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23 août 2025 6 23 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Sainte Rose de Lima (1586-1617) : peu avant sa béatification, une pluie de roses tombe sur le bureau de Clément IX

Née à Lima (Pérou) Rose est une religieuse dominicaine dont la popularité est très importante parmi les fidèles d’Amérique latine. Miracles, apparitions, don de prophétie, autant de grâces que Dieu lui fait dans sa vie de recluse.

Quelques heures après sa mort en odeur de sainteté, à la date qu’elle avait prévue, son corps est transporté à l’église de Saint-Dominique. L’édifice est alors surveillé par les gardes du vice-roi du Pérou car on craint que les fidèles se ruent pour arracher quelques reliques…

Le procès de béatification débute dans la foulée mais, pour diverses raisons, traîne en longueur. En 1668, les enquêtes étant bouclées, tout laisse présager qu’elle sera prochainement béatifiée.

Mais il manque encore un miracle pour que le pape Clément IX puisse signer le décret de confirmation.

Or, ce Souverain pontife a été surpris par la vie extraordinaire de cette humble péruvienne, d’autant qu’à cette époque le Nouveau Monde n’a pas encore donné de saints à l’Eglise.

Un soir, seul dans son bureau, n’y tenant plus, il en vient à s’exclamer à haute voix : « Sainte et de Lima ? J’en donnerai bien une pluie de roses ! »

A cet instant, des pétales de rose parfumés tombent doucement sur le bureau du Saint-Père qui s’agenouille et fait un signe de croix.

Clément IX recommande dans son testament de faire bâtir une chapelle en l’honneur de la sainte dans sa ville natale de Pistoia (Italie).

Après sa canonisation en 1671, Rose est consacrée patronne des Amériques et des Philippines.

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22 août 2025 5 22 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Philippe Bénizi (1233-1285) : il fait jaillir une source en frappant le sol avec un bâton

En 1269, la ville de Viterbe (Italie) accueille les cardinaux réunis en conclave pour élire le successeur du pape Clément IV, décédé peu avant.

Le père Philippe Bénizi, supérieur général de l’Ordre des Servites, y séjourne alors. Connu pour ses qualités humaines et sa foi exceptionnelle, son nom commence à circuler parmi les candidats, faisant de lui un  papabilable  !

Lorsqu’il apprend cette rumeur, Philippe s’enfuit à toute vitesse ! Il se voit comme un pécheur indigne.

Il gagne le Mont Amiata (Italie), un volcan éteint où il fait pénitence dans la solitude. 

L’été suivant, la canicule frappe la région et l’eau vient à lui manquer. Souffrant de la soif, Philippe veut rejoindre la vallée la plus proche. Il demande à Dieu ce qu’il doit faire. 

A cet instant, son esprit est envahi par la parole de Dieu dite à Moïse : « Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau et le peuple boira. » (Ex 17, 6). 

Qu’à cela ne tienne. Philippe saisit son bâton et frappe à trois reprises un gros rocher près de lui. Aussitôt, une source d’eau pure jaillit à ses pieds ! Baptisée les bains de Saint-Philippe, l’endroit est devenu un lieu de pèlerinage. 

Béatifié en 1645, Philippe a été élevé sur les autels le 12 avril 1671 par le pape Clément X.

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21 août 2025 4 21 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Dieu convertit miraculeusement la bienheureuse Victoire Rasoamanrivo (1848-1894)

Laïque malgache, Victoire vient au monde dans une famille importante de la capitale du pays, Antananarivo (Madagascar).

Pourtant, au milieu du XIXe siècle, les chrétiens sont victimes de persécutions de la part des autorités politiques du pays. L'enfant grandit tiraillé entre la culture traditionnelle (elle prend part du reste aux cultes traditionnels de l'île) et la foi chrétienne de certaines personnes de son entourage.

A partir de 1861, le roi Radama II, nettement plus favorable aux chrétiens, accède au trône et, avec lui, les religieuses de Saint-Joseph de Cluny sont admises dans le pays. Victoire fréquente quelquefois leur communauté car elle s'y sent bien ; là, elle découvre la Bible et la vie de Jésus.

