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12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/Pixel-Shot
La bienheureuse Angèle Salawa (1881-1922) sauve un enfant polonais

Dans les premiers jours d'avril 1990, Nowy Targ, jeune enfant polonais, joue dans un parc avec ses camarades quand il reçoit un violent coup sur le crâne. Il tombe évanoui. Transporté d'urgence à l'hôpital, les médecins constatent plusieurs lésions cérébrales. On lui fait passer nombre d'analyses. Le pronostic vital est engagé. Ses parents, catholiques convaincus, font alors célébrer une messe pour son rétablissement et débutent une neuvaine à la vénérable Angèle Salawa.

Le 6 avril, l'enfant a recommencé à parler ; le 23, il est sorti de l'hôpital en parfaite santé.

Le 6 juin 1991, le Collège des médecins de la Congrégation pour les causes des saints a rendu un avis positif sur l'inexplicabilité scientifique de la guérison.

Angèle Salawa, humble membre du tiers ordre franciscain, apôtre de la charité, a été béatifiée par saint Jean-Paul II le 13 août 1991 à Cracovie.

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11 mars 2025 2 11 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Unsplash/ Al Ishrak Sunny
Une colombe apparaît sur le corps de saint Euloge de Cordoue, (vers 810-859)

En 859, Euloge, archevêque de Cordoue (Espagne), multiplie les initiatives pour sauver les chrétiens des persécutions du prince musulman, Mohammed, fils d'Abéramane II. Il est bientôt arrêté, rudement interrogé et jeté en prison. Le chef d'inculpation est d'avoir aidé Léocricia (ou Léocritie, ou Lucrèce), une jeune musulmane, convertie au christianisme.

La sentence tombe : la mort.

Le samedi 11 mars 859, parvenu sur le lieu de son exécution, Euloge tourne son regard vers le ciel, s'agenouille, fait un signe de croix et prie. Il est si recueilli que ses bourreaux n'osent le déranger pendant quelques minutes.

Enfin, il tend sa tête au sabre du bourreau dans une paix profonde.

Son cadavre est précipité du haut d'un rocher dans le fleuve Guadalquivir. Aussitôt une colombe « éclatante de blancheur » descend du haut des nuées à la vue de tous, et vient se poser sur le corps du martyr.

Les gens lui jettent des pierres pour la chasser mais aucune n'atteint son but. On tente ensuite de l'écarter avec les mains, mais l'oiseau s'en va tranquillement en sautillant, sans se servir de ses ailes, jusqu'au sommet d'une tour voisine dominant le fleuve. Là, elle interrompt sa course et se tient immobile les yeux tournés vers le bienheureux Euloge.

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10 mars 2025 1 10 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/New Africa
Sainte Marie-Eugénie Milleret (1817-1898) guérit une fillette

En février 1995, Risa Bondoc, petite philippine, est abandonnée par sa mère à sa naissance. Après le renoncement d'une famille française candidate à l'adoption, c'est un couple philippin qui accepte Risa.

Rapidement, la fillette présente des troubles physiologiques graves. Les médecins diagnostiquent une maladie rare, caractérisée par l'absence d'une partie du système cérébral, et dont l'issue est fatale à court ou moyen terme. Aucun enfant souffrant de cette pathologie n'a vécu plus d'un an.

Les parents de Risa sont pieux, confiants en Dieu, et récitent chaque jour le chapelet. Ils ont une grande dévotion à la bienheureuse Marie-Eugénie Milleret, fondatrice des Sœurs de l'Assomption, où la mère a été élève à Manille dans sa jeunesse.

Ils obtiennent une petite relique qu'ils accrochent au cou de leur enfant. Mais aucune amélioration de l'état de santé n'est noté.

Un an passe. La petite vit toujours mais presque sans communiquer avec son entourage. Sa mère décide de l'emmener jusqu'à la maison généralice des religieuses de l’Assomption, à Notre-Dame d'Auteuil, à Paris.

Là, après un voyage éprouvant, elle l'allonge sur la tombe de Marie-Eugénie et prie silencieusement.

