du Christ pour la première fois

 

Lucques (Italie, Toscane), 8 juin 1899. En fin de journée, Gemma Galgani, 22 ans, souvent gratifiée de charismes rares, prie dans sa chambre au domicile parental.

Elle est seule mais ne trouve pas la paix. Une terrible douleur morale la fait souffrir. Elle ressent le poids de ses « péchés » infligés au Seigneur.

Soudain, une joie ineffable la submerge. Elle est ravie en extase. La Vierge, avec, à sa droite, un ange, lui apparaît puis lui dit : « Jésus, mon fils, t’aime tant et veut te faire une grâce ; sauras-tu t’en rendre digne ? »

A cet instant, Jésus crucifié se montre à elle. Elle décrit la scène : « De ces plaies ne sortait plus du sang, mais comme des flammes de feu qui en un instant vinrent me toucher les mains, les pieds et le cœur. Je me sentais mourir. [...] tout disparut, et je me retrouvai à genoux par terre. Mais je sentais encore une forte douleur aux mains, aux pieds et au cœur. Je me levai pour me mettre au lit et m’aperçus qu’il sortait du sang des endroits où j’avais mal. [...] Le matin, je pus aller communier avec peine et je mis une paire de gants pour me cacher les mains [...] Ces douleurs durent jusqu’à trois heures le vendredi, fête solennelle du Sacré-Cœur de Jésus. »

Surnommée la « victime crucifiée avec Jésus », Gemma a été béatifiée 30 ans après sa mort. Pie XII l’a inscrite au catalogue des saints en 1940.

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10 avril 2022 7 10 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/Sidney de Almeida
La rose miraculeuse d’Ettiswil

 

Le 23 mai 1447, les habitants du village d’Ettiswil (Suisse, canton de Lucerne) sont inquiets en apprenant le vol du Saint-Sacrement dans leur église paroissiale.

Ils partent à la recherche de l’hostie. On ne néglige aucun endroit, aucune piste. Mais l’espoir de la retrouver est mince.

Au bout de quelques instants, Marguerite Schulmeister, une jeune gardienne de cochons, repère un objet inhabituel près d’une barrière, non loin de l’église où a été commis le délit. Elle s’approche et découvre que le dit objet, gisant à terre parmi les orties, est en fait une sorte de « fleur rayonnante ».

A cet endroit, les porcs de Marguerite s’agglutinent et refusent étrangement de bouger. La jeune femme note leur comportement inhabituel. Une habitante passant près de la barrière s’approche de Marguerite mais les deux femmes ne parviennent pas à repousser le troupeau.

Au bout d’un moment, elles réussissent à aplatir les touffes d’herbes et les orties autour de la « fleur rayonnante ». Ce qu’elles découvrent les bouleverse : il ne s’agit pas d’une fleur, mais d’une hostie rayonnante de lumière, divisée en sept parcelles dont six forment comme des pétales de rose. La septième d’entre elles est posée sur les autres.

Alerté, le curé d’Ettiswil part récupérer le Saint-Sacrement à l’endroit indiqué, entouré de ses paroissiens. Là, il dépose les six parcelles en forme de pétales sur une patène. Mais lorsqu’il tente de s’emparer de la dernière, celle-ci s’enfonce dans la terre aux yeux de tous.

Cette manifestation est interprétée comme un signe : une pierre est posée à cet emplacement puis des barrières sont disposées tout autour. Le chœur de la chapelle construite en l’honneur du prodige est élevé à l’endroit exact de la découverte des parcelles dérobées. Son autel est consacré le 28 décembre 1448. Quatre ans plus tard, le clergé diocésain célèbre la dédicace de la chapelle actuelle.