Un jour, elle entre dans une église en mangeant un fruit. Subitement, ses yeux se fixent sur le tabernacle , dont elle ignore alors la fonction.

« Je me suis rendue compte que quelqu’un me regardait », témoigne-t-elle peu après. Se retournant pour savoir si quelqu'un se tenait derrière elle, elle doit se rendre à l'évidence : elle est seule. Elle a presque fini de savourer son fruit lorsqu'elle sent à nouveau une mystérieuse présence, pas le moins oppressante, une présence d'amour, infiniment plus puissante que celle d'un être humain.

Un sentiment de honte, jamais ressenti jusque là, l'envahit : elle sait désormais qu'elle mange dans la maison de Dieu, lieu de prière et de contemplation. Cette présence ressentie, c'est celle du Christ. Elle en est certaine à présent.

Elle jette le fruit, s'agenouille et balbutie une prière. « Dès lors, explique-t-elle, sont nés en moi l’amour et le respect pour Jésus dans le tabernacle ».

Victoire, devenue une missionnaire dans son pays, est béatifiée par saint Jean-Paul II en 1989.

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20 août 2025 3 20 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) : avant sa naissance, Dieu fait une prophétie à sa mère

En 1090, Tescelin le Roux et son épouse, sainte Alèthe de Montbard, propriétaires du château de Fontaine-lès-Dijon ( Côte-d’Or), attendent leur troisième enfant.

Quelques jours seulement avant la naissance de Bernard, sa mère sent en elle une impression étrange, comme une  présence  inconnue. Une après-midi, elle s’assoupit. Aussitôt, elle voit en songe un petit chien blanc qui vient jusqu’à elle puis elle reçoit ce message : « Vous serez la mère d’un excellent chiot, qui deviendra le gardien de la maison de Dieu. Il sera un éminent prédicateur et, comme un bon chien, grâce à sa langue guérisseuse, il guérira chez beaucoup de nombreuses plaies de l’âme. »

Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux, est devenu l’un des religieux parmi les plus influents du monde chrétien au Moyen Âge.

Il a été proclamé docteur de l’Église en 1830 par le pape Pie VIII.

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19 août 2025 2 19 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Jean Eudes (1601-1680) : il guérit une religieuse missionnaire en Colombie

Au début du XXe siècle, la sœur Jeanne Béatrice Londono, de la congrégation des Sœurs de la Charité Dominicaine de la Présentation de Tours, est envoyée en mission en Colombie où elle parvient après plusieurs semaines de traversée.

Son point de chute est Manizales (Colombie), au centre du pays, ville récemment construite à plus de 2000 mètres d’altitude non loin d’un volcan. Malgré des conditions de vie difficiles, elle y déploie un travail immense en faveur des nécessiteux. 

Mais rapidement, sa santé se dégrade. Elle souffre de gastralgie (douleurs à l’estomac) et d’un grave diabète, avec des complications rénales, néphrite, furoncles et abcès.

Les diagnostics médicaux sont très alarmants. La religieuse est prématurément usée par le labeur et la maladie.  

S’organise alors une neuvaine de prière au bienheureux Jean Eudes. Toutes les sœurs prient d’une voix unie. Des prêtres et des fidèles, émus du malheur frappant Jeanne Béatrice, se joignent à la communauté.

Au dernier jour, contre toute vraisemblance scientifique, la religieuse retrouve toutes ses forces en un court laps de temps. Tous les symptômes ont disparu.

Cette guérison, bientôt complétée par un second miracle, a ouvert le chemin des autels à Jean Eudes, l’un des maîtres de l’Ecole française de spiritualité et initiateur du culte liturgique des cœurs de Jésus et de Marie.  

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18 août 2025 1 18 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Sainte Hélène (vers 250-330) : elle découvre la vraie croix de la Passion dont l’authenticité est montrée par la guérison miraculeuse d’une femme

Hélène, impératrice romaine, mère de Constantin Ier, se convertit à la foi chrétienne à Rome (Italie) dans les premières années du IVe siècle.

