Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 décembre 2024 4 19 /12 /décembre /2024 15:00
© Shutterstock/Nastyaofly
L'Enfant-Jésus apparaît à la bienheureuse Cécile de Ferrare (+ 1511)

Cécile est heureuse en ménage. Son mari, homme pieux et vertueux, est pleinement associée à sa recherche spirituelle. Au bout de huit de ans de vie commune, ils décident de se séparer pour vivre l'évangile sur un mode radical. La future sainte frappe à la porte du couvent des Dominicaines de Sainte-Catherine Martyr de Ferrare (Italie). Elle y est admise.

Elle y mène une vie toute « céleste », faite d'abandon à Dieu, et de grâces extraordinaires. Conjuguant action et contemplation, elle est élue prieure de la communauté et accompagne ses sœurs avec humilité et sagesse.

A la Noël 1511, la sainte est épuisée. Les préparatifs de la fête ont eu raison de ses forces. Elle a tout donné pour le bien-être du couvent et maintenant elle attend le moment où Dieu viendra la chercher.

Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1511, tandis qu'elle se recueille dans la chapelle du couvent, elle voit l’Enfant Jésus « comme il était à Bethléem après sa naissance ». Elle tombe en extase. Son visage s'illumine de joie. Les autres religieuses, conscientes que quelque chose se passe, l'observent sans la déranger.

La vision dure plusieurs minutes. Puis tout disparaît.

Cécile meurt quelques jours après.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2024 3 18 /12 /décembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
16 décembre 2024 1 16 /12 /décembre /2024 15:00
© Shutterstock/Anneka
La prophétie de la bienheureuse Marie des Anges (1661-1717)

En 1706, la Savoie et le Piémont italien sont envahis par les troupes de Louis XIV, dans le contexte de la Guerre de Succession d'Espagne. A partir du 14 mai, les soldats français assiègent Turin. La capitale piémontaise va tomber d'un jour à l'autre.

Dans son monastère de Moncalieri (Italie), à une encablure de l'armée française, sœur Marie des Anges prie ardemment pour le salut de Turin et de la région. Elle supplie la Vierge Marie pour obtenir le départ des Français. Sa foi est immense. Au fond d'elle, elle sait que le Ciel l'écoutera. Elle ignore encore comment.

Soudain, elle reçoit un message intérieur, l'informant que le 7 septembre suivant, les forces unies du duc Victor-Amédée et du prince Eugène de Savoie remporteront une victoire définitive sur les hommes du Roi-Soleil.

Cette prophétie s'est réalisée le jour prévu. Pour célébrer cette victoire, la Maison de Savoie a fait ériger une basilique à Turin où les membres de la Maison de Savoie sont inhumés depuis lors.

L'humble sœur Marie des Anges, quant à elle, a été béatifiée le 25 mars 1865 par le pape Pie IX.

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2024 7 15 /12 /décembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
14 décembre 2024 6 14 /12 /décembre /2024 15:00

 

© Shutterstock/ArtMari
Dieu fait une révélation à saint Jean de la Croix (1542-1591)

Le Carmel de l'Incarnation d'Avila (Espagne) a comme un air de fête en ce jour de 1573. Les religieuses, avec à leur tête sainte Thérèse de Jésus en personne, attendent la visite d'un prêtre de grande renommée, Jean de la Croix, bien connu dans toute la région.

Le visiteur est annoncé. La « Madre » se rend au parloir où Jean l'attend. Le cœur rendu joyeux par cette visite, sainte Thérèse aime s'entretenir avec lui de la réforme du Carmel espagnol et de spiritualité. Aucun bruit ne provient du parloir ; celui-ci semble vide. Elle frappe doucement à la porte mais personne ne lui répond.

Thérèse pousse légèrement la porte d'entrée d'une main et jette un regard à l'intérieur de la pièce. Ce qu'elle découvre la submerge d'émotion : Jean est en extase, le regard levé vers le haut, les bras ouverts ; ses yeux brillent d'une clarté inhabituelle.

Thérèse s'agenouille à ses côtés et prie, attendant que le visiteur revienne à lui, ce qui arrive après de longues minutes. Après les salutations fraternelles, Jean évoque pour elle, dans une clarté confondante, l'enseignement théologique sur la Sainte Trinité que Dieu vient de lui révéler lors de son extase.

