Pour Florence .
Pour Claude .
Pour Sam .
Pour Florence .
Pour Claude .
Pour Sam .
LA TOUR SANS VENIN
Ce n'est pas à proprement parler une "merveille" mais plutôt une ruine; mais un grand nostalgique des Pariset a dû en décider ainsi !
La tour sans Venin représente le dernier vestige de l'ancien château de Pariset, du XIIIè siècle , dont les ruines se dressent sur la commune de Seyssinet-Pariset dans le département de l'Isère. La tour est qualifiée comme faisant partie des Sept merveilles du Dauphiné.
Ses vestiges se dressent sur les hauteurs du bourg, sur une colline à 666 m d'altitude sur les contreforts du massif du Vercors, dominant de 450 m la ville de Grenoble.
À ses pieds, on découvre un panorama impressionnant sur les 3 vallées de l'Isère et du Drac ainsi que le massif de Chartreuse et la chaîne de Belledonne. Ce point culminant permet même d'apercevoir le Mont Blanc par temps clair.
La tour sans Venin, aujourd'hui ruinée, est le donjon de l'ancien château de Pariset dont l'origine remonte au xiiie siècle. Le château est lors de l'enquête de 1339 la possession des dauphins du Viennois.
Le peu de témoignages relatifs à ce lieu millénaire n'autorise que des hypothèses quant à l'histoire de cette tour, dont seul est clairement visible un angle de ce que beaucoup de médiévistes attribuent au donjon. Avec un peu d'attention et d'imagination, il est possible de voir les traces des courtines, d'une tour ronde et de l'emplacement d'une citerne.
Bien que la tour n'ait pas d'archive importante, ses seigneurs ont été cités dans de nombreux textes dont un procès « territorial » avec celui de Sassenage, puis un acte de « propriété du Dauphin ».
SAINT VERAN ou VRAIN
Véran était originaire du Gévaudan. Il était d’une grande dévotion, particulièrement pour Saint Privat. Il passa la nuit précédant la fête de ce saint en prières dans l’église de Javoux. Le lendemain matin, il alla aux pieds de l’évêque pour lui demander la tonsure cléricale. Lorsqu’il fut tonsuré, il se retira du côté de Cavaillon. Sa sainteté et ses miracles le firent bientôt connaître. Ensuite il se rendit en Italie pour visiter les tombeaux des apôtres, puis revint en France.
Le roi Sigebert, instruit de ses vertus, désira le voir, et le fit s’installer sur le siège de Cavaillon devenu vacant à la mort de Prétextat. Véran assista au second concile de Mâcon en 585 et participa de façon importante à l'établissement des règlements sur la discipline. Il fut du nombre des évêques envoyés à Paris pour se plaindre du roi Clotaire II de l’assassinat de saint Prétextat de Rouen.
Childebert II, rempli de vénération pour Véran, voulut qu’il fût le parrain de son fils Thierri, qui plus tard sera couronné. C’est tout ce que l’on sait de Saint Véran. On lui attribue une lettre sur la chasteté sacerdotale qui se trouve dans les actes des conciles. Il mourut un 11 novembre à la fin du sixième siècle et fut enterré dans une chapelle de la Sainte Vierge, qu’il avait fait bâtir près de la Fontaine de Sorge. Ensuite son corps fut transporté à Cavaillon, puis par la suite à Gergeau, au diocèse d’Orléans ; c’est de là qu’est venue la portion des reliques qu’on garde dans l’église paroissiale de son nom, au diocèse de Paris. Les reliques sont actuellement à Cavaillon.
Les martyrologes parlent de plusieurs Saint Véran
1° Saint Véran qu’on donne pour successeur à Saint Eucher sur le siège de Lyon.
2° Saint Véran, évêque de Vence. Sa vie est donnée le 9 septembre.
3° Saint Véran, évêque de Chalon-sur-Saône.
Ce jour se doit d'être un jour particulier .
Il faut penser à cette génération sacrifiée .