Elle se rend en Terre sainte vers 326-328, après avoir appris, par révélation, que la croix sur laquelle avait été crucifié Jésus fut enfouie dans un des caveaux du sépulcre de Notre Seigneur.

A Jérusalem, elle consulte les anciens qui lui indiquent le lieu où, selon eux, et selon les dires de leurs pères, la vraie croix a été enfouie. Après avoir creusé l’endroit, on exhume les instruments de la Passion (croix, clous, l’écriteau placé au-dessus de la tête du Christ crucifié…).

Mais une difficulté surgit : trois croix venaient d’être exhumées : celle de Jésus et celle des deux larrons. Comment savoir laquelle a été celle du Seigneur, rien ne permettant la moindre distinction ?

Saint Macaire, alors évêque de Jérusalem, aide Hélène dans ses fouilles. Il lui vient une idée : parvenu sur les lieux, il fait mettre toutes les personnes en prière, et demande à Dieu de lui révéler quel est le véritable instrument de la Rédemption.

L’instant d’après, il ordonne d’aller chercher une femme de sa connaissance, agonisante. On lui fait toucher deux des trois croix, en vain : la malade gémit de plus bel. Puis on la met en contact avec la troisième croix et en un instant, celle que les médecins croyaient perdue ouvre les yeux, sourit et quitte son grabat d’infortune, revigorée.

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16 août 2025 6 16 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Roch (vers 1348-1380) : son ange gardien l’assiste lorsqu’il est en danger

Roch, né à Montpellier (Hérault), connaît durant sa jeunesse les malheurs de la Guerre de Cent Ans et la Peste noire qui à partir de 1348 dévaste l’Europe.

Ses parents meurent avant ses 18 ans. Après avoir étudié la médecine, et s’être engagé dans un tiers ordre franciscain, il vend ses biens, distribue l’argent aux pauvres et part en pèlerinage pour Rome.

Parvenu en Italie à l’été 1367, il fait une halte à Acquapendente (Italie), village frappé par la peste. Roch propose ses services à l’hôpital municipal. Bien vite, on s’aperçoit qu’il guérit surtout les malades en faisant le signe de la croix sur eux.

Il se rend ensuite à Cesena (Italie) où il guérit un cardinal qui s’empresse de rapporter les faits à Urbain V. Peu après, ce pape accueille Roch en lui disant : « Il me semble que tu viens du paradis ! »

Roch reste trois ans à Rome puis repart sur les routes. Il soigne nombre de malades mais à Plaisance (Italie), il est contaminé à son tour par la peste.

Une nuit, un ange apparaît au chevet de son lit et lui dit : « Roch, très dévot à Notre Seigneur Jésus-Christ, éveille-toi et lève-toi, connais maintenant que tu es saisi de pestilence. »

Mais le lendemain, des habitants malintentionnés le chassent de la ville. Démuni de tout, il est contraint de se réfugier dans la forêt. Pour apaiser sa fièvre et soigner sa pestilence, l’ange apparu la veille vient à sa rencontre et fait jaillir une source.

Avec l’apôtre Jacques, Roch, canonisé par Urbain VIII en 1629, est le saint le plus fréquemment représenté dans les églises ou au bord des rues ou sentiers de la route menant à Compostelle (Espagne).

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15 août 2025 5 15 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Stanislas Kostka (1550-1568) : il est assisté par deux anges le jour de sa mort

Au cours de sa brève existence, Stanislas, novice jésuite polonais, a édifié ses contemporains.

En décembre 1568, tandis qu’il séjourne à Rome chez un sénateur luthérien nommé Kimberker, il tombe gravement malade. Les médecins venus à son chevet désespèrent vite et l’abandonnent.

Un soir, il demande à recevoir la communion. Mais Kimbeker refuse de recevoir des ecclésiastiques catholiques chez lui et fait savoir à Stanislas qu’il n’en est pas question.

Sentant sa fin approcher, le garçon se met à supplier Jésus, la Vierge et sainte Barbe, martyre du début du IVe siècle, pour laquelle il a une grande dévotion. Il ne veut pas mourir sans avoir communié une ultime fois.

