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Saint Nicolas de Flüe (1417-1487) guérit une femme
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Patron de la Confédération helvétique et co-patron mondial de la paix, grand mystique et visionnaire, Frère Nicolas, béatifié en 1648, est inscrit au catalogue des saints par le pape Pie XII en 1947. Au printemps 1937, Ida Jeker, citoyenne suisse, déjà souffrant d'une plaie purulente et infectée à la jambe, voit son état général se dégrader. Céphalées, convulsions, vomissements, fièvre : l'entourage d'Ida est pris de panique. Son médecin traitant, incapable de remédier à ses souffrances, décide de la faire hospitaliser. Des examens sont pratiqués dans le domaine neurologique, tant les crises sont rapprochées et intenses. Le diagnostic tombe : épilepsie. Ida et sa famille, croyantes et pieuses, font une confiance absolue à Jésus et ont une grande dévotion pour Nicolas de Flüe. On décide de l'implorer pour qu'il intercède en faveur d'Ida. Quelques jours après le début des prières, l'état général d'Ida s'améliore sans qu'il soit possible d'avancer la moindre explication. Elle est bientôt debout. Ses crises d'épilepsie ont disparu. La plaie purulente a laissé place à une peau neuve. En 1944, la Congrégation pour les Causes des saints authentifie cette guérison miraculeuse. |
Une apparition de saint Joseph (Ier siècle)
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Au début du XIXe siècle, à Kermaria, dans la campagne bretonne près de Locminé ( Morbihan), une paysanne qui revient du marché rencontre un homme aux allures de menuisier, transportant un rabot sur l'épaule et une scie à la main. Il salue cette inconnue puis lui déclare : « Il se fera ici de grandes choses ; beaucoup y viendront de loin pour vivre ensemble, et saint Joseph y sera honoré ». Son interlocutrice, surprise, prend la parole pour lui confier que, chaque jour, elle prie Dieu et également saint Joseph avec ferveur. Le menuisier lui dit alors : « Continuez à prier saint Joseph, car moi aussi, je m’appelle Joseph ». Et, subitement l’homme disparaît sans laisser aucune trace. A l'endroit où ce menuisier inconnu est apparu, fut fondée en 1854 la Maison-Mère des Sœurs de la Congrégation des Filles de Jésus, placée sous le patronage de saint Joseph. L'endroit est même devenu le lieu-dit « Saint Joseph de Kermaria », sanctuaire bien visité en Bretagne encore aujourd'hui. La paysanne qui, jadis, revenait du marché, savait que c'était saint Joseph lui-même qui lui était apparu. |
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En 411, saint Patrick, âgé d'environ seize ans, habitant du Pays de Galles, est kidnappé par des pillards irlandais qui l'emmènent de force dans leur île. Là, il est réduit en esclavage pendant six longues années, et condamné à exercer le métier de berger. Ses conditions de vie sont misérables.
Chaque jour, Patrick prie un peu davantage. Il sait que Dieu ne l'abandonnera pas.
Une nuit, une voix mystérieuse, masculine, pleine d'autorité mais aimante, retentit à ses oreilles. Elle lui annonce qu'il pourra très prochainement regagner sa patrie car il trouvera un navire dans un port à moins de 300km de là où il est retenu prisonnier.
Patrick est certain qu'il s'agit de la voix du Seigneur. Quelques jours plus tard, il profite d'un moment d'inattention de ses geôliers pour s'enfuir. Il rejoignit sans peine les côtes irlandaises, où il tomba nez à nez avec un bateau en tous points semblable à celui décrit par la voix.
Il sentit que le doigt de Dieu était là lorsque le capitaine de l'embarcation, au départ réticent, changea d'avis de façon inexplicable, et accepta de le transporter jusqu'au Pays de Galles.
Saint Patrick revient chez lui sain et sauf. Puis, suivant le désir de Dieu, il repartit bientôt évangéliser l'Irlande.
Le pape Urbain VIII l'a béatifié au XVIIe siècle.
