Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 mars 2025 3 19 /03 /mars /2025 15:00
Une apparition de saint Joseph (Ier siècle)

Au début du XIXe siècle, à Kermaria, dans la campagne bretonne près de Locminé ( Morbihan), une paysanne qui revient du marché rencontre un homme aux allures de menuisier, transportant un rabot sur l'épaule et une scie à la main.

Il salue cette inconnue puis lui déclare : « Il se fera ici de grandes choses ; beaucoup y viendront de loin pour vivre ensemble, et saint Joseph y sera honoré ».

Son interlocutrice, surprise, prend la parole pour lui confier que, chaque jour, elle prie Dieu et également saint Joseph avec ferveur.

Le menuisier lui dit alors : « Continuez à prier saint Joseph, car moi aussi, je m’appelle Joseph ».

Et, subitement l’homme disparaît sans laisser aucune trace.

A l'endroit où ce menuisier inconnu est apparu, fut fondée en 1854 la Maison-Mère des Sœurs de la Congrégation des Filles de Jésus, placée sous le patronage de saint Joseph. L'endroit est même devenu le lieu-dit « Saint Joseph de Kermaria », sanctuaire bien visité en Bretagne encore aujourd'hui.

La paysanne qui, jadis, revenait du marché, savait que c'était saint Joseph lui-même qui lui était apparu.

Partager cet article
Repost0
18 mars 2025 2 18 /03 /mars /2025 15:00

 
 
Vestiges du cloître du couvent franciscain de Horta de Sant Joan, où saint Salvador a vécu pendant douze ans. © Shutterstock/Jordi GARBRA
Le corps incorrompu de saint Salvator d'Orta (1520-1567)

Saint Salvator d'orta, religieux franciscain espagnol, réputé pour ses miracles et son humilité, rend son âme à Dieu le 18 mars 1567 à Cagliari, en Sardaigne.

Ses restes sont enterrés en l'église Sainte-Marie de Jésus qui jouxte le couvent où il passa plusieurs années de son existence.

En 1606, à l'occasion de son procès en béatification, on ouvre son tombeau pour offrir son cœur comme relique aux Franciscains de Silke, près de Sassari. Les personnes présentes n'en reviennent pas : le corps exhumé est absolument intact, 39 ans après le trépas.

En 1718, l'église où il repose est démolie. Ses restes sont alors transférés vers une autre église de la ville également desservie par des Franciscains. Cette seconde exhumation aboutit aux mêmes résultats : souplesse des membres, absence de décomposition des chairs, élasticité de la peau...

En 1758, il est inhumé dans une châsse en verre sous l'autel principal de l'église de l'église Sainte Rosalie de Cagliari.

Salvator a été canonisé par le pape Pie XI.

Partager cet article
Repost0
17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 16:14
L'évasion miraculeuse de saint Patrick (vers 390-461)

En 411, saint Patrick, âgé d'environ seize ans, habitant du Pays de Galles, est kidnappé par des pillards irlandais qui l'emmènent de force dans leur île. Là, il est réduit en esclavage pendant six longues années, et condamné à exercer le métier de berger. Ses conditions de vie sont misérables.

Chaque jour, Patrick prie un peu davantage. Il sait que Dieu ne l'abandonnera pas.

Une nuit, une voix mystérieuse, masculine, pleine d'autorité mais aimante, retentit à ses oreilles. Elle lui annonce qu'il pourra très prochainement regagner sa patrie car il trouvera un navire dans un port à moins de 300km de là où il est retenu prisonnier.

Patrick est certain qu'il s'agit de la voix du Seigneur. Quelques jours plus tard, il profite d'un moment d'inattention de ses geôliers pour s'enfuir. Il rejoignit sans peine les côtes irlandaises, où il tomba nez à nez avec un bateau en tous points semblable à celui décrit par la voix.

Il sentit que le doigt de Dieu était là lorsque le capitaine de l'embarcation, au départ réticent, changea d'avis de façon inexplicable, et accepta de le transporter jusqu'au Pays de Galles.

Saint Patrick revient chez lui sain et sauf. Puis, suivant le désir de Dieu, il repartit bientôt évangéliser l'Irlande.