Aussitôt une évolution positive se produit. Dans les heures qui suivent, avant même l'avion du retour, Risa se met à entendre et voir normalement. Elle est guérie.

La canonisation de Marie-Eugénie, déjà béatifiée par saint Paul VI en 1975, est prononcée le 3 juin 2007 par le pape Benoît XVI.

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9 mars 2025 7 09 /03 /mars /2025 15:00
Un miracle eucharistique en 1969

Dans la nuit du 25 au 26 juillet 1969, la porte de l'église paroissiale du petit village San Mauro La Bruca (Italie) est fracturée par des voleurs. Les malfaiteurs défoncent violemment le tabernacle d'où ils extraient un beau ciboire contenant plusieurs hosties consacrées. Ils parviennent à quitter les lieux sans que personne n'entende quoi que ce soit.

Parvenus à l'extérieur du village, ils se débarrassent des hosties en les jetant le long d’un sentier.

Le lendemain, un enfant se promenant dans les parages, aperçoit une lumière inhabituelle près d'un gros arbre. Il s'approche et découvre un spectacle inexplicable : plusieurs hosties d'un blanc immaculé, baignées dans une clarté indescriptible, flottent à quelques centimètres au-dessus du sol.

Surmontant sa peur, l'enfant les ramasse et les porte au curé.

Depuis, les hosties ainsi retrouvées sont restées totalement intactes, sans aucune trace de pourriture ni de détérioration.

En 1994, après des analyses scientifiques rigoureuses, Mgr Biagio d’Agostino, évêque de Vallo della Lucania reconnaît la conservation miraculeuse des hosties et en autorise le culte.

Le rapport des scientifiques précise que, normalement, après six mois, la farine azyme s’altère gravement et, en l’espace d'à peine deux ans, se transforme en cendre.

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8 mars 2025 6 08 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Unsplash/Patrick Hendry
L'incendie épargne saint Jean de Dieu (1495-1550)

Jean de Dieu, né Jean Cidade, vient au monde le 8 mars 1495 à Montemor-o-Novo, au Portugal. Après une carrière militaire, au cours de laquelle il manque d'être tué par deux fois, il est un temps libraire à Grenade (Espagne), où il se convertit soudainement en entendant un sermon de saint Jean d'Avila. Il y mène ensuite une existence toute dévouée à la charité envers malades, pauvres et nécessiteux de toutes catégories.

Un jour, un violent incendie éclate dans le grand hôpital de Grenade, où Jean a l'habitude de servir. Nourri par un vent fort, le brasier n'épargne rien ni personne. A coup sûr, la toiture va s'effondrer.

Jean, aux côtés des habitants, prie silencieusement. Il entend une voix indescriptible : « Jean, je suis l’archange Raphaël, envoyé par Dieu pour vous assister ; le Seigneur m’a confié la garde de votre personne et de tous ceux qui s’associeront à vous ; nous ferons un seul et même Ordre… J’ai la charge de protéger tous ceux qui favoriseront vos œuvres. »

Soudain, il s’élance dans les flammes. On le croit perdu. C'est une pure folie : la chaleur l'aura anéanti.

Quelques minutes plus tard, un cri s'échappe dans la foule rassemblée : Jean est réapparu portant sur ses épaules un pauvre malade encore bien vivant.

Il expliquera plus tard que les flammes ont respecté son corps, en s'écartant sur son passage. Seuls les sourcils du saint sont brûlés !

Ce miracle a été retenu officiellement par l’Église dans le cadre du procès de canonisation.

Il trouve la mort le 8 mars 1550 à Grenade (Espagne), après une vie d'une densité rare, passée à soigner et réconforter ses prochains. Il est béatifié par Urbain VIII le 21 septembre 1630. Sa canonisation a lieu le 16 octobre 1690. Elle est présidée par le pape Alexandre VIII.

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5 mars 2025 3 05 /03 /mars /2025 15:00
Saint Jean-Joseph de la Croix (1654-1734) apparaît après sa mort

Charles Gaëtan Calosinto naquit dans l'île d'Ischia, près de Naples (Italie ), le jour de l'Assomption de 1654. Enfant charitable, il prête très tôt assistance aux pauvres de la région, avec le soutien de ses parents.