Les six parcelles sont conservées dans une monstrance (ancêtre de l’ostensoir) de laiton avec, à l’intérieur, une custode d’argent, remplacée plus tard par une nouvelle monstrance d’argent plus luxueuse mais qui est dérobée en 1555. Des guérisons inexpliquées sont alléguées. On célèbre jusqu’à sept messes quotidiennes dans la chapelle du miracle. En 1898, une confrérie de prière est établie à Ettiswil et, en 1947, Pie XII accorde des indulgences aux visiteurs de ce sanctuaire.

Une enquête de police est ouverte pour découvrir les voleurs. Anna Vögtli, habitante de Bischoffingen (Allemagne, Bade-Württemberg), est arrêtée. Conduite au château seigneurial, elle passe aux aveux devant le juge Hermann von Rüssegg secondé par douze assesseurs laïcs

Elle a passé un pacte avec le démon. Au fil des mois, elle dérobe nombre d’hosties dans son propre village et dans les parages. Une fois ses forfaits commis, ses amis sorciers profanent le précieux « butin ». Contrainte de fuir son village suite à des accusations, Anna a gagné Ettiswil où elle s’est laissée enfermer dans l’église pour s’emparer tranquillement du Saint-Sacrement conservé dans un corporal.

Mais parvenue le long du cimetière, l’hostie se met à peser si lourd qu’elle ne peut la porter ! Elle la jette alors dans les orties en gardant le corporal sur elle. C’est celui-ci qui provoque son arrestation.

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9 avril 2022 6 09 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock/Getty Images Plus/BrianAJackson
Saint Ubald de Adimari : ressuscite son ami saint Philippe Benizi

 

Le 22 août 1285, Ubald de Adimari, né dans une famille noble de Toscane (Italie), religieux des Servites de Marie, est averti en songe que son ami saint Philippe Benizi, général de son Ordre religieux, est à l’agonie depuis plusieurs heures dans le monastère de Todi (Italie, Ombrie). Aussitôt, il se met en route.

Parvenu sur place, il est accueilli par les religieux qui l’introduisent dans la chambre du mourant. Très lié à lui, Ubald se lamente en se souvenant de la tristesse de Jésus sur la tombe de Lazare. Il n’y a plus rien à faire.

Ubald se penche sur le corps inerte de son frère spirituel en priant le Seigneur qu’il daigne l’accueillir. Il s’apprête à quitter la pièce lorsque Philippe ouvre subitement les yeux, jetant l’entourage dans l’effroi. Celui qui était aux portes de la mort un instant avant tend les bras vers Ubald qui, ému, loue Dieu de sa bonté.

Pie VII a confirmé le culte d’Ubald en 1821.

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8 avril 2022 5 08 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock/Getty Images Plus/Florian Cristian Ailnei
Sainte Julie Billiart obtient la guérison d’une tumeur

 

Le 29 septembre 1950, Otacilio Ribeiro de Campos Novos (Brésil, Santa Catarina), agriculteur de 29 ans, est transporté en urgence à l’hôpital. Il souffre d’une tumeur dans le bas ventre contre laquelle les médecins sont impuissants.

Une opération chirurgicale est d’abord envisagée. À cet effet, on incise la peau entourant la tumeur maligne. Mais le docteur Janh Martins Ribeiro juge impossible de procéder à son ablation car elle est inaccessible. Otacilio est condamné. « Il ne vivra pas une heure de plus », déclare le praticien. 

Les infirmières de l’hôpital, religieuses de l’Institut de Notre-Dame de Namur (Belgique), fondé au XIXe siècle par Julie Billart, se rendent à tour de rôle dans la chapelle de l’établissement pour prier leur fondatrice.

Le lendemain, Otacilio revient à lui. L’une des sœurs applique une relique à l’endroit de l’incision en invitant Otacilio à se joindre aux prières. Cependant, son état ne s’améliore pas.

Quelques jours plus tard, le jeune malade appelle une infirmière : « Il y a quelque chose d’inhabituel. Je ne peux pas expliquer mais c’est différent. » La tumeur a disparu. Le lendemain, Otacilio peut s’asseoir. Une semaine plus tard, il est guéri. Ses parents offrent aux sœurs un kilo et demi de cire pour fabriquer des cierges ; Otacilio promet d’appeler sa fille Julie si, un jour, il en avait une.