Une heure passe. Stanislas ne peut s’endormir tant il souffre. Soudain, à côté de son lit, à moins d’un mètre de lui, sainte Barbe apparaît, accompagnée de deux anges magnifiques. L’un d’eux porte le Saint-Sacrement.

Stanislas sent la vie revenir en lui. Il se redresse et s’agenouille sur son lit. Il prévient Kimbeker en hurlant et le prie d’adorer le Seigneur. Puis, après que l’ange lui a donné la communion, il se remet au lit, où il reste longtemps dans un silence et dans un recueillement qui impressionnent les témoins.

Le pape Paul V a déclaré Stanislas bienheureux en 1605 puis il a été canonisé le 31 décembre 1726 par Benoît XIII.

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14 août 2025 4 14 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Arnoul de Soissons (1040-1087) guérit un cavalier

Proclamé saint le 17 octobre 1120, Arnoul, évêque de Soissons mort en 1087, est un puissant thaumaturge. Le 18 mai 1121, quelques jours seulement après l'exaltation de ses reliques à Oudenbourg (Belgique), arrivent dans cette ville trois frères, trois nobles chevaliers d'une région voisine. C'est un jour de foire et beaucoup de monde se presse dans les rues.

Subitement, les trois hommes tombent nez à nez avec deux autres cavaliers, également deux frères, leurs ennemis jurés, les trois premiers ayant assassiné le frère des deux autres...

Au lieu d'engager le combat, les trois premiers cavaliers vont trouver à la hâte les moines de Saint-Pierre d'Oudenbourg, communauté fondée autrefois par saint Arnoul lui-même.

Ils supplient les religieux et leur abbé de prier pour que le sang ne soit pas versé. Après s'être renseigné de l'endroit où se trouvent leurs deux adversaires, les moines s'emparent de la châsse de leur fondateur et partent à la rencontre des cavaliers.

Dès que l'un des deux aperçoit la châsse portée par la communauté, il tente de s'enfuir à triple galop, en vain : sa monture le jette à terre et l'homme devient comme figé et fou. Son frère s'écrie : « Saint Arnoul, prends pitié de moi ! Rends-moi mon frère ! Je te promets que je deviendrai l'ami de mes ennemis. »

Entendant ces mots, les moines prennent de l'eau et mouillent les pieds de la châsse puis, à l'aide de ce liquide, lave le visage et la bouche du pauvre cavalier devenu dément.

Celui-ci recouvre aussitôt l'usage de ses sens. « Réjouis-toi mon frère, Dieu m'a délivré à la prière de saint Arnoul ! » Les deux groupes font alors la paix dans un débordement de joie et de louanges.

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13 août 2025 3 13 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Hippolyte de Rome (vers 170-236) : il apparaît à un homme aux côtés de la Vierge Marie qu’ils guérissent

Au milieu du IIIe siècle, un bouvier de Rome (Italie), nommé Pierre, atèle ses bœufs à son char en périphérie de la cité puis se dirige vers le Forum. Il y a beaucoup de monde et Pierre presse son attelage en proférant des malédictions. 

Soudain, un orage éclate. Tout à coup, la foudre tombe sur le char. C’est l’accident. Le bouvier est touché. Il ressent des douleurs atroces dans tout le corps. Les chairs et les nerfs de sa jambe sont atteints et ses os paraissent à découvert.  Enfin sa jambe finit par se séparer de sa jointure.

Il trouve malgré tout la force d’entrer dans une église proche, où il dissimule sa jambe dans un trou en priant la Vierge de lui venir en aide.

A peine a-t-il achevé sa prière que Marie apparaît, aux côtés de saint Hippolyte, mort en martyr quelques années auparavant.

La Mère de Dieu demande à Hippolyte de guérir le bouvier qui souffre tant. Aussitôt le saint s’empare de la jambe sectionnée et la replace sur le corps du malheureux, comme une greffe qu’on met sur un arbre.