Le pape Urbain VIII l'a béatifié au XVIIe siècle.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2025 7 16 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Unsplash/Ali Inay
Les hosties miraculeuses du diocèse de Beauvais

A la fin de décembre 1532, plusieurs voleurs pénètrent dans l’église paroissiale de Marseille-en-Beauvaisis (Oise) et y dérobent un précieux ciboire d’argent contenant des hosties consacrées. Après être sortis sans encombre de l'édifice, les malfaiteurs se débarrassent des hosties le long de la rue principale du bourg, en les cachant sous une grosse pierre.

Le 1er janvier 1533, un habitant, Jean Moucque, se promène dans cette rue malgré la neige qui tombe ce jour-là. Son attention est soudainement attirée par une grosse pierre sur le bord de la chaussée qui, étrangement, n’est pas recouverte par la neige.

Il s'en approche, la soulève et, stupéfait, découvre dessous des hosties totalement préservées. Il avertit en hâte le père Prothais, curé de la paroisse. Celui-ci accourt sur les lieux. Un attroupement se forme. Le curé rapporte respectueusement les hosties trouvées dans son église.

Plus tard, une croix est érigée sur le lieu de la découverte miraculeuse. Puis une chapelle y est construite dans les années suivantes : on lui donne alors le nom de « chapelle des Saintes Hosties ».

Des guérisons inexplicables sont consignées sur place par le clergé diocésain. La plus extraordinaire d'entre elles est celle incontestablement de l'abbé Jacques Sauvage, muet et paralysé : il est rentré chez lui totalement guéri. Le sieur d’Autrèche, aveugle de naissance, y recouvre la vue.

En 1561, l’évêque de Beauvais, Mgr Odet de Coligny, devient calviniste. Avant d’abjurer, il a ordonné de consommer les saintes hosties miraculeusement conservées.

La chapelle des Saintes Hosties existe toujours. Chaque année, le 2 janvier, une messe y est célébrée en l'honneur du miracle de 1533.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2025 6 15 /03 /mars /2025 15:00
Sainte Louise de Marillac (1591-1660) voit saint Vincent de Paul six ans avant de le connaître

Issue d'une famille de la noblesse auvergnate, Louise de Marillac est d'abord mariée et mère de famille. Le couple vit à Paris.

En 1623, son époux est gravement malade et Louise traverse une crise spirituelle importante. A la Pentecôte de cette année-là, tandis qu'elle se recueille dans l'église paroissiale de Saint-Nicolas-des-Champs de Paris, elle reçoit une soudaine illumination mystique. Elle sent sur elle une grande paix. Puis elle a une vision extraordinaire : elle se voit servir de la nourriture à des familles pauvres de la capitale, avant de se retrouver dans un couvent, au milieu d'autres religieuses.

Soudain, un homme inconnu, de petite taille, portant des habits sacerdotaux, lui apparaît. Son visage est inondé de lumière et ses traits expriment une joie indicible.

Six ans plus tard, Louise, qui est devenue veuve, reçoit une invitation d'un ecclésiastique inconnu d'elle lui demandant de le rejoindre dans la congrégation des Lazaristes qu'il a portée sur les fonts baptismaux. Le prêtre de son rêve, c'était lui, saint Vincent de Paul !

Avec lui, Louise fonde les Filles de la Charité.

Elle est béatifiée par le pape Benoît XV en 1920. Son successeur, Pie XI, l'inscrit au catalogue des saints en 1934.

Partager cet article
Repost0
14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/Thibault Lhuillier
La Vierge Marie et l'Enfant Jésus apparaissent au bienheureux Giacomo Cusmano (1834-1888)

En juillet 1878, le père Giacomo Cusmano, prêtre et médecin italien, prie dans sa chambre. Soudain, il est pris d'un vertige qui l'oblige à s'allonger sur son lit. Il s'endort.

Il se met à rêver : au milieu d'une montagne, près d'une grotte, il voit soudain ses « pauvres orphelins » pour lesquels sa charité n'a pas de limites. Derrière lui, il aperçoit une femme inconnue, pauvrement vêtue, en train d'allaiter un enfant.