Ce miracle a été authentifié par le Saint-Siège le 17 janvier 1958. Béatifié en 1906, Julie Billiart est élevée sur les autels en 1969 par Paul VI.

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7 avril 2022 4 07 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock/Getty Images Plus/Mikhail Seleznev
Saint Jean-Baptiste de La Salle sauve un jeune atteint d’une maladie pulmonaire

 

Le 10 février 1889, Léopold Tayac, 15 ans et demi, né à Labrugière (France, Tarn), scolarisé à Rodez (France, Aveyron) au collège Saint-Joseph, fondé en 1745 par les Frères des Ecoles Chrétiennes, est au plus mal : atteint d’une infection pulmonaire grave et de troubles cérébraux, son pronostic vital est engagé. On lui administre les derniers sacrements. Le même jour, professeurs et camarades débutent une neuvaine à Jean-Baptiste de La Salle, fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes, béatifié l’année précédente, d’intercéder en sa faveur.

Trois jours plus tard, tous sont sous le choc : la mort est imminente ont prévenu les médecins. Les prières redoublent. La chapelle de l’établissement est bondée : l’aumônier a exposé le Saint-Sacrement devant lequel on prie en silence.

Soudain, des éclats de voix surgissent des pièces d’à-côté. Plusieurs personnes font irruption dans la chapelle. Certaines ont un visage radieux, d’autres pleurent de chaudes larmes. Ils préviennent : Léopold, en proie au délire causé par la température, vient de retrouver ses esprits ! En l’espace de quelques minutes, sa température est redevenue normale. Il est sauvé !

Jean-Baptiste de La Salle a été canonisé en 1900 par le pape Léon XIII.

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6 avril 2022 3 06 /04 /avril /2022 14:00
 
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La bienheureuse Catherine de Pallanza a une vision du Christ

 

Vers 1450, Catherine de Pallanza, née dans une famille noble de Milan (Italie, Lombardie) ; est une chrétienne remarquable aux yeux des siens. Prières, pèlerinages et lectures saintes composent son quotidien. Elle songe à devenir religieuse.

Un soir, tandis qu’elle prie seule chez elle, elle a une vision qui la marque à tout jamais. Le Christ en Croix lui apparaît dans une lumière comme elle n’en a encore jamais vu. Le corps de Jésus est ensanglanté. Elle distingue nettement les traits de son visage et les blessures infligées par ses bourreaux. Catherine est comme anéantie ; elle n’ose ni bouger ni parler.

Puis elle entend une voix masculine dont elle ne peut préciser l’origine, qui l’invite à se retirer du monde et à vivre en ermite à proximité du sanctuaire de Santa Maria del Monte, près de Varèse (Italie, Lombardie).

Elle accepte et s’installe dans une grotte près dudit sanctuaire. Quatre ans plus tard, elle est rejointe par la bienheureuse Julienne di Busto, puis, en 1460, par d’autres chrétiennes. Ensemble, elles fondent les ermites de l’Ordre de Saint-Ambroise, approuvées par le pape Sixte IV.

Morte en 1478, Catherine a été béatifiée en 1769 par Clément XIV.

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5 avril 2022 2 05 /04 /avril /2022 14:00
 
iStock/Getty Images Plus/Ig0rZh
Sainte Marie-Crescense Hoess est conduite au paradis par son ange gardien

 

Au printemps de 1744, Marie-Crescence Hoess, religieuse d’un tiers ordre franciscain au couvent de Kaufbeuren (Allemagne, Bavière) est malade. Depuis 40 ans, sa vie est faite de l’alternance de grâces extraordinaires, de miracles mais aussi de brimades de la part des autres religieuses.