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Sainte Louise de Marillac (1591-1660) voit saint Vincent de Paul six ans avant de le connaître
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Issue d'une famille de la noblesse auvergnate, Louise de Marillac est d'abord mariée et mère de famille. Le couple vit à Paris. En 1623, son époux est gravement malade et Louise traverse une crise spirituelle importante. A la Pentecôte de cette année-là, tandis qu'elle se recueille dans l'église paroissiale de Saint-Nicolas-des-Champs de Paris, elle reçoit une soudaine illumination mystique. Elle sent sur elle une grande paix. Puis elle a une vision extraordinaire : elle se voit servir de la nourriture à des familles pauvres de la capitale, avant de se retrouver dans un couvent, au milieu d'autres religieuses. Soudain, un homme inconnu, de petite taille, portant des habits sacerdotaux, lui apparaît. Son visage est inondé de lumière et ses traits expriment une joie indicible. Six ans plus tard, Louise, qui est devenue veuve, reçoit une invitation d'un ecclésiastique inconnu d'elle lui demandant de le rejoindre dans la congrégation des Lazaristes qu'il a portée sur les fonts baptismaux. Le prêtre de son rêve, c'était lui, saint Vincent de Paul ! Avec lui, Louise fonde les Filles de la Charité. Elle est béatifiée par le pape Benoît XV en 1920. Son successeur, Pie XI, l'inscrit au catalogue des saints en 1934. |
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Un miracle eucharistique en 1969
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Dans la nuit du 25 au 26 juillet 1969, la porte de l'église paroissiale du petit village San Mauro La Bruca (Italie) est fracturée par des voleurs. Les malfaiteurs défoncent violemment le tabernacle d'où ils extraient un beau ciboire contenant plusieurs hosties consacrées. Ils parviennent à quitter les lieux sans que personne n'entende quoi que ce soit. Parvenus à l'extérieur du village, ils se débarrassent des hosties en les jetant le long d’un sentier. Le lendemain, un enfant se promenant dans les parages, aperçoit une lumière inhabituelle près d'un gros arbre. Il s'approche et découvre un spectacle inexplicable : plusieurs hosties d'un blanc immaculé, baignées dans une clarté indescriptible, flottent à quelques centimètres au-dessus du sol. Surmontant sa peur, l'enfant les ramasse et les porte au curé. Depuis, les hosties ainsi retrouvées sont restées totalement intactes, sans aucune trace de pourriture ni de détérioration. En 1994, après des analyses scientifiques rigoureuses, Mgr Biagio d’Agostino, évêque de Vallo della Lucania reconnaît la conservation miraculeuse des hosties et en autorise le culte. Le rapport des scientifiques précise que, normalement, après six mois, la farine azyme s’altère gravement et, en l’espace d'à peine deux ans, se transforme en cendre. |
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Charles Gaëtan Calosinto naquit dans l'île d'Ischia, près de Naples (Italie ), le jour de l'Assomption de 1654. Enfant charitable, il prête très tôt assistance aux pauvres de la région, avec le soutien de ses parents.
A sept ans, il entre au couvent Santa Lucia Vergine al Monte de Naples, fondé par des Franciscains. Désormais fils du Pauvre d'Assise, il prend le nom de Frère Jean-Joseph de la Croix.
Il meurt en 1734.
Quelques instants après son trépas, un célèbre aristocrate napolitain, le duc de Monte-Lione se promène dans ses appartements.
Soudain, il tombe nez à nez avec le saint. Celui-ci semble en parfaite santé. Il est environné d'une lumière extraordinaire.
Le duc hésite : serait-il en train de rêver ? Il a vu le religieux quelques jours auparavant, à Naples, et ce jour-là, il était très souffrant. Le duc s'écrie : « Quoi ! Père Jean-Joseph, êtes-vous donc si subitement rétabli ? » Celui-ci de répondre avant de disparaître : « Je suis bien et heureux. »
Le pape Pie VI l'a proclamé bienheureux en 1789. En 1839, Grégoire XVI l'élève aux honneurs des autels.
