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11 juillet 2025 5 11 /07 /juillet /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Benoît de Nursie (vers 480-547) : il apparaît à un moine au sujet de ses reliques

Une nuit de 654, Mommolin, abbé du monastère bénédictin de Fleury (Loiret), est subitement réveillé par une clarté illuminant sa cellule. Au centre de celle-ci, il distingue saint Benoît, patriarche des moines d’Occident.

Le saint lui demande de choisir un de ses moines pour aller au monastère du Mont-Cassin (Italie), qu’il avait jadis fondé, où il est mort et dans la chapelle duquel il repose aux côtés de sa sœur, sainte Scholastique. Or, depuis le pillage des Lombards en 589, le monastère du Mont-Cassin est abandonné...

Mommolin prie Aigulfe de s’y rendre en compagnie de trois autres frères.

Après un voyage de plus de 2500 km, les religieux entrent à Fleury en juin 655, porteurs des reliques sacrées. Ils sont accueillis par une belle procession de fidèles.

Mommolin s’interroge : « où déposer les reliques ? » Une nuit, tandis qu’il prie Jésus, il voit une lumière éclatante illuminer la façade de l’église abbatiale.

C’est dans la crypte de cet espace sacré que repose aujourd’hui encore saint Benoît.

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9 juillet 2025 3 09 /07 /juillet /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Sainte Véronique Giuliani (1660-1727) : elle reçoit les stigmates de la Passion

A 18 ans, Véronique, originaire de Plaisance (Italie) prononce ses vœux chez les clarisses capucines de Città di Castello (Italie) où elle deviendra abbesse. Sa vie au couvent est ponctuée de grâces mystiques qu’elle relate dans son Journal.

Au soir du 5 avril 1697, après avoir réglé les affaires courantes du jour, Véronique se rend à la chapelle où, agenouillée devant l’autel, elle prie longuement.

Tout à coup, elle voit Jésus. Du sang coule de son visage ; il porte les blessures de la Passion. Véronique regarde le Seigneur dans son humanité sans oser dire le moindre mot. La vision devient si impressionnante que ses yeux ne peuvent supporter longtemps cette scène.

Elle écrira dans son Journal : « Des plaies de Jésus sortirent des traits de feu, quatre prirent l’aspect de clous, et le cinquième prit la forme d’une pointe de lance scintillante [la blessure au côté]. Je ressentis une terrible douleur, mais en même temps je compris clairement que je venais d’être entièrement transformée en Dieu. »

Véronique a été béatifiée par Pie VII en 1804 puis élevée sur les autels en 1839 par Grégoire XVI.

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8 juillet 2025 2 08 /07 /juillet /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Le bienheureux Pierre Vigne (1670-1740) dort-il quatre jours après sa mort ?

Le père sulpicien Pierre Vigne, originaire de Privas (Ardèche) est l’apôtre infatigable du Dauphiné et du Vivarais dans la France de Louis XV. Missionnaire renommé et charitable, il est aimé des plus humbles.

Le 8 juillet 1740, Dieu le rappelle à lui, après une vie chrétienne bien remplie. Des récits de miracles circulent à cette époque à son sujet. Il est mort en odeur de sainteté selon le clergé de son temps.

Quatre jours durant, le corps de Pierre est exposé à la vénération des fidèles. Jusqu’au 12 septembre, prêtres, laïcs et religieux viennent se recueillir.

Ces quatre journées sont marquées par des conditions atmosphériques difficiles : canicule et orage se succèdent, à tel point que l’on craint une détérioration extrêmement rapide du cadavre qui, par ailleurs, ne reçoit aucun soin d’embaumement.

Or, au fur et à mesure que les heures passent, le processus naturel de dégradation semble inopérant. Ce que les témoins observent les laissent sans voix : le corps reste totalement intact et souple, frais, le teint vermeil, et répandant une odeur exquise. Au quatrième jour, rien n’a changé, malgré des conditions atmosphériques néfastes (canicule orageuse) et le transfert du corps du lieu du décès (Rencurel, Isère) au lieu de sépulture (Boucieu-le-roi, Ardèche).

Pierre Vigne, fondateur des Religieuses du Saint-Sacrement, a été béatifié le 3 octobre 2004.

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7 juillet 2025 1 07 /07 /juillet /2025 14:00
Sainte Ercongote (VIIe siècle) : un parfum extraordinaire sort de son tombeau

Au VIIe siècle, Ercongote, fille du roi de Kent (Angleterre), et de sainte Sexburge, est une jeune femme pieuse. Sa dévotion à la Vierge Marie est jugée exemplaire dans le monde aristocratique dont elle est issue.

