Cinquième jour
Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la confiance avec laquelle vous avez espéré voir l’accomplissement de vos désirs, obtenez-nous une ferme confiance, afin que le Ciel nous accorde toutes sortes de faveurs. Amen.
3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 3 Gloire au Père
Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
SAINT VICTOR DE MARSEILLE
Marseille est une ville très recommandable pour avoir été empourprée du sang d’une infinité de martyrs, et nommément celui de Saint Victor, qui a été martyrisé cinq fois.
Ce fut en l’an 19 de l’empire de Dioclétien qu’il sera décrété, de démolir toutes les églises de l’empire, de brûler tous les livres saints et de déclarer les chrétiens dépossédés et rendus infâmes. Puis d’autre décrets suivirent qui ordonnaient l’arrestation des chrétiens, leur mise en prison, et qu’ils seraient tourmentés s’ils ne voulaient pas adorer les faux dieux ; mais tout cela, loin d’anéantir les chrétiens, les multipliait.
Victor était né à Marseille de parents nobles et illustres. Le début de sa vie nous est inconnu, jusqu’à ce que Dieu lui fasse faire sa première action.
Maximien visitant les principales villes de son empire, pour contrôler la bonne exécution de ses édits, vint à Marseille. Il se fit présenter tous les chrétiens qui étaient en prison. D’elles sortirent des hommes et des femmes de tout âge et de toute condition. C’est alors que Victor un saint homme honorablement connu prit la parole et leur dit :
- Où est ce courage, ô Athlètes de Jésus, et cette résolution ferme que vous protestiez avoir de mourir pour celui qui était mort pour vous, avant que l’empereur vint en ce pays ? N’aviez-vous pas entendu ses édits inhumains, dont vous vous étiez moqués ? Faut-il, maintenant que le temps est venu de faire preuve de votre constance et de votre patience, que vous sembliez reculer, comme si c’était vous qui deviez combattre, et non point Dieu en vous ? Non, non, courage : affrontons fortement ce tyran, qui vient pour nous dépouiller de nos biens et de nos vies ; ne redoutons pas sa puissance, qui ne peut s’étendre que sur nos richesses et sur nos corps, et non pas sur nos âmes. Mourons, mourons constamment, puisque aussi bien, il nous faut tous mourir, et laissons à la postérité un rare exemple de notre mort. Nos peines et nos tourments seront de peu de durée : mais la gloire et la récompense de les avoir soufferts ne finira jamais.
Victor, fut vite dénoncé à l’empereur qui commanda à son préfet Astérius de l’arrêter. Ce préfet employa toute sa science devant cet homme plein de fougue, afin de le raisonner et de lui faire adorer les idoles ; mais Victor répondit qu’il ne reconnaissait qu’un Dieu et que les protecteurs de l’empire n’étaient que des démons cachés dans des pierres ou des statues. Que les rois et les empereurs ne l’étaient que par la grâce de Dieu, car Lui, il régnait dans le ciel et sur la terre, et toute chose se faisait selon Sa volonté.
Aussitôt, le peuple demanda sa mort et les lieutenants de l’empereur, Astérius et Eustichius, en colère, auraient bien voulu le mettre à mort ; mais ils n’osèrent à cause du crédit et de l’autorité que Victor avait acquise. Ils en remirent leur jugement à l’empereur. Ce dernier fut étonné d’apprendre que Victor était chrétien car il le croyait un de ses plus fidèles serviteurs. Il le fit comparaître devant lui et de menaces alternées en pardons, Victor resta insensible aux propositions de Maximien. Au contraire, il se mit à parler de la majesté de Dieu de sa toute puissance, de sa bonté, de sa charité, et qu’il avait envoyé son fils pour nous racheter par son sang :
- Sang, disait-il, ô empereur, qui est plus que capable d’expier tes forfaits et ceux de tes sujets infidèles, si tant est que tu veuilles qu’il te soit appliqué, et que tu sois prêt de quitter le culte des idoles.