A l'heure, où certains voudraient effacer
l'histoire de la France, nous n'oublions pas .
C'est Notre histoire !
Et jamais nous ne l'oublierons .
Je vous souhaite une belle journée .
Une journée de mémoire et une journée
d'espoir .
Puisque on ne peut changer le passé .
Mais peut être peut-on changer l'avenir ?
Bien à vous tous .
Mirabelle
SAINT TIBERE ou TIBERY
SAINT MODESTE
SAINTE FLORENCE
Ces trois saints souffrirent le martyre dans la région d’Agde, sous les empereur Dioclétien et Maximien. Tibère était encore très jeune et on dit que c’est son propre père qui le persécuta. Il fut mis en prison avec un autre chrétien nommé Modeste. Ils souffrirent de la faim et de la torture puis, devant leurs refus d’adorer les idoles, ils furent décapités.
Une femme nommée Florence qui s’était convertie en voyant leur courage, partagea leur couronne. Le lieu de leur martyre que l’on appelle l’oppidum de Cessero se situe entre Agde et Pézenas à environ dix kilomètres de Béziers. Vers le huitième siècle, on y bâtit une abbaye en leur honneur. Elle est établie au croisement de deux voies antiques, la voie Domitienne et la voie Mercadale qui reliait Agde à Lodève. C’est encore une abbaye régulière de Bénédictins du diocèse d’Agde. Le village s'appelle Saint Thibéry
SAINT ANDRE AVELLIN
Clerc Régulier Théatin ; l’an 1590 (Archives)
SAINT TRYPHON et SAINT RESPICE
Martyrs en Bithynie et
SAINTE NYMPHE
Vierge en Sicile, + en 250 (Archives)
SAINT MILLES
Evêque de Suse
SAINT ABROSIME
Prêtre et
SAINT SINA
Diacre
Martyrs en Perse, + en 341
SAINT JUSTE
Archevêque de Cantorbéry, + en 627
Oui Mortimer est de retour ! 😉
Je tiens à remercier les administrateurs qui
ont tenu ce blog de main de maître !
Je n'ai pas pu suivre pendant plusieurs jours
faute de wifi, mais je vous conseille de rejoindre
même avec un jour de retard, la neuvaine sur
le Forum catholique .
C'est beau de voir que La Banquise peut vivre
sans moi .
Parce que, je ne serai pas toujours là .
Et surtout parce que je veux, que l'esprit
de la Banquise se poursuive .
Merci à tous !
Et que Dieu nous bénisse .
Mortimer
Voilà nous sommes de retour . 😎
2200 kms pour aller voir nos enfants et surtout
les petits enfants !!!
C'est dingue comme ils poussent .........
😁
Bref, voyage sous la pluie, le vent et un peu
de brouillard .
Des nouvelles de Florence :
Elle est en mode stationnaire .
Claude fait le yoyo avec sa maladie .
Mais nous aurons son calendrier 2022 !!!! 😀
On imagine mal les douleurs tant que ne nous
sommes pas confrontés à la maladie .
Pour suivre plusieurs malades, je vous assure
que je le fais de tout coeur, même si je trouve
le Ciel cruel .......
On pourra en débattre si vous le voulez ici
même .
Je vous invite à rejoindre la neuvaine sur
le Forum catholique pour les prêtres malades .
Merveilles ? Disons plutôt curiosités; mais qui sont quand même extraordinaires. Vous en conviendrez !
LA FONTAINE ARDENTE
La Font qui brûle
C'est sans doute la plus connue des fontaines ardentes en France. Elle est située au Gua à 30 km. au sud de Grenoble.
Jean-Etienne Guettard évoque cette « fontaine brûlante » (proche d'un lieu dénommé Saint-Barthélemy, à une demi-heure de marche du hameau de La Pierre) dans ses Mémoires sur la minéralogie du Dauphiné ; mais il n'a pu voir ce feu lui-même. Le directeur des Ponts-et-Chaussées Jean Charles-Philibert Trudaine de Montigny à qui il en a parlé s'y déplace le 18 septembre 1768 (avec un inspecteur général des turlies et levées ; Monsieur de Regemorte), mais ils n'observent rien car la fontaine est éteinte depuis 1699.