Elle veut consacrer sa vie à Dieu. Après avoir convaincue sa famille, elle part pour la France, où elle prend l’habit monastique à la célèbre abbaye de Faremoutiers ( Seine-et-Marne), fondée en 620.

Elle y rend l’âme un demi-siècle plus tard.

Trois jours après sa mort, on décida de déposer le cercueil dans un endroit plus digne de son état. Pour cela, deux ouvriers déplacent la dalle couvrant son tombeau.

A l’instant où ils eurent fini, un parfum merveilleux et inconnu se répandit à travers l’édifice. Les moniales et les prêtres présents furent témoins du phénomène qui dura de longues minutes. Mais nul ne peut déterminer l’endroit exact d’où était venue la fragrance.

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6 juillet 2025 7 06 /07 /juillet /2025 14:00
En 1992

En 1992

Miracle eucharistique à Bueno Aires (Argentine, 1996)

L’hostie trouvée sur le sol ne se dissout pas dans l’eau !

Le 15 août 1996, le père Alejandro Pezet, curé de la paroisse de Santa Maria au centre de Bueno Aires (Argentine), distribue la communion à ses fidèles.

Il s’apprête à retourner à l’autel lorsque une femme l’informe qu’une hostie salie a été trouvée au pied d'un cierge, dans la nef. Parvenu à cet endroit, le prêtre recueille l’hostie mais constate qu’elle a été souillée. Il la recueille, la place dans un récipient rempli d’eau qu’il dépose au fond du tabernacle.

Le 26 août suivant, intrigué par l’état de l’hostie, il retire le récipient du tabernacle. Stupeur ! Elle n’est pas dissoute dans l’eau, et, surtout, elle ressemble à une substance sanguinolente ! Il observe à sa surface des taches de couleur rouge sang à sa surface.

Les cinq prêtres desservant la paroisse observent le phénomène à leur tour et décident d’alerter l’archevêché de Bueno Aires.

Mgr Antonio Quarracino (+1998), cardinal-archevêque de la ville, et Mgr Jorge Mario Bergoglio, le futur pape François, alors évêque auxiliaire, prennent leur récit au sérieux. Les deux prélats leur demandent de garder un silence absolu.

Le 6 septembre 1996, un photographe professionnel réalise des clichés de l’hostie miraculeuse. Quelques jours plus tard, celle-ci est plongée dans un bocal rempli d’eau déminéralisée où elle va rester trois ans !

En juin 1997, Mgr Bergoglio est convaincu de l’authenticité du prodige mais il convient de prendre l’avis d’experts.

Rien n’est divulgué jusqu’en 1999, ni au clergé ni, évidemment, à la presse. A cette date, le morceau de chair  a grossi et demeure dans un état de fraîcheur inexplicable.

Le 5 octobre 1999, le neurologue bolivien Ricardo Gomez prélève un échantillon en présence du notaire archiépiscopal ; il l’expédie dans un laboratoire new yorkais, sans mentionner son origine. Robert Lawrence, expert en analyse tissulaire, l’étudie plusieurs semaines durant. Ses résultats tombent le 28 janvier 2000 : fragment de tissus cardiaques contenant des globules blancs, avec la présence de fragments d’ADN humains…

En 2002, John Walker, professeur à l’université de Sydney (Australie), publie des résultats identiques : cellules musculaires et globules blancs sont parfaitement observables. L’année suivante, suite à de nouveaux tests, il réaffirme : il s’agit de tissus cardiaques.

Parallèlement, le docteur Castano compare l’hostie de Bueno Aires aux reliques de Lanciano (Italie), avec la collaboration du docteur Odoardo Lenoli, chargé des expertises de ce cas en 1970, sans rien dire de l’origine de l’échantillon de 1996. Pour Lenoli, il s’agit de tissus cardiaques appartenant à une seule et même personne !

Au début de 2004, Mgr Bergoglio confie un nouvel échantillon au docteur Frederik Zugiba, cardiologue, professeur à l’université Columbia (New York) qui ignore sa provenance. Mgr Bergoglio reçoit son rapport d’expertise le 17 mars 2006 : le sang recueilli contient de l’ADN humain. De surcroît, des globules blancs actifs ont été identifiés neuf ans après le prodige !

« La matière analysée est un fragment du muscle du cœur se trouvant dans la paroi du ventricule gauche [...] et contient un nombre important de globules blancs », précise ce rapport. Ce cœur « était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé […] » !

Zugiba ajoute : le cœur a été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu au niveau de la poitrine. Ainsi, « cette personne […] présente quelques thrombus, empêchant […] la respiration, l’apport d’oxygène, […] puisque chaque aspiration [d’air] devait être douloureuse... »

C’est la cause de la mort des crucifiés : l’asphyxie, comme l’a démontré le chirurgien Pierre Barbet : un crucifié meurt par manque d’air car chaque aspiration provoque une douleur thoracique insupportable.