A peine, Victor peut-il fini de prononcer ces paroles qu’il fut attaché à la queue d’un cheval et traîné dans les rues de la ville. Une trainée sanguinolente attestait de son passage vers les faubourgs de la ville. Malgré tout, Victor ne mourut pas de son premier supplice et fut de nouveau présenté à l’empereur qui le menaça encore. Alors notre saint continua d’insulter les idoles et de magnifier Dieu. Maximien le remit entre les mains de ses bourreaux Astérius et Eustichius qui le firent fouetter puis attacher à une croix qui disloqua ses membres ; mais malgré tout il continuait à glorifier Dieu. Notre Seigneur lui apparut portant l’étendard de la croix et lui dit :
- Courage, Victor ; accomplis ce que marque ton nom ; soit fidèle jusqu’à la mort. Je suis Jésus-Christ, qui t’aiderai dans tes afflictions, et te protégerai en tous tes combats ; ne craint point, car je suis avec toi, et je te donnerai une telle force et magnanimité, que tes ennemis diront publiquement, qu’en toi il y a quelque chose qui surpasse le commun des hommes.
/…/
Victor après plusieurs autres souffrances fut décapité. Il fut le dernier martyr car l’empereur Constantin arriva pour investir Marseille et Maximien craignant de tomber dans les mains de son ennemi se donna la mort.
SAINTE PRAXEDE
Vierge, l’an 154 (v. 2020)
LE SAINT PROPHETE DANIEL
SAINTE JULIE de TROYE
Vierge et martyre
Quatrième jour
Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la douce violence que vous avez faite au Cœur de Dieu en répandant d’abondantes aumônes et en vous livrant à d’autres œuvres de Charité, demandez-Lui, pour nous, une Charité semblable, afin qu’Il soit touché de compassion pour nous et qu’Il nous traite aussi avec Miséricorde. Amen.
3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 3 Gloire au Père
Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
« Si tout le monde, ou presque, parlait français à cette époque, les patois restaient bien présents ! »
S’abarlouber : le parler solognot en 1700.
Dans les faits, les paysans parlent des patois dont seules quelques expressions traversent l’écrit. Au seuil du XVIIè siècle, le curé de Sennely-en-Sologne (Loiret) fait œuvre de linguiste en précisant les particularités du parler de ses ouailles.
Ils parlent peu, comme j’ai dit ; mais il est certain qu’ils s’expriment en termes fort significatifs. Sans chercher leurs mots, ils en ont inventé qui sont très énergiques. Par exemple, lorsqu’il fume dans une chambre, ils disent la chose et la cause en même temps : ils disent que la cheminée est « engornée », voulant dire que la fumée se roule et s’enveloppe dans le tuyau et revient par le plus large de la cheminée, ne pouvant sortir par le plus étroit. Pour dire se confonde dans son discours, se méprendre en quelque chose, perdre la tramontane et son étoile, ils appellent tout cela « s’abarlouber ». Ils ont tous dans toute la Sologne un langage uniforme, mêmes phrases, mêmes mots, même accent et ce langage est le vieux gaulois, suivant la confrontation que j’en ay faitte à celui de nos vieux auteurs françois et entre’autres le sire de Joinville et le maréchal Villard’houi [Villehardouin].
Ce qu’ils ont de particulier dans la prononciation, c’est de faire toujours voyelle lors même qu’elle est consonne. Ils disent « bonnes yans » pour « bonnes gens », un « gé » pour un « gué », la « gerre » pour « la « guerre ». Au surplus, ils corrompent la plupart des mots comme tous les petites gens des autres provinces. Ils disent sans vous « incorrompre » pour « interrompre », parlant par « corruption » pour « correction », et ainsi plusieurs autres comme pour dire « rudes », ils disent « ridicules ». A l’égard des termes de « mehui » et d’ « arrié », qui leur sont si familiers, ils leur sont communs avec tous les habitants de la rivière de Loire, et « meshui » est un vieux mot gaulois fort usité dans les livres jusqu’au règne de Louis treize.
(Sauvageon, fol. 218-219, d’après Bouchard, 1972, 336)
LE SAINT PROPHETE ELIE
Elie était de la noble race d’Aaron. Il est né en Arabie. Lorsque sa mère le portait en son sein, son père crut voir une grande troupe d’hommes vêtus de blanc, qui l’enveloppaient de bandelettes flamboyantes, dont les flammes entraient dans sa bouche. Le père raconta ce songe à des prêtres, qui lui prédirent que cet enfant serait la lumière d’Israël. C’est pourquoi il fut appelé Thesbite, parce qu’il devait être un guide pour le peuple d’Israël et défendre sa loi.