Alitée, sa faiblesse fait craindre le pire. Son confesseur, le père Ott, rapporte le récit suivant : tombée en extase, elle semble morte. Son immobilité effraie et le prêtre lui ordonne de revenir à elle au nom de la sainte obéissance.

Sortie de son ravissement, la sainte dit à la prieure à ses côtés : « Ô mère, que je suis éloignée de vous ! » Perplexe, celle-ci lui demande de s’expliquer.

Marie-Crescence décrit ce qu’elle vient de vivre : son ange gardien l’a conduite au purgatoire, où elle a prié pour les âmes des défunts, puis il l’a accompagnée au paradis, où il a prononcé ces mots : « Ceci est ta demeure éternelle. » L’endroit était merveilleux et des chants célestes parvenaient jusqu’à ses oreilles.Elle a vu une foule indescriptible de saintes et de saints. Elle conclut par ces mots : « L’œil n’a point vu, l’oreille n’a point entendu et le cœur de l’homme ne peut concevoir ce que Dieu réserve à ceux qui l’aiment. »

Marie-Crescence a été béatifiée en 1900 par Léon XIII, puis canonisée en 2001 par saint Jean-Paul II.

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4 avril 2022 1 04 /04 /avril /2022 14:00
 
Pixabay/Gerd Altmann
Saint Isidore de Séville apparaît à Sancha, Infante d’Espagne

 

Vers 1140-1150, Sancha, infante d’Espagne et sœur du roi Alphonse VII, réside dans le monastère de Saint-Isidore de Léon (Espagne, province de Léon). C’est une femme pieuse et charitable qui a fait vœu de virginité. 

Un jour, elle assiste à un office près d’une fenêtre de l’église faisant face à l’autel majeur, d’où l’on aperçoit le tombeau de saint Isidore de Séville, docteur de l’Église. Elle tombe subitement en extase. Une vision l’envahit : elle s’élève dans les Cieux entrouverts jusqu’à « une remarquable chambre nuptiale faite d’or et brillant de pierre précieuses ».

Là, saint Isidore lui fait face. Il est « brillant d’une intense lumière entre les chœurs angéliques et les bataillons immaculés de vierges saintes ». Il dit à Sancha d’une voix claire : « Ma sœur, épouse chérie, voici la chambre nuptiale préparée par Dieu à ton usage à condition que tu t’appliques à respecter pour Dieu la promesse de virginité que tu m’as faite. » À cet effet, l’apparition l’invite à déménager car le monastère est réservé aux seuls religieux.

Quand Sancha revient à elle, tout a disparu. Elle convoque le prieur à qui elle octroie les bâtiments où elle loge et part le jour même s’installer dans une maison située à proximité.

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2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 14:00
 
Wikimedia/CC0 La Vision de saint François de Paul, par Bartolomé Esteban Murillo, vers 1670, huile sur toile, J. Paul Getty Museum.
Saint François de Paule est guéri par saint François d’Assise

 

Né en 1416 dans la région de Naples (Italie, Campanie), François vient au monde avec une tumeur maligne à l’œil, menaçant le nouveau-né de cécité.

Ses parents sont effondrés. Il leur vient une idée : en cas de guérison, ils promettent au Seigneur de faire porter à leur fils l’habit religieux franciscain dans un couvent pendant une année. Aussitôt, l’excroissance disparaît, laissant place à une légère cicatrice.

En 1429, François, devenu adolescent, veut consacrer sa vie à Dieu. Il hésite encore sur la voie à choisir. Un jour, agenouillé devant le crucifix de sa chambre, il sent une présence invisible mais réelle autour de lui. Une seconde après, un « religieux » de petite taille, vêtu de la bure et du cordon des Franciscains apparaît devant lui, entouré d’une belle lumière. François ne connaît pas l’identité de cette vision mais il observe que ses traits, très humains, sont empreints de bonté et de douceur.