Zugiba poursuit : « Il a probablement été victime d’un coup porté à la hauteur de la poitrine. » Le coup de lance reçu par le Christ en croix ?

Les experts consultés proclament tous la réalité des tissus humains frais.

Mike Willesee, réalisateur d’un film sur les miracles eucharistiques, assiste aux investigations. Il a demandé au professeur Zugiba de lui dire la durée de vie de globules blancs plongés dans l’eau. « Ils seraient morts au bout de quelques minutes », s’entend-il répondre !

Mike lui révèle que l’échantillon analysé avait été conservé dans une eau ordinaire pendant un mois puis plongé dans une eau déminéralisée trois ans durant. Le spécialiste, stupéfait, lance : « Aucune explication scientifique possible […] », avant d’ajouter : « Si cet échantillon provient d’une personne morte en 1996, alors comment se peut-il que […] les cellules de l’échantillon fussent en mouvement et pulsassent ?”

 

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5 juillet 2025 6 05 /07 /juillet /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Antoine-Marie Zaccaria (1502-1536) célèbre sa première messe entouré d’anges

Le 20 février 1529, la cathédrale de Crémone (Italie) est en liesse. Dans la chapelle Saint-Joseph, l’enfant du pays, Antoine-Marie Zaccaria, jeune médecin devenu religieux, est ordonné prêtre.

Le lendemain, Antoine-Marie se rend dans l’église Saint-Vital pour y célébrer sa première messe. Le petit édifice est plein à craquer. Parents, amis, autorités municipales, clercs, tous se serrent pour assister à la cérémonie.

Lorsque Antoine-Marie apparaît, tout le monde fait silence. Personne n’ose parler. Le corps du jeune prêtre est entouré d’une merveilleuse lumière qui l’accompagne dans ces faits et gestes. Elle ne disparaîtra qu’à la fin de la messe.

A l’offertoire, le saint lève le regard vers le haut, comme s’il voyait quelque chose d’invisible aux yeux des autres. Il expliquera peu après qu’à partir de cet instant, et jusqu’à la fin de la communion, plusieurs anges étaient au-dessus de lui.

Antoine-Marie, fondateur des Barnabites, a été béatifié en 1890 puis canonisé 7 ans plus tard par le pape Léon XIII.

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4 juillet 2025 5 04 /07 /juillet /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Sainte Berthe de Blangy ( 644-723) : elle voit un ange et entend un chant céleste

Sainte Berthe est la fille de Rigobert, lui-même fils naturel du roi mérovingien Clovis II. D’abord mariée et mère de famille, elle décide après être devenue veuve de se retirer dans la solitude. Elle fonde sur ses terres de Blangy-sur-Ternoise ( Pas-de-Calais) un monastère bénédictin dédié à la Vierge Marie dont elle devient la première abbesse. Ses deux filles y prennent l’habit monastique.

En 723, après avoir renoncé à son titre d’abbesse, Berthe se prépare à la mort dans un lieu solitaire voisin de la communauté.

Parvenue au seuil du trépas, elle fait appeler les moniales à qui elle adresse ses dernières exhortations et leur donne rendez-vous au Ciel.

Soudain, son visage devient brillant et ses traits expriment une joie immense. « Je vois mon ange gardien… si beau, si majestueux… » L’être céleste lui présente alors une croix lumineuse que ses mains cherchent à empoigner. L’instant d’après, observent les personnes présentes au chevet de la mourante, Berthe est ravie en extase : elle entend des chants angéliques, inconnus ici-bas.

Elle vient de rendre son âme à Dieu. 

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2 juillet 2025 3 02 /07 /juillet /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Bernardin Realino (1530-1616) : des échantillons de son sang recueillis avant sa mort se liquéfient le jour de son décès

En 1610, Bernardin, prêtre jésuite dévoué aux pauvres de la province des Pouilles (Italie), fait une mauvaise chute qui lui occasionne deux graves blessures. Sa charité reste intacte. Clergé et fidèles visitent massivement celui que l’on surnomme le « saint vieillard ». Bientôt paralysé et presque aveugle, sa santé décline.

En mai 1616, les médecins pratiquent une saignée sur une des blessures de la jambe gauche. À cette occasion, ils prélèvent un peu de sang qu’ils introduisent dans deux fioles de verre, qui sont à leur tour installées dans un coffre en bois fermé à clef.

Bernardin meurt le 2 juillet 1616. Aucun phénomène extraordinaire n’est consigné ce jour-là. Peu de temps après, un des médecins qui avait pratiqué la saignée sur Bernardin, ouvre le coffre où étaient conservées les fioles. Il n’en revient pas : le sang est liquéfié dans l’une et l’autre ! Ces échantillons sont restés en l’état - sans aucune phase de coagulation - jusqu’au milieu du XIXe siècle au moins.