En ce temps-là Achab et sa femme Jézabel faisaient la guerre aux serviteurs de Dieu. Le peuple inconstant et volage se laissa gagner par les adorateurs des idoles, les imitant dans leur luxure. Elie alla trouver Achab et lui annonça que, pour le punir de tous les maux dont il était l’auteur, le ciel ne répandrait plus ni pluie ni rosée sur les champs d’Israël.
Dieu enregistra la parole du prophète, et une grande sécheresse survint avec la famine qui s’ensuivit. Sur l'ordre du Seigneur, Elie se retira au torrent de Carith, près du Jourdain, où les corbeaux le nourrissaient chaque jour. Quand le torrent fut à sec, il alla vivre chez une veuve de Sarepta, dont Dieu multiplia les provisions de farine et d’huile, et dont Elie ressuscita l’enfant.
Au bout de trois ans la colère de Dieu cessa.
- Va, dit le Seigneur à son prophète, montre-toi à Achab, afin que j’envoie de la pluie sur la terre.
La famine sévissait alors en Samarie où régnait Achab.
- Elie dit au roi : Rassemble tous les prophètes de Baal, que Jézabel nourrit de sa table, et mène-les avec le peuple d’Israël sur la montagne du Carmel.
Là, Elie parla au peuple, et lui proposa de choisir entre Dieu et Baal.
- Qu’on élève des autels, qu’on fasse un sacrifice : celui sur lequel tombera le feu du ciel sera le sacrifice du vrai Dieu.
Les prophètes de Baal y consentirent. Et de la pointe du jour au coucher du soleil, ils invoquaient Baal d’envoyer le feu ; mais Baal était sourd.
- Criez plus fort, leur dit Elie, votre dieu est sans doute en voyage, ou peut-être qu’il dort : réveillez-le.
Alors ils poussèrent de grands cris et s’incisèrent le corps de sorte qu’ils étaient couverts de sang ; mais Baal resta muet.
Vers le soir, Elie éleva un autel avec douze pierres en souvenir des douze tribus d’Israël et l’entoura d’un fossé, il plaça dessus du bois et le bœuf du sacrifice; il fit arroser le tout de douze mesures d’eau jusqu’à remplir le fossé ; puis il invoqua le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ; à sa voix, le feu descendit du ciel dévora le bœuf, le bois, les pierres de l’autel et jusqu’à l’eau qui remplissait le fossé.
- Le Seigneur est le vrai Dieu, s’écria le peuple.
Alors les faux prophètes furent tués et jetés dans le torrent du Cisson.
Cependant, Elie regardait le lac de Tibériade, que l’on appelle la Mer de Galilée. Une nuée s’éleva, qui prit la forme d’un homme. Le ciel s’obscurcit, le vent devint violent, et une grande pluie rafraîchit la terre altérée.
La reine Jézabel voulut venger les faux prophètes, mais le Seigneur ordonna à Elie de se réfugier sur la montagne d’Horeb où un ange le nourrit pendant quarante jours et quarante nuits. Il sacra ensuite, par ordre de Dieu, Hazaël roi de Syrie, Jéhu roi d’Israël et Elisée qui devait lui succéder dans le ministère prophétique.
Jézabel fit tuer Naboth pour donner sa vigne au roi Achab et le prophète les avertit tout de suite de la vengeance de Dieu :
- Les chiens, dit-il, mangeront Jézabel dans le champ de Naboth1.
Et la reine fut dévorée par ses chiens.
Ochozias, fils d’Achab, suivit les traces de son père ; mais il tomba malade. Alors il alla voir Béelzébub, dieu d’Accaron. Elie s’interposa en lui disant : le Seigneur a dit qu’il n’y a pas d’autre Dieu en Israël que lui, et qu’en punition tu ne pourras plus te lever de ton lit et que tu mourras.
Le roi envoya cinquante soldats chercher Elie. Quand ils arrivèrent, ils lui demandèrent : es-tu l’homme de Dieu ?
- Oui, répondit-il. Si je suis l’homme de Dieu, que le feu vous dévore.
Et le feu descendit du ciel et dévora les cinquante soldats et leur chef. Ochozias renvoya un autre contingent qui subit le même sort. Au troisième, leur chef se mit à genoux et pria Elie de venir. Il alla voir le roi et lui rappela la prédiction. Ochozias mourut peu après.
/…/
Le Saint Prophète Elie est honoré par l’Ordre des Carmes, qui le regarde comme son chef et son père. Ces moines vécurent selon Elie jusqu’au début du treizième siècle, où le Bienheureux Albert, patriarche de Jérusalem, leur donna une nouvelle Règle.