Subitement, l'inconnue portant son enfant vient se placer juste devant Giacomo et le fixe des yeux. C'est l'illumination ! La femme et le petit garçon sont à présent entourés d'une clarté surnaturelle. C'est la Vierge Marie, reconnaît le bienheureux !

Celui-ci pousse un cri puis se prosterne aux pieds de Marie. Il éprouve alors une joie et un réconfort indescriptibles. L'apparition lui dit : « ton œuvre est agréable au Seigneur ; elle deviendrait prospère pour le grand dessein pour lequel tu l'as créée. » Puis, faisant allusion au découragement de Giacomo, elle ajouta : « C'est à mon tendre Fils, c'est à lui que tu dois tout ! »

Ensuite, le bienheureux se relève et va chercher des morceaux de pain destiné aux pauvres, afin que Marie et l'Enfant Jésus les bénissent : ce qu'ils font en traçant au-dessus d'eux un beau signe de croix.

Le père Giacomo Cusmano a été béatifié le 30 octobre 1983 par saint Jean-Paul II.

Partager cet article
Repost0
13 mars 2025 4 13 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/Vershinin89
Sainte Euphrasie de Constantinople (382-412) ne craint pas l'eau bouillante

Euphrasie naît vers 380, sous le règne de l’empereur byzantin Théodose le Grand, d'un père sénateur, connu et respecté. La fillette grandit en sagesse et en piété. Rapidement, elle choisit de tout quitter pour servir Dieu. Parvenue à l'adolescence, elle renonce à son énorme héritage et devient membre d'une communauté contemplative de Constantinople (Istanbul, actuelle Turquie).

Un jour, elle fait cuire des légumes pour le repas des religieuses. Pour ce faire, elle doit transporter une marmite pleine d’eau bouillante.

A cet instant, le diable en profite pour la faire tomber sur le sol et lui renverser ainsi une grande quantité d’eau bouillante sur elle.

Les quelques sœurs alors présentes dans la cuisine poussent un cri d'effroi mais ne peuvent rien faire pour échapper au drame.

Mais ce vacarme fait bientôt la place à un silence absolu lorsque Euphrasie se relève seule, le visage radieux, sans brûlure ni blessure. « Pourquoi, mes sœurs, êtes-vous ainsi troublées, demande-t-elle ? »

L’eau qui reste à ce moment dans la marmite bout encore.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/Pixel-Shot
La bienheureuse Angèle Salawa (1881-1922) sauve un enfant polonais

Dans les premiers jours d'avril 1990, Nowy Targ, jeune enfant polonais, joue dans un parc avec ses camarades quand il reçoit un violent coup sur le crâne. Il tombe évanoui. Transporté d'urgence à l'hôpital, les médecins constatent plusieurs lésions cérébrales. On lui fait passer nombre d'analyses. Le pronostic vital est engagé. Ses parents, catholiques convaincus, font alors célébrer une messe pour son rétablissement et débutent une neuvaine à la vénérable Angèle Salawa.

Le 6 avril, l'enfant a recommencé à parler ; le 23, il est sorti de l'hôpital en parfaite santé.

Le 6 juin 1991, le Collège des médecins de la Congrégation pour les causes des saints a rendu un avis positif sur l'inexplicabilité scientifique de la guérison.

Angèle Salawa, humble membre du tiers ordre franciscain, apôtre de la charité, a été béatifiée par saint Jean-Paul II le 13 août 1991 à Cracovie.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2025 2 11 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Unsplash/ Al Ishrak Sunny
Une colombe apparaît sur le corps de saint Euloge de Cordoue, (vers 810-859)

En 859, Euloge, archevêque de Cordoue (Espagne), multiplie les initiatives pour sauver les chrétiens des persécutions du prince musulman, Mohammed, fils d'Abéramane II. Il est bientôt arrêté, rudement interrogé et jeté en prison. Le chef d'inculpation est d'avoir aidé Léocricia (ou Léocritie, ou Lucrèce), une jeune musulmane, convertie au christianisme.

La sentence tombe : la mort.