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L'alpiniste miraculé de saint Innocent de Berzo (1844-1890)
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Au début des années 1920, un alpiniste, parvenu sur les parois du mont Adamello (3554 mètres, Italie), fait un mauvais pas, perd l'équilibre et tombe dans une crevasse. Il est seul et personne ne peut lui venir en aide. L'homme, croyant et pieux, se met à invoquer le religieux capucin Innocent de Berzo (né Giovanni Scalvinoni) pour lequel il a un grand attachement. Quelques instants plus tard, il aperçoit une corde visiblement jeté par quelqu'un à l'extérieur de la crevasse. Il s'en empare et gravit la paroi glacée. Mais il a du mal à s'accrocher. Ce qu'il observe alors le laisse sans voix : la corde s'adapte à chacun de ces mouvements, comme si, effectivement, une personne la tenait. Après un effort épuisant, il parvient à rejoindre l'extérieur. Là, c'est la consternation, suivie d'une joie ineffable : personne ne l'attend ! Aucun homme n'a tenu la corde. En 1961, saint Jean XXIII l'a proclamé bienheureux. |
Le Saint-Sacrement guérit un petit garçon
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Le jour de Pâques 1461, Madame Jehan Leclerc amena son fils Bertrand, 12 ans, à l’église Saint-Bartholomé dans la ville de La Rochelle ( Charente-Maritime) où ils vivent pauvrement. Le petit Bertrand est muet et paralysé depuis l'âge de sept ans, en raison d’une terrible chute. Au moment de communier, il fait comprendre à sa mère, en tirant sur ses vêtements et en s'agitant, qu’il veut, lui aussi, recevoir le Saint-Sacrement. Elle l'accompagne jusque devant le prêtre, mais celui-ci refuse de lui donner la communion car, explique-t-il, l'enfant n'a pu se confesser préalablement du fait de son mutisme. Bertrand insiste. Il regarde le prêtre avec des yeux trempés de larmes. Devant les supplications du garçon, le prêtre lui donne enfin la communion. Dès que Bertrand reçoit l’hostie consacrée, il est secoué par une force mystérieuse . Fixant sa mère avec une expression de joie sans pareille, il se met à bouger et à parler. Il vient de guérir miraculeusement. Les premiers mots qu'il a prononcés sont également miraculeux : « Adjutorium nostrum in nomine Domini ! » Or, le garçon ignorait jusque-là le latin ! Aujourd'hui, un tableau représentant ce miracle est toujours conservé en bonne place dans la cathédrale de La Rochelle. |
La statue de sainte Jeanne Bonomo (1606-1670) est miraculeusement protégée
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Jeanne Bonomo, moniale bénédictine, est originaire du village de Asiago (Italie ). Elle vient au monde dans la maison paternelle, située au centre du bourg le 15 août 1606. Douée de charismes extraordinaires (visions, locutions, stigmates...), elle devient une mystique exceptionnelle et une religieuse connue. En 1908, la municipalité de Asiago et le clergé local décident d'installer une statue en son honneur, au cœur du village, devant sa maison natale. Pendant la première guerre mondiale, la localité subit des bombardements intensifs et répétés. Le village est entièrement détruit. En 1918, aucune maison ne tient debout. Seule, la statue de la sainte a miraculeusement survécu aux bombes autrichiennes. Aucune explication naturelle à ce phénomène n'a jamais été avancée. Jeanne a été béatifiée par le pape Pie VI en 1783. |
Sainte Thérèse de Lisieux protège le bienheureux Daniel Brottier (1876-1936)
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Ordonné en 1899, le père Daniel Brottier est célèbre en sa qualité de directeur de l'Œuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil. Pendant la guerre de 14-18, il est aumônier militaire, durant la totalité du conflit. Son entourage constate vite un phénomène inexplicable. Sur le front, il partage la vie des soldats en première ligne. Il prend part aux batailles de Lorraine, de la Somme, de Verdun, et des Flandres, sans jamais être blessé ni malade. Il est entouré d'une protection surnaturelle et les poilus lui disent : « Près de vous, Monsieur l’aumônier, on est comme sous une aile. Vous passez à travers les balles. » Lui-même raconte : « Au long de la guerre, j’ai été préservé des pires dangers comme par un miracle perpétuel. J’ai fait en volontaire des missions périlleuses auprès des blessés ou des mourants, empêchant les autres d’y aller parce qu’ils risquaient leur vie… tandis que j’étais sûr d’en revenir. Mes habits ont été troués, déchirés, je n’ai jamais eu de vraies blessures. » En 1919, le père Brottier rencontre son ancien évêque et ami, Mgr Jalabert, et lui raconte son expérience de protection inexplicable. Le prélat ouvre alors son bréviaire et en tire une image de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus derrière laquelle il a écrit ces mots : « Petite sœur Thérèse, gardez-moi mon Père Brottier. » Daniel Brottier a été béatifié en 1984 par saint Jean-Paul II. |
A copier-coller pour les PPP !