A sept ans, il entre au couvent Santa Lucia Vergine al Monte de Naples, fondé par des Franciscains. Désormais fils du Pauvre d'Assise, il prend le nom de Frère Jean-Joseph de la Croix.

Il meurt en 1734.

Quelques instants après son trépas, un célèbre aristocrate napolitain, le duc de Monte-Lione se promène dans ses appartements.

Soudain, il tombe nez à nez avec le saint. Celui-ci semble en parfaite santé. Il est environné d'une lumière extraordinaire.

Le duc hésite : serait-il en train de rêver ? Il a vu le religieux quelques jours auparavant, à Naples, et ce jour-là, il était très souffrant. Le duc s'écrie : « Quoi ! Père Jean-Joseph, êtes-vous donc si subitement rétabli ? » Celui-ci de répondre avant de disparaître : « Je suis bien et heureux. »

Le pape Pie VI l'a proclamé bienheureux en 1789. En 1839, Grégoire XVI l'élève aux honneurs des autels.

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4 mars 2025 2 04 /03 /mars /2025 15:00

 
 
© Shutterstock/Yuliya Evstratenko
La bienheureuse Anne de Jésus (1545-1621) est guérie miraculeusement

Ana de Lobera Torres naît le 25 novembre 1545 à Medina del Campo (Espagne). Ses parents, d'origine aristocratique, sont des catholiques fervents.

Pourtant, son existence débute sous de mauvais auspices : elle vient au monde sourde et muette. Orpheline de père quelques mois après sa naissance, sa mère, Francesca, priant sans cesse pour la guérison de sa fille.

En 1552, peu après son septième anniversaire, tandis qu'elle regarde sa mère réciter doucement le chapelet, Anne se met à parler et à entendre pour la première fois, sans aucune aide ni traitement thérapeutique d'aucune sorte. Les premières paroles qu’elle prononce sont : « Ave Maria ! »

Amie de sainte Thérèse d'Avila et de saint Jean de la Croix, Anne va multiplier les fondations de Carmel. C'est à elle que l'on doit l'introduction de la réforme thérésienne dans le Carmel français.

Elle a été béatifiée par le pape François le 29 septembre 2024 lors d'une visite apostolique en Belgique.

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3 mars 2025 1 03 /03 /mars /2025 15:00
L'alpiniste miraculé de saint Innocent de Berzo (1844-1890)

Au début des années 1920, un alpiniste, parvenu sur les parois du mont Adamello (3554 mètres, Italie), fait un mauvais pas, perd l'équilibre et tombe dans une crevasse. Il est seul et personne ne peut lui venir en aide.

L'homme, croyant et pieux, se met à invoquer le religieux capucin Innocent de Berzo (né Giovanni Scalvinoni) pour lequel il a un grand attachement.

Quelques instants plus tard, il aperçoit une corde visiblement jeté par quelqu'un à l'extérieur de la crevasse. Il s'en empare et gravit la paroi glacée.

Mais il a du mal à s'accrocher. Ce qu'il observe alors le laisse sans voix : la corde s'adapte à chacun de ces mouvements, comme si, effectivement, une personne la tenait. Après un effort épuisant, il parvient à rejoindre l'extérieur.

Là, c'est la consternation, suivie d'une joie ineffable : personne ne l'attend ! Aucun homme n'a tenu la corde.

En 1961, saint Jean XXIII l'a proclamé bienheureux.

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2 mars 2025 7 02 /03 /mars /2025 15:00
Le Saint-Sacrement guérit un petit garçon

Le jour de Pâques 1461, Madame Jehan Leclerc amena son fils Bertrand, 12 ans, à l’église Saint-Bartholomé dans la ville de La Rochelle ( Charente-Maritime) où ils vivent pauvrement. Le petit Bertrand est muet et paralysé depuis l'âge de sept ans, en raison d’une terrible chute.

Au moment de communier, il fait comprendre à sa mère, en tirant sur ses vêtements et en s'agitant, qu’il veut, lui aussi, recevoir le Saint-Sacrement.