Le samedi 11 mars 859, parvenu sur le lieu de son exécution, Euloge tourne son regard vers le ciel, s'agenouille, fait un signe de croix et prie. Il est si recueilli que ses bourreaux n'osent le déranger pendant quelques minutes.

Enfin, il tend sa tête au sabre du bourreau dans une paix profonde.

Son cadavre est précipité du haut d'un rocher dans le fleuve Guadalquivir. Aussitôt une colombe « éclatante de blancheur » descend du haut des nuées à la vue de tous, et vient se poser sur le corps du martyr.

Les gens lui jettent des pierres pour la chasser mais aucune n'atteint son but. On tente ensuite de l'écarter avec les mains, mais l'oiseau s'en va tranquillement en sautillant, sans se servir de ses ailes, jusqu'au sommet d'une tour voisine dominant le fleuve. Là, elle interrompt sa course et se tient immobile les yeux tournés vers le bienheureux Euloge.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2025 1 10 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/New Africa
Sainte Marie-Eugénie Milleret (1817-1898) guérit une fillette

En février 1995, Risa Bondoc, petite philippine, est abandonnée par sa mère à sa naissance. Après le renoncement d'une famille française candidate à l'adoption, c'est un couple philippin qui accepte Risa.

Rapidement, la fillette présente des troubles physiologiques graves. Les médecins diagnostiquent une maladie rare, caractérisée par l'absence d'une partie du système cérébral, et dont l'issue est fatale à court ou moyen terme. Aucun enfant souffrant de cette pathologie n'a vécu plus d'un an.

Les parents de Risa sont pieux, confiants en Dieu, et récitent chaque jour le chapelet. Ils ont une grande dévotion à la bienheureuse Marie-Eugénie Milleret, fondatrice des Sœurs de l'Assomption, où la mère a été élève à Manille dans sa jeunesse.

Ils obtiennent une petite relique qu'ils accrochent au cou de leur enfant. Mais aucune amélioration de l'état de santé n'est noté.

Un an passe. La petite vit toujours mais presque sans communiquer avec son entourage. Sa mère décide de l'emmener jusqu'à la maison généralice des religieuses de l’Assomption, à Notre-Dame d'Auteuil, à Paris.

Là, après un voyage éprouvant, elle l'allonge sur la tombe de Marie-Eugénie et prie silencieusement.

Aussitôt une évolution positive se produit. Dans les heures qui suivent, avant même l'avion du retour, Risa se met à entendre et voir normalement. Elle est guérie.

La canonisation de Marie-Eugénie, déjà béatifiée par saint Paul VI en 1975, est prononcée le 3 juin 2007 par le pape Benoît XVI.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2025 7 09 /03 /mars /2025 15:00
Un miracle eucharistique en 1969

Dans la nuit du 25 au 26 juillet 1969, la porte de l'église paroissiale du petit village San Mauro La Bruca (Italie) est fracturée par des voleurs. Les malfaiteurs défoncent violemment le tabernacle d'où ils extraient un beau ciboire contenant plusieurs hosties consacrées. Ils parviennent à quitter les lieux sans que personne n'entende quoi que ce soit.

Parvenus à l'extérieur du village, ils se débarrassent des hosties en les jetant le long d’un sentier.

Le lendemain, un enfant se promenant dans les parages, aperçoit une lumière inhabituelle près d'un gros arbre. Il s'approche et découvre un spectacle inexplicable : plusieurs hosties d'un blanc immaculé, baignées dans une clarté indescriptible, flottent à quelques centimètres au-dessus du sol.

Surmontant sa peur, l'enfant les ramasse et les porte au curé.

Depuis, les hosties ainsi retrouvées sont restées totalement intactes, sans aucune trace de pourriture ni de détérioration.

En 1994, après des analyses scientifiques rigoureuses, Mgr Biagio d’Agostino, évêque de Vallo della Lucania reconnaît la conservation miraculeuse des hosties et en autorise le culte.

Le rapport des scientifiques précise que, normalement, après six mois, la farine azyme s’altère gravement et, en l’espace d'à peine deux ans, se transforme en cendre.