Bernardin a été béatifié en 1895 puis canonisé en 1947 par Pie XII.

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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Cybard (504-581) : il reçoit la visite d’un ange

Originaire du Périgord, Cybard prend l’habit monastique à l’abbaye de Sessac ( diocèse de Périgueux et Sarlat) puis s’installe à Angoulême (Charente) où il est ordonné prêtre par l’évêque Aptone II en 542.

Cybard veut mener une vie de reclus. Il aménage une grotte sous le rempart nord d’Angoulême avec l’aide de quelques fidèles. La nuit précédant son installation dans la grotte, il est si impatient qu’il quitte vers minuit l’évêché angoumois où il réside encore et se rend seul dans sa chère solitude. 

Après y avoir longtemps prié, il se sent envahi par le sommeil. Il s’allonge sur le sol, avec comme oreiller une grosse pierre. Aussitôt, un ange d’une beauté indescriptible, comme immergé dans une lumière céleste, lui apparaît et lui dit : « Cybard, demeure ici, et ne cherche plus d’autre solitude. » Cybard se remet à prier. Il a la certitude que Dieu l’attend à cet endroit.

Puis il se lève d’un bon, retourne auprès de l’évêque pour lui raconter cette vision. Le fait est bientôt connu dans toute la ville.

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30 juin 2025 1 30 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Martial de Limoges (IIIe siècle) : il libère un innocent pendant la Guerre de Cent Ans

En 1379, les routiers, sortes de mercenaires, impliqués dans des actes de brigandage, exercent une pression sur Limoges (Haute-Vienne) et les environs. A leur tête, Geoffroy Tête-Noire, un breton passé au service des Anglais, pille, rançonne et tue sans scrupule.

Un brave homme de la paroisse de Royères (Haute-Vienne) est capturé par Geoffroy et ses séides. Enchaîné aux pieds et aux mains, il est jeté dans une fosse sans ménagement.

Ses chances de survie sont inexistantes. Il le sait. Il va passer ses dernières heures dans la pénombre d’un cachot immonde.

Ce croyant se souvient des belles fêtes que le clergé célébrait jadis en l’honneur de saint Martial, ce saint dont on disait qu’il était l’ultime secours des hommes de paix.

Alors il s’étend, ferme les yeux et prie.

A peine son invocation est-elle terminée, qu’il se trouve libéré de ses fers ! Ses mains, entravées il y a encore quelques secondes, sont libres !

Il réussit à défaire les fers des pieds, quitte la fosse, se rend à la porte du château et sort, sans être le moins du monde inquiété…

Parvenu à Limoges, il raconte son évasion à un prêtre qui, sans attendre, rapporte le miracle à ses paroissiens.

Saint Martial, surnommé l’apôtre d’Aquitaine, fait partie des sept missionnaires qui, au temps de la persécution de Dèce autour de 250, auraient été envoyés évangéliser la Gaule par les évêques de Rome.  Il est le premier évêque de Limoges.

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29 juin 2025 7 29 /06 /juin /2025 14:00
Un Miracle Eucharistique
Lanciano (Italie) : l’hostie est devenue un morceau de chair !

Nous sommes en 750. Ansanum, qui deviendra Lanciano, est alors un modeste village des Abruzzes (Italie). Une communauté de moines grecs basiliens accueillent les fidèles dans leur chapelle dédiée aux saints Légontien et Domitien.

Un jour, l’un de ces pères célèbre la messe selon le rite latin, avec une hostie de pain azyme de forme circulaire. Il prononce les paroles de la consécration dans une atmosphère de recueillement.

Mais soudain, un doute l’envahit : le Christ est-il réellement présent ? La présence réelle dans l’eucharistie, confessée par l’Église, ne serait-elle pas une invention humaine ?

A peine ce doute s’était-il immiscé en lui que l’impensable se produit : l’hostie tenue dans ses mains, qui, une seconde avant, était encore du pain, est devenue un morceau de chair sanglant.

Le moine, d’abord terrifié, reprend ses esprits et montre le prodige aux fidèles, qui se mettent à prier, à pleurer, à hurler...

L’événement est rapidement connu dans la région. Les moines basiliens conservent cette précieuse  relique  de chair et de sang en un lieu sûr où les fidèles puissent la vénérer. Elle va rester dans leur chapelle jusqu’en 1258, date à laquelle elle est transférée dans la nouvelle cathédrale Saint-François de Lanciano, fraîchement bâtie.

Placée dans un reliquaire en argent massif, un ostensoir accueille le morceau de chair; les cinq caillots de sang séchés reposent dans un calice en cristal. Des franciscains conventuels sont chargés de sa conservation.