Philippe de la Hire avait sollicité un ingénieur du Roi, Monsieur Dieulamant, afin qu'il la décrive. L'ingénieur la présente comme un rocher mort, petit volcan d'où s'élève une flamme errante, et il juge ces émanations inflammables de même nature que les gaz inflammables qui forment les feux-follets des marais ou aux inflammations qu'on observe en Italie à Pietra-Mala.
Alimentée par une poche de gaz naturel, elle s'est éteinte à la suite de travaux de recherche d'hydrocarbures (qui se sont soldés par un échec), puis est réapparue.
Considérée aujourd'hui comme l'une des sept merveilles du Dauphiné, elle était déjà mentionnée par Saint Augustin (354-430) et Grégoire de Tours (538-594) comme l'une des sept merveilles de la création. Durant la Renaissance, Christofle de Gramon semble l'évoquer dans son ouvrage « L'antidote des livres d'amour » œuvre poétique de jeunesse à propos de la phydryade de la Fontaine Ardente.
Elle a fait l'objet de travaux de restauration au cours des dernières années, et actuellement elle est accessible à partir d'un chemin balisé à partir de la départementale D8 à proximité du hameau "La Pierre". Un panneau explicatif se trouve à l'entrée du sentier.
MM Mercier et Seguin rappellent, lors d'une séance à l'Académie, qu'une importante apparition de gaz combustible est survenue le 2 mai près de Grenoble en 1938, et qu'ils envisagent de relier à la fontaine ardente du Dauphiné aux conduites de gaz (qui pourrait être celle décrite par Saint Augustin (Civ. D., I, XXI, c. vII) et aussi décrite par Symphorin Champier (1525).
Des romains jusqu'aux romantiques, la fontaine ardente a toujours été un lieu magique jusqu'à l'aube du XXème siècle où elle a failli devenir une source de profit, car elle dégage 20 litres de méthane par seconde, du gaz de schiste issu d'une poche géologique vieille de plusieurs dizaines de millions d'années qui va du Vercors à la Chartreuse, un gisement potentiel qui inquiète les défenseurs du patrimoine.
Bonne lecture
Adeodat
SAINT MATURIN
Maturin est né au diocèse de Sens et dès l’enfance il se fit chrétien. Arrivé à l’âge adulte, il fut ordonné prêtre et se mit à prêcher l’évangile. Il convertit un grand nombre d’idolâtres parmi lesquels son père et sa mère. Chargé de mérites, il rendit son âme à Dieu en 388. On porta son corps à Sens, puis on le transféra au village de Larchant à 10 kilomètres de Nemours dans le Gâtinais. On bâtit en ce lieu, qui appartenait au chapitre de la cathédrale de Paris, une église sous l’invocation du saint prêtre, où l’on voit encore une châsse qui renferme une partie de ses reliques, le reste ayant été brûlé par les huguenots en 1568. Sa dévotion attire un grand nombre de fidèles. Le jour de l’Ascension on porte sa châsse dans les paroisses voisines, ainsi que le mardi après le 11 juin.
Il y avait aussi à Paris une ancienne église sous son invocation. Le chapitre de Paris la donna en 1228 aux religieux de la Sainte Trinité pour la rédemption des captifs ; c’est de là qu’ils ont été appelés Maturins, surtout en France.
Les habitants du Gâtinais honorent Saint Maturin comme leur apôtre et leur patron. Sa fête est fixée en ce jour, depuis que le premier du mois est occupé par la fête de tous les saints.
L'ANCIEN COUVENT ET EGLISE DES MATURINS FURENT VENDUS LA REVOLUTION. L'EGLISE ET LES BATIMENTS CLAUSTRAUX FURENT DEMOLIS EN 1863 LORS DES TRAVAUX D'HAUSSMAN ET DU PERCEMENT DE LA RUE DE CLUNY EN 1863.