Elle l'accompagne jusque devant le prêtre, mais celui-ci refuse de lui donner la communion car, explique-t-il, l'enfant n'a pu se confesser préalablement du fait de son mutisme.

Bertrand insiste. Il regarde le prêtre avec des yeux trempés de larmes. Devant les supplications du garçon, le prêtre lui donne enfin la communion.

Dès que Bertrand reçoit l’hostie consacrée, il est secoué par une force mystérieuse . Fixant sa mère avec une expression de joie sans pareille, il se met à bouger et à parler. Il vient de guérir miraculeusement. Les premiers mots qu'il a prononcés sont également miraculeux : « Adjutorium nostrum in nomine Domini ! » Or, le garçon ignorait jusque-là le latin !

Aujourd'hui, un tableau représentant ce miracle est toujours conservé en bonne place dans la cathédrale de La Rochelle.

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1 mars 2025 6 01 /03 /mars /2025 15:00
La statue de sainte Jeanne Bonomo (1606-1670) est miraculeusement protégée

Jeanne Bonomo, moniale bénédictine, est originaire du village de Asiago (Italie ). Elle vient au monde dans la maison paternelle, située au centre du bourg le 15 août 1606.

Douée de charismes extraordinaires (visions, locutions, stigmates...), elle devient une mystique exceptionnelle et une religieuse connue.

En 1908, la municipalité de Asiago et le clergé local décident d'installer une statue en son honneur, au cœur du village, devant sa maison natale.

Pendant la première guerre mondiale, la localité subit des bombardements intensifs et répétés. Le village est entièrement détruit. En 1918, aucune maison ne tient debout.

Seule, la statue de la sainte a miraculeusement survécu aux bombes autrichiennes. Aucune explication naturelle à ce phénomène n'a jamais été avancée.

Jeanne a été béatifiée par le pape Pie VI en 1783.

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28 février 2025 5 28 /02 /février /2025 15:00
Sainte Thérèse de Lisieux protège le bienheureux Daniel Brottier (1876-1936)

Ordonné en 1899, le père Daniel Brottier est célèbre en sa qualité de directeur de l'Œuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil.

Pendant la guerre de 14-18, il est aumônier militaire, durant la totalité du conflit. Son entourage constate vite un phénomène inexplicable.

Sur le front, il partage la vie des soldats en première ligne. Il prend part aux batailles de Lorraine, de la Somme, de Verdun, et des Flandres, sans jamais être blessé ni malade. Il est entouré d'une protection surnaturelle et les poilus lui disent : « Près de vous, Monsieur l’aumônier, on est comme sous une aile. Vous passez à travers les balles. »

Lui-même raconte : « Au long de la guerre, j’ai été préservé des pires dangers comme par un miracle perpétuel. J’ai fait en volontaire des missions périlleuses auprès des blessés ou des mourants, empêchant les autres d’y aller parce qu’ils risquaient leur vie… tandis que j’étais sûr d’en revenir. Mes habits ont été troués, déchirés, je n’ai jamais eu de vraies blessures. »

En 1919, le père Brottier rencontre son ancien évêque et ami, Mgr Jalabert, et lui raconte son expérience de protection inexplicable. Le prélat ouvre alors son bréviaire et en tire une image de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus derrière laquelle il a écrit ces mots : « Petite sœur Thérèse, gardez-moi mon Père Brottier. »

Daniel Brottier a été béatifié en 1984 par saint Jean-Paul II.

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26 février 2025 3 26 /02 /février /2025 15:00
Saint Porphyre de Gaza (+ 420) chasse la sécheresse

Au début du Ve siècle de notre ère, une sécheresse épouvantable touche la Terre sainte. La famine tue des centaines de personnes et les chrétiens sont pris de panique.

Saint Porphyre, évêque de Gaza, touché par le dénuement des fidèles, ordonne des prières particulières pour que la pluie revienne. Il fixe aussi un jour de jeûne.

Un soir, réunis dans  la plus grande église de la ville, les fidèles chantent durant la nuit entière, en invoquant Dieu et ses saints. Le lendemain, une procession est organisée à l'extérieur de la ville, aux tombeaux des martyrs, sous la présidence de saint Porphyre.