Béatifié en 1675 par le pape Clément X, Jean est élevé sur les autels le 27 décembre 1726 par le pape Benoît XIII. Le 24 août 1926, Pie XI le déclare Docteur de l’Église.

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2024 2 10 /12 /décembre /2024 15:00
© Sutterstock/AnnaStills
Le bienheureux Arsène de Trigolo (1849-1909) guérit une religieuse

Le 17 octobre 1947, la sœur Ausilia Ferrario, religieuse de l'Institut Marie Consolatrice au couvent de Varèse (Italie), est au seuil de la mort. La tuberculose pulmonaire et intestinale a eu raison de ses dernières forces. On la transporte de l’infirmerie à la chapelle du couvent où l'aumônier a exposé le Saint-Sacrement. La communauté adore et prie pour le salut de leur sœur.

Au dernier quart d’heure d’adoration, une religieuse invite tout le monde à demander l’intercession du fondateur, le futur bienheureux Arsène de Trigolo, pour la guérison de la sœur.

Quelques instants plus tard, le célébrant donne la bénédiction eucharistique. Un cri retentit parmi les religieuses : sœur Ausilia s’est levée d'un bond !

Interrogée, celle-ci explique qu'elle se sent totalement guérie. C'est le cas, la miraculée meurt de vieillesse des années plus tard. Le 25 février 2016, la commission médicale de la Congrégation pour les causes des saints a reconnu d'une voix unanime le caractère inexplicable de cette guérison jugée « complète et durable ».

Le père Arsène de Trigolo a été béatifié le 7 octobre 2017.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
5 décembre 2024 4 05 /12 /décembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
4 décembre 2024 3 04 /12 /décembre /2024 15:00
CC0/wikimedia
Le bienheureux Jean Calabria (1873-1954) sauve le pape Pie XII

A Rome, le 3 décembre 1954, le pape Pie XII, victime de graves crises de hoquet, est malade depuis quelque temps, au point qu'il envisage un temps de renoncer à sa charge.

A plus de 500 kilomètres de là, le père Jean de Calabria, apprend la nouvelle du déclin physique du Souverain pontife. Celui qui allait être bientôt proclamé bienheureux se recueille alors un long moment en demandant à Dieu de venir au secours du successeur de Pierre.

Puis il se met à offrir à Jésus sa propre vie pour le salut de Pie XII.

Le lendemain, 4 décembre 1954, le pape retrouve subitement ses forces, sans aucune aide médicale. Le Seigneur a accepté son offre. Jean, lui, meurt dans les heures qui suivent.

Pie XII admirait le bienheureux Jean dont il connaissait la vie et l’œuvre. Il n'a pas su immédiatement ce qu'il avait demandé à Jésus pour lui, mais à l'annonce de sa mort, il le surnomma « le champion de la charité évangélique ». Jean a été béatifié par saint Jean-Paul II le 17 avril 1988.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2024 2 03 /12 /décembre /2024 15:00
© Unsplash/Tahamie Farooqui
Saint François-Xavier (1506-1552) guérit un prêtre

1634, Naples (Italie). Un jeune prêtre jésuite, Marcel Mastrilli, membre du collège napolitain de la Compagnie de Jésus, se rend comme chaque jour dans cet établissement.

Une rue plus bas, un chantier de rénovation d'un vaste bâtiment a été ouvert depuis peu. Parvenu à sa hauteur, Marcel passe nonchalamment sous un petit échafaudage. C'est le drame : un ouvrier laisse tomber un marteau, que le jeune jésuite, dix mètres plus bas, reçoit en pleine tête.

Le crâne défoncé, Marcel agonise. Il sent ses dernières forces l'abandonner. Aussi se met-il à se recommander à François-Xavier et obtient de ses supérieurs, accourus à son chevet, la permission de faire un vœu : il irait aux Indes si le bienheureux le guérissait, où il espérait trouver le martyre pour sa foi.

Subitement, il sent la vie revenir dans son corps. L'atroce douleur à la tête disparaît. Il vient de retrouver tous ses esprits... Le lendemain, Marcel, debout, peut célébrer la messe.