Partager cet article
Repost0
8 mars 2025 6 08 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Unsplash/Patrick Hendry
L'incendie épargne saint Jean de Dieu (1495-1550)

Jean de Dieu, né Jean Cidade, vient au monde le 8 mars 1495 à Montemor-o-Novo, au Portugal. Après une carrière militaire, au cours de laquelle il manque d'être tué par deux fois, il est un temps libraire à Grenade (Espagne), où il se convertit soudainement en entendant un sermon de saint Jean d'Avila. Il y mène ensuite une existence toute dévouée à la charité envers malades, pauvres et nécessiteux de toutes catégories.

Un jour, un violent incendie éclate dans le grand hôpital de Grenade, où Jean a l'habitude de servir. Nourri par un vent fort, le brasier n'épargne rien ni personne. A coup sûr, la toiture va s'effondrer.

Jean, aux côtés des habitants, prie silencieusement. Il entend une voix indescriptible : « Jean, je suis l’archange Raphaël, envoyé par Dieu pour vous assister ; le Seigneur m’a confié la garde de votre personne et de tous ceux qui s’associeront à vous ; nous ferons un seul et même Ordre… J’ai la charge de protéger tous ceux qui favoriseront vos œuvres. »

Soudain, il s’élance dans les flammes. On le croit perdu. C'est une pure folie : la chaleur l'aura anéanti.

Quelques minutes plus tard, un cri s'échappe dans la foule rassemblée : Jean est réapparu portant sur ses épaules un pauvre malade encore bien vivant.

Il expliquera plus tard que les flammes ont respecté son corps, en s'écartant sur son passage. Seuls les sourcils du saint sont brûlés !

Ce miracle a été retenu officiellement par l’Église dans le cadre du procès de canonisation.

Il trouve la mort le 8 mars 1550 à Grenade (Espagne), après une vie d'une densité rare, passée à soigner et réconforter ses prochains. Il est béatifié par Urbain VIII le 21 septembre 1630. Sa canonisation a lieu le 16 octobre 1690. Elle est présidée par le pape Alexandre VIII.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2025 3 05 /03 /mars /2025 15:00
Saint Jean-Joseph de la Croix (1654-1734) apparaît après sa mort

Charles Gaëtan Calosinto naquit dans l'île d'Ischia, près de Naples (Italie ), le jour de l'Assomption de 1654. Enfant charitable, il prête très tôt assistance aux pauvres de la région, avec le soutien de ses parents.

A sept ans, il entre au couvent Santa Lucia Vergine al Monte de Naples, fondé par des Franciscains. Désormais fils du Pauvre d'Assise, il prend le nom de Frère Jean-Joseph de la Croix.

Il meurt en 1734.

Quelques instants après son trépas, un célèbre aristocrate napolitain, le duc de Monte-Lione se promène dans ses appartements.

Soudain, il tombe nez à nez avec le saint. Celui-ci semble en parfaite santé. Il est environné d'une lumière extraordinaire.

Le duc hésite : serait-il en train de rêver ? Il a vu le religieux quelques jours auparavant, à Naples, et ce jour-là, il était très souffrant. Le duc s'écrie : « Quoi ! Père Jean-Joseph, êtes-vous donc si subitement rétabli ? » Celui-ci de répondre avant de disparaître : « Je suis bien et heureux. »

Le pape Pie VI l'a proclamé bienheureux en 1789. En 1839, Grégoire XVI l'élève aux honneurs des autels.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2025 2 04 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/Yuliya Evstratenko
La bienheureuse Anne de Jésus (1545-1621) est guérie miraculeusement

Ana de Lobera Torres naît le 25 novembre 1545 à Medina del Campo (Espagne). Ses parents, d'origine aristocratique, sont des catholiques fervents.

Pourtant, son existence débute sous de mauvais auspices : elle vient au monde sourde et muette. Orpheline de père quelques mois après sa naissance, sa mère, Francesca, priant sans cesse pour la guérison de sa fille.

En 1552, peu après son septième anniversaire, tandis qu'elle regarde sa mère réciter doucement le chapelet, Anne se met à parler et à entendre pour la première fois, sans aucune aide ni traitement thérapeutique d'aucune sorte. Les premières paroles qu’elle prononce sont : « Ave Maria ! »

Amie de sainte Thérèse d'Avila et de saint Jean de la Croix, Anne va multiplier les fondations de Carmel. C'est à elle que l'on doit l'introduction de la réforme thérésienne dans le Carmel français.