1.- Extrait l’Athalie de Racine, vers magnifiques :
Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée,
Comme au jour de sa mort pompeusement parée.
Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ;
Même elle avait encore cet éclat emprunté
Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage,
Pour réparer des ans l'irréparable outrage.
Tremble, m'a-t-elle dit, fille digne de moi ;
Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi.
Je te plains de tomber dans ses mains redoutables,
« Ma fille ». En achevant ces mots épouvantables,
Son ombre vers mon lit a paru se baisser ;
Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser,
Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange
D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange,
Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux
Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
SAINTE MARGUERITE
Vierge et martyre en l’an 253
(v. 2020)
SAINT JEROME EMILIANI
Confesseur, fondateur de la congrégation des Somaques, 1481-1537
SAINT SABIN de DAMAS
SAINT PAUL de CORDOUE
Diacre et Martyr des mahométans
SAINTE WILGEFORTE
Vierge et martyre au Portugal
SAINT VILMER
Abbé au pays de Boulogne
SAINTE SEVERE de TREVES
Il fait déjà 21° et nous allons avoir 31° à l'ombre
dans la journée .
Caro est revenue du Liban et elle est allée rejoindre
Seb dans sa famille à Cognac .
Pendant ce temps Sam et Inès sont partis dans
leur famille au Liban le 15 juillet .
Peut-être sans le savoir ont-ils croisé Caro
à l'aéroport .
Bonne fête à toutes les Marina !
Prenez soin de vous et des vôtres !
Mirabelle
Troisième jour
Glorieuse et bénie Sainte Anne, par l’esprit de pénitence dont vous accompagniez vos prières qui les rendait plus puissantes sur le Cœur de Dieu, obtenez-nous la grâce d’unir à l’esprit de prière, l’esprit de mortification pour nous faire acquérir tous les trésors de la Grâce Divine. Amen.
3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 3 Gloire au Père
Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
La vie de Sainte Anne
Sainte Anne est la mère de la Sainte Vierge Marie, donc la grand-mère de notre Seigneur Jésus. À ce titre, elle est particulièrement écoutée par son petit-fils. La dévotion à Ste Anne s’est développée à partir du 6ème siècle. Elle est la patronne de la Bretagne.
Sainte Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes; elle était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l’éclat d’une vie pleine de bonnes oeuvres et de vertus.
Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l’aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables. Après Marie, aucune femme plus que sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Mais si elle reçut tant de grâces, comme elle sut y répondre par la sainteté de sa vie!
Toute jeune enfant, elle était douce, humble, modeste, obéissante et ornée des naïves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginité! Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite! Puis, quand il plut à Dieu d’unir son sort à celui de Joachim, combien Anne fut une épouse prévenante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle à tous les devoirs de son état, vaquant à propos au travail et à la prière.
Dieu lui refusa longtemps de devenir mère; elle se soumit humblement à cette épreuve et l’utilisa pour sa sanctification. Mais à l’épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d’Anne, déjà vieux, naquit miraculeusement Celle qui devait être la Mère du Sauveur. C’est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d’avoir donné naissance à la Mère de Dieu; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d’avoir formé le cœur de Marie à la vertu et à l’innocence! L’église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération.
Le culte de sainte Anne a subi diverses alternatives. Son corps fut transporté dans les Gaules, au premier siècle de l’ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l’église d’Apt, en Provence, à l’époque des persécutions. A la fin du VIIIe siècle, il fut miraculeusement découvert et devint l’objet d’un pèlerinage. Mais c’est surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont il jouit. De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui d’Auray, en Bretagne; son origine est due à la miraculeuse découverte d’une vieille statue de la grande Sainte, accompagnée des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d’Auray est encore aujourd’hui l’objet d’un pèlerinage national, comme il en est aussi au Québec avec Sainte-Anne de Beaupré.
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
SAINTE MACRINE1
Macrine était la sœur de Saint Basile et de Saint Grégoire de Nysse qui a écrit sa vie dans une épître adressée à Olympe.