DEDICACE DE L’EGLISE DU SAUVEUR
dite communément de
SAINT JEAN DE LATRAN (Archives)
SAINT THEODORE ou TYRON
Martyr à Amasée, + en 306 (Archives)
SAINT VANNE
Evêque de Verdun, + vers 525
SAINT BENEN
Archevêque d’Armach en Irlande, cinquième siècle.
En ce jour je vais vous présenter une des sept merveilles du Dauphiné, ma province d'adoption: Le pont de Lesdiguières dit couramment Le Pont de Claix, qui a donné son nom à une commune du sud de Grenoble.
LE PONT DE CLAIX OU PONT LESDIGUIERES
La traversée du Drac aux abords de Grenoble a toujours été problématique. De nombreux bacs ponts ont existé, et plusieurs ponts médiévaux ont été détruits, dont un le 15 septembre 1219 par l'effondrement de la digue d'un lac créé sur la Romanche à la suite d'une avalanche.
En 1377, des travaux sont effectués par l’entrepreneur Pellorcer afin de faire passer le torrent du Drac, dont les crues sont destructrices, entre le Petit Rochefort, correspondant à la montée actuelle et le Mollard, où se situe le château d’eau de la commune du Pont-de-Claix (voir photo).
C'est le duc de Lesdiguières qui ordonna la construction du pont qui porte maintenant son nom. Il fut construit entre 1608 et 1610 par Louis Brisset, et livré à la circulation en 1611.
Dans l'ouvrage « Mémoires lus à la Sorbonne dans les séances extraordinaires du comité impérial », section archéologie, publié en 1865, le pont est évoqué en reprenant un texte de l'époque de sa construction dont l'auteur, en le comparant au pont du Rialto à Venise (achevé en 1591), indique qu'« il (le pont du Rialto) ne veut rien dire au prix de celuy-ci ».
BONNE JOURNEE A TOUS
ADEODAT
Bonne fin d'après-midi
Adeodat
SAINT GODEFROI
Godefroi1, né dans les environs de Soissons, était issu d’une famille noble. Foulque, son père, devenu veuf, prit l’habit monastique, alors que Godefroi n’avait que cinq ans. On le plaça sous la conduite de Godefroi, abbé de l’abbaye du Mont Saint Quentin. Ce dernier l’avait tenu sur les fonts baptismaux. Ce même Godefroi était l’oncle de la Bienheureuse Itte, comtesse de Boulogne et de Namur, mère de Godefroi et de Beaudoin qui furent rois de Jérusalem…
Notre Godefroi était confit en dévotion. A l’âge de 25 ans, l’évêque de Noyon l’ordonna prêtre. Peu de temps après, on lui confia le gouvernement de l’abbaye de Nogent en Champagne. Cette maison devint vite célèbre sous sa direction car notre abbé avait toutes les vertus. Un jour qu’on lui servait un repas plus copieux et mieux assaisonné que d’habitude il s’écria :
- Est-ce que vous ne savez pas que la chair se révolte si on la flatte ?
Lors d’un concile entier le priant de prendre le gouvernement de l’abbaye Saint Rémi de Reims, il s’avança au milieu de l’assemblée et après avoir cité les canons en sa faveur, il déclara :
- A Dieu ne plaise que je méprise une épouse pauvre, et que je lui en préfère une riche.
En 1103, il fut élu évêque d’Amiens, et ce, malgré toute sa résistance à prendre le siège. Il entra nu-pieds dans la ville et parcourut son chemin jusqu’à l’église Saint Firmin.
Chaque jour, il lavait les pieds à treize pauvres et les servait à table. Il s’opposait aux entreprises des grands attachés aux désordres. De même il s’attaquait aux abus de son clergé et établit une réforme dans l’abbaye de Saint Valéry.