A cet instant, Pierre se met à hurler si puissamment que des passants pénètrent dans l’église. Tous observent l’homme encore couché sur le sol, avec ses deux jambes…

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12 août 2025 2 12 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641) : son âme monte au ciel selon saint Vincent de Paul

Le 12 décembre 1641, la mère Jeanne de Chantal, fondatrice de l’ordre de la Visitation avec saint François de Sales, est éreintée. Elle vient d’accomplir son dernier voyage en litière, de Moulins ( Allier) à Pont-à-Mousson ( Meurthe-et-Moselle) qui  l’a mise au plus mal.

Elle meurt en odeur de sainteté le lendemain. Le 14 décembre, saint Vincent de Paul vient lui rendre visite. Il se recueille et prie devant sa dépouille mortuaire. Le fondateur des Lazaristes a rencontré Jeanne de Chantal des années auparavant et il a toujours vu en cette femme une sainte chrétienne.

Soudain, il tombe en extase et voit un globe de feu s’élever au-dessus du corps de la défunte, jusqu’à atteindre le plafond de la pièce. Après un moment, ce globe se joint à un  autre globe,  plus grand et plus lumineux, jusqu’à ne faire qu’un avec lui. Puis, il a la vision de ces deux  globes unis s’abîmant dans une mer de feu  lumineuse.

En même temps, Vincent de Paul reçoit un message en locution expliquant que le premier globe est l’âme de sainte Chantal, le second, celle de saint François de Sales, et que la mer de feu représente l’essence divine.

Jeanne de Chantal a été élevée sur les autels le 16 juillet 1797 par le pape Clément XIII.

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9 août 2025 6 09 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Roman le Portier (ou le Geôlier, + 258) : il voit un ange pendant le martyre de son ami saint Laurent et demande le baptême

Roman est né dans une famille païenne. Dans sa jeunesse, il fait paître des moutons dans les Alpes du Sud. Mais en 253, il est enrôlé de force dans l’armée de l’empereur Valérien et amené à Rome (Italie).

Le 10 août 258, Roman, en armes, monte la garde sur le lieu du martyr de saint Laurent, diacre du pape Sixte II.

Le saint diacre fait preuve d’une résistance physique hors du commun, à tel point que ses bourreaux redoublent de cruauté. Mais rien n’y fait.

Roman est intrigué par cet homme martyrisé pour sa foi. « Comment peut-il résister à tant de souffrances ? », se demande-t-il.

Soudain, celui-ci cligne des yeux : une sorte d’éclair aveuglant vient de le frapper. Un bref instant après, la lumière violente cède la place à une douce et transparente luminosité au centre de laquelle un ange, aux traits humains, se tient à deux mètres du sol. L’être céleste parle à Laurent et soutient son corps meurtri.

Une immense joie, inconnue jusqu’à lors, étreint Roman : la foi du martyre est donc vraie…

Aussitôt il s’empare d’une cruche remplie d’eau et s’approche du lieu de supplice pour éteindre le feu qui torture saint Laurent !

Il voit alors l’ange protecteur le bénir et tracer un signe de croix sur lui.

Surpris de sa démarche, les autres soldats romains le repoussent et, devant sa volonté de secourir saint Laurent, l’arrêtent et le ligotent.

Il est décapité le 9 août 258 pour avoir confessé sa foi au Christ.

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8 août 2025 5 08 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Dominique (1170-1221) : il multiplie les pains dans un couvent, aidé par deux anges

A l’automne 1215, saint Dominique se rend à Rome (Italie) où se tient le concile de Latran IV. A cette occasion, il rend visite aux dominicains du couvent Saint-Sixte.

A cette époque, l’ordre des Prêcheurs vient seulement d’être fondé et les religieux manquent parfois du nécessaire. C’est le cas de la communauté romaine.

Un jour, le procureur du couvent, Jacques de Melle, déclare à ses frères qu’il n’a plus de pain à leur donner.

Plusieurs d’entre eux sortent dans la rue pour demander l’aumône. Mais après avoir fait le tour du quartier, ils rentrent bredouille. C’est la panique. Que faire pour le repas ?