Son père s’appelait Basile et sa mère Emélie. Ils étaient nobles et riches et eurent dix enfants, qui furent presque tous des saints. Macrine était l’aînée. Lorsqu’elle était enceinte, sa mère eut l’apparition d’un ange sous la forme d’un homme qui lui dit que sa fille devrait s’appeler Thècle en souvenir de la sainteté de Thècle, fille et disciple de Saint Paul apôtre. On la nomma Macrine lors de son baptême en mémoire de son aïeule paternelle, femme et disciple du grand évêque de Césarée, Grégoire le Thaumaturge. Celle-là est l’appelée Macrine l’Aînée.
Macrine étudia particulièrement le Livre de la Sagesse de Salomon et les Psaumes. Elle les récitait à tout moment de la journée ; avant et après les repas ; au début et à la fin du travail.
En grandissant, Macrine devint très belle. De nombreux prétendants se présentèrent pour la demander en mariage. Sans le lui dire, son père en choisit un ; mais, par une volonté de Notre-Seigneur, celui-ci mourut, et elle fut ainsi dégagée de toute contrainte. Apprenant la volonté de son père, elle décida de rester vierge et de ne pas se marier, pour devenir l’épouse du Christ.
Elle servit de mère à tous ses frères, en les instruisant dans la perfection. Son père étant décédé, sa mère la persuada d’entrer en religion, pour être entièrement au service de Dieu. Elles se mirent toutes les deux en religion pour mener une vie angélique.
Macrine fut atteinte d’une tumeur au sein, qui grossissait et devenait dure. Sa mère lui conseilla de voir un chirurgien, mais Macrine refusa par pudeur, pour ne pas montrer son corps. Un jour qu’elle était dans l’oratoire pour prier, elle dit à sa mère que, si elle faisait un signe de croix sur sa tumeur, elle serait guérie. Sa mère fit le signe de croix et la tumeur disparut. Il ne resta, toute sa vie, qu’une petite marque en souvenir de cette guérison miraculeuse.
Un jour, Saint Grégoire de Nysse, son frère, fut chassé de son Eglise, après le concile d’Antioche, par les ariens soutenus par l’empereur Valens. Il eut alors l’idée de visiter sa sœur qu’il n’avait pas vue depuis huit ans. Il la trouva sur son lit de mort, et reconnut là, la main de Notre-Seigneur qui l’avait fait venir pour lui administrer les derniers sacrements. Après plusieurs signes de croix tracés sur son corps, elle rendit l’esprit en l’an 354. Saint Grégoire et un autre évêque portaient le cercueil avec deux autres ecclésiastiques. Une grande foule assista aux obsèques de la sainte.
Notre-Seigneur permit plusieurs miracles à cette sainte durant sa vie : elle guérit une fille qui perdait un œil, en l’embrassant ; elle chassa les démons ; elle rendit la santé à plusieurs malades et eut des paroles prophétiques sur les choses à venir ; plusieurs fois, lorsqu’elle distribuait du blé aux pauvres, celui-ci ne diminuait pas.
Saint Grégoire de Nysse dit dans ses écrits que sa sœur a été sa principale enseignante et qu’elle lui a appris les plus secrets mystères de la théologie chrétienne.
1.- Il existe un pèlerinage à Sainte Macrine de Magné, près de Niort. Elle est la patronne du Marais Poitevin.
SAINT VINCENT DE PAUL
(v. 2020)
SAINT ARSENE
Abbé et confesseur l’an 449
SAINTE JUSTE et SAINTE RUFINE
Vierges et martyres à Séville en Espagne
SAINT EPAPHRAS
Ordonné évêque de Colosse par Saint Paul apôtre.
SAINTE AURE
Vierge et martyre à Cordoue
SAINT MARTIN DE TREVES
Evêque et martyr
SAINT SYMMAQUE
Pape + 514
SAINT FELIX de VERONE
BIENHEUREUX JEAN DE DUKLA
Disciple de Saint Jean de Capistran. Apôtre de la Pologne, franciscain,+ en 1484
Hier matin, nous sommes partis avec Patou et
Jean-Paul à Valensole , charmant village des
Alpes de Haute- Provence.
Avant d'y arriver , nous nous sommes arrêtés sur
le plateau pour admirer les champs de lavande et de
tournesols .
Il fallait profiter car la lavande commence à
être récoltée .
Normalement la fête de la lavande devait avoir
lieu ce week-end mais avec la covid tout a été
annulé .
Il faisait très chaud .
Ce matin il fait 21° et nous aurons 31° dans l'après-midi.
Je suis déjà entrain de cuisiner de la ratatouille
car après il fera très chaud et j'aime bien la
manger quand elle est froide .