Lorsque ces gens essayèrent de rentrer chez eux, à l'intérieur de Gaza, cela leur fut impossible : les païens avaient fermé toutes les portes de la cité.

Femmes et hommes tombèrent à genoux en suppliant le Seigneur d'intervenir. Porphyre les accompagna de plus belle.

Tout à coup le ciel jusque-là ensoleillé se couvrit de nuages, puis une pluie torrentielle tomba pendant deux jours sur la région.

Voyant ce prodige, plus de deux cents païens demandèrent le baptême.

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25 février 2025 2 25 /02 /février /2025 15:00
Le corps préservé du bienheureux Dominique Lentini (1770-1828)

Le 25 février 1828, après une agonie, le père italien Dominique Lentini est rappelé à Dieu. Il meurt en odeur de sainteté.

Ses funérailles sont célébrées à Lauria (Italie), dans l'église paroissiale de Saint-Nicolas, pendant sept jours consécutifs. Clergé et fidèles y participent en nombre, tant la renommée de cet apôtre de la charité est vaste.

Quelques instants après le décès, on observe un phénomène inexplicable : son corps reste souple et chaud, et exhale un parfum merveilleux. Le teint du défunt reste  coloré  et l'un des témoins blesse involontairement la peau du bienheureux : du sang frais s'écoule abondamment. Ses yeux s’ouvrent devant le Saint-Sacrement porté par l'un des prêtres bénissant Dominique.

La phase diocésaine du procès de béatification est ouverte dès 1842. Déclaré vénérable en 1935 par le pape Pie XI, Dominique est béatifié le 12 octobre 1997 par saint Jean-Paul II.

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23 février 2025 7 23 /02 /février /2025 15:00
Une hostie ne peut être soulevée de terre

En 1125, à l'emplacement actuel du village de Bettbrunn (Allemagne), se trouvait une petite exploitation agricole nommée Viehbrunn. Outre le bâtiment abritant le paysan et sa famille, il y avait un puits servant à donner à boire au bétail.

Le chef de famille, homme pieux et pratiquant, avait une grande dévotion au Saint-Sacrement. Mais sa ferme se trouvait à une longue distance de l'église paroissiale de Tholling, le bourg le plus proche, soit une heure et demie de marche à pied. Aussi lui et les siens rataient beaucoup de célébrations.

Pour remédier à cette difficulté, il lui vînt une idée : dérober une hostie consacrée et l’emmener à la maison. L'homme fit un trou au sommet de son bâton afin d'y placer l'hostie. Puis il part à Tholling où il parvient discrètement à subtiliser une hostie lors de la communion, et à placer celle-ci dans l'anfractuosité de son bâton. Les jours suivants, en surveillant son bétail dans les prés, il plantait son bâton dans le sol et s’agenouillait devant le Saint Sacrement pendant de longs moments.

Plusieurs mois passèrent. Un jour, il lança négligemment le bâton qui contenait le Corps du Christ contre une bête du troupeau qui s’était éloignée. L’hostie tomba par terre et le paysan, profondément navré, s’inclina pour la ramasser.

Mais il est impossible de la soulever de terre, tant elle semble peser un poids démentiel. Au bout de dizaines d'essais infructueux, le paysan court prévenir le curé de Tholling. A son tour, celui-ci échoue dans ses tentatives de ramasser le Saint-Sacrement.

On alla chercher l’évêque de Regensburg, Mgr Harwich, qui se rendit aussitôt à l’endroit du prodige avec plusieurs de ses prêtres. A son tour, le prélat fut incapable de soulever l’hostie de terre. Affolé, il s'agenouilla et promit à voix haute au Seigneur de construire une chapelle à cet endroit. Aussitôt, il put ramasser le Corps du Christ.

Le chantier de la chapelle fut ouvert rapidement. On y conserva la relique eucharistique jusqu'en 1330, date à laquelle l'édifice fut ravagé par un incendie. Seul un des piliers resta intact des flammes. Ce dernier fut placé à l'intérieur d'une nouvelle chapelle bâtie à la fin du Moyen Âge.