Jacques de Melle a une idée : aller trouver Dominique, qui travaille alors dans sa cellule et lui exposer le désastre.

L’homme de Dieu exulte en esprit et bénit Dieu, le visage plein de joie ; puis, comme réconforté d’en haut,  il donne l’ordre de partager et de distribuer sur la table le peu de pain qu’on possède. Au signal, les frères viennent au réfectoire, poursuivent jusqu’au bout d’une voix joyeuse la bénédiction de la table et s’asseyent.

Or tandis que chacun rompt la bouchée de pain qu’il trouve devant lui, voici que deux jeunes gens, de même costume et de figure semblable, entrent au réfectoire. Ils portent dans le pli une cape qui pend à leur cou une belle quantité de pains. Ils les déposent en silence au sommet d’une table près de laquelle est assis Dominique, puis disparaissent subitement.

Saint Dominique, tendant sa main de tous côtés, dit alors  : « Et maintenant, mes frères, mangez ! »

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7 août 2025 4 07 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Les visions de sainte Julienne du Mont-Cornillon (1193-1258)

Moniale de l'ordre de saint Augustin, au monastère du Mont Cornillon dans le diocèse de Liège (Belgique actuelle), Julienne est la mystique du Moyen Âge qui donna l’impulsion décisive à l’institution de la fête catholique en l’honneur du Saint Sacrement. Dès son adolescence, elle a des visions impressionnantes lors de ses adorations du Corps du Christ.

« A l’âge de seize ans, écrit le pape Benoît XVI, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois [...]. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Église sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace : c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement. »

D'abord réticente à parler de ses expériences mystiques, Julienne se mit à les décrire à son confesseur puis aux autorités ecclésiastiques à partir de 1230.

En 1246, Robert de Thourotte, évêque de Liège, mis au courant des révélations privées de la sainte, prit la décision d'instituer dans son diocèse une solennité liturgique en l’honneur du Saint Sacrement. Celle-ci est célébrée pour la première fois le 5 juin 1249.

Seulement quelques années après la mort de sainte Julienne, la fête se répandit dans le monde entier catholique, sous l'action du pape Urbain IV en août 1264.

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6 août 2025 3 06 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Stapin (VIIIe siècle) : il laisse une empreinte miraculeuse sur une pierre

Vers 685, Stapin, ermite, est nommé évêque de Carcassonne (Aude) malgré son indifférence absolue des honneurs.

Il ignore comment remplir une telle mission, lui, l’humble priant. Il implore le Christ jour et nuit de l’éclairer et passe de longs moments dans la solitude, se retirant au sommet d’une colline au sud-est de Dourgne (Tarn). Là, il s’agenouille de longues heures et demande à Dieu de le préserver de tous péchés.

Un jour, des fidèles gravissent la colline et surprennent le saint en extase, les yeux levés au ciel.

Une fois revenu à lui, Stapin s’excuse de ne pas avoir prêté attention à eux et s’en va sans plus attendre. A cet instant, l’un des hommes aperçoit une excavation sur la pierre où Stapin s’était agenouillé. Il ne peut contenir son émotion : les genoux du bienheureux ont laissé une empreinte miraculeuse sur la pierre !

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5 août 2025 2 05 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Abel de Lobbes (+ vers 770) délivre un énergumène du démon

Appelé par Pépin le Bref sur le siège épiscopal de Reims (Marne), Abel, moine du monastère de Lobbes (Belgique), n’est pas préparé à la fonction d’archevêque. Pieux, fuyant les honneurs et amoureux de la solitude, il démissionne au bout de trois ans et retourne dans son abbaye.

Dieu le rappelle à lui un 5 août. Son corps est inhumé dans l’église de Saint-Ursmard, dans la chapelle dédiée à saint Jacques.

C’est là que, quelques mois plus tard, deux hommes robustes, accompagnés de plusieurs prêtres, transportent un jeune garçon dont le corps, totalement rigide, est lié par des cordes. Les traits de son visage si creusés qu’on le croit mort.

Parvenus à un mètre de la châsse de saint Abel, les prêtres manquent de défaillir : le garçon a ouvert ses yeux et ses pupilles sont si dilatées qu’il n’a plus un aspect humain.