L’apparition l’avertit : « Il est temps d’accomplir le vœu de tes parents ! »

Le garçon a du mal à détacher son regard de celui de la vision tant ses yeux mystérieux sont beaux. Il y parvient et remarque immédiatement les pieds et les mains de l’inconnu… celles-ci portent des plaies profondes, celles de Jésus… celles de saint François d’Assise ! C’est le Poverello qui, ce jour-là, a visité François !

Alertés, ses parents l’emmènent au couvent des Cordeliers de Saint-Marc à une journée de marche, où il est initié à la vie contemplative.

Fondateur de l’ordre des Minimes, saint à miracles, François est canonisé en 1519 après que 300 personnes aient témoigné sous serment au sujet de ses charismes extraordinaires.

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1 avril 2022 5 01 /04 /avril /2022 14:00
 
Pixabay/RD Law
Saint Vinebault fait jaillir une source miraculeuse

 

Au VIIe siècle, Vinebault mène la vie tranquille d’un modeste gardien de bœufs près de Villeneuve-la-Lionne (France, Marne) où il voit le jour. C’est un jeune sensible et doué. Il fréquente les bancs de l’école de la Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne).

Un jour, tandis qu’il descend une côte près de son village natal, pour mener ses bœufs à une rivière proche, il rencontre une femme inconnue qui porte un récipient d’eau. Il lui demande de lui en donner pour ses bêtes mais elle refuse : « Je n’ai pas fait tout ce chemin pour la distribuer à des bestiaux ! »

Vinebault poursuit son chemin. Quelques minutes plus tard, il croise une autre femme à qui il réitère sa demande. Celle-ci accepte. Le jeune homme plante alors sa baguette dans la terre, à l’endroit où se tient l’inconnue, et dit : « Vous n’irez plus chercher de l’eau plus loin, car voici une source ici ! » Aussitôt jaillit une quantité d’eau claire et pure.

Des guérisons inexpliquées ont été alléguées après la consommation de cette eau. En 1793, des habitants voulurent utiliser l’eau pour laver du linge. La source s’est tarie en quelques heures.

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31 mars 2022 4 31 /03 /mars /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/wenping Zheng
Saint Guillaume de Calme, manchot, voit un ange qui fait repousser sa main

 

Guillaume (ou Guilhem) est un berger originaire d’Eygliers (France, Hautes-Alpes), né manchot. Il va souvent au monastère voisin de Notre-Dame des Calmes où il aime entendre le chant des moines.

En cette journée ensoleillée de mai 1202, il est assis paisiblement et regarde ses moutons aller et venir sur l’herbe verte. Tout est calme.

Soudain, son regard est attiré par une lumière indescriptible au centre de laquelle il aperçoit un « ange ». L’apparition l’invite à prévenir l’abbé de Notre-Dame des Calmes : il faut évacuer les lieux au plus vite car une crue de la rivière proche va tout emporter. Selon la vision, la communauté trouvera asile au pied du Mont-Dauphin.

Le garçon obtempère. Mais l’abbé rechigne à obéir à une prétendue vision et croit qu’il a été le jouet d’une illusion. Il lui déclare : « Guillaume, occupe-toi de tes moutons et laisse à Dieu le soin de régler le ciel et la terre ! »

Le lendemain, le même scénario se reproduit : apparition de l’ange, démarche du berger, refus de l’abbé.

Le jour suivant, Guillaume, persuadé de l’authenticité de ce prodige, se demande comment convaincre le religieux. L’ange se montre à lui et lui explique qu’il va donner un signe prouvant la vérité des faits.

Aussitôt, le berger sent quelque chose d’anormal dans ses membres. Il se penche et découvre, stupéfait, qu’il a désormais deux mains valides !

Après avoir demandé pardon pour son endurcissement, l’abbé ordonne à ses frères de quitter le monastère. Quelques heures plus tard, la Durance en crue balaie tout sur son passage.