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22 février 2025 6 22 /02 /février /2025 15:00
Le corps incorrompu de sainte Marguerite de Cortone ((+ 1297)

Après une jeunesse dissolue, Marguerite, originaire de Cortone (Italie) reçoit la visite de la Vierge Marie, à la suite de laquelle elle se convertit radicalement.

Au soir de sa vie, elle est devenue une grande sainte et une mystique exceptionnelle : on a recours à ses prières, on lui demande d'intervenir dans des conflits civils, on l'invite à s’opposer à un potentat local...

Marguerite a la révélation de sa mort prochaine. Elle s’endort dans la paix du Christ le 22 février 1297. Enterrée dans l’église des Franciscains, son corps y est conservé dans un état d'incorruption totale depuis la fin du XIIIe siècle. Tous les témoins des exhumations successives sont tombés d'accord pour affirmer que le processus naturel de décomposition des chairs ne jouait aucunement pour la sainte.

Le pape Léon X a d'abord autorisé son culte pour la ville de Cortone, puis, en 1623, permission étendue à tout l’Ordre franciscain par Urbain VIII.

Le pape Benoît XIII l'a canonisée le 16 mai 1728.

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21 février 2025 5 21 /02 /février /2025 15:00
Saint Georges d'Amastris (+ 805) apparaît dans le ciel et sauve sa ville

En 805, les funérailles de Georges, évêque d’Amasra (Turquie actuelle), donnent lieu à des cérémonies émouvantes et superbes. Le clergé et les fidèles y participent de concert. Par sa solennité, la procession funéraire est unique.

Le troisième jour suivant le trépas, le corps du défunt est déposé dans un cercueil. Peu après, les habitants de la contrée sont alertés par les soldats surveillant les alentours : des troupes russes sont apparues à l'horizon. Ces hommes, païens, veulent à coup sûr, envahir le territoire.

On implore le Christ et sa Mère, et on supplie Georges d'intervenir. Mais il est déjà trop tard. Les soldats pénètrent dans Amasra et se précipitent au tombeau de Georges pour le saccager.

Là, une clarté magnifique apparaît, avec, en son centre, le saint, majestueusement revêtu de ses habits épiscopaux. Levant les yeux et étendant ses bras, l'apparition prie Jésus à haute voix de délivrer la ville de ses envahisseurs. Aussitôt, les Russes prennent peur. Certains tombent de leur monture. Tous sentent leurs mains et leurs jambes ligotées par des liens invisibles. Paniqués, ils quittent Amasra sans crier gare.

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 15:00
Les cierges inusables de saint Eucher d'Orléans (vers 687-743)

Né à Orléans (Loiret) vers 687, Eucher devient moine bénédictin à l'abbaye de Jumièges ( Seine-Maritime) vers 714. Sept ans plus tard, Charles Martel le choisit comme nouvel évêque d’Orléans. Là, le saint forme son clergé et sanctifie les fidèles de façon magistrale.

Mais Charles Martel finit par lui chercher querelle. Il le fait exiler à Cologne (Allemagne) puis à l’abbaye de Saint-Trond, près de Liège (Belgique), où il reste prisonnier jusqu'à sa mort, le 20 février 743. Après son trépas, son corps est déposé dans l’église de l’abbaye de Saint-Trond.

Là, on dispose des cierges autour de son tombeau. A la surprise générale, on s'aperçoit, plusieurs heures après, que ces candélabres brûlent sans se consumer.

On dispose alors des hommes en armes pour surveiller entrées et sorties de l'église. Le lendemain, le surlendemain, puis les jours suivants, chacun constate que les cierges ne sont toujours pas entamés !

Un moine a l'idée de recueillir un peu d’huile servant à la combustion des lampes pour en mettre sur la tête d'un frère malade, en invoquant le nom d'Eucher. Aussitôt, le religieux, guéri instantanément, ouvre les yeux et demande à manger.

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19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 15:00
La bienheureuse Elisabeth Picenardi (vers 1428-1468) voit Jésus et Marie

Élisabeth, née à Crémone (Italie), devient religieuse Servite dès sa jeunesse. Sa réputation de sainteté se répand à travers la Lombardie. Sa proximité avec la Vierge Marie la conduit à être considérée comme sa porte-parole.