Puis, il se met à hurler et à gesticuler si violemment qu’il est projeté sur le sol avec une violence inouïe.

Tombé face contre terre, à quelques centimètres du reliquaire, il peine à relever la tête. Mais les témoins n’en reviennent pas : il a retrouvé un aspect humain : le démon a fui en présence des reliques du saint archevêque.

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4 août 2025 1 04 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) : il révèle à une femme ce que son mari est devenu après sa mort

Au milieu du XIXe siècle, la modeste église d’Ars ( Ain) est régulièrement pleine de monde et le confessionnal pris d’assaut par les pèlerins qui, venant de près ou de loin, veulent se confier au saint curé.

Un jour, une femme en pleurs arrive à Ars. Elle désire rencontrer le curé que beaucoup rangent parmi les grands saints. Mais elle ne le connaît pas et ne l’a même jamais vu. La pauvre semble perdue et son visage est marqué d’une profonde tristesse. Elle est hantée par l’idée que son mari soit en enfer car celui-ci s’est suicidé en se jetant dans une rivière et menait une existence éloignée de la foi.

Dès qu’elle entre dans l’église, le saint curé interrompt la conversation qu’il tient avec un pénitent, s’approche d’elle et lui dit à l’oreille : « Il est sauvé, oui, il est sauvé ! »

— « Mais comment pouvez-vous savoir ? »s’exclame-t-elle, stupéfaite.

Et le saint curé d’ajouter : « Il est en purgatoire et il faut prier pour lui. Entre le parapet du pont et l’eau, il a eu le temps de se repentir ! »

Jean-Marie Vianney, patron de tous les curés, a été canonisé en 1925 par le pape Pie XI.

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3 août 2025 7 03 /08 /août /2025 14:00
Un Miracle Eucharistique
Le miracle eucharistique de Pézilla-la-Rivière (1793)

A l’automne 1793, le bourg de Pézilla-la-Rivière, peuplé d’un millier d’âmes, situé près de Perpignan (Pyrénées-Orientales), est dans une situation difficile. La Terreur pourchasse les prêtres opposés à la Constitution civile du clergé et les fidèles qui les soutiennent. Le curé du village, le père Jacques Pérone, et son vicaire, le père Honoré Siuroles, ont trouvé refuge en Espagne. 

Soucieux de ses ouailles, le père Pérone est retourné temporairement à Pézilla. Le 15 septembre 1793, bravant tous les dangers, il rouvre son église et y célèbre la messe.

Mais le surlendemain, il reprend le chemin de l’exil après avoir compris que sa vie était menacée. Son départ se fait dans la précipitation. Il n’a pas le temps de consommer les hosties consacrées restées dans le tabernacle. 

Il croise peu après son départ une jeune fille de Pézilla, Rose Llorens, à qui il confie sa peur de voir le Saint-Sacrement profané. En effet, à cette époque, les objets du culte ont été inventoriées comme biens nationaux et maints d’entre eux partent à la fonte. 

Le 26 décembre suivant, Rose se rend chez le maire de Pézilla, Jean Bonafos, qui ne fait pas mystère de sa foi.  

Bonafos accepte de rouvrir l’église afin d’y retirer le tabernacle malgré le danger d’une telle initiative. Le 7 février 1794, accompagné de Rose, il pénètre dans l’édifice et ouvre le tabernacle contenant cinq hosties consacrées : une grande dans l’ostensoir et quatre plus petites dans le ciboire. 

Bonafos prend la grande hostie qu’il cache sous un plancher. Rose garde les quatre autres chez elle, dans un placard. Puis, sur conseil d’une religieuse augustine de Perpignan, elle les place dans un compotier de verre, à l’intérieur d’un sac de soie rouge.

Des fidèles viennent adorer secrètement le Saint-Sacrement chez Rose. A tel point que les autorités ont vent de l’affaire. La maison est fouillée. Trop tard ! La jeune femme et sa mère ont dissimulé les hosties dans un sac de farine. 