Prenez soin de vous et des vôtres !
Mirabelle
Deuxième jour
Glorieuse et bénie Sainte Anne, par la fervente et continuelle prière avec laquelle vous demandiez à Dieu la cessation de votre stérilité, obtenez-nous le don d’oraison pour que nos cœurs soient féconds en vertus. Amen.
3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 3 Gloire au Père
Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
SAINTE SYMPHOROSE
et ses sept enfants, martyrs.
En l’an 140, sous l’empereur Adrien, l’an vingt de l’empire, furent martyrisés à Rome un grand nombre de chrétiens dont Saints Gétule et Zotique en compagnie de Céréal d’Amance et de Primitif. Gétule avait épousé une sainte femme, Symphorose, dont il eut sept enfants, a savoir : Cerscent, Julien, Nèmèse, Primitif, Justin, Eustache et Eugène, lesquels se cachèrent avec leur mère dans la ville de Tivoli. Ils furent pris, et la mère, ne voulant confesser que Jésus-Christ fut attachée en l’air par les cheveux. La mère exhorta ses enfants à garder leur foi en Notre-Seigneur. Devant ces refus, le tyran se mit en colère et fit battre la femme et, lui faisant attacher une grosse pierre au cou, il la fit jeter dans la rivière où elle se noya. Eugène son frère, un des principaux de Tivoli, la fit ensevelir.
Le lendemain, l’empereur fit attacher les sept frères, à sept poteaux, et les fit massacrer de diverses manières. Crescent mourut d’un coup de lance dans la gorge, Julien fut frappé à l’estomac, Némèse au cœur, Primitif dans le ventre, Justin fut dépecé, Eustache mourut de ses blessures et Eugène coupé en deux à mi-corps. Leurs corps furent jetés dans une fosse.
Il y a encore aujourd’hui sur la voie Tiburtine une ancienne mémoire de Sainte Symphorose. Ses reliques et celles de ses enfants furent par la suite transférées à Rome : et du temps de Pie IV l’on trouva au doyenné de Saint-Ange de la Pècherie, ces paroles écrites sur une lame de plomb : Ici reposent les saints martyrs Symphorose, Gétule son mari, et de leurs enfants, qui furent transportés par le pape Etienne.
SAINT CAMILLE DE LELLIS
(v. 2020)
SAINT CLAIR-SUR-EPTE
(en Normandie)
Martyr en 894
SAINTE GONDENE
Martyre à Carthage sous le proconsul Ruffin
SAINT EMILIEN
Martyr à Dorostore en Mysie sous Julien l’Apostat
SAINT FREDERIC
Evêque d’Utrecht, martyr en 838
SAINT MATERNE
Evêque, mort en prison, sous Maximien
SAINT PHILASTRE
Evêque de Brescia
SAINT ARNOUL
Evêque de Metz
SAINT BRUNON
Evêque de Ségni
SAINT ROGUIL
Evêque de Forlimpopoli en Emilie
BIENHEUREUX SIMON DE LIPNIEZA
De l’Ordre de Saint François, + en 1482
DYNASTIE PAYSANNE
suite et fin
°°°
Son dernier acte fut éclatant, et comme si Norbert unissait toute la famille dans le sacrifice.
Le Calvados souffrait d’une réquisition très brutale des bois. Dans la bizarre autarcie départementale qui sévissait, le Calvados privé de forêt, voyait couper tous ses arbres. La futaie des Lefebvre n’avait pas été touchée, car Norbert, au début des exigences, s’était arrangé pour fournir beaucoup plus que la quotité exigible, en prenant sur des terres éloignées et en respectant les marmentaux. Mais, un matin d’Octobre, il reçut la visite d’un industriel qui venait, hors de toutes contrainte d’Etat et à l’amiable, lui demander des hêtres. Un homme étrange, comme hanté par la production, la création, dont Norbert sentit le souci dominateur. Norbert en lui-même, se récria d’indignation, mais refusa avec la froideur simple qu’il avait fait succéder au ton grognon de son père et qui le soutenait.