Célébrant la messe de Noël en présence de Robert comte d’Artois, qui tenait sa cour à Saint Omer, il ne voulut pas recevoir les offrandes, même des princes, car ils étaient trop bien habillés. Plusieurs sortirent de l’église et revinrent dans des habits plus simples pour n’être pas privés de la bénédiction de leur évêque.
Lors d’un voyage à Reims, il fut arrêté par une fièvre violente. Il reçut les sacrements de l’Eglise et mourut le 8 novembre 1118 dans l’abbaye Saint Crespin de Soissons où il fut enterré. Il est nommé dans le martyrologe Romain.
1. Godefroi, signifie paix de Dieu ou bonne paix, vient d’un mot teutonique frid, paix ou trêve. De là les noms Manfroi, Manfred, Frédégonde, Alfred, etc.
Le , l'Assemblée Constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. L'abbaye est fermée. Les 5 religieux restant quittent leur couvent vers la fin de l'année. Les biens de l'abbaye sont vendus comme biens nationaux.
Les locaux de l'abbaye deviennent une fabrique de sulfate de soude ; une manufacture de tapisseries, une meunerie et une métallurgie, à partir du moulin à eau ayant appartenu à l’abbaye, puis sont achetés en 1865 par le lazariste Augustin Dupuis qui en fait une maison religieuse consacrée à l'éducation, aujourd'hui lycée professionnel Saint-Vincent-de-Paul. Anne connait bien ces bâtiments puisqu'elle y a fait une partie de sa scolarité à la fin des années 60.
LES QUATRE SAINTS COURONNES
Frères martyrs à Rome en l’an 304 (Archives)
SAINT WILLEHAD
Evêque de Brême et Apôtre de la Saxe (Archives)
Jusqu’en 1870, ce qui est aujourd’hui le Lycée Professionnel Saint Vincent de Paul s’appelait Abbaye Saint Crépin. Elle se trouvait dans le faubourg Saint Crépin et elle était séparée de l’Aisne par les prés Saint-Crépin. Saint Crépin et son frère Saint Crépinien furent les premiers apôtres de SOISSONS. La route de Reims qui passe devant notre Lycée était une grande voie romaine dont la construction a été attribuée à Agrippa ; elle allait de Milan à Boulogne sur Mer et en Grande-Bretagne. A la fin du IIIème siècle, la Gaule était encore païenne et la découverte de multiples squelettes en a fait déduire qu’avant le faubourg Saint-Crépin, il y avait là une nécropole importante. C’est vers 280 qu’une colonie de jeunes gens vient évangéliser la partie de la Gaule qu’on appelle Belgique aujourd’hui. Certains s’arrêtent dans notre région : Quentin, Ruffin, Lucien ; Crépin et Crépinien s’arrêtent à Soissons. Ils ne voulurent être à la charge de personne et choisirent le métier de cordonnier, comme une occupation tranquille et sédentaire qui leur permettrait, sans être dérangés de leur travail, ni privés de moyens d’existence, d’initier peu à peu à la connaissance de Jésus-Christ tous ceux qui viendraient à leur atelier.
Sous Maximien Galère, Rictiovare persécute et martyrise les chrétiens : Sainte Macre à Fismes, Saint Ruffin à Bazoches, Saint Crépin et Saint Crépinien à Soissons. Après d’autres tortures, ces derniers furent jetés dans l’Aisne avec une meule de moulin au cou, mais l’Aisne ne les engloutit pas. On les plongea dans une chaudière de poix bouillante ; une goutte de poix serait allée dans l’œil de Rictiovare qui en mourut. Le lendemain, Crépin et Crépinien furent décapités entre l’Aisne et le parc Saint Crépin actuel, près de l’écluse. Roger et Pavie, des chrétiens, allèrent chercher leurs corps et les enterrèrent en 296-297, dans leur cave (à droite de l’actuel Hôtel de Ville, sur la place). C’est là que se tinrent les premières réunions de chrétiens.