Le Consulat marque le retour d’exil des prêtres réfractaires.  Le 5 décembre 1800, le vicaire de la paroisse, revenu depuis peu, reprend les quatre hosties conservées chez Rose. 

Lorsqu’il s’empare du pot de verre, c’est la stupeur : les quatre hosties, conservées de cette manière depuis sept ans, sont totalement intactes ! Pas la moindre trace de décomposition ou de souillure. Blanches et pures, comme au premier jour !

Le 9 décembre, le père Pérone, revenu lui aussi d’Espagne, se rend chez Jean Bonafos en compagnie de l’ancien maire, Marc Estrade. Il retire la grande hostie du coffre de bois protecteur. C’est inimaginable : le Saint-Sacrement n’a subi aucune altération ni décomposition.

Plusieurs enquêtes sont menées les mois suivants. Toutes attestent l’authenticité des faits. L’évêque de Perpignan, Mgr de Saunhac-Belcastel, autorise une fête en l’honneur de ce prodige. Son successeur, Mgr Gerbet, en institue une autre. Mgr de La Bouillerie, évêque de Carcassonne, compose un cantique en l’honneur des saintes hosties de Pézilla. En 1893, la nouvelle église du village est inaugurée à l’occasion du centenaire du miracle. Le compotier est placé dans un reliquaire et un nouvel ostensoir est ciselé pour l’occasion. 

Le prodige ne s’arrête pas là. Les hosties miraculeusement préservées vont le rester 137 ans, jusqu’à ce qu’en 1930 on construise un nouveau tabernacle destiné à prendre place près du maître-autel : mais l’endroit est très humide et en quelques semaines, les hosties se corrompent. Parallèlement, un prêtre âgé laisse choir le compotier de verre.

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2 août 2025 6 02 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Giustino Maria Russolillo (1891-1955) : il guérit un homme plongé dans un coma profond

Le 18 avril 2016, un jeune religieux malgache né en 1984, membre de la Société des vocations divines de Pozzuoli (Italie ), fondée par saint Giustino Maria Russolillo, est pris d’un violent mal de tête après le dîner pris en communauté.

Le lendemain matin, un frère le découvre dans sa chambre, gisant par terre, au milieu d’une flaque de sang.

Inconscient, il est transporté immédiatement aux urgences de l’hôpital de Pozzuoli. On l’intube. Rien n’y fait. Il sombre dans un coma profond et son pronostic vital est engagé. On parle de mort cérébrale.

Le supérieur provincial de la congrégation lui rend visite, à la suite de quoi il envoie un message traduit en cinq langues à toute la congrégation, demandant à tous ses membres de prier leur fondateur pour la guérison du jeune religieux.

Peu après avoir été admis en service de réanimation, un religieux pose une image du père Giustino sur la poitrine du moribond.

Le 21 avril, à la stupéfaction de tous, il sort du coma, ouvre les yeux et se met à parler ! Le 3 mai 2016, il quitte l’hôpital, totalement guéri.

Giustino a été béatifié le 7 mai 2011.

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1 août 2025 5 01 /08 /août /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Alphonse de Liguori (1696-1787) : il avoue que la Vierge Marie lui est apparue dans sa jeunesse

 

Le 19 octobre 1789, alors que Alphonse est souffrant, il fait venir le père G.B. Di Costanzo, son dernier confesseur. La conversation s’engage sur la vie spirituelle parmi les rédemptoristes.

Au bout d’un moment, Alphonse approche son visage du confesseur et dit : « je dois vous confier quelque chose que je n’ai encore dit à personne ».

« De quoi s’agit-il ? »

« Dans ma jeunesse, la Vierge Marie m’a plusieurs fois honoré de sa présence. Elle apparaissait dans la grotte de Scala (Italie) où j’aimais aller prier. Plus tard, elle venait jusqu’à moi et me donnait des conseils pour ma congrégation ».

Fermant les yeux, il ajoute : « Elle me disait des choses si belles ! »

« Quelles choses, père ? »

« Tant de choses, et si belles ! », reprit-il avant de garder le silence.

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