Il meurt trois ans plus tard à Nagasaki (Japon), en martyr.

Le bruit de cette guérison a multiplié les neuvaines (dites de la « grâce ») en l’honneur de saint François-Xavier, avant sa fête, ou avant l’anniversaire de sa canonisation (4–12 mars).

L'apôtre des Indes et du Japon, évangélisateur de 52 royaumes en 11 ans, est béatifié en 1619, puis canonisé en 1622 par le pape Grégoire XV.

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2024 1 02 /12 /décembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
30 novembre 2024 6 30 /11 /novembre /2024 14:00
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 15:00
© Shutterstock/Wanan Wanan
Le corps incorrompu de sainte Catherine Labouré (1806-1876)

Catherine Labouré naît au Ciel le 31 décembre 1876, au 12 rue de Picpus. A cette date, très peu de gens savent vraiment que c'est à elle que la Vierge Marie est apparue, 46 ans auparavant.

En avril 1896, un procès en béatification est ouvert par les autorités ecclésiastiques. Au terme de celui-ci, comme l'exige les règles canoniques, son corps est exhumé de son cercueil, constitué d'une bière en bois de sapin, elle-même enchâssée dans une caisse de plomb, le 21 mars 1933.

La dépouille est intacte, en parfait état de conservation : absence de rigidité cadavérique, peau souple, teint d'une personne vivante. Les témoins sont frappés par l'élasticité de la peau, plus d'un demi-siècle après la disparition de Catherine...

On la revêt de l'habit que portaient les Filles de la Charité au XIXe siècle, avec la cornette blanche. Le corps de la sainte est ensuite transporté dans une châsse en bronze doré dans la chapelle de la Médaille miraculeuse (rue du Bac à Paris), à droite de l'autel, près des saintes reliques de saint Vincent de Paul et de celles de sainte Louise de Marillac.

Le pape Pie XI a béatifié Catherine deux mois après son exhumation. Sa sainteté est proclamée par le pape Pie XII le 27 juillet 1947.

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
26 novembre 2024 2 26 /11 /novembre /2024 15:00
Maison natale de Jean Berchmans à Diest. / CC0/wikimedia
Saint Jean Berchmans (-1621) guérit une jeune femme

À l'automne 1866, Mary Wilson, américaine de vingt ans, vient d’entrer au couvent. Quelques jours plus tard, elle tombe gravement malade. Le 19 octobre, elle se présente à l'infirmerie de la communauté. Son état se détériore. Elle vomit du sang deux ou trois par jour. Venus à son chevet, les médecins sont impuissants.

Elle témoigne : « Je ne pense pas avoir mangé une once de nourriture pendant une quarantaine de jours. Pendant ce temps, je n’avais pris qu’un peu de café ou de thé, que je ne pouvais plus prendre pendant une semaine avant de me rétablir. Et pendant deux semaines, aucun médicament n’avait été administré. Le médecin a dit qu’il était inutile de me torturer davantage. » Plus loin : « Toute ma maladie s’était transformée en inflammation de l’estomac et de la gorge. Ma langue était à vif et enflée. Je n’ai pas pu parler pendant deux jours. À chaque tentative de prononcer un mot, le sang jaillissait de ma bouche. »

Elle commence alors une neuvaine au bienheureux Jean Berchmans, jésuite flamand du XVIIe siècle. Une nuit, « j'ai entendu une voix murmurer : “Ouvre la bouche.” Je l’ai fait du mieux que j’ai pu. J’ai senti quelqu’un, comme s’il mettait son doigt sur ma langue, et j’ai été immédiatement soulagé. Puis debout à mon chevet, j’ai vu une figure, Il tenait dans ses mains une coupe, et il y avait quelques lumières près de lui, à cette belle vue j’ai eu peur. J’ai fermé les yeux et j’ai demandé : “Est-ce le bienheureux Berchmans ?” Il m'a répondu : “Oui, je viens par ordre de Dieu. Vos souffrances sont terminées. »

En voyant l'amélioration subite, le médecin du couvent manque de s'évanouir. Mary quitte l'infirmerie le 15 décembre, complètement guérie.