L’Église catholique a reconnu l’origine surnaturelle des faits. En 1515, Léon X fait de Lanciano un siège épiscopal que son successeur Pie IV (+ 1565) érige en archevêché. Le 17 février 1574, Mgr Rodriguez, évêque du lieu, promulgue une première reconnaissance canonique du miracle. Une seconde est établie en 1637. Le 25 juin 1672, Clément X déclare l’autel des reliques de la cathédrale, autel privilégié, décision entérinée le 14 octobre 1751 par Benoît XIV. Le 23 octobre 1770, l’archevêque Gervasone reconnaît les faits pour la troisième fois. En 1887, Mgr Petrarca obtient de Léon XIII l’indulgence plénière à perpétuité pour les pèlerins visitant la cathédrale de Lanciano pendant les huit jours précédant la fête du miracle (le dernier dimanche d’octobre). Le 5 août 1889, le père Scanna Solaro, président de la Société italienne ‘Fasti Eucaristia’ indique à l’archevêque de Lanciano qu’une bannière fabriquée à Turin portant l’inscription : « Hommage de l’archevêque, du clergé et de la population de Lanciano » va être offerte à Paray-le-Monial. Le 4 octobre 1904, Mgr Angelo Della Cioppa, archevêque diocésain, désigne à son tour l’autel des reliques comme lieu d’adoration perpétuelle. Du 23 au 25 septembre 1921, Lanciano devient le siège du premier congrès eucharistique de la région des Abruzzes sous la présidence du cardinal Oreste Giorgi, légat pontifical.

Les analyses scientifiques de 1970 (confirmées en tous points par celles de 1981) défient l’entendement. Voulus par Mgr Pacifico Perantoni, archevêque de Lanciano, elles sont menées par le docteur Odoardo Linoli, chef de service à l’hôpital d’Arezzo, épaulé par le docteur Ruggero Bertelli, professeur à l’université de Sienne. Les protocoles scientifiques, tant en ce qui concerne le prélèvement des échantillons que pour leurs analyses, sont d’une rigueur infaillible. 

Les conclusions des tests, remises le 4 mars 1971, se passent de commentaires : l’hostie conservée, comme au jour du miracle au VIIIe siècle, est constituée de chair humaine (tissus du myocarde), et les caillots sont formés de sang humain de groupe AB (identique au sang identifié sur le Linceul de Turin).

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28 juin 2025 6 28 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Irénée de Lyon (vers 130/140-202) : il est informé de son martyre par un ange

Originaire de Smyrne (Turquie), Irénée arrive en Gaule en 157. Il est ordonné prêtre puis, après avoir été sacré évêque, il succède à Pothin sur le siège épiscopal de Lyon.

En 202, un édit de l’empereur Septime Sévère le condamne au martyre. Quelques heures avant de mourir, un ange l’avertit : « Irénée, le Seigneur Jésus te convie avec ton peuple au royaume des Cieux, auquel tu parviendras par la voie du martyre. Les patriarches et les prophètes t’attendent avec tes compagnons. Le chœur des apôtres, dont tu as fait retentir les enseignements dans cette ville, te contemple avec joie. Les anges se tiennent devant le tribunal du Sauveur en proclamant ta constance. »

L’ange ajoute : « La bienheureuse Marie te rend grâce ainsi que les saintes vierges dont tu célèbres la pureté dans tes exhortations. L’armée des martyrs sollicite pour toi et pour tes compagnons la grâce de vous voir dans ses rangs ; des places brillantes vous sont réservées, et ton prédécesseur saint Pothin t’attend. »

Irénée s’écria : « Je te rends grâce, Seigneur de ce que tu as daigné m’envoyer un de tes anges pour me combler de joie. Donne, Seigneur, de la constance à ce peuple, afin que tous te confessent sans crainte et que, fortifiés par ta présence, ils méritent d’obtenir tes couronnes éternelles. »

Irénée rend son âme à Dieu dans une grande paix.

Le pape François lui a décerné le titre de Docteur de l’Église le 21 janvier 2022.

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25 juin 2025 3 25 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
La bienheureuse Dorothée de Montau (1347-1394) : elle reçoit du Christ un cœur nouveau

Originaire de Pologne, Dorothée est d’abord mariée à un riche armurier qui lui donne neuf enfants. Devenue veuve, elle devient recluse dans une cellule jouxtant la cathédrale de Marienwerder (Pologne). Ses visions et ses charismes attirent de nombreux fidèles.

En 1389, tombée en extase, elle reçoit les stigmates de la Passion à des endroits inhabituels du corps (omoplate, dos…). Elle explique à son entourage que le Christ a remplacé son cœur ancien et lui a donné à un cœur nouveau, comme promesse de leur future union mystique.