Favorisée du don de prophétie, elle prédit exactement le jour et l’heure de sa mort.

En 1468, elle vit ses derniers instants. Allongée sur son lit de souffrance, elle est entourée de ses sœurs en religion. Soudain, son visage change de physionomie, passant d'une expression de douleur à une joie surnaturelle. Une lumière semble entourer sa tête. Un silence complet règne dans la pièce.

Élisabeth décrit à présent à haute voix ce qu'elle contemple : auréolés d'une clarté indescriptible, Jésus et Marie lui sourient tendrement tandis que des myriades d'anges jouent une musique céleste.  L'instant d'après, elle penche la tête et rend son dernier souffle. Elle vient de naître à la vie éternelle.

Le 20 novembre 1804, le pape Pie VII accorde à tout l’Ordre des Servites le droit de célébrer la messe et l’office de la bienheureuse Élisabeth Picenardi.

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18 février 2025 2 18 /02 /février /2025 15:00
Une intercession miraculeuse de sainte Geltrude Comensoli (1847-1903)

Vasco Ricchini, quatre ans, résidant avec ses parents à Agnosine (Italie), jouit d'une santé parfaite jusqu'au soir du 29 septembre 2001. Ce jour-là il est touché par de violents maux de tête. Puis il tombe dans le coma.

Inconscient, il est admis en urgence, pendant la nuit, dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital de Bergame (Italie), où il est intubé et placé sous respiration artificielle.

Le 2 octobre, un syndrome de défaillance multiviscérale avec polysérosite est diagnostiqué de surcroît. Il y a danger de mort imminent.

A l'initiative des Sœurs Sacramentines de Bergame qui dirigent l'école maternelle fréquentée par Vasco, tout Agnosine se mobilise. Le 3 octobre, débute une neuvaine à la bienheureuse Geltrude Comensoli, dont une image et une relique sont placées sous la tête de l'enfant, ainsi qu'une image de saint Padre Pio.

Dans la nuit du 3 au 4 octobre, l'état général de l'enfant s'améliore ; celui-ci a ouvert les yeux. Le 5 octobre, les médecins lui retirent l'appareillage qui permettait de le maintenir en vie. Le 11, le miraculé quitte les soins intensifs et le 17 octobre 2001, il quitte l'hôpital, sans séquelles.

Geltrude Comensoli a été béatifiée par saint Jean-Paul II en 1989 et le pape Benoît XVI l'a inscrite au registre des saints en 2009.

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17 février 2025 1 17 /02 /février /2025 15:00
La bienheureuse Edvige Carboni (1880-1952) guérit un tailleur de pierre

En 1953, Antonio Fois, tailleur de pierre italien résidant à Alghero (Sardaigne), est victime d'un accident professionnel au niveau du gros orteil de son pied droit.

Pendant des mois, médecins et orthopédistes tentent de sauver son pied, mais sans y réussir. La plaie se met à suppurer. Bientôt on diagnostique une ostéomyélite. La gangrène fait son apparition, assombrissant le tableau. Les médecins conseillent l’amputation mais Antonio refuse.

Pieux et confiant dans la providence divine, il prie son épouse d'invoquer la vénérable Edvige Carboni, stigmatisée du XXe siècle, dont les fidèles célébraient alors le deuxième anniversaire de la mort, le 17 février 1954.

Sa femme se rend ce jour-là à la messe à l’église Saint-François d’Alghero, où elle supplie Edvige Carboni d'intercéder pour son époux.

Rentrée à son domicile, elle trouve Antonio tout joyeux. Il a défait lui-même son pansement car, lui dit-il, il ne ressent plus aucune douleur. Son pied avait repris une couleur rosée.

Cette guérison,  instantanée, complète et durable , a été approuvée par un décret du pape François en novembre 2018. Edvige, la  mystique de la Sardaigne  a été béatifiée le 15 juin 2019 à Pozzomaggiore (Sardaigne), son village natal.

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