Jean Berchmans est béatifié en 1865. En 1888, le pape Léon XIII accepte la guérison de Mary comme le miracle nécessaire à la canonisation de Jean Berchmans.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 15:00
Partager cet article
Repost0
24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 15:00

 

© Shutterstock/Davizro Photography
La vision de saint Jean de Matha (1160-1213) pendant sa première messe

Provençal d'origine, futur fondateur avec saint Félix de Valois, de l'Ordre des Trinitaires (pour la libération et la rédemption des prisonniers), saint Jean de Matha est ordonné prêtre dans les premiers jours de 1193.

Il célèbre sa première messe dans la chapelle de l'évêque de Paris, Maurice de Sully, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Soudain, clergé et laïcs qui l'accompagnent n'en reviennent pas : la tête de Jean est entourée d'une lumière magnifique et son visage est radieux.

La cérémonie achevée, Maurice de Sully, l'interroge sur ce phénomène. Le saint lui répond humblement : « J'ai vu un ange du Seigneur sur un nuage blanc comme la neige. Il avait sur la poitrine une croix de deux couleurs, rouge et bleue. A ses pieds, il y avait deux esclaves chargés de chaînes, l'un était maure, l'autre chrétien. Les mains croisées de l'ange reposaient sur les têtes des captifs, la droite sur le chrétien, la gauche, sur le maure. » Jean ne comprend pas le sens de cette vision. Il fait part de celle-ci à son ami Félix de Valois, en ajoutant qu'il serait bon d'aller à Rome pour obtenir des éclaircissements des hautes instances de l’Église. Ils se mettent en route ensemble.

Ils obtiennent une audience privée du pape Innocent III à qui Jean raconte sa vision. Indécis quant au conseil qu'il doit donner à ses visiteurs, le Souverain pontife décide de célébrer la messe afin que Dieu l'éclaire. Au moment de la consécration de l'hostie, le pape a la même vision que Jean à Paris. A cet instant, les trois hommes reçoivent une inspiration intérieure leur révélant qu'il faut fonder un nouvel ordre qui servira à racheter les captifs.

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 15:00
© Unsplash/Vitaly Mazur
La bienheureuse Marguerite de Savoie (1390-1464), le diable et la soeur impénitente

Nièce du pape Clément VII par sa mère, la princesse Marguerite de Savoie songe dès l'enfance à tout quitter pour servir Dieu.

Sur le conseil de saint Vincent Ferrier, elle entre dans le tiers ordre de saint Dominique et organise, dans son palais d'Albe (Italie), une communauté vouée à la prière et à l'ascèse. Elle obtient la direction de l'hôpital de la ville, où elle accomplit les tâches les plus basses auprès des malades.

Un soir, Marguerite aperçoit une silhouette masculine étrange dans son palais. Pensant d'abord qu'un inconnu s'est introduit sans se faire remarquer, elle l'interroge d'une voix forte : « Que fais-tu là ? » - « Je garde une de tes filles qui a depuis longtemps sur la conscience une faute dont elle ne se confesse pas. Je la tiens, elle est sous ma griffe, elle ne m'échappera pas. » Sur ces paroles, le diable disparaît en poussant un éclat de rire qui glace les sens de Marguerite.

Celle-ci réunit aussitôt la communauté, raconte sa vision, et exhorte ses religieuses à s'examiner devant Dieu avec le plus grand soin.

Toutes mettent à profit l'avis salutaire, à l'exception d'une seule : une sœur qui avait commis un péché grave et qui refusait de se confesser. Celle-ci s'écrie : « Oh ! non, cette parole n'est point pour nous. Satan est le père du mensonge ; toutes, nous avons la douce confiance d'être en paix avec Dieu. »

Or, peu après, l'infortunée sœur tombe gravement malade et meurt.

Marguerite prie sans cesse pour la défunte. Elle se souvient de l'apparition diabolique quelques jours auparavant lorsqu'elle reçoit de Dieu, sous forme de locution intérieure, l'assurance que ses prières ont sauvé la pauvre défunte.

Marguerite a été béatifiée par le pape Clément IX en 1669.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Mortimer
  • : Chrétienne et catholique . La Banquise est une force de prières .
  • Contact

Visites depuis le 14/01/2009

 

religion et spiritualite

Pingouin de la Banquise

 

A copier-coller pour les PPP !