Sous Constantin, les corps de Crépin et de Crépinien furent amenés dans la nécropole le 3 mars 314, par voie d’eau, jusqu’aux prés appelés Saint Crépin. Plusieurs merveilles se seraient produites à l’extrémité du chemin Dehaître où une croix fut élevée ety demeura jusqu’en 1794. C’est ainsi qu’à Soissons existent les lieux-dits : Saint Crépin (Saint Crépin en Chaye) à l’endroit de leur martyre, Saint Crépinet ou Saint Crépin le Petit à l’endroit de leur première sépulture et Saint Crépin le Grand, lieu de dépôt de leurs corps en nécropole et lieu de la Grande Abbaye. Ce lieu devint le quartier le plus pieux de la ville avec trois églises et une chapelle : l’église paroissiale dédiée à Saint Martin construite avenue de Reims à l’emplacement des Etablissements Baudoux, une à l’emplacement des établissements Lecomte, desservie par un moine ; l’Eglise Saint Germain et la chapelle Sainte Thècle au parc Bastié.
Certains historiens affirment que la maison des premiers Evêques de Soissons se trouvait à l’Abbaye Saint Crépin le Grand ; la présence de leurs tombeaux en serait la preuve. La sœur et le frère de Clovis y auraient été enterrés aussi, ainsi que le fils de Chilpéric et Frédégonde : Clodobert.
Au VIIème siècle, Saint Crépin le Grand était une Abbaye de Bénédictins, rivale de l’Abbaye Saint Médard. En 649, les corps de Saint Crépin et Saint Crépinien furent placées dans des châsses faites par Saint Eloi.
L’Abbaye a beaucoup souffert au cours des âges : à chaque siège de Soissons, elle était saccagée. L’Evêque de Soissons, Charles de Roucy, crut que ce serait pourvoir à la sûreté de la châsse de St Crépin que de la retirer du Faubourg pour la transporter dans l’Abbaye Notre-Dame, qui avait alors pour Abbesse Catherine de Bourbon, sœur du Prince de Condé, chef des Huguenots (1562). En 1568, l’Abbaye est entièrement détruite par l’armée des Huguenots.
Des restaurations successives ne durèrent pas ; la gestion de peu scrupuleux ” commendataires “, l’affaiblissement du revenu du domaine amoindri plongèrent le monastère dans le marasme. Il ne s’en serait pas relevé si la Congrégation de St Maur n’y avait introduit sa réforme. Ce fut chose faite en 1646, la règle y retrouva sa rigueur, l’Eglise dont il ne restait plus que les colonnes du chœur se recouvrit d’une voûte. En 1664, de nouveaux bâtiments s’ajoutèrent. C’est le calme désormais, jusqu’à la Révolution qui chasse les cinq derniers religieux.
En 1801, le domaine est vendu et, de suite, la pioche entre en œuvre ; un surcroît de démolition surviendra en 1814 et 1815 lorsqu’il faudra faire le vide autour de Soissons qui endura cinq sièges ces années-là. Les locaux, après de radicales transformations, recevront une fabrique de sulfate de soude ; une manufacture de tapisseries lui succèdera. En 1847, naissent les Etablissements Zickel qui deviennent une meunerie et une métallurgie, à partir du moulin à eau ayant appartenu à l’Abbaye.
Pendant ces années du XIXème siècle, Corot est venu faire des séjours à la manufacture de tapis ! C’est pendant ces séjours qu’il a peint deux tableaux représentant une petite partie de l’Abbaye : l’un se trouve en Hollande, l’autre à Philadelphie. C’est en 1859 qu’arrive à Soissons, un lazariste : Augustin Dupuy, appelé ici pour diriger le petit séminaire Saint Léger. Il y reste 22 ans. Il étend son zèle à la réfection de l’abbaye Saint Léger et à celle de la chapelle Saint Pierre.