L’emplacement des blessures et les propos de la recluse commencent à inquiéter. Médecins et théologiens décident de l’examiner.

Dès le début de l’auscultation, l’un des témoins remarque une plaie sanglante au-dessous de la tunique, située dans la cage thoracique, derrière le sternum, à l’endroit exact du cœur. En soulevant le vêtement, ils restent confondus : la plaie est extrêmement profonde, comme si quelqu’un avait tenté de lui arracher les entrailles !

Quelques heures plus tard, cette blessure se refermera sans infection ni suppuration, et sans aucune intervention humaine.

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24 juin 2025 2 24 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Saint Barthélemy de Farne -1193 : il a une vision de saint Cuthbert, né au Ciel en 687

Né dans le Yorkshire (Angleterre), de parents scandinaves, Barthélémy est un enfant doux et pieux. Parvenu à l’adolescence, il affirme aux siens qu’il veut offrir sa vie au Seigneur.

En 1140, il prend l’habit religieux à l’abbaye bénédictine de Durham au nord-est de l’Angleterre.

Outre une foi à toute épreuve, le novice a une grande dévotion pour saint Cuthbert de Lindisfarne, mort en 687, et vénéré dans l’Angleterre entière.

Comme lui, Barthélémy rêve de devenir ermite sur l’îlot rocheux d’Inner Farne, au large du Northumberland. Il obtient l’autorisation de son abbé. Peu après, il s’installe dans la cellule creusée dans un rocher, où jadis saint Cuthbert avait vécu en solitaire.

Le soir de son arrivée, Barthélémy remercie Dieu de lui avoir autorisé cette expérience. Puis il éteint machinalement le cierge qui lui sert d’éclairage.

A cet instant, une lumière vive et douce à la fois illumine l’intérieur de la cellule.

Barthélémy se précipite en cherchant des yeux ce qui se passe. Devant lui, à trois mètres, il voit saint Cuthbert, vivant et joyeux, portant ses ornements épiscopaux. En guise d’accueil, le saint lui sourit et lui tend les bras.

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23 juin 2025 1 23 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
La bienheureuse Marie d’Oignies (1177-1213) : elle apaise le futur pape Grégoire IX

En 1211, Jacques de Vitry, futur évêque de Saint-Jean-d’Acre (Israël), devient le confesseur de Marie d’Oignies, mystique laïque née dans le Brabant (Belgique).

Vers 1220, Jacques va à Rome (Italie) où il est reçu par le cardinal Hugolin de Anagni, futur pape sous le nom de Grégoire IX.

Hugolin se confie ainsi à Jacques de Vitry : « Je vais mettre mon âme à découvert dans l’espoir que, par vos conseils et vos prières, j’obtiendrai du Ciel quelque consolation dans l’état déplorable où se trouve ma conscience… Dieu permet que je sois livré à l’ennemi de notre Salut. L’esprit de blasphème me tourmente ; une multitude de tentations contre la foi m’agitent sans cesse ; je n’ai de repos ni le jour ni la nuit. »

Jacques prend la parole : « J’ai connu une femme d’une sainteté si éminente qu’elle reçut de Dieu le pouvoir de chasser les blasphèmes. Ce pouvoir qu’elle avait sur Terre, elle l’a encore dans le Ciel. »

— « Si vous aviez une relique d’elle… »

— « Oui, Eminence. »

Jacques sort alors d’un petit sac qu’il porte autour du cou un doigt de la bienheureuse qu’il garde toujours sur lui. Il l’offre au cardinal en disant : « Vous verrez bientôt le retour de la paix. »

La nuit suivante, Hugolin prie dans son oratoire privé lorsqu’il sent une présence maléfique près de lui. Il écarquille les yeux : le diable, sous la forme d’un monstre, est à ses côtés.

Il se précipite jusqu’à sa chambre, s’empare de la relique de Marie, l’applique sur sa poitrine, récitant un Pater et un Ave et implore la bienheureuse de lui venir en aide.

L’instant d’après, le démon a disparu. Une paix surnaturelle envahit le cardinal qui n’a plus aucun doute sur les dogmes de l’Église et qui n’a plus aucune envie de blasphémer. « Une lumière céleste se répand dans son âme. »

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22 juin 2025 7 22 /06 /juin /2025 14:00
Un Miracle Eucharistique
Un miracle bourguignon

Blanot, petit village sans histoire de Bourgogne, fut la scène d'un miracle eucharistique extraordinaire au XIVe siècle. La relique est aujourd'hui encore honorée chaque année, lors des principales fêtes catholiques. Si le nombre des fidèles a diminué depuis le XIXe siècle, leur ferveur est en revanche toujours aussi intense.