Elle a été béatifiée par le pape François le 29 septembre 2024 lors d'une visite apostolique en Belgique.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2025 1 03 /03 /mars /2025 15:00
L'alpiniste miraculé de saint Innocent de Berzo (1844-1890)

Au début des années 1920, un alpiniste, parvenu sur les parois du mont Adamello (3554 mètres, Italie), fait un mauvais pas, perd l'équilibre et tombe dans une crevasse. Il est seul et personne ne peut lui venir en aide.

L'homme, croyant et pieux, se met à invoquer le religieux capucin Innocent de Berzo (né Giovanni Scalvinoni) pour lequel il a un grand attachement.

Quelques instants plus tard, il aperçoit une corde visiblement jeté par quelqu'un à l'extérieur de la crevasse. Il s'en empare et gravit la paroi glacée.

Mais il a du mal à s'accrocher. Ce qu'il observe alors le laisse sans voix : la corde s'adapte à chacun de ces mouvements, comme si, effectivement, une personne la tenait. Après un effort épuisant, il parvient à rejoindre l'extérieur.

Là, c'est la consternation, suivie d'une joie ineffable : personne ne l'attend ! Aucun homme n'a tenu la corde.

En 1961, saint Jean XXIII l'a proclamé bienheureux.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2025 7 02 /03 /mars /2025 15:00
Le Saint-Sacrement guérit un petit garçon

Le jour de Pâques 1461, Madame Jehan Leclerc amena son fils Bertrand, 12 ans, à l’église Saint-Bartholomé dans la ville de La Rochelle ( Charente-Maritime) où ils vivent pauvrement. Le petit Bertrand est muet et paralysé depuis l'âge de sept ans, en raison d’une terrible chute.

Au moment de communier, il fait comprendre à sa mère, en tirant sur ses vêtements et en s'agitant, qu’il veut, lui aussi, recevoir le Saint-Sacrement.

Elle l'accompagne jusque devant le prêtre, mais celui-ci refuse de lui donner la communion car, explique-t-il, l'enfant n'a pu se confesser préalablement du fait de son mutisme.

Bertrand insiste. Il regarde le prêtre avec des yeux trempés de larmes. Devant les supplications du garçon, le prêtre lui donne enfin la communion.

Dès que Bertrand reçoit l’hostie consacrée, il est secoué par une force mystérieuse . Fixant sa mère avec une expression de joie sans pareille, il se met à bouger et à parler. Il vient de guérir miraculeusement. Les premiers mots qu'il a prononcés sont également miraculeux : « Adjutorium nostrum in nomine Domini ! » Or, le garçon ignorait jusque-là le latin !

Aujourd'hui, un tableau représentant ce miracle est toujours conservé en bonne place dans la cathédrale de La Rochelle.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2025 6 01 /03 /mars /2025 15:00
La statue de sainte Jeanne Bonomo (1606-1670) est miraculeusement protégée

Jeanne Bonomo, moniale bénédictine, est originaire du village de Asiago (Italie ). Elle vient au monde dans la maison paternelle, située au centre du bourg le 15 août 1606.

Douée de charismes extraordinaires (visions, locutions, stigmates...), elle devient une mystique exceptionnelle et une religieuse connue.

En 1908, la municipalité de Asiago et le clergé local décident d'installer une statue en son honneur, au cœur du village, devant sa maison natale.

Pendant la première guerre mondiale, la localité subit des bombardements intensifs et répétés. Le village est entièrement détruit. En 1918, aucune maison ne tient debout.

Seule, la statue de la sainte a miraculeusement survécu aux bombes autrichiennes. Aucune explication naturelle à ce phénomène n'a jamais été avancée.

Jeanne a été béatifiée par le pape Pie VI en 1783.

Partager cet article
Repost0
28 février 2025 5 28 /02 /février /2025 15:00
Sainte Thérèse de Lisieux protège le bienheureux Daniel Brottier (1876-1936)

Ordonné en 1899, le père Daniel Brottier est célèbre en sa qualité de directeur de l'Œuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil.