Guillaume meurt en 1046. Il devint prieur du monastère de Notre-Dame des Calmes.

 

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30 mars 2022 3 30 /03 /mars /2022 14:00
 
iStock / Getty Images Plus/flyparade
Saint Rieul de Senlis : il fait disparaître une statue de Mercure

 

Originaire de Grèce, Rieul devient le premier évêque de Senlis (France, Oise) à la fin du IVe siècle. Un jour, il chemine de Paris (France) à Senlis. Parvenu à la hauteur de Louvres (France, Val-d’Oise), il rencontre un groupe de paysans en train de vénérer une statue de Mercure.

Il les interpelle. Aucun ne répond à son appel. Il s’adresse une seconde fois à eux sur un ton plus ferme, en les priant d’interrompre leur rite idolâtre .

Mais rien n’y fait. Les hommes s’agacent. Ils commencent à mal prendre l’intervention de ce chrétien venu perturber leur cérémonie.

Rieul s’interpose entre eux et la statue qu’il effleure avec son bâton de marche. Puis il fait un grand signe de croix et, le regard tourné vers le ciel, prononce à voix haute le nom de « Jésus ».

Aussitôt, la statue tombe par terre, sans que rien n’y l’aide. Le choc est violent : elle est réduite en poussière. Devant ce prodige, les paysans se convertissent.

Après 496, Clovis vint se recueillir sur le tombeau de saint Rieul.

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29 mars 2022 2 29 /03 /mars /2022 08:08
 
Pixabay/adamtepl
Bienheureux Hugues de Vaucelles parle à son oiseau

 

Au tournant du XIIIe siècle, Hugues est un prêtre heureux. Comblé de grâces extraordinaires par Dieu, il a été nommé doyen de l’église de Cambrai (France, Nord) d’où il est originaire.

Mais il veut mener une vie contemplative. Pour ce faire, il se tourne vers l’abbaye de Vaucelles qu’il connaît bien, près de Cambrai, fondée par saint Bernard lui-même. Sa demande est acceptée : il va devenir moine cistercien.

Le jour convenu, Hugues se présente à la porterie du monastère portant un faucon domestique sur son épaule qu’il quitte rarement. Ses proches lui ont reproché : les moines n’accepteront pas sa présence.

Entré dans le cloître, l’abbé Gobert le prie d’abandonner le rapace, sa présence étant inadmissible en ces lieux.

Hugues ne fait pas un geste. Il se met à prier et, devant Gobert incrédule, dit à son oiseau : « Oiseau, ici je te quitte, te délie et t’envoie jouir en paix de ta liberté. »

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28 mars 2022 1 28 /03 /mars /2022 07:36
 
iStock / Getty Images Plus/JoselgnacioSoto
Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé : elle prophétise la fin du Grand Schisme

 

D’origine aristocratique, Jeanne-Marie, devenue veuve en 1386, entre au couvent des Cordeliers de Tours (France, Indre-et-Loire). Recluse dans sa cellule, elle prie sans cesse. Le Seigneur lui fait grâce de dons mystiques hors du commun.

Mais, depuis huit ans, une grave crise de la papauté a provoqué un schisme au sein de l’Église catholique. Jeanne-Marie ne peut l’accepter. Jour et nuit, elle supplie Jésus et Marie de mettre fin à cette déchirure.

Un soir, sa cellule s’illumine mystérieusement. La religieuse perd la notion du temps et ne sait plus où elle se trouve. Elle entend une voix masculine, grave, pleine d’autorité et de douceur, lui dire que le Grand Schisme allait bientôt prendre fin grâce à l’élection d’un nouveau Pape qui serait franciscain.

23 ans plus tard, Pierre Phylargis, fils de saint François, monte sur le trône de saint Pierre sous le nom d’Alexandre V, ramenant peu à peu le calme dans l’Église.

Le culte de Jeanne-Marie a été reconnu 456 ans après sa mort.

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