Le dimanche 31 mars 1331, jour de Pâques, la petite église du village, dédiée à saint Andoche, est pleine à craquer. La messe qu'on y célèbre en ce jour exceptionnel est tout simplement magnifique.

Au moment de la communion, tandis que les laïcs s'agenouillent pour recevoir le Corps du Christ, un des servants d’autel s'aperçoit qu’une parcelle de l’hostie est tombée de la bouche d'une femme directement sur la petite nappe de communion, en dessous du ciboire, portée par les enfants de chœur.

Le servant d'autel fait remarquer ce fait au curé, le père Hugues de la Baume. Celui-ci s’approche mais à la place du morceau d'hostie il voit une tache de sang frais.

Saisi de stupeur, le prêtre se précipite à la sacristie muni du napperon et tâche de la laver. Mais plus il frotte le tissu, plus la tache s’agrandit !

Tremblant, décontenancé, le père de la Baume revient à l’autel et dépose le morceau de la nappe dans un reliquaire. Puis il s'adresse ainsi à ses paroissiens : « Bonnes gens, ici il y a le Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus Christ. J’ai cherché par tous les moyens à laver le linge et à l’essorer, mais je n’ai pas réussi à retirer de cette nappe le morceau d'Hostie transformé en sang. »

L'évêque du lieu, Mgr Pierre Bertrand, informé du phénomène, a diligenté une commission d'enquête qui a statué de manière positive.

Saint Jean XXIII a accordé des indulgences aux pèlerins de Blanot.

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19 juin 2025 4 19 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
La guérison miraculeuse de la bienheureuse Elena Aiello (1895-1961)

D'origine calabraise, mystique stigmatisée, Elena devient religieuse dans l’institut des sœurs du Précieux-Sang. Mais, frappée par la maladie, opérée sans anesthésie, elle est renvoyée dans sa famille. En 1928, elle fonde une œuvre pour les orphelines, puis la congrégation des sœurs minimes de la Passion, qui ont comme modèle de vie la passion du Christ et la vie de charité de saint François de Paule.

Le 21 octobre 1921, sa sœur, Evangelina, allongée dans la pièce voisine, voit une lumière brillante  envahir la pièce où elle se repose. Un instant plus tard, Elena, atteinte d'une pathologie gastrique extrêmement grave, demande aux siens de lui apporter de quoi manger.

Les semaines suivantes, elle annonce qu’elle ne tardera pas à être guérie de la plaie à son épaule. Dans une lettre datée du 10 mai 1924 adressée à un évêque, elle écrit : « Vers 15 heures hier, Jésus m’est apparu et m’a dit : “Ma fille, veux-tu être guérie ou veux-tu souffrir ?” J’ai répondu : “souffrant avec toi, mon Jésus, on peut tout souffrir”, et Jésus m’a dit encore : “Eh bien, je te guérirai, mais chaque vendredi je t’amènerai dans les ténèbres ; tu seras plus près de moi.” Après m’avoir dit cela, il a disparu. »

Dans la nuit du 21 mai 1924, sainte Rita apparaît dans sa chambre et lui annonce qu’elle sera guérie le lendemain à 15 heures. Le lendemain, peu avant 15 heures, après avoir récité le rosaire, Hélène se met à prier… Sa sœur raconte : « Elle s’est levée et s’est approchée de la statue [de sainte Rita]. Nous avions l’impression que la main tendue de sainte Rita, celle qui tenait le crucifix, s’était écartée pour atteindre la main du côté blessé d’Hélène et la soulever, et qu’une vibration secouait la statue et sa protection. Devant notre incrédulité, Hélène répéta : "Je suis guérie ! Je suis guérie !" Quand je me suis penchée pour voir la plaie, elle était refermée, il ne restait plus qu’une cicatrice. »

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18 juin 2025 3 18 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Sainte Elisabeth de Schönau (1129-1164) parle latin sans l’avoir appris

Élisabeth de Schönau, née près de Cologne (Allemagne), est une moniale et une mystique bénédictine qui fut gratifiée par Dieu de charismes extraordinaires. Elle est considérée comme l'une des plus grandes visionnaires de la fin du Moyen Âge.

A partir de 1152, Élisabeth, sœur du monastère de Schönau-im-Taunus, près de Trèves (Allemagne), voit couramment Jésus-Christ et la Vierge Marie. Les dimanches et jours de fête, elle tombe en extase pendant de longues heures.

Un dimanche, fidèles et religieux accourent à la messe célébrée dans l'église abbatiale pour assister à l'un de ses ravissements. L'édifice est bondé. A son habitude, la sainte tombe en extase après que le prêtre célébrant eut prononcé les paroles de consécration.