- C’est que, - fit l’homme, - tous, ici, manquent de sabots et voici l’hiver ; la paire de sabots arrivera à cent cinquante francs… On me fait parvenir le bois la nuit, venant de l’Eure… Le cuir, on en aurait tant qu’on voudrait, mais les abattages clandestins font jeter les peaux qui dénonceraient… Les gosses iront nu-pattes, en Décembre…
Et le bizarre solliciteur, haussant les épaules, s’en alla. Il s’en foutait ; ç’avait été pour alimenter ses machines, et pour réduire un manque, combler un vide commercial, une faille industrielle…
Norbert essaya de réagir ; prit des renseignements : le sabotier à vapeur avait dit vrai… Combien les trois cent vingt-sept arbres de dix pieds de tour, si sains, donneraient-ils de paires ? Peut-être trente-cinq mille ! Ces chiffres le poursuivaient. Il se révoltait ; après tout, en Russie, leur Russie chérie, la moitié des paysans vont pieds nus ! N’en vendre qu’un tiers, le centre ? Garder la couronne, pour la vallée, pour le père ?…
On devine qu’il fut vaincu. Sa femme ne dit rein et lui met sa petite main vaillante sur l’épaule. Sa mère ne rit plus, ne cria plus : elle pleura. Peut-être qu’elle crut entrevoir une compensation secrète chez son fils : « Prends l’or… », fit-elle, sourdement. – « Ce serait moins utile, hélas !... » répondit Norbert, lui-même si ému qu’il pouvait à peine parler… « Maman », ajouta-t-il, « les enfants du village iront pieds nus cet hiver… » La vieille se détourna et retrouva sa voix pour proférer ; « Coupe tout, maudit ! »
Le jour du premier coup de hache, Norbert emmena ses deux fils, ses garçons de cinq et six ans. Les bûcherons attaquaient la futaie par l’Est, car, à l’Ouest, sous le vent régnant, leur travail se serait fait seul, une fois la bordure tombée ; à l’intérieur, la futaie pousse sans racines. Ils étaient deux hommes très forts sur l’arbre choisi. La futaie frémissait sous les cognées. Les enfants pépiaient.
Quand de fut le moment, Norbert se leva : - Enlevez vos bonnets, mes petits, - fit-il, la voix rauque, - et… donnez-moi la main.
Lui-même avait jeté sa casquette, et, tête nue, ses enfants à ses côtés, il assista à la gigantesque chutte.
°°°
A l’heure où, vaincus, tant de malheureux hobereaux devenaient des croquants, la dynastie des Lefebvre, victorieuse, faisait un gentilhomme.
IL FAUT ESPERER : DE GENS PAREILS,
NOTRE CAMPAGNE EST PLEINE
LE CHAMBLAC
1948
Il y aura 280 ans dans quelques jours, Don Antonio Vivaldi mourait à Vienne (Autriche)
Pour lui rendre hommage, j’ai eu envie de vous faire entendre une œuvre peu connue. J’ai donc choisi une de ses rares compositions concernant les diverses parties de la Sainte Messe : le « Kyrie a 8 (RV 587) ».
Vivaldi n’ayant jamais voulu être Maître de Chapelle, emploi trop contraignant pour un esprit libre comme le sien, on ne connaît en effet de lui qu’un seul Kyrie et un seul Credo.
Ce Kyrie fut vraisemblablement composé vers 1720 pour l’église romaine San Lorenzo in Damaso, si l’on en croit le papier utilisé pour la partition manuscrite.
Œuvre écrite pour 4 solistes (2 sopranos, 2 altos), 2 chœurs mixtes à 4 voix (Soprano, Alto, Ténor et Basse), 2 orchestre à cordes (4 parties) et basse continue (orgue).
La prise de vue ne permet pas vraiment d’appréhender la mise en écho des deux chœurs et des deux orchestres, mais la direction du chef, très éloquente, permet de suivre le déroulement de la composition.
Madame Zouave
La neuvaine à Sainte Anne peut se faire plus spécialement du 18 au 26 juillet, le 26 étant la fête liturgique de Sainte Anne. Pour bien accomplir cette Neuvaine, la faire plutôt le matin au lever, en dédiant ainsi sa journée à Sainte Anne, prier avec beaucoup de confiance, recevoir les Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, si possible le 26 juillet même.
Premier jour
Glorieuse et bonne Sainte Anne, par la patience avec laquelle vous avez, pendant tant d’années, supporté la peine que vous causait votre stérilité, obtenez-nous une patience inébranlable dans tous les travaux et les maux de cette vie. Amen.
3 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 3 Gloire au Père
Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Source : association de la médaille miraculeuse .
A copier-coller pour les PPP !