Pendant la guerre de 14-18, il est aumônier militaire, durant la totalité du conflit. Son entourage constate vite un phénomène inexplicable.

Sur le front, il partage la vie des soldats en première ligne. Il prend part aux batailles de Lorraine, de la Somme, de Verdun, et des Flandres, sans jamais être blessé ni malade. Il est entouré d'une protection surnaturelle et les poilus lui disent : « Près de vous, Monsieur l’aumônier, on est comme sous une aile. Vous passez à travers les balles. »

Lui-même raconte : « Au long de la guerre, j’ai été préservé des pires dangers comme par un miracle perpétuel. J’ai fait en volontaire des missions périlleuses auprès des blessés ou des mourants, empêchant les autres d’y aller parce qu’ils risquaient leur vie… tandis que j’étais sûr d’en revenir. Mes habits ont été troués, déchirés, je n’ai jamais eu de vraies blessures. »

En 1919, le père Brottier rencontre son ancien évêque et ami, Mgr Jalabert, et lui raconte son expérience de protection inexplicable. Le prélat ouvre alors son bréviaire et en tire une image de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus derrière laquelle il a écrit ces mots : « Petite sœur Thérèse, gardez-moi mon Père Brottier. »

Daniel Brottier a été béatifié en 1984 par saint Jean-Paul II.

Partager cet article
Repost0
26 février 2025 3 26 /02 /février /2025 15:00
Saint Porphyre de Gaza (+ 420) chasse la sécheresse

Au début du Ve siècle de notre ère, une sécheresse épouvantable touche la Terre sainte. La famine tue des centaines de personnes et les chrétiens sont pris de panique.

Saint Porphyre, évêque de Gaza, touché par le dénuement des fidèles, ordonne des prières particulières pour que la pluie revienne. Il fixe aussi un jour de jeûne.

Un soir, réunis dans  la plus grande église de la ville, les fidèles chantent durant la nuit entière, en invoquant Dieu et ses saints. Le lendemain, une procession est organisée à l'extérieur de la ville, aux tombeaux des martyrs, sous la présidence de saint Porphyre.

Lorsque ces gens essayèrent de rentrer chez eux, à l'intérieur de Gaza, cela leur fut impossible : les païens avaient fermé toutes les portes de la cité.

Femmes et hommes tombèrent à genoux en suppliant le Seigneur d'intervenir. Porphyre les accompagna de plus belle.

Tout à coup le ciel jusque-là ensoleillé se couvrit de nuages, puis une pluie torrentielle tomba pendant deux jours sur la région.

Voyant ce prodige, plus de deux cents païens demandèrent le baptême.

Partager cet article
Repost0
25 février 2025 2 25 /02 /février /2025 15:00
Le corps préservé du bienheureux Dominique Lentini (1770-1828)

Le 25 février 1828, après une agonie, le père italien Dominique Lentini est rappelé à Dieu. Il meurt en odeur de sainteté.

Ses funérailles sont célébrées à Lauria (Italie), dans l'église paroissiale de Saint-Nicolas, pendant sept jours consécutifs. Clergé et fidèles y participent en nombre, tant la renommée de cet apôtre de la charité est vaste.

Quelques instants après le décès, on observe un phénomène inexplicable : son corps reste souple et chaud, et exhale un parfum merveilleux. Le teint du défunt reste  coloré  et l'un des témoins blesse involontairement la peau du bienheureux : du sang frais s'écoule abondamment. Ses yeux s’ouvrent devant le Saint-Sacrement porté par l'un des prêtres bénissant Dominique.

La phase diocésaine du procès de béatification est ouverte dès 1842. Déclaré vénérable en 1935 par le pape Pie XI, Dominique est béatifié le 12 octobre 1997 par saint Jean-Paul II.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Mortimer
  • : Chrétienne et catholique . La Banquise est une force de prières .
  • Contact

Visites depuis le 14/01/2009

 

religion et spiritualite

Pingouin de la Banquise

 

A copier-coller pour les PPP !