Lorsqu’elle revient à elle, la cérémonie n'est pas encore complètement terminée. Les religieuses lui trouvent un air inhabituel.

Élisabeth ne dit rien d'abord mais tout d’un coup, elle se met à parler... en latin puis à réciter des passages entiers de la Bible dans cette langue. L’entourage est saisi de stupeur : hormis les prières propres à la vie monastique, la sainte n'a jamais appris cette langue !

Ce prodige se répète souvent jusqu'en 1156, avant de disparaître. L’Église a inscrit Élisabeth au martyrologe romain en 1584.

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16 juin 2025 1 16 /06 /juin /2025 14:00
Une Merveille Par Jour
Le cercueil miraculeux du cousin de saint Jean François Régis ( 1597-1640)

Jean-François Régis, prêtre et missionnaire jésuite surnommé « l'apôtre du Vivarais », a l'habitude de raconter l'histoire suivante pour montrer l'amour infini de Dieu. En a-t-il été témoin ?

A la fin du XVIe siècle, un de ses cousins manifeste le désir de de s’engager dans les troupes de la Ligue catholique. Son père, oncle de Jean de Régis, fervent catholique, désapprouve cependant les méthodes expéditives des troupes de la Ligue pour convertir les huguenots.

Mais son fils se montre inflexible ; le père aussi ! Finalement, le jeune abandonne le foyer familial pour devenir Ligueur, sans le consentement de l'autorité paternelle.

Le jeune combat deux ans. Mais un jour, il est tué. Son père est inconsolable ; il pleure tellement qu'il en devient aveugle. De surcroît, le corps de son fils n'a pu être identifié. L'absence de tombe sur laquelle il pourrait se recueillir accroît encore son désespoir.

Tandis qu'elle garde ses moutons, une jeune bergère, voisine de la famille, a une vision  terrible  : un fantôme, couvert de sang, lui parle ainsi : « Ici, sous cette herbe, est enterré un soldat de la famille des Régis. Cours, enfant, cours avertir ses parents ! »

La bergère court prévenir la famille du saint. Effectivement, à l'endroit précis indiqué par l'apparition, on fait la macabre découverte du corps du jeune soldat. Seul son père, vivant alors en marge de la communauté villageoise, ignore les faits.

Le jour de l'inhumation, le cercueil, porté par les villageois, passe devant la maison familiale. Mais, à cette hauteur, les porteurs s’arrêtent : le cercueil est soudain devenu si lourd qu’il est intransportable ! Attiré par les bruits de la foule, le père aveugle accourt à son tour. On lui raconte le miracle du cercueil. Profondément ému, il pardonne alors à son fils et trace un signe de croix sur le cercueil. Immédiatement, les porteurs peuvent facilement repartir car le cercueil a retrouvé son poids normal.

Béatifié en 1716, Jean-François Régis est proclamé saint par le pape Clément XII en 1737.

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15 juin 2025 7 15 /06 /juin /2025 14:00
Cathédrale de Cracovie

Cathédrale de Cracovie

Des hosties jetées dans un marécage brillent de mille feux

En 1345, le roi de Pologne, Casimir III le Grand, ordonne la construction d'une nouvelle église dédiée au Corpus Domini, en l’honneur d’un miracle eucharistique qui avait eu lieu quelques mois auparavant, la même année, dans le secteur de Wawel, à deux pas de l'actuelle Cracovie.

Des individus sans foi ni loi avaient pénétré dans une église de Wawel où ils avaient forcé la porte du tabernacle, puis s’étaient emparés du ciboire doré contenant plusieurs hosties consacrées.

Une fois sortis de l'édifice, ils s’aperçurent que le ciboire dérobé n’était pas en or ; ils le jetèrent sans tarder dans un marécage. Aussitôt, une lumière extraordinaire jaillit de la surface des eaux saumâtres. La clarté brilla ainsi plusieurs jours durant, sans faiblir.

Des habitants de la localité prirent peur : de quoi pouvait-il bien s'agir ? L'un d'eux alerta le curé qui, à son tour, fort surpris du phénomène, informa discrètement l'évêque de Cracovie, Mgr Jan Grot. Celui-ci se rendit à Wawel et ordonna trois jours de jeûne et de prière.

Le troisième jour, tous les habitants du village, accompagnés du prélat, se rendirent en procession jusqu'au marécage.

Un homme, plus intrépide que les autres, traversa le marécage dont il scruta le fond attentivement. Soudain, il se mit à crier en direction des autres témoins ; il venait de découvrir la source émettrice de la lumière : le ciboire en parfait état avec, à l'intérieur, les saintes hosties qui irradiait l'entourage.

Les autorités diocésaines reconnurent ce miracle et le souverain polonais devint un grand défenseur du pèlerinage de Wawel.

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