En 1865, il organise l’œuvre de Saint Crépin dans le quartier actuel du même nom. Il songe ensuite à rendre à l’Abbaye Saint Crépin à ses premières origines. En 1866, il fait acheter l’ancien logis de l’Abbé et l’usine de tapis. Il fait venir sa sœur et deux autres Filles de la Charité pour s’occuper de : 120 petits enfants à ” l’asile “, 160 filles à l’école, 40 orphelins, une pharmacie pour les pauvres et un atelier de filature de soie pour les ouvriers. Les bâtiments sont appelés ” Saint Vincent de Paul “, à cette époque.
Le 5 Septembre 1870, le gouverneur de Soissons entreprend de détruire le faubourg Saint Crépin. A la suite de l’incendie, la bâtisse principale a perdu ses mansardes et son pignon. L’Abbé Dupuy réussit à obtenir 20 000 F de dommages et il entreprend des quêtes par toute la France et à l’étranger pour rebâtir Saint Vincent de Paul. En 1872, le pignon du bâtiment principal est refait ” à croupe ” comme on les aimait dans le style local de ce temps. L’ancien réfectoire qui devait avoir huit travées voûtées à l’origine n’en a plus que quatre, la cinquième a perdu ses voûtes, mais les autres bâtiments sont restaurés et même agrandis : les cuisines actuelles, l’asile, l’école, l’orphelinat et le pensionnat auquel s’ajoute un atelier de couture.
La grande maison subit de graves dommages durant les deux guerres mondiales. L’immeuble est occupé par les Allemands et abîmé par les bombardements mais le service social des pauvres continue auprès des malades et des femmes de prisonniers.
Le 19 Juillet 1951, la section ménagère est ouverte pour procurer une situation aux jeunes orphelines.
Aujourd’hui, le Lycée Professionnel Saint Vincent de Paul compte environ 650 élèves répartis dans les domaines tertiaires, sanitaires, de l’alimentation, de l’hôtellerie et laboratoire.
SAINT RUFFE
Ruffe, huitième évêque de Metz, vivait à la fin du quatrième siècle. Il fut digne de ses prédécesseurs par ses vertus et son dévouement.
La ville de Metz avait eu pour premier évêque Saint Clément, Romain d’origine, venu dans les Gaules vers le milieu du troisième siècle. Saint Céleste et Saint Félix, qui l’avaient suivi de Rome, occupèrent successivement le même siège1.
1. Saint Patient, quatrième évêque de Metz, fonda hors des murs de la ville, l’église Saint Jean l’Evangéliste. En 1193, on découvrit ses reliques dans l’ancienne église Saint Arnoul. Elles se trouvent dans une châsse à côté du maître-autel.
Saint Victor, successeur de Saint Patient, participa au concile de Cologne en 346.
Saint Siméon qui succéda à Saint Victor, est honoré à l’abbaye de Senones, où ses reliques furent portées en 770.
Saint Siméon fut remplacé par Sambace, prédécesseur de Saint Ruffe.
SAINT WILLIBRORD
Premier évêque d’Utrecht, l’an 738 (Archives).
SAINT AMARANTHE
Martyr à Albi sous Dèce (Archives).
SAINT ENGELBERT
Archevêque de Cologne, martyr, + en 1225
Les œuvres religieuses d’André Campra (1660-1744) comprennent 5 livres de motets à 1, 2 et 3 voix, publiés entre 1695 et 1720, ainsi que divers airs spirituels et 3 messes dont une seule fut éditée.
Le Grand Motet que vous allez entendre aujourd’hui « Exaudiat te Dominus » fut faussement attribué à Esprit-Joseph-Antoine Blanchard (1696-1770). D’après les dernières recherches, il fut composé entre 1716-1722, et remanié en 1728. Le livret est basé sur le Psaume 19 (20).
Oeuvre composée pour 5 voix solistes, non précisées sur la partition autographe, choeurs à 5 voix (2 sopranos, alto, ténor et basse) et orchestre
Madame Zouave
A copier-coller pour les PPP !